IDEO TTQ Grammaire du tcatcalaqwilizi

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petlaqqazli tcaetcalaqwilizi
grammaire du tcatcalaqwilizi


Remarque :


Genre

Les mots désignant des êtres animés (humains ou animaux) possèdent trois genres : épicène, masculin et féminin. Le nom générique est toujours épicène. Le masculin et le féminin se marquent avec un digramme vocalique sur la deuxième voyelle du mot (non compris un éventuel a euphonique, voir § pluriel) par l’adjonction d’un a au masculin et d’un e au féminin.

Trois cas se présentent :

  • 1. Syllabe ouverte (CV) : le genre s’ajoute après la voyelle (CVa/CVe).

maze (humain) --> mazea (homme) --> mazee [madzeː] (femme)

  • 2. Syllabe fermée (CVC) avec voyelle n’étant pas a au masculin ou e au féminin, le genre suit la coda (CVCa/CVCe).

pilin (enfant) --> pilina (garçon, fils) --> piline (fille)

  • 3. Syllabe fermée avec V = a devenant masculin ou V = e devenant féminin, la voyelle se double et subit donc un allongement.

qnatam (mouton) --> qnataam [ktanaːm] (bélier) et non *qnatama mais --> qnatame (brebis) règle n°2

mlatencin (docteur) --> mlateencin [mlatɛːnʃin] (doctoresse) et non *mlatenecin mais --> mlatenacin (docteur) règle n°2


Exception : si le mot épicène est monosyllabique, la voyelle générique est ajoutée en finale. Si le mot finit par une voyelle, il y a insertion d’un hh euphonique.

leql [lɛkl] époux --> leqla [lekla] époux, mari --> leqle [lekle] épouse, femme


Certains mots ont des genres irréguliers. C’est le cas notamment du nominalisateur naqan mais aussi de quelques noms d’usage courant.

tatliq, parent --> tatlaq, père --> tetleq, mère

telpi, frère ou sœur --> telpa, frère --> telpe, sœur


Les mots désignant des objets (inanimés) sont considérés comme neutres et subissent les marqueurs épicènes.


Article et démonstratifs

Le tcatcalaqwilizi ne connaît pas d’article indéfini.

L’article défini hhun [jun] est invariable (le genre et le nombre sont marqués sur le substantif). Il n’est jamais obligatoire, sauf si le contexte n’est pas suffisamment clair. Il se suffixe au nom ou au dernier terme du groupe nominal.

mazeahhun [madzeajun] l’homme

mmazeehhun [mjadzeːjun] les femmes


On trouve plus fréquemment l’adjectif démonstratif qui prend 4 formes :

  • hhan [jan] – démonstratif proche
  • hhen [jɛn] – démonstratif lointain
  • hhin [jin] – démonstratif indiquant la hauteur ou la supériorité
  • hhon [jɔn] – démonstratif indiquant le bas ou l’infériorité

mazeahhan [madzeajan] cet homme-ci, l’homme ici

mazeahhen [

mazeahhin [madzeajin] cet homme en haut, cet homme (honorifique)

mazeahhon [madzeajɔn] cet homme en bas, cet homme (inférieur, dépréciatif)


Si le nom finit par une consonne, on insère une voyelle euphonique avant l’article ou le démonstratif (u après un mot épicène ou neutre, a après un masculin, e après un féminin).

agamuhhin [

qnataamahhan [knataːmajan] ce bélier-ci

mmalateencinehhun [mjalatɛːnʃinejun] les doctoresses


Le pronom démonstratif se forme comme suit : nominalisateur naqan + finale adjectif démonstratif. Ex : naqanan (pronom démonstratif proche masculin singulier)


Pronoms démonstratifs
épicene sg masculin sg feminine sg epicene pl masculin pl feminine pl
naqanan

(proche)

naqunan

ceci

naqanan

celui(-ci)

naqenan

celle(-ci)

nnaqunan

ceux(-ci)

nnaqanan

ceux(-ci)

nnaqenan

celles(-ci)

naqanen

(lointain)

naqunen

cela

naqanen naqenen nnaqunen nnaqanen nnaqenen
naqanin

(en haut)

naqunin

ceci

naqanin

celui

naqenin

celle

nnaqunin

ceux

nnaqanin

ceux

nnaqenin

celles

naqanon

(en bas)

naqunon

ceci

naqanon

celui

naqenon

celle

nnaqunon

ceux

nnaqanon

ceux

nnaqenon

celles

En agglutination dans une forme verbale, naqanan perd son n final devant un pronom débutant par une consonne.


