G
Présentation
Cette lettre est, en fait, la version voisée du C, lettre à laquelle elle était confondue aux premiers temps de l'écriture romaine. Cette lettre est issue directement du grec Γ, sans l'entremise étrusque, et due à Spurius Carvilius Ruga. Elle a permis, pour la diction latine, à séparer le /g/ du /k/, deux phonèmes représentés par la même lettre : C.
Phonologie
Exemple de prononciation du G dans des langues romanes (tableau non exhaustif) :
Langue | Devant A, O, U, Consonne |
Devant E, I, Y<ref>S'il y a lieu.</ref> |
---|---|---|
g | ʒ | |
d͡ʒ | ||
x |
On notera aussi quelques particularités de prononciation en fin de mot, derrière un I :
la palme de l'instabilité phonique étant réservée à l'anglais, où on trouve :
- Could you give me some gin ? /giv/ /d͡ʒin/
Les langues slaves font, par contre, preuve d'une stabilité à toute épreuve, quel que soit l'alphabet choisi. La version cyrillique est la reprise du Γ grec, en majuscule, seulement. En bas de casse, ce n'est pas γ, mais г : /g/.
Diacritiques
On notera particulièrement le Ĝ, servant à représenter le phonème /d͡ʒ/ ; les autres représentation de G diacrité servant surtout à des transcriptions.
Digrammes
Voire plus
Le G intervient dans de nombreux digrammes, notamment dans les langues romanes, pour "forcer" la prononciation de celui-ci ([g], [ʒ], [d͡ʒ]) devant des lettres pour lesquelles cette prononciation n'est pas prévue.
L'espagnol ne fait pas appel à un digramme pour prononcer [x] devant A, O ou U, mais à la lettre J.
... sans oublier le quadrigramme anglais OUGH, aux possibilités de prononciation multiples :
- ough (to), bought, enough... and so on.
Idéolangues
À l'exception de quelques idéolangues romanes, qui, comme l'interlingua reprennent les règles communes de leurs consœurs naturelles (cf ci dessus), la plupart des idéolangues réservent une grande stabilité à cette lettre, concédant, au plus, un dévoisement en fin de mot ( derrière une voyelle non accentuée : jànig /ˈjanik/).
<references/>