Phrase : Différence entre versions

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Dans beaucoup de langues, (à l'exception de quelques langues expérimentales), on rencontre, dans une phrase courante simple (constituée d'une seule proposition indépendante) au moin un sujet (représenté par un nom ou un pronom) représentant l'acteur d'un procès (action, déplacement, état, changement d'état) et le procès lui-même (représenté par un verbe).
 
Dans beaucoup de langues, (à l'exception de quelques langues expérimentales), on rencontre, dans une phrase courante simple (constituée d'une seule proposition indépendante) au moin un sujet (représenté par un nom ou un pronom) représentant l'acteur d'un procès (action, déplacement, état, changement d'état) et le procès lui-même (représenté par un verbe).
  
Selon le type de verbe (d'état, transitif direct, indirect), cette phrase embryonnaire peut être (ou parfois: doit être) complétée par un attribut (du sujet), ou bien un complément d'objet (direct, indirect, second...).
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Selon le type de verbe (d'état, transitif direct, indirect), cette phrase embryonnaire peut être (ou parfois : doit être) complétée par un attribut (du sujet), ou bien un complément d'objet (direct, indirect, second...).
  
 
Certaines phrases sont même encore moins fournies, comme par exemple bon nombre de [[Phrase_imp%C3%A9rative|phrases impératives]], comme "partons" ou bien encore certaines [[Phrase_exclamative|phrases exclamatives]], comme « Bordel ! La chaudière ! ». Mais ces cas ne sauraient consituer une règle générale.
 
Certaines phrases sont même encore moins fournies, comme par exemple bon nombre de [[Phrase_imp%C3%A9rative|phrases impératives]], comme "partons" ou bien encore certaines [[Phrase_exclamative|phrases exclamatives]], comme « Bordel ! La chaudière ! ». Mais ces cas ne sauraient consituer une règle générale.
  
La construction de la phrase, de la plus simple (un seule mot) à la plus complexe (plusieurs propositions, parfois même [[Proposition_subordonn%C3%A9e|imbriquées]] les unes dans les autres) obéit à plusieurs règles, qui diffèrent d'une langue à l'autre ; même si, dans certains idiomes, tant naturels qu'inventés de toutes pièces par un seul auteur, on peut trouver quelques similitudes. Parmi ces règles, il y a évidemment la [[syntaxe]], autrement dit, l'ordre d'apparition des mots dans la phrase. Par ailleurs, il y a les lois qui régissent chaque mot de la phrase: le [[nom]], le [[verbe]] etc. Enfin, il convient que tout cet ensemble ait non seulement un sens, mais surtout celui voulu par la personne qui s'exprime ! Ainsi, par exemple "mange chat oiseau" peut tout aussi bien exprimer une idée avec une syntaxe VSC et une autre avec une syntaxe VCS.
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La construction de la phrase, de la plus simple (un seule mot) à la plus complexe (plusieurs propositions, parfois même [[Proposition_subordonn%C3%A9e|imbriquées]] les unes dans les autres) obéit à plusieurs règles, qui diffèrent d'une langue à l'autre ; même si, dans certains idiomes, tant naturels qu'inventés de toutes pièces par un seul auteur, on peut trouver quelques similitudes. Parmi ces règles, il y a évidemment la [[syntaxe]], autrement dit, l'ordre d'apparition des mots dans la phrase. Par ailleurs, il y a les lois qui régissent chaque mot de la phrase : le [[nom]], le [[verbe]] etc. Enfin, il convient que tout cet ensemble ait non seulement un sens, mais surtout celui voulu par la personne qui s'exprime ! Ainsi, par exemple "mange chat oiseau" peut tout aussi bien exprimer une idée avec une syntaxe VSC et une autre avec une syntaxe VCS.
  