Pluriels

Pluriel générique

Le pluriel se marque par le redoublement (mouillure) de la première consonne qui ne soit pas en coda. Il concerne les noms, les adjectifs, les formes verbales ; le pluriel des personnels est irrégulier.


maze (être, humain, homme, personne) --> mmaze [mjadze] (êtres, gens)

agam (maison) --> aggam [agjam] (maisons)

izqi (chien) --> izqqi [idzkji] (chiens)


Les mots composés uniquement d’une voyelle et d’une coda forment leur pluriel par redoublement complet. Au nominatif seulement, le redoublement s’accompagne d’un allongement vocalique par adjonction d’un h sur la seconde syllabe.

ap (arbre) --> apahp [apaːp] (arbres) mais aipap (vers les arbres, Obl.)


Les mots commençant par CC ou VCC marquent leur pluriel sur la première consonne avec insertion d’un a euphonique avant la seconde.

tcatcala (pain) --> ttacatcala [tjaʃatʃala] (pains)


Pluriels avec numéraux et quantificateurs

Les mots indiquant un pluriel (numéraux et quantificateurs) sont suivis d’un classificateur ; l’ensemble se préfixe au nom. Le pluriel du nom par redoublement est alors omis (mais pas sur le qualificatif s’il s’agit d’un groupe nominal). La marque casuelle est indiquée sur le nom, régulièrement.


Entre un numéral et un classificateur, on intercale le multiplicateur (p)w(a). Les chiffres 2 (ome), 3 (ehhi) et 4 (naqwi) ont une forme irrégulière qui est respectivement om, hhe et qi.


hhepwanaqamazea, trois hommes (hhe, numéral / pwa, multiplicateur / naqa, classificateur des êtres humains adultes / mazea, homme)

amtcinaqamaze, tous les êtres (amtci, tout, la totalité / Cl. / maze, être)


Quatre cas particuliers se présentent :

  • 1. L’indicateur de pluriel finit par une voyelle et le classificateur débute aussi par une voyelle, un hh [j] euphonique est intercalé.

ilpazahhocemactli, une poignée de graines (ilpaza, poignée / hh, insertion euphonique / ocem, classificateur des grains / actli, graine)

  • 2. L’indicateur pluriel plurisyllabique finit par une consonne qu’il perd s’il précède un classificateur débutant par une consonne.

zazacotcatcala, quelques pains (zazan, quelques, plusieurs / co, cl. aliments avec levure / tcatcala, pain)

  • 3. L’indicateur pluriel monosyllabique finit par une consonne et le classificateur débute par une consonne, une voyelle euphonique est intercalée (u devant un nom épicène, a pour un masculin, e pour un féminin).

nzinunaqamaze, une foule (nzin, infinité, quantité indénombrable / u, voyelle épicène / naqa, cl. êtres humains / maze, humain)

  • 4. L’indicateur pluriel finit par V+h qui note un allongement vocalique. Si le classificateur débute par une voyelle, le pluriel perd son allongement (chute du h) et il y a insertion de hh [j]. Si le nom débute par une consonne, pas de modification du pluriel ni d’insertion.

cencahhazuqagam [ʃɛnʃajadzukagam] beaucoup de maisons (cencah, beaucoup / hh, euphonie / azuq, cl. habitations individuelles / agam, maison)

mais cencahnaqamaze [ʃɛnʃaːnakamadze] beaucoup de monde (avec conservation de l’allongement vocalique)

Dans un style littéraire, on peut conserver l’allongement vocalique et l’insertion. On a alors une succession de trois h (cencahhhadzuqagam [ʃɛnʃaːjadzukagam]).


Le classificateur peut être utilisé seul pour les chiffres 1 et 2 uniquement.

Pour le chiffre 1, on emploie sa forme simple ; pour le chiffre 2, une forme alternative dérivée du redoublement ou du pluriel (valant un pluriel duel). Tous les autres quantificateurs sont suivis du classificateur simple.

L’utilisation du numéral et du classificateur (pour les numéraux 1 et 2) produit une insistance sur la quantité (pour en indiquer la petitesse ou le rapport avec un plus grand nombre) ; elle est également plus littéraire.

Les classificateurs sont donc toujours indiqués avec leurs deux formes :

Cl êtres humains adultes : naqa(t) / nnanaq(a)

Un homme : cepwanaqamaze ou naqamaze

Deux hommes : omwanaqamaze ou nnanaqamaze


Classificateurs

Utilisation

Dans certaines structures (notamment lorsqu’ils sont préfixés d’un numéral ou d’un quantificateur), les noms sont précédés d’un classificateur qui en précise la nature. Ceci concerne tous les noms quels qu’ils soient (êtres humains, animaux, objets, notions intellectuelles, temporelles ou locatives).

Plusieurs classificateurs peuvent parfois convenir pour un même nom ; dans ce cas, c’est celui qui rend le mieux l’idée de la phrase qui est utilisé.

S’il suit un numéral, le classificateur est préfixé par le multiplicateur pwa.


Les classificateurs sont donc toujours indiqués avec deux formes (une forme générique, une forme duelle).

Ex. cl. des êtres humains adultes : naqa(t) / nnanaq(a)

Liste thématique des classificateurs disponible ici.


