Aneuvien : Différence entre versions
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Même si une lettre diacritée n'a pas une position distincte dans l'alphabet (comme le Ñ en espagnol ou le Å dans les langues scandinaves, par exemple), les signes diacritiques (à l'exception, sous réserve, des [[IDEO_ANV_Accentuation|diacritiques redondants]]) sont indispensables, quelle que soit la casse de la lettre concernée. | Même si une lettre diacritée n'a pas une position distincte dans l'alphabet (comme le Ñ en espagnol ou le Å dans les langues scandinaves, par exemple), les signes diacritiques (à l'exception, sous réserve, des [[IDEO_ANV_Accentuation|diacritiques redondants]]) sont indispensables, quelle que soit la casse de la lettre concernée. | ||
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− | Le trait d'union sert notamment pour relier entre eux deux éléments d'un mot composé; il sert également pour la déclinaison des noms propres non aneuviens; Il sert également à éviter la répétition d'éléments de mots juxtaposés: | + | Le trait d'union sert notamment pour relier entre eux deux éléments d'un mot composé; il sert également pour la déclinaison des [[IDEO_ANV_nom#Patronymes|noms propres]] non aneuviens; Il sert également à éviter la répétition d'éléments de mots juxtaposés: |
:''Àr vaxèn- ea'r nexàvdur pàgene nep àt idem sœms'' (pour ''àr vaxèndur ea'r nexàvdur...'') = les adultes et les enfants ne paient pas la même somme.<ref>Par contre, on dira ''àr nexàvdur pàgene nep àt [[IDEO_ANV_D%C3%A9terminatifs#_note-10|idem]] sœms qua'r vaxènduse'' = Les enfants ne paient pas la même somme que les adultes.</ref> | :''Àr vaxèn- ea'r nexàvdur pàgene nep àt idem sœms'' (pour ''àr vaxèndur ea'r nexàvdur...'') = les adultes et les enfants ne paient pas la même somme.<ref>Par contre, on dira ''àr nexàvdur pàgene nep àt [[IDEO_ANV_D%C3%A9terminatifs#_note-10|idem]] sœms qua'r vaxènduse'' = Les enfants ne paient pas la même somme que les adultes.</ref> | ||
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− | L'aneuvien est une langue mixte. c'est à dire que son vocabulaire est aussi bien issu de langues existantes que de mon imagination. Le choix des mots où de leur provenance est purement arbitraire. Par exemple, pour les [[ANV_calendrier|jours de la semaine]], on a une influence germanique, ou même scandinave. Pourtant, aucune langue naturelle, ni même la partie | + | L'aneuvien est une langue mixte. c'est à dire que son vocabulaire est aussi bien issu de langues existantes que de mon imagination. Le choix des mots où de leur provenance est purement arbitraire. Par exemple, pour les [[ANV_calendrier|jours de la semaine]], on a une influence germanique, ou même scandinave. Pourtant, aucune langue naturelle, ni même la partie [[A priori|à priori]] n'a l'apanage d'une application du vocabulaire. Ainsi on a: |
*''Stàtyn'' (station (eng)) = gare | *''Stàtyn'' (station (eng)) = gare | ||
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Les mots aneuviens se composent, pour la plupart d'entre eux, d'un radical et d'un ou deux affixes lesquels donnent souvent une application, une emphase, une négation (ou autres) du radical. | Les mots aneuviens se composent, pour la plupart d'entre eux, d'un radical et d'un ou deux affixes lesquels donnent souvent une application, une emphase, une négation (ou autres) du radical. | ||
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:''Pòten'' = pouvoir; ''pòten'''dar''''' = possible; '''''eli'''pòten'''dar''''' = impossible | :''Pòten'' = pouvoir; ''pòten'''dar''''' = possible; '''''eli'''pòten'''dar''''' = impossible | ||
