Anna Karénine

vendredi 30 mars 2007

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Anna Karénine

 

Anna Karénine  -  Léon Tolstoï (1828-1910)

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ANNA KARENINA
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4-eaf luz. Kalkotavaks

Karenin se ve trenayad va blira koe milafa mona, is va kotvielon sintafa kakevera, ise da en zavzayad sintaf diveik se. Aleksey Aleksandrovitc kovebayar da taruter va kwikaf sebureem va int nedison do kurenikya, vexe deneon rion sielestuyur. Vronski meviele awiyir : Anna va in diveon kakeveyer, ise kurenik grupeyer.
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Baroy kottan mejeyed golde debala dana co-tiyir merogindena ede kottel ugaloron me krupteyer. Aleksey Aleksandrovitc trakuyur da di wiyir va tena ke bata skedegapara dum kotcoba koe tamava, abdi da intafu porilu dikuon zo kifur ; Anna, goldeik, moe dana keskeem uduton aldoayar, anton naleyer va tirka yoke moifa grogawera. Luxe Vronski, dum in daletoe foliyir.
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Mon isti fentugal, Vronski va remifa argasa perka ve diyir. Ve zo vajkeyer da pu divef sersik va Petersburg gonedir, ise bata poraca vodana gan intafa meroculimena gia is grupesilu va divefa ava se pu in ve nuvelayar sitafa. Sersik va askitin bibereem moi dimkoyara djugrudulzeyer ise va apton rossiafe puve yo wori djumimpavantayar. Gazdon zo gokotaveyer ise sielon zo gorelandeyer. Okie bat sersik galepeyer, beka tiyir sersik, ise pintoton tipuon va int kiewagison, kiewaskiyir da va cupu se tcizayar, zavzason fedaf dum kusafa is afigasa xollandafa negruya. In al koyapayar, ise ganon welidan merotaklen gunt ke drikilu ke witaf golebeem, tiyir da gedron rorelandeweyer. Koe Espana al sieldankuyur ise va espanikya se al nesayar ise al forezuyur ; koe Swiza va nevoyol al tcanbanheyer ; koe Engla va gleida se keravagekiron al grableyer ise al morbeyer da va 200 tovok co-atatar ; koe Turkia ko ayikyaxo al koluyur ; koe India moe fuzol al gozayar, ise va rossiafe puve se noelkeon djukosmayar.

 

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ANNA KARÉNINE

4ième partie

Les Karérine continuèrent à vivre sous le même toit, à se rencontrer chaque jour, et à rester complétement étrangers l'un à l'autre. Alexis Alexandrovitch se faisait un devoir d'éviter les commentaires des domestiques en se montrant avec sa femme, mais il dînait rarement chez lui. Wronsky ne paraissait jamais: Anna le rencontrait dehors, et son mari le savait.

Tous les trois souffraient d'une situation qui eût été intolérable si chacun d'eux ne l'avait jugé transitoire. Alexis Alexandrovitch s'attendait à voir cette belle passion prendre fin, comme toute chose en ce monde, avant que son honneur fût ostensiblement entaché; Anna, la cause de tout le mal, et sur qui les conséquences en pesaient cruellement, n'acceptait sa position que dans la conviction d'un dénouement prochain. Quant à Wronsky, il avait fini par croire comme elle.

Vers le milieu de l'hiver, Wronsky eut une semaine ennuyeuse à traverser. Il fut chargé de montrer Pétersbourg à un prince étranger, et cet honneur, que lui valurent son irréprochable tenue et sa connaissance des langues étrangères, lui parut fastidieux. Le prince voulait être à même de répondre aux questions qui lui seraient adressées au retour sur son voyage, et profiter cependant des plaisirs spécialement russes. Il fallait donc l'instruire le matin et l'amuser le soir. Or ce prince jouissait d'une santé exceptionnelle, même pour un prince, et il était arrivé, grâce à des soins minutieusement hygiéniques de sa personne, à supporter des fatigues excessives, tout en restant frais comme un concombre hollandais, vert et luisant. Il avait beaucoup voyagé, et l'avantage incontestable qu'il reconnaissait aux facilités de communication modernes, était de pouvoir s'amuser de façons variées. En Espagne, il avait donné des sérénades, courtisé des Espagnoles, et joué de la mandoline; en Suisse, il avait chasssé le chamois; en Angleterre, sauté des haies en habit rouge et parié de tuer 200 faisans; en Turquie, il avait pénétré dans un harem; aux Indes, il s'était promené sur des éléphants, et maintenant il tenait à connaitre les plaisirs de la Russie.

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