Génitif non casuel avec classificateur

Dans certains cas, le génitif n’est pas marqué par un cas et se construit par agglutination de la façon suivante : objet + Cl. possesseur + possesseur.

Il s’agit toujours d’expressions figées dont l’un des termes au moins est un être vivant ou un de ses parties (la main, par exemple).

Le nom ainsi formé devient autonome et marque cas, pluriel et genre éventuel sur ses deux premières syllabes. Il peut éventuellement être suffixé par un quantificateur et donc un autre classificateur qui sera celui du possesseur.

L’agglutination provoque souvent des modifications euphoniques.

tatlanaqatlaq, grand-père paternel – litt. le père (tatla(q)) du père ((ta)tlaq)

tatlanaqetleq, grand-père maternel – litt. le père de la mère ((te)tleq)

militalpaneqanwalit, idiotisme désignant un sommeil profond – litt. la main (mili(n)) du (cl. notions d’inexistence non quantifiable : talpa(ne)) silence (neqanwalit)



Le mot est formé ainsi : maze (être humain) + oqqelte (cl. surfaces administratives ou politiques + nom du pays ; mais l’usage a supprimé le premier terme.

Palenzi, France --> oqqapalenzi, un Français (un habitant, un être de France).

Le terme est épicène sans marqueur ; les genres et le pluriel sont réguliers.

oqqaapalenzi, un Français

oqqaepalenzi, une Française


Adjectifs qualificatifs

Les adjectifs qualificatifs suivent le nom. Ils prennent également la marque casuelle. Ils notent également le genre et le nombre ; cependant, s’il y a plusieurs qualificatifs, seuls le dernier les indique.

Dans le cas d’un groupe nominal de type nom + adjectif + possessif, le possessif marque le cas mais pas le genre, ni le nombre ; l’adjectif les notera donc.

L’article ou le démonstratif se suffixe au dernier terme du groupe nominal même s’il s’agit d’un adjectif.


agam huqaupan, une grande maison (huqapan, grand)

aogam huoqaupantlao, dans ma grande maison (avec o, marque du locatif)

mazea huqaapanahhin, le grand homme (avec démonstratif de supériorité)


mmazee huqapan qqalneeqahho, des grandes et jolies femmes

aogam mmaezee hueqapan qqaelneeqahho, dans la maison des grandes et jolies femmes (avec e, marque du génitif)


Intensificateurs

L’adjectif peut être préfixé par l’intensificateur qqi(p) (très) ou sa forme dérivée qqawi(p) (extrêmement). Les adjectifs débutant par un h le perde au profit de la forme avec coda consonantique de l’intensificateur.

qalneqahho (beau) --> qqiqalneqahho (très beau) --> qqawiqalneqahho (extrêmement beau, magnifique)

huqapan (grand) --> qqipuqapan (très grand) --> qqawipuqapan (immense)


Pluriel, genre et nombre se marquent régulièrement sur l’adjectif.

aoggam qqipuoqaupanuhhan (dans les grandes maisons)



maqquqwahuqapan (démesurément grand)


Comparatifs de supériorité et d'infériorité

La structure comparative se forme comme suit : adjectifs contraires / sujet + (ou –) / objet - (ou +). Les adjectifs contraires sont reliés entre eux par le nominalisateur (n)uqu(n) ; le couple adjectival devient un nom (ex : grand+nominalisateur+petit = taille). Le nom ainsi formé reste au nominatif. Sujet et objet, au génitif, se préfixent aux démonstratifs de supériorité ou d’infériorité sous la forme de –(c)in et –(qt)on.




L’ordre du couple adjectival influe aussi sur le sens.

Huqapanuqutepteq tlaecin etaqton. Je suis plus grand que lui. (emphase sur ma grandeur) Tepteququhukapan tlaecin etaqton. Je suis plus grand que lui. (emphase sur sa petitesse)


En inversant les deux termes au génitif, on obtient un comparatif d’infériorité. Cependant, les tournures sujet +/objet – seront préférées.


Les intensificateurs qqi(p), qqawi(p) et maqquqw(a) peuvent être associé au comparatif de supériorité.

Huqapanuqutepteq tlaecin tcaeqton. Je suis plus grand que toi --> Huqapanuqutepteq qqitlaecin tcaeqton. Je suis beaucoup plus grand que toi, je suis vraiment plus grand que toi (litt. Taille de moi très plus, de toi moins).


Comparatif d'égalité

Il se construit également avec le couple adjectival suivi des deux objets au génitif liés par l’égalisateur (u)nqwo(q). Il n’y a agglutination que dans le cas de deux pronoms.

Huqapanuqutepteq tlaenqwotcae. Je suis aussi grand/petit que toi, je suis de la même taille que toi (litt. Taille de moi = de toi).