:''Goox'' = sexe; ''goox'''en''''' = sexuel; '''''a'''goox'''en''''' = sexué; '''''elj'''agoox'''en''''' = asexué | :''Goox'' = sexe; ''goox'''en''''' = sexuel; '''''a'''goox'''en''''' = sexué; '''''elj'''agoox'''en''''' = asexué | ||
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*Ne pas confondre: | *Ne pas confondre: | ||
:''Ere koldev'' = avoir froid; et non pas "être en froid". Cette dernière expression se traduit en aneuvien par ''ere hostev kœm'' (+acc) s'il s'agit d'une inimitié qu'on peut espérer passagère, ou bien ere hostev ob (+acc) s'il s'agit d'une véritable hostilité<ref>Hostev _ [[IDEO_ANV_Adpositions#CONTRE|ob]], ce n'est plus "être en froid", c'est la guerre ouverte!</ref>. | :''Ere koldev'' = avoir froid; et non pas "être en froid". Cette dernière expression se traduit en aneuvien par ''ere hostev kœm'' (+acc) s'il s'agit d'une inimitié qu'on peut espérer passagère, ou bien ere hostev ob (+acc) s'il s'agit d'une véritable hostilité<ref>Hostev _ [[IDEO_ANV_Adpositions#CONTRE|ob]], ce n'est plus "être en froid", c'est la guerre ouverte!</ref>. | ||
− | :Par ailleurs, il fait frais (météo) se traduit par ''a dor meràw. Meràw'' étant le mot inversé de ''wàrem'' (chaud). | + | :Par ailleurs, il fait frais (météo) se traduit par ''a dor meràw. Meràw'' étant le mot inversé (au diacritique près) de ''wàrem'' (chaud). |
*Chaud se traduit toujours par ''wàrem'', quand il s'agit de température; ''ere wàrmev'' = avoir chaud, et non pas: être en chaleur. Cette expression (tout comme "être en rut" dont elle est synonyme) se traduit par ''ere qudev''; ''qud'' = désir sexuel (cf Qupidon). | *Chaud se traduit toujours par ''wàrem'', quand il s'agit de température; ''ere wàrmev'' = avoir chaud, et non pas: être en chaleur. Cette expression (tout comme "être en rut" dont elle est synonyme) se traduit par ''ere qudev''; ''qud'' = désir sexuel (cf Qupidon). |
Version du 25 novembre 2010 à 21:27
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Malgré ma vigilance, quelques petites erreurs (diacritiques oubliés, graphies différentes) peuvent persister.
| ||||
---|---|---|---|---|
Année de création | Création 1971; diffusion 2008 | |||
Auteur | Anoev (Lakur) | |||
Régulé par | Anoev | |||
Nombre de locuteurs | 1 (et encore...)mais dans ma fiction, environ 27 Mloct | |||
Parlé en | — | |||
Idéomonde associé | République aneuvienne | |||
Catégorie | Persolangue | |||
Typologie | Langue mixte, SVC | |||
Alphabet | Latin (+ Æ et Œ) + une lettre grecque: Ψ | |||
Lexique | un peu plus de 3000 mots, en cours d'évolution. | |||
Version | — | |||
Codes de langue | ||||
ISO 639-1 | — | |||
ISO 639-2 | — | |||
ISO 639-3 | ||||
Préfixe Idéopédia | IDEO_ANV |
Les premières bases de cette langue ont été jetées en 1969, le nom a été inventé en 1971.
L'idée m'en est venue à la lecture d'un livre initiant la linguistique aux enfants et aux préados (Du Tamtam à Telstar: l'aventure du langage de Franklin FOLSOM, chez Casterman). Depuis, entre autres passions, l'idée ne m'a plus quitté.
L'aneuvien est une langue mixte. Les sources "à posteriori" ne venant pas de langues que je parle couramment (ce serait trop beau), mais de langues dont j'ai consulté les dictionnaires aussi bien à des fins scolaires que touristiques. Les mots "à priori" pouvant être obtenus de manières différentes.
Sommaire
Phonologie et alphabet
Alphabet & signes diacritiques
L'alphabet aneuvien comporte les vingt-six lettres de l'alphabet traditionnel latin, auxquelles sont jointes le Æ et le Œ; plus une lettre grecque: le Ψ.