 
==De la phrase comme un jeu de construction==
 
==De la phrase comme un jeu de construction==
  
Maintenant, imaginez que vous ayez une série de mots (on va faire simple: créer une [[proposition indépendante]] avec juste des noms, un verbe parmi ceux proposés (qu'on laissera au présent de l'indicatif), deux articles & une préposition) avec lesquel vous allez créer
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Maintenant, imaginez que vous ayez une série de mots (on va faire simple : créer une [[proposition indépendante]] avec juste des noms, un verbe parmi ceux proposés (qu'on laissera au présent de l'indicatif), deux articles & une préposition) avec lesquel vous allez créer
 
:Un maximum de phrases grammaticalement correctes
 
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:Un maximum de phrases ayant un sens, même si celui peut paraître étrange au premier abord.
 
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:Anna va à Strasbourg.
 
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Pour l'instant, rien de très original, on peut toujours remplacer "grenouille" par "morue", on garde la même structure : SVO et la même idée. Si on intervertit les noms, on aura :
 
:Une grenouille mange Anna : grammaticalement correcte, mais peu probable
 
:Une grenouille mange Anna : grammaticalement correcte, mais peu probable
 
:Une fille est Anna : compréhensible, mais la syntaxe est gênante
 
:Une fille est Anna : compréhensible, mais la syntaxe est gênante
 
:À Strasbourg va Anna : idem.
 
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On a aussi la possibilité de modifier les verbes de chaque phrase:
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On a aussi la possibilité de modifier un (ou plus) des mots de chaque phrase :
 
:Anna est une grenouille (pourquoi pas)
 
:Anna est une grenouille (pourquoi pas)
:Anna est une morue (Ohh!!! choquant!)
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:Anna est une morue (Ohh !!! choquant !)
:une grenouille est à Strasbourg (pourquoi pas)<br/>
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:une grenouille est à Strasbourg (pourquoi pas)
La encore, le sens n'est pas trop écorché, et la grammaire est respectée.
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encore, le sens n'est pas trop écorché, et la grammaire est respectée.
  
 
:Strasbourg est une fille
 
:Strasbourg est une fille
:Une morue mange une grenouille.
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:Une morue mange une grenouille
 
:Une fille mange Anna (cannibalisme ?)
 
:Une fille mange Anna (cannibalisme ?)
 
:Une grenouille va à une morue
 
:Une grenouille va à une morue
La syntaxe est toujours bonne, mais les textes deviennent franchement [http://fr.wikipedia.org/wiki/Cadavre_exquis <font color=black>surréalistes</font>]!
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La syntaxe est toujours bonne, mais les textes deviennent franchement [http://fr.wikipedia.org/wiki/Cadavre_exquis <font color=black>surréalistes</font>] !
  
Certes, d'autres possibilités existent, mais certaines d'entre elles n'ont plus aucune signification ou bienont une syntaxe complètement désarticulée.
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Certes, d'autres possibilités existent, mais certaines d'entre elles n'ont plus aucune signification ou bien ont une syntaxe complètement désarticulée.
  
 
==La phrase complexe==
 
==La phrase complexe==
  
Jusqu'ici, il n'était question que d'une seule [[proposition indépendante]]; mais il est quand même fréquent qu'une phrase ne se contente pas d'une seule proposition. Si la phrase simple est faite d'une seule proposition contenant en principe un sujet, un verbe conjugué et, assez souvent, il faut le dire, un complément d'objet et/ou un [[circonstant]]; la phrase composée ou complexe est formée d'un certain nombre de propositions, chacune formée d'un verbe, d'un sujet... Ces propositions ayant bien sûr une certaine relation entre elles (sinon, autant faire deux phrases)!
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Jusqu'ici, il n'était question que d'une seule [[proposition indépendante]] ; mais il est quand même fréquent qu'une phrase ne se contente pas d'une seule proposition. Si la phrase simple est faite d'une seule proposition contenant en principe un sujet, un verbe conjugué et, assez souvent, il faut le dire, un complément d'objet et/ou un [[circonstant]] ; la phrase composée ou complexe est formée d'un certain nombre de propositions, chacune formée d'un verbe, d'un sujet... Ces propositions ayant bien sûr une certaine relation entre elles (sinon, autant faire deux phrases) !
  