Superlatif

Huqapanuqutepteq tlaecin mmauze. Je suis le plus grand des hommes (litt. Taille de moi plus, parmi les hommes).


Verbe adjectival d'état

Le tcatcalaqwilizi n’utilise pas la fonction d’adjectif attribut ; il exprime cette notion par un verbe adjectival construit de la façon suivante : verbe neutre qqitl + adjectif + sujet. L’adjectif ainsi verbalisé marque le genre (le nombre est indiqué sur le verbe qqitl).

Devant un adjectif débutant par une voyelle, il y a insertion d’un hh.

Les formes verbales finissant en –uq perdent leur consonne finale devant un adjectif débutant par une consonne. Après ces mêmes formes, les adjectifs commençant par un h le perdent, tandis que la finale –uq devient –uqq.

Au négatif, la terminaison-oc suit les mêmes règles mais le -c final ne se redouble pas.


Qqihuqaapantla. Je suis grand (verbe qqitl présent 1s + adj + sujet).

Qqinuhuqaepan mmazeehhan. Ces femmes sont grandes.


Le verbe adjectival peut être préfixé par un intensificateur.

Qinuqqitepteuq agamuhhon. Cette maison est très petite.


Verbe adjectival de transformation

La notion de transformation est exprimée par la préfixation du verbe mli (devenir, se transformer, changer), conjugaison type 3. L’adjectif marque le genre.

Devant un adjectif débutant par une voyelle, il y a insertion d’un hh. Les formes verbales finissant en –uq perdent leur consonne finale devant un adjectif débutant par une consonne. Après ces mêmes formes, les adjectifs commençant par un h le perdent, tandis que la finale –uq devient –uqq.


huqapan (grand) --> mlihuqapan, grandir, devenir grand

Mlimwuqquqaapan pilinahhan. Ce garçon grandira.


Le même système peut être utilisé avec forme causative mlelti (faire changer, transformer), conjugaison type 2.

Mlelitwahuqapanutatla. Je le ferai grandir (mlelitwa, faire changer 1s futur / huqapan, grand / uta, 3ms Acc / tla, 1ms Nom)


Nominalisation

Suivi par une consonne, le nominalisateur perd son –n final ; s’il est suivi par un h, celui-ci disparaît et la finale –n devient –nn.

Pluriel, nombre et genre sont marqués sur le nominalisateur.


naqannuqapan, un homme de grande taille, un grand

nnaqeqqipuqapan, des géantes (nominalisateur fém pl / intensificateur / adjectif)

naqunazuhuqapan, une habitation de grande taille (nominalisateur / azu : Cl. habitations individuelles / adjectif)


Si l’adjectif nominalisé est préfixé par un pluriel numéral ou quantificateur, la classificateur le suit et est omis après le nominalisateur.

zazanazunaqunnuqapan, quelques habitations de grande taille (zazan, quelques / azu, Cl. / naqunn, nominalisateur épicène / (h)uqapan, adjectif)


Pour les êtres humains adultes, le pluriel se préfixe sans classificateur (mais avec le multiplicateur pour les numéraux). Le classificateur duel nnanaq(a) ne peut pas être utilisé seul dans ce cas.

omwanaqannuqapan, deux hommes de grande taille, deux grands.


Il faut faire la distinction de sens entre nom+adjectif et adjectif nominalisé. Si mazea huqapan et naqannuqapan peuvent tous les deux se traduire par un grand homme, le premier indique qu’il s’agit d’un homme et que celui-ci est grand (l’adjectif précise le nom) tandis que le second met l’accent sur la taille au détriment de l’individu. Naqannuqapan peut aussi se traduire par quelqu’un de grand, un grand individu, un grand.


Adjectif participe (ttoqletlaqqazli)

Le verbe possède une forme équivalant au participe utilisé comme adjectif : racine + voyelle générique + suffixe ttoql(i). Le nombre se note régulièrement sur la racine ; la marque casuelle suit la voyelle générique.

tca (faire – racine : tc) -->

tcuttoql (fait), ttacuttoql (faits) épicène sg et pl

tcattoql (fait), ttacattoql (faits) masculin sg et pl

tcettoql (faite), ttacettoql (faites) féminin sg et pl

Ex : qwatil tcuttoql, une action (qui est) faite, réalisée.


L’adjectif en –ttoql a la particularité de pouvoir marquer un temps : présent (par défaut), passé (qqitl préfixé : qla) ou futur (qqitl préfixé : qwi). Les formes négatives existent également (passé : qu, présent : qwo(c), futur : qa).

qwatil qlatcuttoql, une action (qui a été) faite.

qwatil qwitcuttoql, une action (qui sera) faite.

qwatil qwotcuttoql, une action (qui n’est) pas faite.



naquzaqawatlitcattoql, ce qui est fait, une chose faite (naqu, nominalisateur épicène, zaqawatli, cl. actions indéfinies / tca, faire / ttoql, suffixe participe).

naquniltiqlaqwatlittoqlihhan, ce qui a été mangé, l’aliment qui a été mangé (naqun, nominalisateur épicène / ilti, cl. aliments / qla, passé / qwatli, manger / ttoqli, suffixe participe / hhan, démonstratif).

nnaiqaqwimictattoql, pour ceux qui seront tués (nnaiqa, nominalisateur masc datif / qwi, futur / micta, tuer / ttoql, participe)


Déclinaisons

Généralités

La déclinaison se forme par bivocalisation de la première voyelle du mot.