Nom des lettres:
Nom | Prononciation [ _ ] | Nom | Prononciation [ _ ] |
---|---|---|---|
Aa | ɐː aː | Oo | oː |
Be | be | Œ | uː |
Ce<ref>Çe si mini d'une cédille.</ref> | tse | Pe | pe |
De | de | Ψe | pse |
Æ | ɛː | Qua | kwɐ |
Ee | eː | Ær | ɛːʁ |
Æf | ɛːf | Æs | ɛːs |
Ge | ge | Te | te |
Àçh | aʃ | Uu | yː |
Iy | iː | Ve | ve |
Jo<ref>Jo = Oui.</ref> | jo | Dopel ve | dɔpːəl ve |
Ka | kɐ | Ex | ɛks |
Æl | ɛːl | Tend<ref>Y de Tænd = Arbre</ref> | tɛnd |
Æm | ɛːm | Zed | zɛd |
Æn | ɛːn |
L'écriture est, en principe, bicamérale; on utilise les majuscules grosso modo comme en français, c'est-à-dire
- en début de phrase
- pour des noms propres: àt Europ, àt Paxgaṅsen oeken
- pour des initiales: K pour kad, Mr pour master
- pour des mots rprésentant des institutions, ou apparentés: àt Estad, àt Ministrat<ref>Toutefois (pratique facultative) on peut utiliser des petites majuscules, dans ces derniers cas:ʟiyl = le Ciel. Cependant, pour cetaines lettres prêtant à confusion (C, O, S, V, W, X, Z), on utilisera des majuscules courantes: à Skool.</ref>.
Il y a cinq diacritiques
- L'accent aigu: á é í ó ú ý
- L'accent grave à è ò ù ỳ
chacun de ces deux diacritique a un double rôle:
D'une part, il localise l'accent tonique si celui-ci n'est pas placé sur la première syllabe
D'autre part, quel que soit sa position, il indique le son correspondant à la voyelle au dessus de laquelle il est situé (cf lettres correspondantes).
- La brève. Ce diacritique, qui concerne deux voyelles (ă & ĕ) ne déplace pas l'accent tonique. Par exemple, a inzhă (il mangea) ne s'accentue pas comme ça:
[a in'ʒɔ], mais comme ça: [a 'inʒɔ].Dans l'exemple qui suit, on voit bien l'accent: (tep) eg ădía = (que) j'aie entendu. Cette écriture est le raccourcissement, soit de la diphtongue AU (pour la ă), soit du son vocalique long EU (pour le ĕ). On peut même dire que ce diacritique est un petit U placé au dessus de la lettre<ref>La brève ne change pas non plus les règles de déplacement de l'accent tonique. Ce diacritique est donc susceptible de crééer un doute sur la place de cet accent si on ne connait pas le mot: Ainsi, povĕg pourrait tout aussi bien s'écrire poveg puisqu'il se prononce [ˈpovœg] ce qui est très proche de [ˈpovəg], par contre, olvĕg sera accentué sur le Ĕ [ɔlˈvœg], puisque OL- est un préfixe. Lĕxur se prononce [ˈlœksuʁ] puisqu'aucun accent ne vient contrarier l'accentuation sur la première syllabe, de même, dans cet exemple: (tep) eg arragĕra = (que) j'aie vomi, l'accent tonique est naturellement sur le Ĕ, comme dans toute forme du subjonctif passé. Dans grĕṅklédat, l'accent tonique est sur le É, non sur le Ĕ. Dans ces cas: mintrĕfyn, MIN- est considéré comme un préfixe, tout comme AD- dans adfĕçh (enficher). Dans un mot comme adraṅdĕrtyn (admission), l'accent sera sur le Ĕ:
- il ne peut pas être sur le premier A (AD- est un préfixe)
- ni sur le deuxième (si c'était le cas, l'accent serait matérialisé: Á, puisquie ce n'est pas la première syllabe)
- il ne l'est pas sur le Y (-TYN est un suffixe)
- il reste donc le Ĕ.
Le même raisonnement vaut également pour demvazărpar.</ref>.
- La cédille, uniquement sous le C. enlève le son [t] de C et de Ch.
Même si une lettre diacritée n'a pas une position distincte dans l'alphabet (comme le Ñ en espagnol ou le Å dans les langues scandinaves, par exemple), les signes diacritiques (à l'exception, sous réserve, des diacritiques redondants) sont indispensables, quelle que soit la casse de la lettre concernée.
