Idéolangues artistiques : Différence entre versions

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Les idéolangues artistiques sont des langues utilisées de manière plus ou moins affirmées au sein d'une fiction, que cele-ci soit un roman, une bande dessinée ou bien un film.

Le roman

Le premier exemple auquel on pense dans le cas de fiction romanesque est, bien sûr, l'œuvre de John Ronald Reuel Tolkien lequel établit tout un système linguistique comprenant entre autres le Quenya, le Sindarin et autres idiomes, avec des ramifications entre elles.

D'autres exemples littéraires célèbres, soit de langues à-priori soit d'adaptations de langues existantes ont paru afin de transporter le lecteur vers des mondes fantastiques, ou bien pour le précipiter vers le cauchemar de dystopies glaçantes ou infernales, comme dans 1984 de George Orwell<ref>Langue: Novlangue</ref>ou dans l'Orange mécanique d'Anthony Burgess<ref>Langue: Nadsat.</ref>.

L'image

La bande dessinnée n'a pas été en reste et on pourra bien sûr citer plusieurs albums de Tintin (Hergé), ayant rapport avec la Syldavie ou la Bordurie (le Sceptre d'Ottokar, l'affaire Tournesol, Objectif: Lune).

L'aventure spatiale (imaginaire) a donné au cinéma plusieurs exemples, parmi les plus connus la langue parlée par les Klingons, élaborée par Marc Orkrand, pour les besoins de Star trek.

Les œuvres lyriques

Les langues inventées ont également été présentes dans des œuvres musicales: on peut notamment citer le Kobaïen, imaginé par le batteur Christan Vander, de l'orchestre Magma.
Le volenska, a été imaginé, lui, par un musicien islandais, Jón Þór Birgisson, pour son œuvre au sein de l'orchestre Sigur Rós.




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