Mundeze
| ||||
---|---|---|---|---|
Année de création | 2012 | |||
Auteur | Utilisateur:Djino | |||
Régulé par | — | |||
Nombre de locuteurs | IDEO_AWL locuteurs | |||
Parlé en | — | |||
Idéomonde associé | — | |||
Catégorie | :Catégorie:Langue auxiliaire | |||
Typologie | Mixte | |||
Alphabet | Alphabet latin | |||
Lexique | — | |||
Version | 1.0 beta | |||
Codes de langue | ||||
ISO 639-1 | — | |||
ISO 639-2 | — | |||
ISO 639-3 | — | |||
Préfixe Idéopédia | IDEO_AWL |
Sommaire
Phonologie
Le système d’écriture utilisé est l’alphabet latin *, sans le Q. Voici les lettres et leur équivalent en API :
Toutes les lettres se prononcent comme elles s'écrivent, et s’écrivent comme elles se prononcent (1 lettre = 1 son, 1 son = 1 lettre)
- Une proposition d'alphabet existe parallèlement à l'alphabet latin : l'aralfuno.
L'intonation tombe sur la syllabe qui précède celle de la terminaison grammaticale, donc presque toujours sur la dernière syllabe du radical.
Syntaxe
Les typologies syntaxiques permises sont le SVO, le SOV et le VSO. L'impossibilité pour le COD de précéder le sujet rend le marquage de l'accusatif inutile.
L'arwelo utilise des prépositions et les éléments modificateurs (adjectifs et adverbes) précèdent les éléments modifiés.
L’arwelo peut être parlé avec des ellipses. C’est-à-dire qu’on peut omettre des éléments de la phrase si le contexte est établi.
- Exemple : kio tio? = Quoi ça ? (Qu’est-ce que c’est ?)
Genre et nombre
- L’arwelo ne fait pas de distinction entre les noms masculins et féminins, mais le genre peut être précisé par les préfixes ba- (masculin) et ma- (féminin).
- Exemple : tco = humain / batco = homme / matco = femme
- Le pluriel des noms ne se marque que facultativement, avec le morphème -y.
- Exemple : bi amigoy (deux amis) = bi amigo (deux amis)
- Les adjectifs et les adverbes restent toujours invariables.
Catégories grammaticales
En arwelo, tous les mots ont une racine invariable, le radical, à partir duquel on peut former le substantif, le verbe, l'adjectif et l'adverbe.
Comme en espéranto, les substantifs se terminent par -o, les verbes par -i, les adjectifs par -a et les adverbes par -e.
- Exemple avec “pel-” (parler)
- pelo : parole
- peli : parler
- pela : oral, parlant
- pele : oralement
Pronoms
- Les pronoms personnels sont :
- me (je, moi)
- tu (tu, toi)
- lo (il, elle, lui)
- mey (nous)
- tuy (vous)
- loy (ils, elles, eux)
Il y a aussi les pronoms ano (on -pronom indéfini) et su (soi -pronom réfléchi). Il est bien entendu possible de préciser le genre en rajoutant le préfixe adéquat : malo = elle
- Les adjectifs et pronoms possessifs se forment par l'ajout du suffixe adjectival -a au pronom : tua = ton, ta, tes, tien(s), tienne(s), le(s) tien(s), la tienne, les tiennes
Plus d'infos
Articles
Il n'existe pas d'article. Cependant, il est possible d'exprimer le caractère indéfini avec l'adjectif ya (un certain), tout comme il est possible d'exprimer le caractère défini en utilisant des adjectifs comme tia (ce, cet/te).
Tabula-leksoy
L'arwelo utilise une système productif pour la création des corrélatifs et autres mots-outils, inspiré du tabel-vortoj de l'espéranto.
