Création effective de l'Aneuf
Si la création de l'aneuvien fut de mon seul fait (exception faite, bien sûr, de emprunts à-postériori d'un bon nombre de mots et de certaines règles grammaticales (déclinaisons & conjugaisons, notamment)), le pays lui-même, et notamment son nom et sa situation géographique ne fut pas, à l'origine mon initiative personnelle. L'idée me fut suggérée par un camarade de collège (perdu de vue depuis) dont je conserverai l'anonymat en utilisant l'anagramme aneuvien de Aaran Meajerbren. J'avais la partie nord du pays (de l'Æstmor au Malyr ; langue : l'aneuvien d'alors) et lui la partie sud dont il avait gardé la francophonie et les noms issus de la côte Atlantique française, de la Bretagne jusqu'au Pays Basque (plus deux trois autres). Un jour je le revis et il me dit qu'il avait complètement laissé tombé la "géographie fictive", je pris donc les trois provinces du sud à mon compte en les aneuvisant de la manière suivante :
NOM D'ORIGINE | ANEUVISÉ EN |
Aquatre | Alfazye, puis Alfazie |
Santois | Pelljant, puis Pelljaṅt |
Santes (Nantes) | Hocklènge |
Sanpaz (St Nazaire) | inchangé puis Saṅpaz |
Sordaux (Bordeaux) | Sordàlker, puis Sordalkÿ (Teheub<ref name="thb">Orthographe, à l'époque, de Ŧupƀ ([tʃuːp])</ref>) |
Panne (Pas De Panne (B), mais Vannes) | Paan |
Yon (La Roche sur _) | Nellede |
Sornic | Sorne |
etc...
Peu de noms du nord furent changés, seuls le furent ceux qui avaient été créés par Aaran pour le nord :
NOM D'ORIGINE | ANEUVISÉ EN |
Trest (Brest) | Træz |
Lezaan (Le Mans) | Lannruke, puis Lannrúke, puis Laṅrúke |
Sfaris (Paris) | Sfaaraies<ref>Lequel, vu la prononciation, devrait s'écrire Sfaaraj.</ref> |
Les Ptahx, peuple d'origine des Santes (la province, cette fois-ci) ainsi que les Teheub<ref name="thb"/> (Pande) furent "créés" après coup. L'Aneuf (le nom, collant bien, fut conservé, avec l'accord d'Aaran, qui s'était désintéressé de la question) allait peu à peu prendre son apparence définitive. Quant à la géographie physique, elle ne changea pas du tout, les cours d'eau (la Poire devenant la Skovaan) gardèrent le même tracé et les montagnes ne se déplacèrent pas. L'archipel de Lakùr<ref>Pas bien éloigné de l'île de Pâques, mais même par très beau temps, on ne risque pas (dans le monde réel) de voir les côtes lakùriennes depuis l'île chilienne.</ref>vint compléter le tableau au courant des années '80.
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