Tál lġoíḋ : Différence entre versions
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+ | '''nṁ''' : /ɰ/ | ||
+ | '''lġ''' : /ʕ/ nasal | ||
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+ | Chaque consonne a deux prononciations : l'une tendue, l'autre relâchée. Une consonne est tendue lorsque la voyelle qui la suit est, elle aussi, tendue, ce que l'on marque par un accent. « Tál » se prononce [ʦá], avec un ton montant. | ||
+ | Les voyelles ont également une prononciation tendue (lorsqu'elles sont accentuées) et une autre relâchée. | ||
+ | Une voyelle peut être brève ou longue. Une longue sera notée soit par le redoublement de la consonne qui la suit (y compris s'il s'agit d'une consonne de ton), soit par la présence d'une semi-consonne avant la voyelle, soit par le rajout d'un -a ou d'un -u. | ||
+ | Toute voyelle placée avant la voyelle accentuée indique une hauteur. Toute voyelle placée après une voyelle accentuée indique soit une diphtongue (o, e, i), soit un allongement de la voyelle (a, u, peu fréquents). | ||
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+ | Le Tál lģoíd est une langue tonale. Elle possède trois hauteurs (haut, moyen, bas) et trois mélodies (montant, descendant, fluctuant) qui se combinent, ce qui fait un total de 9 tons. On ne comptera pas un ton « moyen-plat », qui correspondrait à la prononciation atone de la voyelle car celle-ci diffère en général sensiblement de la réalisation de la voyelle tonale. Ces tons sont donc : montant, descendant, fluctuant, haut, haut-descendant, haut-fluctuant, bas, bas-montant, bas-fluctuant. Ces tons n'apparaissent pas avec la même fréquence. Les hauteurs sont des héritages des alternances de degré du Saever et ont donc une valeur morphologique. Les mélodies correspondent à d'anciens sons creux qui ont fusionné dans la voyelle principale. | ||
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+ | Les hauteurs sont notées grâce à des voyelles antéposées à la voyelle accentuée : « o » devant a/e/i ou « a » devant o/u (on ne répète pas une voyelle à l'écrit) indiquent un ton haut, tandis que « u » devant a/e/i ou « i » devant o/u indiquent un ton bas. « lģoíd » implique donc que le « i » est prononcé avec un ton haut. | ||
+ | Les mélodies sont indiquées par des consonnes de l'alphabet gaélique inutilisées en Tál : « l » indique le ton montant, « r » le ton descendant et « n » le ton fluctuant. | ||
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+ | « f » indique un coup de glotte. Il a avant tout une valeur morphosyntaxique : il s'agit soit d'un héritage du degré brisé du Saever (qui donne une nuance de parfait), soit d'une marque du pluriel interne. | ||
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==Grammaire== | ==Grammaire== |
Version du 17 novembre 2015 à 12:25
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Année de création | ||||
Auteur | Der industrielle Mensch | |||
Régulé par | ||||
Nombre de locuteurs | ||||
Parlé en | ||||
Idéomonde associé | ||||
Catégorie | Langue artistique | |||
Typologie | Langue a priori Langue mixte | |||
Alphabet | gaélique | |||
Lexique | ||||
Version | ||||
Codes de langue | ||||
ISO 639-1 | — | |||
ISO 639-2 | — | |||
ISO 639-3 | ||||
Préfixe Idéopédia | IDEO_TLG |
Le Tál lġoíḋ est une idéolangue crée par Der industrielle Mensch.
Sommaire
Historique
Descendant du Saever commun, le Bas-démoniaque a connu une évolution phonétique assez radicale.