Il existe six cas :

1. nominatif (cas par défaut, non marqué)

2. accusatif

3. génitif

4. oblique (datif, attributif, locatif de mouvement)

5. locatif (statique, temporel)

6. ablatif


nominatif a e i o u
accusatif (a) aa [aː] ea ia oa ua
génitif (e) ae ee [eː] ie oe ue
oblique (i) ai ei ii [iː] oi ui
locatif (o) ao eo io oo [oː] uo
ablatif (u) au eu iu ou uu [uː]


maze (Nom) homme

--> maeze (Gén) [maedze] de l’homme

--> mmaize (pl + Obl) [mjaidze] aux hommes


Dans le cas d’un pluriel avec insertion d’un a euphonique, c’est la voyelle du singulier qui porte la déclinaison.

tcatcala (Nom) pain --> ttacaatcala (pl + Acc) [tjacaːtʃala] pains


Dans le cas de pluriel par redoublement, seule la première voyelle marque le cas.

apahp (pl + Nom) arbres --> aopap (pl + Loc) sur/dans les arbres


Applications

A COMPLETER


Personnels

Tableau des personnels

Personnels (nominatif)
nombre personne épicènes masculins féminins
sg 1 - tla tle
sg 2 - tca tce
sg 3 ut uta ute
pl 1 ttal ttala ttale
pl 2 ttaci ttaca ttace
pl 3 utu utta utte

Les personnels épicènes pluriels sont utilisés pour désigner des groupes comprenant des hommes et des femmes. Ut et utu désignent les mots neutres (objets, lieu, etc).


Personnels avec suffixe démonstratif

À tous les personnels peut être suffixé le démonstratif hhin ou hhon pour indiquer la supériorité (politesse) ou son inverse (dépréciation).

tcehhin [tʃejin] tu, vous (de politesse) au féminin

utuhhon [utujɔn] ils, eux (condescendant) épicène.

Le démonstratif d’infériorité est généralement associé au personnel épicène ; le fait de ne pas préciser le sexe des personnes en accentue l’aspect dépréciatif.

À la troisième personne, les pronoms d’infériorité sont identiques au singulier et au pluriel (insertion d’un u épicène au singulier). S’il y a risque de confusion, le singulier est écrit et prononcé utton [utjon].


Pronoms personnels

La première utilisation est le pronom personnel (au nominatif) suffixé au verbe.

qwatli, manger --> qwatlitla, je mange


Adjectifs possessifs

Le personnel a aussi fonction d’adjectif possessif, suffixé au substantif ou dernier terme du groupe nominal (l’accord en genre et nombre se fait avec le possesseur).

Le pronom prend la marque casuelle du groupe nominal qu’il détermine.

On intercale entre le nom et le possesseur l’infixe de possession (q)o(c) [kɔʃ], dont la vocalisation se modifie (u après un nom épicène, a pour un masculin, e pour un féminin).

izqqia-qa-tla, mes chiens

lleqle-qec-utta, leurs épouses

agam huqapan-uc-uta, sa grande maison

aoggam hhuoqapan-uc-ota, dans ses grandes maisons


Personnels avec préfixe numéral

Un nombre peut préfixer un personnel pour en décompter les éléments. On intercale alors le multiplicateur (p)w(a).

Les chiffres 2 (ome), 3 (ehhi) et 4 (naqwi) ont un préfixe irrégulier qui est respectivement om, hhe et qi.

L’association quantificateur + personnel ne nécessite aucun classificateur si le personnel désigne un être humain adulte, sauf pour insister sur la nature adulte du sujet ou dans le cas d’utilisation du classificateur duel. Cependant, le classificateur est requis pour tout autre groupe.

Ex sans classificateur :

omwattaci, vous deux ou nnanaqattaci

Qipwutu, eux quatre

Ex avec classificateur :


L’utilisation du classificateur duel est également possible (--> qqawatlunuqqamqutu avec aqqamq(a), Cl duel).


Ces constructions peuvent être déclinées (le pronom marque le cas ; dans ce cas, il n’y a pas d’agglutination verbale même pour un complément d’objet) ou être utilisées comme sujet pronominal suffixé au verbe (insertion éventuelle d’un hh euphonique entre deux voyelles).

