Idéolangues ludiques : Différence entre versions
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Alors que, pendant des décennies, les langues auxiliaires avaient, malgré des détracteurs, une pratique sinon une audience assez forte, relayée par les moyens de communication de l'époque ; que les langues artistiques avaient elles aussi leurs supports (livres, disques, films) ; les langues ludiques étaient cantonnées à l'isolement des blocs-notes de leurs créateurs, rangés dans des tiroirs, tant cette occupation paraissait futile aux yeux d' idéolinguistes dont les créations débouchaient sur ''du concret''. | Alors que, pendant des décennies, les langues auxiliaires avaient, malgré des détracteurs, une pratique sinon une audience assez forte, relayée par les moyens de communication de l'époque ; que les langues artistiques avaient elles aussi leurs supports (livres, disques, films) ; les langues ludiques étaient cantonnées à l'isolement des blocs-notes de leurs créateurs, rangés dans des tiroirs, tant cette occupation paraissait futile aux yeux d' idéolinguistes dont les créations débouchaient sur ''du concret''. | ||
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Version actuelle en date du 16 mars 2022 à 12:25
Une idéolangue ludique est une langue créée par seule recherche du plaisir de la création, un peu comme si la personne qui s'y adonne utilisait comme pièces d'un jeu de construction : des noms, des adjectifs, des verbes, des adpositions, des conjonctions et qu'elle liait tous ces éléments avec un ensemble de colles spéciales nommé "grammaire".
Cette approche de construction d'une langue est à distinguer de celui des langues auxiliaires, destinée essentiellement à rassembler des communautés de locuteurs de langues d'origine différentes ; ou bien des langues artistiques destinées à servir de support à un roman, un opéra, un film, une bande dessinée ou un jeu (de société, vidéo...).
Ce terme a donc un synonyme approximatif : persolangue ; dans la mesure où le concepteur de cette langue y place toute sa réflexion personnelle, son approche de la phonologie, du vocabulaire, de la grammaire et dont la compatibilité avec des règles grammaticales etc... de langues existantes, si elle a son importance, est toutefois reléguée au second plan ; à la différence de ce qui se passe par exemple pour une auxlangue où la priorité est que plusieurs locuteurs d'horizons différents puissent se comprendre.
Alors que, pendant des décennies, les langues auxiliaires avaient, malgré des détracteurs, une pratique sinon une audience assez forte, relayée par les moyens de communication de l'époque ; que les langues artistiques avaient elles aussi leurs supports (livres, disques, films) ; les langues ludiques étaient cantonnées à l'isolement des blocs-notes de leurs créateurs, rangés dans des tiroirs, tant cette occupation paraissait futile aux yeux d' idéolinguistes dont les créations débouchaient sur du concret.
Internet a changé la donne et, grâce à des sites comme l'Atelier et autres sites dans d'autres langues, des personnes dont le but n'est autre que de taquiner la diphtongue ou le participe peuvent échanger des idées afin d'enrichir leurs créations personnelles, à l'instar des modélistes ferroviaires, navaux ou aériens s'échangent leurs astuces afin de peaufiner leurs plus belles pièces.