Bela Daga
La suite de Bela Daga ou suite de Badaga et le nom donné à la suite alphabétique comprenant les treize consonnes suivantes : B, D, G, K, L, M, N, P, R, S, T, W et Z. Outre ses vertus magiques, cette séquence joue un rôle morphologique fondamental au sein de la structure de l’Elko et de l'Urque. Son nom provient du nom des deux premières runes qui composent cette série.
Sommaire
Les applications de la suite de Bela Daga
Bien que ses implications soient bien plus nombreuses, voici les quatre plus importantes.
Les clés
En Elko il existe 1012 combinaisons de clés. Ce nombre est issu de la combinaison de toutes les consonnes présentes dans la suite de Bela Daga combinées avec l’ensemble des voyelles. Les autres consonnes présentes dans l’alphabet elkan jouent des rôles grammaticaux et non morphologiques. Seules les WUW et WEIW ne sont pas prises en compte ce qui explique le passage de 1014 à 1012.
Les clés réduites
Fruit d’un usage courant, 13 clés ont été réduites à leur consonne finale. Elles peuvent ainsi être utilisées de la même manière que les clés « normales » à condition de fonctionner à l’aide d’affixes systématiques.
ex : NEIN(négation) > N (négation)
Les ingamas
Le terme « ingama » signifie apostrophe en Elko, il désigne tous les mots étant construit à l’aide de ce signe. L’Elko n’en compte que treize. Ils sont utilisés pour exprimer la distance dans le temps ou l’espace par rapport au locuteur. Les ingamas désignent toujours un rapport au locuteur et changent en fonction de la situation d’énonciation.
L'ingama 'ka indique par exemple le futur proche ou désigne ce qui se trouve pas trop loin devant.
ex : Ero waki je vais waki'ka je vais bientôt y aller
Les innutas
Le terme « innuta » signifie petits auxiliaires en Elko, désigne en fait les auxiliaires modaux réduits. L’Elko n’en compte que treize. Ils sont l’exacte équivalence de leurs homologues non réduits.
ex : gau vouloir Le Losda est l'univers ui permet de donner vie aux différentes langues du projet ELKO.