Aneuvien

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L'Avataneuf.gif ANEUVIEN

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Malgré ma vigilance, quelques petites erreurs (diacritiques oubliés, graphies différentes) peuvent persister.
  Aneuvien
Anoeven
 
Année de création Création 1971 ; diffusion 2008
Auteur Anoev (Lakur)
Régulé par Anoev
Nombre de locuteurs 1 (et encore...)mais dans ma fiction, environ 27 Mloct
Parlé en
Idéomonde associé République aneuvienne
Catégorie Persolangue
Typologie Langue mixte, SVC
Alphabet Latin (+ Æ et Œ) + une lettre grecque : Ψ
Lexique un peu plus de 7000 mots, en cours d'évolution.
Version
Codes de langue
ISO 639-1
ISO 639-2
ISO 639-3
Préfixe Idéopédia IDEO_ANV

Introduction

Les premières bases de cette langue ont été jetées en 1969, le nom a été inventé en 1971<ref>C'est la lecture d'un livre initiant la linguistique aux enfants et aux préados (Du Tamtam à Telstar : l'aventure du langage de Franklin FOLSOM, chez Casterman) qui donna au concepteur de l'aneuvien le goût le d'idéolinguistique.</ref>.

L'aneuvien est une langue mixte. Les sources à postériori venant de langues apprises<ref>...mais non parlées couramment, cependant.</ref>par l'auteur à diverses occasions (scolaires ou touristiques). Les mots à priori pouvant être obtenus de manières différentes.

Logo ecrit.gif Phonologie et alphabet

Alphabet

Alqbabet

L'alphabet aneuvien comporte les vingt-six lettres de l'alphabet traditionnel latin, auxquelles sont jointes le Æ et le Œ ; plus une lettre grecque : le Ψ. Toutefois, l'aneuvien peut être translittéré en vadora.

Lettre Nom Prononciation Digrammes<ref name="Dig">... à prononciation distincte.</ref> Diacritiques
A Aa [ɐ] AA [ˈɐː], AU [ˈɐʊ] À [ˈa], Ă [ɔ], Á [ˈɐ]
B Be [b] BB [ʙ], BH [β]
C Ce [s] CH [ʃ] Ċ [t͡s], ĊH [t͡ʃ]
D De [d] DH [ð]
Æ [ˈɛː]
E Ee [e], [ɛ], [ə] EA [ˈɑː], EE [ˈeː], EU [ˈøː] É [ˈe], È [ˈɛ], Ĕ [œ] ou (plus rarement) [ø]
F Æf [f]
G Ge [g] GH [ɣ] (rare)
H<ref>Sans autre consonne.</ref> Àch _, [ʔ]<ref>Entre deux voyelles.</ref> HH [h]
I Iy [i] IY [iː] ĺ [ˈi]
J Jo [j], [ɪ]<ref>Entre deux consonnes.</ref>
K Ka [k]
L Æl [l], [ɫ]<ref>Devant [ɨ].</ref> LH [ɫ], LJ [ʎ]
M Æm [m]
N Æn [n] <ref>Peut être amuï.</ref>
Lettre Nom Prononciation Digrammes<ref name="Dig"/> Diacritiques
O Oo [o], [ɔ] OA [ˈɔː], OE [ˈœː], OO [ˈoː] Ò [ˈɔ], Ó [ˈo]
Œ [ˈuː]
P Pe [p] PP [ʙ̥]
Ψ Ψe [ps] ΨH [pʃ]
Q Qua [q]<ref>[k] admis.</ref> QB [ɸ], QU [ku], [kw]
R Ær [ʁ]<ref>[ɾ] admis.</ref>, [χ] RH [χ]<ref>[x] admis.</ref>, RR [ʀ]<ref>[r] admis.</ref>
S Æs [s], [z], [ç], [ʝ] SH [ç], SL [ɬ], SS [s]
T Te [t] TH [θ]
U Uu [u], [y] UU [ˈyː] Ú [ˈu], Ù [ˈy]
V Ve [v], [f]
W Dopel Ve [v], [w]<ref>Derrière une consonne dans la même syllabe.</ref> Ẇ [ɥ]
X Ex [ks], [s]<ref>Derrière une consonne ; jamais [gz].</ref> XH [kʃ]
Y Tend [ˈɪ], [ɪ], [ə], [ʌ] YY [ˈɨː] Ý [ˈɪ], Ỳ [ˈɨ]
Z Ze [z] ZH [ʒ], ZL [ɮ] Ż [d͡z], ŻH [d͡ʒ]


L'écriture est, en principe, bicamérale ; on utilise les majuscules grosso modo comme en français, c'est-à-dire

en début de phrase
pour des noms propres : àt Europ, àt Paxgansen oeken
pour des initiales : K pour kad, Mr pour master
pour des mots représentant des institutions, ou apparentés: Estad, Minister<ref>Toutefois (pratique facultative) on peut utiliser des petites majuscules, dans ces derniers cas :ʟiyl = le Ciel. Cependant, pour certaines lettres prêtant à confusion (C, O, S, V, W, X, Z), on utilisera, ou non, des majuscules courantes : Skool. La présence, ou non, d'un article, peut aider :
da pùzun à skools = il va à l'école
da bytàlen laagon skools/laagon Skools = il fréquente l'école laïque.</ref>.

