Sa˙ãnivæ d'Ivinædeom

De Ideopedia
  Sa'ãnivæ
Sa'ãnivæ
 
Année de création 2015
Auteur Mickaël B. Farlay
Régulé par Mickaël B. Farlay
Nombre de locuteurs Aucun
Parlé en
Idéomonde associé Romi˙oanave
Catégorie Langue artistique
Typologie Langue a priori
Langue fusionnelle
Langue bleue
Alphabet Sa˙ãnaræ
Lexique
Version 5 : affixes
Codes de langue
ISO 639-1
ISO 639-2
ISO 639-3
Préfixe Idéopédia IDEO_SNY

Le sa˙ãnivæ est une idéolangue créée en avril 2015 par Mickaël B. Farlay. Elle a été créée afin d'assurer la cohérence des Chroniques des Éternels, une œuvre littéraire où évoluent divers peuples et donc diverses langues. Dans cet univers, la langue a vécu pendant près de 6000 ans, elle a donc eu plusieurs variantes, mais il ne sera ici question que du sa˙ãnivæ d'Ivinædeom, la forme la plus stable et celle qui subsista le plus longtemps, du début de l'ère des æseraï jusqu'à leur chute, 3200 ans plus tard.


Historique

Le proto-sa˙ãnivæ fait partie de la famille des langues érinyes. Il s'en est détaché peu de temps après la sédentarisation des sa˙ãni, dû autant à leur nouveau mode de vie, basé autour d'une évolution culturelle plutôt qu'individuelle, qu'à leurs capacités cognitives supérieures, lesquels les ont contraints à altérer leur langue pour satisfaire leurs nouveaux besoins nominaux.


Il a ensuite évolué en diverses langues-filles dû à son élasticité sémantique, laquelle permet de créer des mots aisément, mais aussi subjectivement. Ce n'est que lors de la Réunion, où les huit communautés sa˙ãn.si majeures se sont alliées sous l'autorité d'un seul aĩdeneya qu'une standardisation a été orchestrée. Le sa˙ãnivæ de la Réunion est ainsi devenue la langue officielle de l'Iverodõme jusqu'aux conquêtes andlasiennes. Alors détrôné par le mirédien d'Andlasen'shar et même proscrit sur tout le territoire de l'empire durant près d'un siècle, il a perdu de sa richesse et s'est hybridé superficiellement.


Il n'est revenu en force que suite aux Troubles Æ∙seraïs et à la nouvelle réforme qu'a instauré l'Empereur Ivinædeom. Durant toute l'ère du règne sa˙ãni, il n'a subi que peu de modifications et est devenu un signe de prestige, de connaissance et, bien malgré lui, de religiosité. Il a cependant disparu suite au Crépuscule, un cataclysme qui a ravagé l'empire et qui a décimé presque entièrement les sa˙ãni. Ceux-ci, portés responsables par les érins, ont été pourchassés, ce qui les a poussés à se disperser et à cesser de parler leur langue.


Le sa˙ãnivæ n'a refait surface que lorsque les tensions sont retombées et que les quelques centaines de sa˙ãni survivants se sont rassemblés en divers groupes. Au fil des siècles, il a muté en autant de langues-filles, mais le sa˙ãnivæ d'Ivinædeom a persisté dans des cercles très fermés, religieux pour certains, puristes pour d'autres.


Phonologie – ru∙eraonivo

Le sa˙ãnivæ comporte 1 ton et 26 phonèmes : 13 voyelles, 3 semi-consonnes et 10 consonnes. Cette phonologie, par sa petitesse, fonctionne autour de deux principes : éviter le plus possible les sons durs et gutturaux et réduire au maximum le nombre de phonèmes tout en s'assurant que la langue reste essentiellement vocalique. Ces phonèmes sont séparés en 4 catégories :

Tableau1.png


Grammaire – odionaro

Mot – eraonivo

Le sa˙ãnivæ est une langue fusionnelle, c'est donc que chaque mot est composé de plusieurs éléments, lesquels jouent des rôles très distincts dans une optique de précision, mais aussi de concision. Ces éléments peuvent être séparés en trois catégories : le noyau, les affixes et la (classe). Voici un schéma représentant leur position :

Évidencitif / Modificateur+Éventif / Nucléique / Transformatif / Liatif / Quantitatif / (Classificatif)
Clarificatif


Noyau – jio

Dans le langage normatif – odo, c'est la forme la plus petite qu'un mot peut avoir. C'est aussi celle qui a le plus de sens, car elle englobe tous les dérivés possibles que les affixes et classes peuvent lui apporter. Lors de la création d'un noyau, une classe lui est obligatoirement assignée, mais il reste très fluide, cette classe n'étant pas la seule qu'il peut revêtir. Le noyau fonctionne sur le principe des clés – ãbo et sur les mariages – abrao de celles-ci. Chaque clé représente un concept large, lesquels sont assignés de manière a priori, et sont régies par les règles suivantes :

  • Elles sont composées de deux phonèmes
  • Les seules formes qu'elles ne peuvent revêtir sont C/C, sC/C et sC/sC
  • Et elles ne peuvent avoir deux phonèmes identiques ou semblables (/aa/, /aã/, /õo/, etc.)

Voici un tableau représentant les possibles arrangements des phonèmes :

Clés.jpg


La case du coin supérieur gauche représente la clé fondamentale – æãbo, laquelle exprime le caractère primordial, profond, d'une chose. Elle précède le noyau et les éventifs et succède à l'évidentialité.

Il y a donc 440 clés. Cinq règles rendent ensuite ces noyaux intelligibles (s'appliquent aussi aux classes et aux affixes) :

  • Une clé ne peut se retrouver qu'une seule fois par mot
  • Si deux phonèmes identiques se suivent, en retirer un ; favoriser les éventifs puis les clés qui ont déjà été coupées
  • Si trois voyelles se suivent, dans un mot ou une phrase, insérer un coup de glotte [ʔ] ; favoriser les clés
  • Si deux consonnes non compatibles se suivent, insérer un schwa [ə] (noyaux gris clair dans le tableau des clés)


Exemple de texte

Idéomonde associé : Romioanave

Liens


Notes

<references/>