Accentuation
L'aneuvien est une langue à accent tonique. Sauf indication contraire comme une voyelle accentuée (accent aigu, accent grave) ou un son vocalique long, les mots sont accentués sur la première syllabe. En principe, tous les mots ont au moins un accent tonique. Un son vocalique long ou muni d'accent (aigu ou grave) est TOUJOURS accentué. La désaccentuation d'une voyelle peut être due à une agglutination (un des éléments perdant son accent au profit de l'autre, considéré comme nouveau radical) soit par déplacement à cause d'une conjugaison (subjonctif passé).
Voyelles
L'aneuvien se compose de huit lettres voyelles: A, Æ, E, I, O, Œ, U, Y. Mis à part le Æ, le I et le Œ auxuelles correspondent toujours les mêmes sons (respectivement [ɛː], [i] et [uː]) à chacune des voyelles peut correspondre deux (O: [ɔ] ou [o]) voire trois sons correspondants(voir tableau pour chacune des lettres). Une certaine tolérance est admise pour la prononciation des voyelles non accentuées.
Consonnes
Seules les graphèmes en caractère gras sont considérés comme des lettre à part entière, les autres dépendent de la lettre qui précède dans cette liste.
- Si plusieurs consonnes successives (même appartement à deux mots différents) sont imprononçables, on escamotera
-soit la première
- Geroṅtléo [geʁɔ̃tˈleo] (vieux lion). le son nasal [ɔ̃] est toutefois conservé.
- Ùt ryln xeliys [yt ʁɪn səliːs] (une belle voiture). Le L de ryln est escamoté (par ailleurs, le X, derrière une consonne, se prononce [s]).
- Kógste [koɬtə] (connaître). Le g ne se prononce pas, pour permettre la prononciation du S [ɬ] de STE.
-soit la consonne centrale
- Infàntkad [in'fankad] (petite fille) Le N est prononcé, ainsi que le K: c'est le T (le plus difficile à sortir, et le moins indispensable à la diction) qui saute!
- ...antep ar skript loed naam [skʁip lœːd] (... avant qu'ils écrivent leur nom). Le T passe à la trappe.
... au gré des commodités. On tâchera de prononcer une consonne qui commence un mot<ref>Pas comme dans knife; toutefois, le H de HR- peut être escamoté et on prononcera l'ensemble non pas [hx], mais [x]</ref>!
Si, toutefois, trois (ou plus) consonnes consécutives DEVAIENT être prononçées séparément, on pourrait intercaler un schwa ([ə]) entre les deux consonnes (schwa) dont le voisinage pose le plus de difficultés à la prononciation:
- Emrgun [ɛməʁgun] = urgent<ref>Cf des mots tchèques comme krk (cou) ou sdrce (cœur).</ref>.
- Certains sons peuvent être représentées par plusieurs lettres possibles, contrairement à ce qui se passe, par exemple, dans la plupart des langues auxilliaires; afin d'éviter des homographes pour des mots de sens voisins, mais différents:
Pour le son considéré, la lettre la plus représentative est mentionnée en premier et en gras (toujours prononcée de la même manière, sauf pour le V). Certaines lettres sont susceptibles d'être dévoisées en fin de mot.
Signes et ponctuation
La ponctuation n'appelle pas de commentaires particuliers, sinon que, contrairement au français, une espace n'est pas requise devant les signes composés (;:?!).
Tout au plus, pourra-ton terminer un texte (ou bien les paragraphes) par un point médian•
Le trait d'union sert notamment pour relier entre eux deux éléments d'un mot composé; il sert également pour la déclinaison des noms propres non aneuviens; Il sert également à éviter la répétition d'éléments de mots juxtaposés:
- Àr vaxèn- ea'r nexàvdur pàgene nep àt idem sœms (pour àr vaxèndur ea'r nexàvdur...) = les adultes et les enfants ne paient pas la même somme.<ref>Par contre, on dira àr nexàvdur pàgene nep àt idem sœms qua'r vaxènduse = Les enfants ne paient pas la même somme que les adultes.</ref>
Grammaire
Le nom
L'adjectif qualificatif
Àt kalitaren alzhèktynd
Les déterminatifs
L'adverbe
Le verbe
Les prépositions et postpositions
La phrase
La phrase aneuvienne est, en principe, de type sujet+Verbe+Complément; même quand ces derniers sont des pronoms:
- Eg vedj ase = Je les vois.