Qqawatlii-hhomwattaci. [kjawatliːjomwatjaʃi] vous mangez tous deux


Personnels avec préfixe numéral unitaire (ce)

Tca-naaqunan-cepwatla. (faire présent 1s / démonstratif épicène Acc / sujet) moi seul fais ceci, moi seul le fais.


Avec le classificateur, on nuance le sens :


Par analogie avec le nominalisateur naqan, le classificateur peut (dans ce cas seul), marquer le genre.



Déclinaisons des personnels

nb pers. genre Nom. Acc. Gén. Obl. Loc. Abl.
sg 1 masc tla tlaa* tlae* tlai* tlao* tlau*
sg 1 fém tle tlea* tlee* tlei* tleo* tleu*
sg 2 masc tca tcaa tcae tcai tcao tcau
sg 2 fém tce tcea tcee tcei tceo tceu
sg 3 épi ut at et it ot uut
sg 3 masc uta ata eta ita ota uuta
sg 3 fém ute ate ete ite ote uute
pl 1 épi ttal ttaal ttel ttil ttol ttul
pl 1 masc ttala ttaala ttela ttila ttola ttula
pl 1 fém ttale ttaale ttele ttile ttole ttule
pl 2 épi ttaci ttaaci tteci ttici ttoci ttuci
pl 2 masc ttaca ttaaca tteca ttica ttoca ttuca
pl 2 fém ttace ttaace ttece ttice ttoce ttuce
pl 3 épi utu atu etu itu otu uutu
pl 3 masc utta atta etta itta otta uutta
pl 3 fém utte atte ette itte otte uutte



Tlaa et tlae --> tlaa [tlaː]

Tlae et tlee --> tlee [tleː]

Tlai et tlei --> tlii [tliː]

Tlao et tleo --> tloo [tloː]

Tlau et tleu --> tluu [tluː]


Système verbal (utaqpatupetlaqqazli)

Généralités

L’ordre de la phrase est VSC.



Les verbes sont divisés en 5 types selon leur structure :

1. finissant par CV : maqa (donner) – racine : maq

2. finissant par C1C2V : qwatli (manger) – racine : qwatl

3. monosyllabique de type Ci(C)V : tca (faire) – racine : tc

4. verbes de mouvement finissant par VC1C2 : hwitl (aller) – racine : hwitl

5. Verbe neutre irrégulier : qqitl – racine : qq ou q


Chaque verbe est conjugué selon son type sur trois temps (passé, présent, futur), six personnes et deux formes (positive et négative) qui sont indiquées sur la terminaison qui suit la racine, toujours fixe (sauf permutations consonantiques).


Le sujet, s’il s’agit d’un pronom personnel, est suffixé au verbe.

qwatl-i-tla, je mange (qwatl, racine du verbe manger/ i, terminaison présent 1s type 2/ tla, personnel 1ms)

qqawatl-uqatuq-utu, ils ne mangeront pas (qqwatl, racine pl. / uqatuq, terminaison futur 3p nég. / utu, personnel 3ép)


Infixation des compléments d'objet

Il existe un polysynthétisme verbal, limité aux pronoms et démonstratifs objets directs ou indirects, qui se forme comme suit :

V + COD pronominal ou démonstratif (Acc) + COI pronominal (Obl) + S (Nom)

qwatli-naaquna-tla, je mange ceci (naaqun, démonstratif épicène Acc)


At et naaqunan désignent tous deux un accusatif désignant un inanimé. Le choix dépendra de la nuance que l’on souhaite apporter.

maqa-hha-tcai-tla, je te le donne (emphase sur le fait de donner)

maqa-naaquna-tcai-tla, je te donne ceci (emphase sur l’objet donné)


Euphonie

  • Les personnels commençant par une voyelle sont précédés d’un hh [j] euphonique.

maqa-hhitu-tla, je leur donne


maqan-uta, il donne

  • Les formes finissant par –uq, –aq ou –un perdent leur consonne finale devant un pronom débutant par une consonne.

maqwu-ttici-hhute, elle vous donnera

  • Les pronoms objet finissant par l ou t, perdent leur finale s’ils précèdent un pronom débutant par t.

maqa-hhi-tla, je te donne

  • Les verbes de mouvements (type 4) ont des règles d’euphonie particulières. Les formes verbales finissant par –Vq deviennent –V devant un pronom commençant par une consonne. Les formes finissant par –VCC insèrent entre elles et un pronom commençant par une consonne, une voyelle euphonique (u, a ou e selon le genre du sujet). Pour les formes finissant par –VC (avec consonne autre que q), le personnel qui suit perd sa première consonne.

hwittol-la, je vais [hwitjolja]

hwitl-a-tla, j’allais (masc)


Conjugaisons

Les différentes conjugaisons sont disponibles ici.