 
===Propositions indépendantes===
 
===Propositions indépendantes===
  
La phrase peut donc être composée de plusieurs propositions, mises bout à bout, reliées soit par une conjonction de coordination:
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La phrase peut donc être composée de plusieurs propositions, mises bout à bout, reliées soit par une conjonction de coordination :
 
:FLVCTVAT '''NEC''' MERGITVR
 
:FLVCTVAT '''NEC''' MERGITVR
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:Tout avait l'air correct, or je n'étais pas encore convaincu<br/>
 
:Tout avait l'air correct, or je n'étais pas encore convaincu<br/>
soit par une [[ponctuation]] adéquate (propositions juxtaposées):
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soit par une [[ponctuation]] adéquate (propositions juxtaposées) :
 
:Il a dit : « Je n'en sais rien ».
 
:Il a dit : « Je n'en sais rien ».
 
:Il pleut ; je me demande si on va sortir.
 
:Il pleut ; je me demande si on va sortir.
:Il a dit ça ? j'y crois pas!  
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:Il a dit ça ? j'y crois pas !  
 
Ces propositions n'ont aucune interdépendance grammaticale entre elle, autrement dit, aucune n'est le complément d'un des composants de l'autres.
 
Ces propositions n'ont aucune interdépendance grammaticale entre elle, autrement dit, aucune n'est le complément d'un des composants de l'autres.
  
 
===Proposition principale===
 
===Proposition principale===
  
À la différence de la précédente, le sens de la proposition principale dépend plus ou moins d'une ou plusieurs propositions "annexes". Ces propositions jouent le rôle de compléments, soit d'un des noms (ou adjectifs ou adverbes) constituant la proposition principale (ce nom peut être un sujet, un complément d'objet, un complément circonstanciel) soit du verbe (<font color=orange>COD</font>, complément circonstanciel) de la proposition principale. Par ailleurs, une <font color=green>proposition principale</font> peut très bien être coordonnée à une <font color=blue>propositrion indépendante</font>:
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À la différence de la précédente, le sens de la proposition principale dépend plus ou moins d'une ou plusieurs propositions "annexes". Ces propositions jouent le rôle de compléments, soit d'un des noms (ou adjectifs ou adverbes) constituant la proposition principale (ce nom peut être un sujet, un complément d'objet, un complément circonstanciel) soit du verbe (<font color=orange>COD</font>, complément circonstanciel) de la proposition principale. Par ailleurs, une <font color=green>proposition principale</font> peut très bien être coordonnée à une <font color=blue>propositrion indépendante</font> :
:<font color=blue>Il était en colère</font> or <font color=green>je lui quand même dit</font> <font color=orange>qu'il ne m'impressionnait pas</font>.
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:<font color=blue>Il était en colère</font> or <font color=green>je lui ai quand même dit</font> <font color=orange>qu'il ne m'impressionnait pas</font>.
  
 
===[[Proposition subordonnée]]===
 
===[[Proposition subordonnée]]===
  
Cette proposition est donc dépendante de la proposition principale, quelle soit complément du verbe (conjonctive, infinitive) ou d'un autre mot (relative). Elle est, en quelque sorte un satellite de la proposition principale et se trouve, le plus souvent acollée à elle (au début, à proximité de l'antécédent, du verbe etc...). Toutefois, il peut arriver que le "satellite" soit plus éloigné que prévu, exemple:
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Cette proposition est donc dépendante de la proposition principale, quelle soit complément du verbe (conjonctive, infinitive) ou d'un autre mot (relative). Elle est, en quelque sorte un satellite de la proposition principale et se trouve, le plus souvent accollée à elle (au début, à proximité de l'antécédent, du verbe etc...). Toutefois, il peut arriver que le "satellite" soit plus éloigné que prévu, exemple :
 
<poem>— Il est parti.
 