Toutefois, on peut noter, dans certaines phrases, interrogatives ou exclamatives, une inversion: Quadus ep eg vedj! = (mais) qui je vois!
Exemples de textes
Références extérieures
- Atelier (philologique)
- Glottophile
- L'Avare (Molière)
- Le Cid (Corneille)
- Le père Noël est une ordure (le Splendid).
D'autres sont à venir, au gré des exemples grammaticaux ou lexicaux.
Les n° de pages idiqués (à venir) sont ceux des pages du document pdf considéré.
Vocabulaire
Formation des mots
L'aneuvien est une langue mixte. c'est à dire que son vocabulaire est aussi bien issu de langues existantes que de mon imagination. Le choix des mots où de leur provenance est purement arbitraire. Par exemple, pour les jours de la semaine, on a une influence germanique, ou même scandinave. Pourtant, aucune langue naturelle, ni même la partie à priori n'a l'apanage d'une application du vocabulaire. Ainsi on a:
- Stàtyn (station (eng)) = gare
- Glys (Gleis (D)) = voie
- Strægen (à p.) = train.
L'aneuvien a également un caractère agglutinant: Un mot peut donc également être constitué de plusieurs éléments (lesquels sont souvent d'ailleurs des mots à part entière). Exemple:
- Nỳv = neige; nyrevàl = avalanche (grosse chute de neige)<ref>Mais il existe aussi des avalanches de pierres (storevàl), de sable (arevàl) ou d'injures (karxhrevàl).</ref>; nyrevalhœnd = chien d'avalanche.
Les à-priori
Si les mots à-postériori n'appellent pas de commentaires particuliers (racines latines, grecques, germaniques... parfois mélangées), les à-priori peuvent avoir plusieurs méthodes de fabrication.
- Les faux à-priori I: fabriqués à partir d'une inversion syllabique (système verlan) ou littérale soit d'un mot complet, soit d'un radical à-postériori. Cette méthode est notamment utilisée pour fabriquer certains antonymes:
- pax (lat.) = paix → xap = guerre.
- les faux à-priori II: ce sont en fait des mélanges de racines à-priori et à-postériori, ces dernières étant parfois suffisamment transformées:
- vaxèndu (de vuxna (S)+dù) = adulte.
Ces deux méthodes peuvent être combinées pour créer des mots qu'on pourrait, à prime abord, prendre pour à-priori:
- Les presqu'à priori: certains mots, comme hoψ (heure) ont un radical quasiment à postériori, mais subissent une transformation (pourtant parfois minime) telle qu'on pourrait ne pas les reconnaître, ainsi en est-il également de deav, venant, soit de "day" (eng.) soit de "dag" (S) (jour) avec un V casé là...
- L'écriture automatique: Concerne un nombre relativement important de mots à-priori, surtout parmi les premiers créés de cette manière. L'aneuvien eut, dès ses origines, des traductions à priori de mots assez courants comme aller/partir (puze, puis pùze), arriver (pàteze), voiture (xeliys) qu'aucune méthode logique ne semble guider. Touitefois, certains d'entre eux (les plus difficiles à retenir, car les moins employés) furent parfois remplacés par des à-postériori.
- L'écriture figurative: Plusieurs méthodes sont employées pour créer des noms. Au contraire de la plupart des précédents, ces noms sont sont bien ancrés dans le vocabulaire:
- L'utilisation au maximum de la forme des lettres pour en faire des mots retournables (en majuscules ou en bas de casse: les deux simultanés ne semblent guère possibles) ou symétriques. On trouve donc des mots-reflets comme loψol (ce qui est d'ailleurs sa signification; ce mot n'est pas seulement qu'un palindrome). Des mots pivotants, soit entièrement, comme qob (tourniquet), doxop (lier), soit par paire: dox = face, lié à xop = pile. L'utilisation de l'alphabet latin seul limite fort ce genre de "fantaisie" ce qui m'a poussé vers d'autres débouchés.