Le gentilé (qui se termine par -du ou approchant<ref>... dak, kad, dur...</ref>) ne prend, en principe, pas de majuscule.

Signes diacritiques

Adlíte

Il y en a quatre<ref>La cédille, si elle peut être encore présente sous quelques C ayant échappé aux remises à jour (/s/), n'est plus référencée.</ref>.

  • L'accent droit<ref>Nom aneuvien de l'accent aigu : trait dirigé vers la droite. Cet accent ne se trouve en première syllabe qu'au dessus d'un E ou d'un O dont il maintient ou force la fermeture. Ailleurs, il ne modifie pas le phonème.</ref>: á é í ó ú ý.
  • L'accent gauche<ref>Nom aneuvien de l'accent grave : le symétrique du précédent. Il modifie le phonème des lettres A, U & Y et force ou maintient l'ouverture du E et du O, raison pour laquelle on peut le trouver sur n'importe quelle syllabe ; pas de I coiffé d'un accent gauche : Ì.</ref>: à è ò ù ỳ.
    Chacun de ces deux diacritiques a un double rôle :
    D'une part, il localise l'accent tonique si celui-ci n'est pas placé sur la première syllabe.
    D'autre part, quel que soit sa position, il indique le son correspondant à la voyelle au dessus de laquelle il est situé (cf lettres correspondantes).
  • La brève. Ce diacritique, qui concerne deux voyelles (ă & ĕ) ne déplace pas l'accent tonique. Par exemple, a inzhă (il mangea) ne s'accentue pas comme ça : [ɐ in'ʒɔ], mais comme ça : [ɐ 'inʒɔ]. Dans l'exemple qui suit, on voit bien l'accent : (tep) eg ădía = (que) j'aie entendu. Cette écriture est le raccourcissement, soit de la diphtongue AU (pour la ă), soit du son vocalique long EU (pour le ĕ). On peut même dire que ce diacritique est un petit U placé au dessus de la lettre<ref>La brève ne change pas non plus les règles de déplacement de l'accent tonique. Ce diacritique est donc susceptible de créer un doute sur la place de cet accent si on ne connait pas le mot : Ainsi, povĕg pourrait tout aussi bien s'écrire poveg puisqu'il se prononce [ˈpovœk] ce qui est très proche de [ˈpovək], par contre, olvĕg sera accentué sur le Ĕ [ɔlˈvœg], puisque ol- est un préfixe. Lĕxur se prononce [ˈlœksuʁ] puisqu'aucun accent ne vient contrarier l'accentuation sur la première syllabe, de même, dans cet exemple : (tep) eg arragĕra = (que) j'aie vomi, l'accent tonique est naturellement sur le Ĕ, comme dans toute forme du subjonctif passé. Dans grĕṅklead, l'accent tonique est sur le digramme EA, non sur le Ĕ. Dans ces cas : mintrĕfyn, min- est considéré comme un préfixe, tout comme AD- dans adfĕch (enficher).</ref>.
  • Pour finir, le point suscrit. Ne concerne que cinq consonnes (Ṁ, Ṅ, Ċ, Ż et ).

Même si une lettre diacritée n'a pas une position distincte dans l'alphabet (comme le Ñ en espagnol ou le Å dans les langues scandinaves, par exemple), les signes diacritiques sont indispensables, quelle que soit la casse de la lettre concernée.

Accentuation

Tœhjentyn

L'aneuvien est une langue à accent tonique. Sauf indication contraire comme une voyelle accentuée (à gauche ou à droite) ou un son vocalique long, les mots sont accentués sur la première syllabe. En principe<ref>Quelques clitiques, comme des conjonctions monosyllabes sans diacritiques, les pronoms personnels, relatifs... font une timide exception.</ref>, tous les mots ont au moins un accent tonique<ref>Si un mot en comporte plusieurs, seul l'accent principal est mentionné</ref>. La désaccentuation d'une voyelle peut être due à une agglutination (un des éléments perdant son accent au profit de l'autre, considéré comme nouveau radical) soit par déplacement à cause d'une conjugaison ou bien à une diction continue.

