Kurukh
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Année de création | 2008 | |||
Auteur | Nikura | |||
Régulé par | ||||
Nombre de locuteurs | (réalité) 0 ; (fiction) 3150 | |||
Parlé en | Kurukhs (Communauté des) | |||
Idéomonde associé | Zapomna | |||
Catégorie | Langue a posteriori | |||
Typologie | Langue Narodique | |||
Alphabet | Latin | |||
Lexique | 200 mots | |||
Version | 1 | |||
Codes de langue | ||||
ISO 639-1 | — | |||
ISO 639-2 | — | |||
ISO 639-3 | ||||
Préfixe Idéopédia | IDEO_KUR |
Le Kurukh (nom original ng·Kuk·xik [ŋəˡkukxik]) est une langue artificielle, créée par Nikura en 2008 comme un parler isolé rattaché � la famille des langues dardiques, proche notamment du Zanskarien. Cette langue se place dans le même contexte que le Tatsique, c'est � dire qu'elle est parlée en Naroda, dans un petit état qui la compose, la Communauté des Kurukhs (Zomp ng·Kuk r·xu).
Histoire interne
La langue des Kurukhs (nom autrefois ortohgraphié Kouroukhs) est un isolat appartenant � la branche pré-bulgarique des langues dardiques, c'est � dire � la même famille que le Zanskarien et du Kwash. Cette langue n'est guère parlée que par � peine plus de 3000 locuteurs, vivant tous dans leur petite communauté. Sa présence en Naroda remonte donc � une époque antérieure � l'arrivée des tribus tatsiques. Les Kurukhs habitent une petite vallée reculée située entre la vallée de Dold et la petite Principauté du Val-des-Monts) et les contreforts du massif du Dinara, au dessus de la plaine scythique. Leur état datant de quelques décennies est l'un des plus petits de la Confédération. Mais il semble qu'il fut un temps, les Kurukhs occupaient un territoire un peu plus vaste, incluant l'actuel Val-des-Monts.
Si la langue ressemble au Zanskarien, une des principales caractéristiques de cette langue réside dans le fait que les particules si typiques du Zanskarien et des parlers khatiques ne sont pas suffixées au déterminant mais préfixées � l'élément déterminé. Ex.: Zanskarien : ve·ga ko (huit hommes) > Kurukh : du ng·kuk, ko et kuk signifiant "homme". Ces particules ont été développées dans les premières langues vratnitiques (groupes dardiques et khatiques) pour marquer tout type de flexion, les mots restant en soi, systématiquement invariables. Ce trait existant également dans les langues des tribus Nivkhs, il est fort � parier qu'il provient d'une influence des langues des Tsets, le premier peuple � avoir habité la Naroda.
Les Kurukhs sont un peuple un peu � part. En effet, leur petit état leur garantissant une totale liberté, ceux-ci vivant originalement en parfaite harmonie avec la nature et dans un amour absolu des plantes, ont su conserver un côté totalement naturaliste dans leur pays ainsi que leurs traditions pittoresques. Leur culte demeure encore fort mystérieux parfois, puisque très marqué par un chamanisme très sombre, comparable sur certains points � de la sorcellerie. Mais l� ne s'arrêtent pas les surprises que nous réserve ce peuple, qui a la particularité de produire d'importantes quantité d'opium en toute liberté (ils vouent au pavot un culte tout particulier). Ceux-ci cultivent et consomment le pavot de forme pratiquement exclusive, mais le vendent également � l'extérieur, bénéficiant ainsi d'une source de revenu quelque peu imprévue pour un tel peuple. Cela dit, s'il se permet quelques extravagances, l'argent récolté est utilisé de façon remarquable par les Kurukhs qui en plus d'être généreux avec leurs peuples voisins, ont investit de grandes quantités d'argent dans la recherche botanique, avec la création d'une université près de leur capitale Bi ng·kuk.
Lexique
Le lexique de la langue Kurukh, bien que ressemblant fort au Zanskarien, ne permet pas l'intercompréhension avec cette langue.
- bonjour = s·bop xwo
- bonne nuit = s·woxs xwo
- merci (je te remercie) = xmu·rbwa
- je t'aime = xmu·ziri
- je parle kurukh = kuk·xik mu·kugu
- je ne parle pas kurukh = m·kuk·xik mung·kugu
- je sais = mu·kwo
- je ne sais pas = mung·kwo
- 1 i / s·
- 2 lo (t·)
- 3 lru (g·)
- 4 go (g·)
- 5 xwop (g·)
- 6 mi (ng·)
- 7 gba (g·)
- 8 du (ng·)
- 9 zdu (ng·)
- 10 m / is / s (mg·)
NB: Remarquez la particule placée entre parenthèse qui est obligatoire avec le numéral. Ex.: g·kuk xwop (cinq hommes), t·bi lo (deux villes), g·xik gba (sept langues) etc.