- l'utilisation des lettres elles-mêmes pour ce qu'elles évoquent. Ainsi, on a:
- lililil = dossier
- goox = sexe.
- Les artifices phoniques, dont le plus notable est piynpinpyn pour signifier l'écho (le couple I/Y est le seul (en aneuvien) pouvant avoir cette caractèristique sans mettre à mal la règle de l'accentuation). D'autres artifices existent, mais sont plus de ressort de l'onomatopée et dont le caractère "à priori" pourrait même être discutable (rohar = rugir).
Orthographes différentes
Certains mots n'ont pas tout à fait la même orthographe (changement d'accent, voyelle longue, lettre ajoutée) selon le sens qu'il a (propre, figuré...), certains autres changent totalement de sens selon l'apparition — ou non — d'un diacritique:
ant = chose | aṅt = avant |
dokúment = document (culturel) | dokumènt = document (administratif) |
fàktur = usine, fabrication | faktùr = bordereau |
fœng = champignon | fœṅg = terre |
fœnt = pied | fœṅt = police |
hrobon & hropon = gracieux | |
inest = parmi | inèst = élément |
infàntkad = petite fille | Infaṅtkad = Infante |
kab = cab | kàb = cap |
kàlitet & quàlitet = qualité | |
kard = carte | kàrd = cœur (organe) kàred = cœur (courage sentiment, carte à jouer) |
klind = client | klynd = pièce |
kost & kóst = côte | |
lux lux | lùx luxe |
liym laisser, céder (de b. grâce) | lyym céder (sous la contr.) |
Lymònad = citronnade | lỳmonad = limodade |
nov & nóv = neuf | |
nyv = esprit | nỳv = neige |
ov = mouton | óv = œuf |
pent = 5 penten = 5me |
peṅt = peinture peṅten = peindre |
pod & poad = poser | |
quat = quel | quàt = 4 |
qit & qyt = petit | |
Radio = radio(scopie) | radío = radio(phonie) |
rènem & reenem = grand | |
val = mur | vàl = chute |
vende = nourrir | veṅde = envier |
Vener & Venér<ref>Ce qui a pour conséquence que veneren signifie vénusien et venéren signifie vénérien (et venérdar = vénérable)).</ref> = Vénus | |
veryde = vrais | weryde = différents |
Civilités
Géographie
Lexique
Mots composés
À la différence des mots agglutinés, qui, eux forment un mot à part entière (avec un seul accent principal), les mots composés sont en plusieurs parties assemblées par un trait d'union. Chaque élément a sa propre syllabe accentuée.
Exemple de mots composés: les nombres.
Pour les mots de moins de quatre syllabes (en dehors des nombres), on préférera l'agluttination au recours au trait d'union (Blajtœr = porte-fenêtre). Pour des mots plus longs, les deux cas sont possibles (Emi-çkeprjen ou Emiçkèprjen pour "semi-automatique"). Toutefois on se gardera d'agglutiner trop d'éléments (accentuation).
Préfixes & suffixes
Les mots aneuviens se composent, pour la plupart d'entre eux, d'un radical et d'un ou deux affixes lesquels donnent souvent une application, une emphase, une négation (ou autres) du radical.
- Boov = Bovin; boovdu: vacher etc...
- Pòten = pouvoir; pòtendar = possible; elipòtendar = impossible
- Goox = sexe; gooxen = sexuel; agooxen = sexué; eljagooxen = asexué
- Moràl = morale; moràlen = moral (adj); usmoràlen = amoral; elimoràlen = immoral.
Lire également là.
Expressions
- Ne pas confondre:
- Ere koldev = avoir froid; et non pas "être en froid". Cette dernière expression se traduit en aneuvien par ere hostev kœm (+acc) s'il s'agit d'une inimitié qu'on peut espérer passagère, ou bien ere hostev ob (+acc) s'il s'agit d'une véritable hostilité<ref>Hostev _ ob, ce n'est plus "être en froid", c'est la guerre ouverte!</ref>.