Voyelles

Vòkale

L'aneuvien se compose de huit voyelles : A, Æ, E, I, O, Œ, U, Y. Mis à part le Æ, le I et le Œ auxquelles correspondent toujours les mêmes phonèmes (respectivement [ɛː], [i] et [uː]) à chacune des voyelles peut correspondre deux (O : [ɔ] ou [o]) voire trois sons correspondants (voir tableau pour chacune des lettres). Une certaine tolérance est admise pour la prononciation des voyelles non accentuées<ref>Raison pour laquelle la paronymie de deux noms ne repose pas sur la prononciation vocalique de syllabes non accentuées</ref>et dans une moindre mesure, des voyelles sans diacritiques.


Consonnes

Tònale

Seules les graphèmes en caractère gras sont considérés comme des lettre à part entière, les autres dépendent de la lettre qui précède dans cette liste.

[f] : F, V
[k] : K, Q
[s] : C, S
[v] : V, W
[z] : Z, S.

Pour le son considéré, la lettre la plus représentative est mentionnée en premier et en gras (toujours prononcée de la même manière, sauf pour le V). Certaines lettres sont susceptibles d'être dévoisées en fin de mot, notamment derrière une voyelle non accentuée<ref>Y compris accentuée, pour le V.</ref>

Cf : prononciation de groupes de consonnes.


Logo ponctuation.gif Ponctuation

Pœntentyn

La ponctuation n'appelle pas de commentaires particuliers, sinon que, contrairement au français, une espace n'est pas nécessaire devant les signes composés (;:?!).

  • Tout au plus, pourra-t-on terminer un texte (ou bien les paragraphes) par un point médian
  • Le trait d'union sert notamment pour relier entre eux deux éléments d'un mot composé ; il sert également pour la déclinaison des noms propres non aneuviens ; Il sert également à éviter la répétition d'éléments de mots juxtaposés :
Àr vaxèn- ea nexàvdur pàgene nep àt idem sœms (pour àr vaxèndur ea àr nexàvdur...) = les adultes et les enfants ne paient pas la même somme.<ref>Par contre, on dira àr nexàvdur pàgene nep àt idem sœms qua'r vaxènduse = Les enfants ne paient pas la même somme que les adultes.</ref>
ainsi qu'à couper en deux un mot trop long à la fin d'une ligne.
  • L'écriture aneuvienne fait appel à trois sortes de guillemets.

Logo grammaire.gif Grammaire

Hràmmar

Le nom

Nam

Le nom est une des composantes essentielles de la grammaire, comme de quasiment toutes les autres langues. Il peut disposer, en principe de deux nombres (singulier ou pluriel), à l'exception de certains singulæ tantum, de plurale tantum ainsi que de quelques nom d'objets pouvant être cités par paires liées, pouvant avoir quatre nombres (un, une paire, plusieurs unités ou plusieurs paires, comme zhùmel). Le nom est déclinable selon quatre cas.

L'adjectif qualificatif

Kalitàris alzhèktynd

L'adjectif qualificatif est lié au nom dont il est épithète ou attribut. En plus du degré de base, il dispose en plus du comparatif ou du superlatif, à l'exception de certains comme trnaṅkular (triangulaire). Aucun accord en genre n'est appliqué.

L'adverbe

Alvaaremb

Comme l'adjectif qualificatif, l'adverbe peut, en plus de sa forme de base, être exprimé au comparatif ou au superlatif, sinon, contrairement à celui-ci, il ne s'accorde pas.


Les déterminatifs

Distèrminentise

Regroupe les articles (défini et indéfini), ainsi que toute sortes d'adjectifs, qu'on retrouve dans d'autres langues, ainsi qu'une exclusivité aneuvienne : l'adjectif personnel indirect, qui remplace les possessifs quand la relation avec le nom ou le pronom n'émane pas de la possession (ed stad, ed kàpdak, ed neràpdur etc).

Les numéraux

Numbarene

Parmi les numéraux se trouvent les cardinaux, les ordinaux, les distributifs, les fractionnaires... La plupart sont invariables. Ceux qui ne le sont pas sont des noms, se terminant par -saṅd (milliers, millions...).

Les pronoms

Purnáme

Ces mots sont traitables grammaticalement comme des noms, puisqu'ils sont utilisés pour les noms qu'ils répètent ou qu'ils remplacent. On trouve donc les pronoms personnels (directs et indirects), les pronoms démonstratifs, indéfinis (corrélatifs), relatifs etc.