Conjugaison
La conjugaison se fait au moyen d'adverbes ou de particules de temps. Les deux particules de temps, qui se placent juste avant le sujet, sont:
- ku : pour le passé
- pu : pour le futur
Il y a également 3 adverbes qui permettent de préciser l'aspect de ce temps. Ils se placent toujours juste avant le verbe :
- kwe : pour une action accomplie (aspect accompli)
- se : pour une action en cours (aspect progressif)
- pwe : pour une action prévue (aspect prospectif)
Le jussif (impératif) est rendu en faisant tomber l'accent tonique sur la dernière syllabe, celle de la terminaison verbale. Il est indiqué à l'écrit par un accent aigu sur le i.
- Exemple avec “pel-” (parler)
- mey peli = Nous parlons
- ku mey peli = Nous parlions
- mey pwe peli = Nous allons parler
- ku mey pwe peli = Nous allions parler
- mey pelí = Parlons
Types de phrases
Interrogation
Pour former une question (directe ou indirecte), soit on ajoute "ki" (traduisible par "est-ce que") au début de la proposition, soit on utilise les mots interrogatifs (qui se placent eux aussi en début de proposition). Les mots interrogatifs peuvent être précédés d'une préposition.
- Exemples :
- ki lo nyami? = Est-ce qu'il mange ?
- ha, lo nyami = Oui, il mange.
- no, lo guli = Non, il boit.
- kias lo no nyami? = Pourquoi ne mange-t-il pas ?
- as lo no gwiri = Parce qu'il n'a pas faim.
- kio tu nyami? = Que manges-tu ?
- me nyami apolo = Je mange une pomme.
- kon kian tu nyami? = Avec qui manges-tu ?
- me nyami kon mea bayako = Je mange avec mon frère.
- me sukii ki lo nyami = Je me demande si elle mange.
- me sukii kio lo nyami = Je me demande ce qu'elle mange.
Négation et affirmation
Pour faire une phrase négative, il suffit de placer le mot "no" (non, ne... pas) devant le mot qu'il nie. Pour insister sur l'affirmation d'une phrase, il suffit de placer le mot "ha" (oui, bel et bien) devant le mot qu'il affirme.
- Exemple
- me no nani = Je ne chante pas
- no me nani = Ce n'est pas moi qui chante
- me ha nani = Je chante vraiment
- ha me nani = C'est bien moi qui chante
Morphologie
En arwelo, on peut facilement créer de nouveaux mots en combinant des racines entre elles, par juxtaposition. La racine d'un mot est la partie de celui-ci qui précède la terminaison grammaticale. Par exemple, dans buko (livre) la racine est buk-, le -o étant la terminaison grammaticale qui indique qu'il s'agit d'un nom commun.
L'arwelo est une langue centripète, c'est-à-dire que l’élément déterminant précède le déterminé. C'est le cas pour l'ordre des mots dans une phrase, mais aussi pour la composition lexicale (pour les mots composés de plusieurs lexèmes).
- Exemples
À partir de font.o (source) et ak.o (eau), on peut créer :
- fontako (font-ak.o) = eau de source
- akfonto (ak-font.o) = source d'eau
En arwelo, l'agglutination de radicaux permet de créer de nombreux mots, mais presque tous les morphèmes ont un sens lorsqu'ils sont isolés, de sorte qu'il est presque possible d'utiliser l'arwelo comme une langue isolante.
Par exemple, la morphème locatif en (en, dans, à...) peut servir comme :
- Préposition locative : en domo (à la maison)
- Verbe : eni (se trouver à, se situer en)
- Nom commun : eno (lieu, endroit)
- Suffixe locatif : paneno (lieu de pain = boulangerie)
- Pronom relatif locatif : presí en ayifi (appuie là où ça fait mal)
- Morphème locatif : kien, tien (où, là)
Même les terminaisons grammaticales ont un sens lorsqu'elles sont isolées :
- swela energio (énergie solaire) = energio a swelo (énergie du soleil)
- tu xwinke nyami (tu manges "cochonnement") = tu nyami e xwinko (tu manges comme un cochon)
- cepí buko (prends un livre) / cepí, o tu vi (prends ce que tu veux)
- doka myawo (un chat apeuré) = myawo, a doki (un chat qui a peur)
- etc.