- Par ailleurs, il fait frais (météo) se traduit par a dor meràw. Meràw étant le mot inversé (au diacritique près) de wàrem (chaud).
- Chaud se traduit toujours par wàrem, quand il s'agit de température; ere wàrmev = avoir chaud, et non pas: être en chaleur. Cette expression (tout comme "être en rut" dont elle est synonyme) se traduit par ere qudev; qud = désir sexuel (cf Qupidon).
Nombre d'expressions aneuviennes s'utilisent donc avec le verbe être (+ circ), apparent ou non; on ne confondra donc pas:
- Da • phobev = il a peur
- Da • phobon = il est peureux
- Ar • iyrev = ils sont en colère
- Ar • iyrige = ils sont colériques.
- Traductions de gallicismes & d'aneuvismes
- Æt • (ni) ors ber spiylun = C'est à vous de jouer.
- Æt ep vedind tep o kógste nep das! = Ça se voit que tu ne le connais pas !
- Nulèrent-nulek-nul! = Rien de rien ! (100*0+10*0+0)
- Æt ep vedjendar ep! = Ça crèv'les yeux !
- Nep vedjan: nep gœnsan! = Pas vu: pas pris !
- Ùr kapylle fejev = Des pétards dans les cheveux (des cheveux en fête)
- Ù skœv çhoṅkàpyn = Une chance du Diable<ref>Une chance de barbu! Ne lui manque p'us qu'les cornes (du même Diable) pour avoir une chance de...</ref>
(autres expressions à venir)
Versions
Même si la quasi totalité des règles sont devenues maintenant stables (notamment pour la prononciation et la grammaire), l'aneuvien, laisse, derrière lui des anciennes versions ou des versions non abouties qui peuvent, le cas échéant, servir de décor.
Modifications en gestation & notes
Entre autres travaux, concernant l'aneuvien:
- Amélioration de la mise en page (dico & grammaire) et correction des erreurs.
- Nouveaux mots.
- Remplacement de -ph- par -qb- acquise. Toutefois, les mots non aneuvisés gardent leur -ph-, lequel est accepté pour les autres mots:
- Qbarmàki, pharmàki = pharmacie.
- Concernant le dictionnaire: il avance toujours à un rythme, certes irrégulier. Selon la conjoncture, c'est d'abord le tiroir (avec les nouveaux mots qui apparaissent, ainsi que des commentaires), soit, les pages des lettres (ou sections) qui sont remplies (avec leurs pages de commentaires respectifs) quand le tiroir est plein.
Nouveautés à venir:
Modification lexicale:
Si le père (Padh) et la mère (Madh) sont des noms qui ne sont pas du tout appelés à changer, de même que fils ou fille, il peut en aller tout autrement pour les parentés indirectes: par alliance ou suite à des mariages successifs; ces parentés ayant depuis quelque temps un abrégé pris depuis parèn ou neràp: pár & nèr. Ainsi, nuppádh deviendrait nuppárdak, sykmádh: sykpárkad. Ce qui simplifierait d'autant le vocabulaire et ces mots rejoindraient naturellement les autres franpárkad, fadpárdak etc...
Possibilité de disparition de la lettre H dans certains mots agglutinés, reprenant, en ça, l'escamotage du W dans l'agglutination des mots en elko (TET + WEK + o → teteko = chat).
Cet escamotage aurait plusieurs avantages -une lettre en moins: abenoos -une prononciation plus logique, puisque le H du début du deuxième radical est muet, et surtout, plus simple. Du reste, des mots comme xapippo existaient déjà avec ce principe. Exemples
Maintenant | En prévision |
---|---|
Adhooges | adooges |
Babhoos | Baboos |
Invédhraf | Invédraf |
Poṅkthèrv | Poṅktèrv |
Toshlúl | Toslúl |
Etc |
Bien entendu, si des digrammes BH, DH, TH etc... ne venaient pas d'aggutination d'éléments, mais étaient déjà présents dans un radical, ils seraient, en principe, gardés (inpradhèsmat), voire rajoutés (kykhet)
En cours de réflexion.
Par souci de compatibilité, les termes actuels resteraient valides.
10/11/2024
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