Causatifs et résultatifs

Beaucoup de verbes possèdent deux formes, l’une causative, l’autre résultative. La tournure causative s’exprime par un infixe causatif qui suit la racine du verbe selon son type :

type résultatif résultatif infixe causatif type causatif
1 (-CV) maq-a

donner

-elt- maq-elt-a

se voir attribuer

2 (-C1C2V)
2 (-C1C2V) qwatl-i

manger

-ett- qwatl-ett-i

faire manger, nourrir

2 (-C1C2V)
3 monosyllabique

Ci(C)V

ml-i

devenir, se transformer

-elt- ml-elt-i

faire changer, transformer

2 (-C1C2V)
4 (-VC1C2) qwezetl

tomber

-et-

+ finale –i

qwezetl-et-i

faire tomber

1 (-CV)
5 qqitl - - -


Impératif

Nahwin est employé lorsqu’il s’agit d’un ordre, la personne qui parle est en situation de supériorité. Nahwon est utilisé pour une demande, la personne qui parle est en situation de demandeuse.


Nahwin qmeetlaatca ! (qme, aider – litt. ordre tu m’aides) aide-moi ! (c’est un ordre)

Nahwon qmeetlaatca* !, aide-moi ! (il s’agit davantage d’une supplique)



Nahwin qmeetlaatca --> inqmee !, aide(-moi) !

Nahwin qwatliitca --> inqwatlii !, mange !


(*) L’évolution de cette phrase a d’ailleurs donné Nahqwon ! [


Présentatif (noc)

Le présentatif est utilisé pour isoler un terme dont une particularité va être décrite.

Il est un peu l’équivalent de nos deux points « : » ou du démonstratif « ceci », mais est généralement traduit par le verbe être et un groupe nominal attribut (pour rappel, l’adjectif attribut a pour équivalent le verbe adjectival).

Sa construction est la suivante : sujet Nom + suffixe présentatif (n)oc / prédicat Nom. (attribut)

Tlanoc mazea olzoatolti. je suis un homme heureux (litt. moi : un homme heureux)

Mazeehhanoc mlateencin aqpaelli. cette femme est une bonne doctoresse (litt. cette femme (est) ceci : une bonne doctoresse)


Au passé et au présent, la forme préfixe invariable du verbe neutre qqitl est préfixée au sujet (passé : qla, futur : qwi).

Qlatlanoc mazea olzoatolti. j’étais un homme heureux (litt. passé moi : …)

Qwinumazeehhanoc mlateencin aqpaelli. cette femme sera une bonne doctoresse (litt. futur cette femme ceci …)


Substantif présentatif et verbe modal

Le tcatcalaqwilizi n’accepte pas la succession de deux verbes comme c’est le cas en français. Il utilise pour ce faire un substantif suffixé par le présentatif (nom+noc / V).

Le présentatif est utilisé également pour les constructions comportant un verbe principal et secondaire (V principal + suffixe présentatif / V secondaire). Il concerne souvent les verbes modaux (vouloir, pouvoir, falloir, devoir, savoir) suivi en français d’un infinitif.


Les principaux verbes modaux traduits par le présentatif sont :

Vouloir : volonté = neqwi

Vouloir : souhait, désir = elahhetl

Pourvoir, savoir : capacité = opuqma

Pouvoir : autorisation : qamihwatli

Devoir, falloir : nécessité : qwallih


Opuqmanoc tcanaaqunetla. (opuqma, capacité / noc, présentatif // tca, faire présent 1s / naaqune(n), dém. Acc. / tla, 1ms) je peux faire cela, j’ai la capacité de faire cela (litt. capacité : je fais cela).

Qamihwatlinoc tcanaaqunetla. (qamihwatli, autorisation / noc, présentatif // tca, faire présent 1s / naaqune, dém. Acc. / tla, 1ms) je peux faire cela, j’ai l’autorisation de faire cela (litt. autorisation : je fais cela).


Si la personne en relation avec le nom est différente de celle du verbe, le présentatif est précédé d’un possessif.

Neqwitlanoc tcaanaaqunetca. (neqwi, volonté / tla, possessif 1ms / noc, présentatif // tcaa, faire présent 2s / naaqune, dém. Acc. / tca, 2ms) je veux que tu fasses cela (litt. ma volonté : tu fais cela).


La notion modale (ou le verbe principal) peut être située dans le passé ou le futur avec le préfixe invariable du verbe qqitl (passé : qla / futur : qwi).

Quel que soit le temps du nom marqué par le présentatif, le temps employé pour le verbe dépend de la simultanéité (présent), de l’antériorité (passé) ou de la postériorité (futur) avec le premier.

Qlaneqwitlanoc tcaanaaqunetca. (présentatif au passé / verbe au présent) je voulais que tu fasses cela, que tu le fasses au moment où je le voulais (litt. passé ma volonté : tu fais cela).

Qlaneqwitlanoc tcatwaanaaqunetca. (présentatif au passé / verbe au futur) je voulais que tu fasses cela, que tu le fasses ensuite (litt. passé ma volonté : tu feras cela).