Le verbe

Vaaremb

Le verbe est l'autre élément essentiel de la phrase aneuvienne. Alors que le nom décrit la substance, le verbe définit le procès de la phrase. Il met en relation un nom ou un pronom, sujet du procès (actant s'il s'agit de la voix active) avec d'autres noms ou pronoms, eux aussi en relations avec le procès (compléments d'objet, d'agent, selon la voix du verbe, circonstants). Ce verbe est également exprimé selon une échelle temporelle, des aspects (accompli, répétitif, inchoatif etc.) ou des modes qui déterminent la relation du procès avec la réalité (condition, injonction, supposition etc.) ou un rôle qui le fait sortir de sa fonction naturelle dans la phrase (substantif, adjectif verbal). Enfin, le procès peut être nié ou soumis à une interrogation.

Les particules

Celles-ci sont souvent indispensables et accompagne souvent le verbe pour en déterminer le temps (mir), l'aspect (ăk, dhep, ere), la voix (cem, dhem, aṁb), la tournure (ep, nep) ou le mode (kjas).

Les prépositions et postpositions

Adposlovtyne

Essentielles pour introduire certains compléments. La place d'une adposition peut être essentielle pour comprendre le sens d'une phrase.

La phrase

Àt lokùtyn

La phrase aneuvienne est, en principe, de type sujet+Verbe+Complément ; même quand ces derniers sont des pronoms :

Eg vedj ase = Je les vois.

Toutefois, on peut noter, dans certaines phrases, interrogatives ou exclamatives, une inversion :

Quadus ep o fypla? = Qui as-tu croisé ?
Quadus eg ep vedj! = (mais) qui je vois !

Une interversion de complément peut être pratiquée, notamment dans la traduction, du gallicisme "c'est ... que..." :

Kràsdaw eg mir pùze = C'est demain que je pars<ref>On notera l'absence de virgule devant le sujet : kràsdaw, eg mir pùze serait traduit en mot à mot : "demain, je pars".</ref>.

Cette interversion de compléments d'objet sera, de toute façon nécessaires dans certaines propositions relatives dont le complément qui les introduit est un complément d'objet (direct ou indirect) ;

Àt dak quan eg dyserta ni os sàrdaw nepjó præsident = L'homme dont je t'ai parlé hier n'est plus président.

Logo textes.gif Exemples de textes

Sĕvke


Logo voca.gif Vocabulaire

Lokùtul

Lexique

Logo Versions.gif Versions

Vyrsyne


Même si la quasi totalité des règles sont devenues maintenant stables (notamment pour la prononciation et la grammaire), l'aneuvien, laisse, derrière lui des anciennes versions ou des versions non abouties qui peuvent, le cas échéant, servir de décor.

Logo ext.gif Références extérieures

Usadærtende

Wikipédia
Atelier (philologique)
Idéolexique.

D'autres sont à venir, au gré des exemples grammaticaux ou lexicaux.

Les n° de pages idiqués sont ceux des pages du document pdf considéré (purement indicatif).

Naissance.gif Modifications en gestation

Morfkáṅventyn in kaw ea note

Entre autres travaux, concernant l'aneuvien :

Amélioration de la mise en page (dico & grammaire) et correction des erreurs.
Nouveaux mots.
  • Modification orthographique :
  • Quelques simplifications orthographiques ponctuelles.
  • La réforme du C est maintenant aboutie (cependant, des oublis peuvent survenir).
Cette réforme a pour objectifs
  • l'harmonisation des phonèmes affriqués, reconnaissables par un point au dessus du Z (aujourd'hui) et du C (à la fin de la première phase)<ref>Ce qui aurait pour conséquence l'apparition du point dans les flexions de certains noms (en -t) et de certains verbes (en -tes)</ref>;
  • la simplification de la prononciation de la lettre C, aujourd'hui [t͡s] normalement, [s] derrière une consonne ; toujours [s] à la fin de la première phase de la réforme ;
  • à terme, disparition totale de la cédille, ramenant le nombre de signes diacritiques à 4 dans la langue aneuvienne.

En cours de réalisation :

  • Par souci de compatibilité, les termes actuels resteraient valides.
  • Remplacement de liens externes en projet.
  • Mise à jour du tiroir (lorsque celui sera plein (~32 Ko) et remise à niveau de certaines pages, ajout de la catégorie "aneuvien" aux pages des remarques, mais aussi des définitions, au fur et à mesure de la mise à jour.
  • Correction des erreurs d'orthographe "API" des pages du dictionnaire (R dévoisé derrière (aussi) K, P, T...).
  • Combinaisons de mots dans le dictionnaires, pour gagner des lignes
soit par apposition d'exposant/indice : -esemon ;
soit par brunissage<ref>Le gris fut choisi un premier temps, trop discret par rapport au noir à l'impression, conservé pour des versions différentes.</ref>de certains éléments : Grœpe (-a, -éa)
soit par la combinaison des deux : /memoɔʁ/ selon les spécificités des autres colonnes.

31/10/2024

<references/>