<poem>— Il est parti.
 
— Quand ?
 
— Quand ?
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— Avant que tu viennes.</poem>
 
— Avant que tu viennes.</poem>
  
"Avant que tu viennes" est bien une proposition subordonnée conjonctive, complément circonstanciel de temps de "est parti", un verbe situé bien en avant dans le texte, séparé par une phrase interrogative toute simple (quand?) et d'une autre, déclarative, quand même constituée d'une proposition principale et d'une subordonnée relative!
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"Avant que tu viennes" est bien une proposition subordonnée conjonctive, complément circonstanciel de temps de "est parti", un verbe situé bien en avant dans le texte, séparé par une phrase interrogative toute simple (« quand ? ») et d'une autre, déclarative, quand même constituée d'une proposition principale et d'une subordonnée relative !
  
 
==La phrase dans les idéolangues==
 
==La phrase dans les idéolangues==
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*[[Image:Nilt_avk.gif|20px]] Kotava
 
*[[Image:Nilt_avk.gif|20px]] Kotava
  
Liste non définitive. <font color=white>Ça va d'soi!</font>
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Liste non définitive. <font color=white>Ça va d'soi !</font>
  
  

Version du 26 avril 2012 à 12:01

La phrase est un ensemble de mots qui, disposés dans un certain ordre et munis de flexions adéquates<ref>...dans le cas de langues flexionnelles</ref> constituent soit un (non-)événement, une interrogation, une prescription ou une émotion destinée à être comprise pour qui la lit ou l'entend.

Dans beaucoup de langues, (à l'exception de quelques langues expérimentales), on rencontre, dans une phrase courante simple (constituée d'une seule proposition indépendante) au moin un sujet (représenté par un nom ou un pronom) représentant l'acteur d'un procès (action, déplacement, état, changement d'état) et le procès lui-même (représenté par un verbe).

Selon le type de verbe (d'état, transitif direct, indirect), cette phrase embryonnaire peut être (ou parfois : doit être) complétée par un attribut (du sujet), ou bien un complément d'objet (direct, indirect, second...).

Certaines phrases sont même encore moins fournies, comme par exemple bon nombre de phrases impératives, comme "partons" ou bien encore certaines phrases exclamatives, comme « Bordel ! La chaudière ! ». Mais ces cas ne sauraient consituer une règle générale.

La construction de la phrase, de la plus simple (un seule mot) à la plus complexe (plusieurs propositions, parfois même imbriquées les unes dans les autres) obéit à plusieurs règles, qui diffèrent d'une langue à l'autre ; même si, dans certains idiomes, tant naturels qu'inventés de toutes pièces par un seul auteur, on peut trouver quelques similitudes. Parmi ces règles, il y a évidemment la syntaxe, autrement dit, l'ordre d'apparition des mots dans la phrase. Par ailleurs, il y a les lois qui régissent chaque mot de la phrase : le nom, le verbe etc. Enfin, il convient que tout cet ensemble ait non seulement un sens, mais surtout celui voulu par la personne qui s'exprime ! Ainsi, par exemple "mange chat oiseau" peut tout aussi bien exprimer une idée avec une syntaxe VSC et une autre avec une syntaxe VCS.

De la phrase comme un jeu de construction

Maintenant, imaginez que vous ayez une série de mots (on va faire simple : créer une proposition indépendante avec juste des noms, un verbe parmi ceux proposés (qu'on laissera au présent de l'indicatif), deux articles & une préposition) avec lesquel vous allez créer

Un maximum de phrases grammaticalement correctes
Un maximum de phrases ayant un sens, même si celui peut paraître étrange au premier abord.
Noms Verbes Préposition Articles
Anna

fille grenouille morue Strasbourg

être

manger aller

à la

une

Ainsi, on peut toujours avoir

Anna mange une grenouille
Anna est une fille
Anna va à Strasbourg.