S’il y a une négation, elle porte automatiquement sur la forme verbale.

Neqwinoc tcumanaaqunetla. (présentatif / faire, présent nég. 1s) je ne veux pas faire cela (litt. volonté : je ne fais pas cela).


Discours direct et indirect

Le présentatif est également utilisé pour ouvrir un discours rapporté.

Le suffixe suit alors un verbe d’énonciation (dire, parler, etc.) ou son complément d’objet. Le style de discours est toujours direct.


Iqculnutlaihhutanoc qqitcimtciqwitla. (iqculnu, dire passé 3s / tlai, 1ms Obl. / hh, euphonie / uta, 3ms / noc, présentatif // qqi, verbe neutre présent 1s / tcimtciqwi, fatigué / tla, 1ms) il m’a dit « je suis fatigué », il m’a dit qu’il était fatigué.



Interrogatifs et subordonnants

La phrase interrogative simple se forme par l’adjonction du suffixe interrogatif –tti.

Qwezeetlatcatti ? es-tu tombé ? (qwezeetl, tomber passé 2s / a, euphonie / tca, 2ms / tti, suffixe interrogatif)


Les interrogatifs et les subordonnants ont une forme commune ; leur signification se différencie par leur position dans la phrase. Les interrogatifs suivent toujours la forme verbale. Ils précèdent donc éventuellement le sujet si celui-ci est un nom ou un groupe nominal. Les subordonnants en revanche précèdent toujours la forme verbale.

Hwitalwaatwa ice ? Quand viendras/iras-tu ? (hwitalwaa, aller/venir futur 2s / tca, 2 ms // ice, quand int.)

Hwitluu ice mazeahhan ? Quand cet homme est-il venu ? (hwitluu, venir passé 3s // ice, quand int. // mazea, homme / hhan, démonstratif)

Ice hwitalwaatca hhawitalwattal ooqnahhen. Quand tu viendras, nous irons dans cet endroit. (ice, quand sub. // hwitalwaa, venir futur 2s / tca, 2ms // hhawitalwa, aller futur 2p / ttal, 2mp // ooqna, endroit Obl. / hhen, démonstratif lointain.

(*) Le verbe hwitl signifie se déplacer, aller, venir. La distinction se fait selon le contexte ou les marques casuelles (Obl., Loc. ou Abl.)


Les différents interrogatifs/subordonnants sont : Ucan : Ice : quand Taq : que, quoi (subordonnant : tuq / taq / teq) Uqe : qui (subordonnant : uqu / uqa / uqe) Pacti : comment Qwen : combien Iqwan : pourquoi


  • Taq et uqe marquent le genre lorsqu’ils sont subordonnants.
  • Les interrogatifs/subordonnants peuvent être déclinés : ucan, --> uucan [uːʃan] (Abl.), d’où --> uican (Obl.), vers où.

Hwitlocutan uucan ? D’où vient-il ? (hwitloc, venir présent 3s / uta, 3ms)


Le subordonnant couvre également la fonction relative. Dans ce cas, la relative (si elle ne finit pas la phrase) utilise le suffixe de clôture –(a)zun.

Le personnel n’apparaît pas sur la forme verbale de la relative, sauf nécessité d’explicitation.

Matitla maazea uqa ahhala hwitluu. Je connais l’homme qui est venu hier. (mati, connaître présent 1s / tla, 1ms // maazea, homme Acc. / uqa, qui sub. masc // ahhala, hier // hwitluu, venir passé 3s)

Zoqwulnu mazea uqa ahhala hwitluuzun aagam huaqaupan. L’homme qui est venu hier a acheté une grande maison. (zoqwulnu, acheter passé 3s // mazea, homme Nom. // uqa, qui sub. masc // ahhala, hier // hwitluu, venir passé 3s / zun, suffixe de clôture // aagam, maison Acc. // huaqaupan, grand Acc. épicène)


Attention, la relative n’est pas toujours rendue par cette structure. On utilise aussi le présentatif (qui remplace dans ce cas le suffixe de clôture) dans le cas de deux verbes consécutifs.

Neqwi maezea uqa hwitluunoc titwutcaahhuta. L’homme qui est venu voulait te voir. (neqwi, volonté // maezea, homme Gén. // uqa, qui sub. masc // hwitluu, venir passé 3s / noc, présentation // titwu(q), voir futur 3s / tcaa, 2ms Acc. / hh, euphonie / uta, 3ms – litt. la volonté de l’homme qui est venu : il te verra)


Antonymes verbaux

Numéraux et ordinaux

Liens

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Lal Behi : page personnelle - Lal Behi, idéolinguiste.

Idéopédia : le wiki en français des idéolinguistes.

Atelier Philologique : le forum en français des idéolinguistes (langues construites, artistiques, auxiliaires, systèmes de communication, diégèses).