Pour l'instant, rien de très original, on peut toujours remplacer "grenouille" par "morue", on garde la même structure : SVO et la même idée. Si on intervertit les noms, on aura :

Une grenouille mange Anna : grammaticalement correcte, mais peu probable
Une fille est Anna : compréhensible, mais la syntaxe est gênante
À Strasbourg va Anna : idem.

On a aussi la possibilité de modifier un (ou plus) des mots de chaque phrase :

Anna est une grenouille (pourquoi pas)
Anna est une morue (Ohh !!! choquant !)
une grenouille est à Strasbourg (pourquoi pas)

Là encore, le sens n'est pas trop écorché, et la grammaire est respectée.

Strasbourg est une fille
Une morue mange une grenouille
Une fille mange Anna (cannibalisme ?)
Une grenouille va à une morue

La syntaxe est toujours bonne, mais les textes deviennent franchement surréalistes !

Certes, d'autres possibilités existent, mais certaines d'entre elles n'ont plus aucune signification ou bien ont une syntaxe complètement désarticulée.

La phrase complexe

Jusqu'ici, il n'était question que d'une seule proposition indépendante ; mais il est quand même fréquent qu'une phrase ne se contente pas d'une seule proposition. Si la phrase simple est faite d'une seule proposition contenant en principe un sujet, un verbe conjugué et, assez souvent, il faut le dire, un complément d'objet et/ou un circonstant ; la phrase composée ou complexe est formée d'un certain nombre de propositions, chacune formée d'un verbe, d'un sujet... Ces propositions ayant bien sûr une certaine relation entre elles (sinon, autant faire deux phrases) !

Propositions indépendantes

La phrase peut donc être composée de plusieurs propositions, mises bout à bout, reliées soit par une conjonction de coordination :

FLVCTVAT NEC MERGITVR
Je sais rien mais je dirai tout !
Tout avait l'air correct, or je n'étais pas encore convaincu

soit par une ponctuation adéquate (propositions juxtaposées) :

Il a dit : « Je n'en sais rien ».
Il pleut ; je me demande si on va sortir.
Il a dit ça ? j'y crois pas !

Ces propositions n'ont aucune interdépendance grammaticale entre elle, autrement dit, aucune n'est le complément d'un des composants de l'autres.

Proposition principale

À la différence de la précédente, le sens de la proposition principale dépend plus ou moins d'une ou plusieurs propositions "annexes". Ces propositions jouent le rôle de compléments, soit d'un des noms (ou adjectifs ou adverbes) constituant la proposition principale (ce nom peut être un sujet, un complément d'objet, un complément circonstanciel) soit du verbe (COD, complément circonstanciel) de la proposition principale. Par ailleurs, une proposition principale peut très bien être coordonnée à une propositrion indépendante :

Il était en colère or je lui ai quand même dit qu'il ne m'impressionnait pas.

Proposition subordonnée

Cette proposition est donc dépendante de la proposition principale, quelle soit complément du verbe (conjonctive, infinitive) ou d'un autre mot (relative). Elle est, en quelque sorte un satellite de la proposition principale et se trouve, le plus souvent accollée à elle (au début, à proximité de l'antécédent, du verbe etc...). Toutefois, il peut arriver que le "satellite" soit plus éloigné que prévu, exemple : <poem>— Il est parti. — Quand ? À ce moment, un avion de ligne qui venait de décoller passa juste au dessus de la maison. — ... — Quand ? — Avant que tu viennes.</poem>

"Avant que tu viennes" est bien une proposition subordonnée conjonctive, complément circonstanciel de temps de "est parti", un verbe situé bien en avant dans le texte, séparé par une phrase interrogative toute simple (« quand ? ») et d'une autre, déclarative, quand même constituée d'une proposition principale et d'une subordonnée relative !

La phrase dans les idéolangues

Liste non définitive. Ça va d'soi !



<references/>