Comme son nom l'indique, elle fait partie de la famille des langues démoniaques, mais s'est détachée du rameau principal à partir de la fin de la dernière des Guerres Divines (fin du IVe millénaire av. JC). Certaines tribus de démons nomades et isolées, essentiellement en Afrique du Nord et en Asie centrale (à la périphérie des principales zones de conflits), restèrent « prisonnières » sur Terre après les Larmes, qui -entre autres- referma le portail dimensionnel des Enfers. La langue a donc évoluée séparément des autres langues démoniaques et ces « bas-démons » (car vivant hors des Enfers) ont continué leur vie à la tête de tribus mêlant humains et démons. Elle a donc reçu un apport linguistique, en plus des apports propres à la famille démoniaque, un apport de vocabulaire humain hérité du proto-indo-européen, de langues caucasiennes et berbères. Toutefois, ces apports sont relativement peu nombreux.
Le bas-démoniaque n'a qu'une langue cousine : le Dyoa'o, ou angélique bannique.
Lorsque j'ai imaginé cette langue, faisant partie de l'idéomonde d'Eleyzach Aephs, je voulais créer quelque chose dont la transcription ne soit pas évidente, mais reste quand même logique. Je voulais également un système se rapprochant des langues polysynthétiques, ou ce que j'en comprenais du moins. Sur la base du Saever, j'ai donc créer cette descendante de l'époque moderne.
Alphabet & prononciation
Le Tál lġoíḋ se transcrit au moyen de l'alphabet Gaélique irlandais.
Les consonnes ont deux prononciations : l'une atone (donnée en premier), l'autre tonique (donnée en second). Un /h/ marque toujours une aspiration.
a : /ɑ/
á : /a/
b : /β/, /mβ/
c : /k/, /c/
d : /dʃ/, /ʃ/
e : /ə/
é : /ɛ/
g : /gh/, /H/
i : /y/
í : /i/
m : /m/, /mh/
o : /ɔ/
ó : /o/
p : /p/, /ph/
s : /s/, /sh/
t : /s/, /ʦ/
u : /y/
ú : /u/
ḟ : /hv/, /v/
ċ : /x/, /qx/
ṫ : /ʒ/, /ʤ/
ḃ : /b/, /bh/
ṁ : /w/, /wh/
ḋ : /λ/, /lh/
ġ : /γ/, /ʝ/
f : /Ɂ/
ṗ : /φ/, /φ̃/
ṡ : /j/, /ʨj/
Les digrammes ont évoluées depuis les pré-aspirées du Saever, et ont en général plusieurs réalisations en fonction de leur position :
mg : tonique /ƞ/, atone accompagné de -e ou -i /ñʝ/, atone /wg/
ġṫ : tonique : /γʒ/, atone intervocalique : /γd/, en fin de mot : /jd/ en fin de mot pour un verbe : /jn/
Les quatre semi-consonnes suivants ne sont utilisés qu'en début de mot et ne sont prononcés que s'ils sont tendus. Leur présence rend automatiquement la voyelle suivante longue. Ils résultent de l'évolution de voyelles pré-toniques.
nṁ : /ɰ/ lġ : /ʕ/ nasal rg : /ʕ/ fċ : /h/
Chaque consonne a deux prononciations : l'une tendue, l'autre relâchée. Une consonne est tendue lorsque la voyelle qui la suit est, elle aussi, tendue, ce que l'on marque par un accent. « Tál » se prononce [ʦá], avec un ton montant. Les voyelles ont également une prononciation tendue (lorsqu'elles sont accentuées) et une autre relâchée. Une voyelle peut être brève ou longue. Une longue sera notée soit par le redoublement de la consonne qui la suit (y compris s'il s'agit d'une consonne de ton), soit par la présence d'une semi-consonne avant la voyelle, soit par le rajout d'un -a ou d'un -u. Toute voyelle placée avant la voyelle accentuée indique une hauteur. Toute voyelle placée après une voyelle accentuée indique soit une diphtongue (o, e, i), soit un allongement de la voyelle (a, u, peu fréquents).
SYSTEME DE TONS
Le Tál lģoíd est une langue tonale. Elle possède trois hauteurs (haut, moyen, bas) et trois mélodies (montant, descendant, fluctuant) qui se combinent, ce qui fait un total de 9 tons. On ne comptera pas un ton « moyen-plat », qui correspondrait à la prononciation atone de la voyelle car celle-ci diffère en général sensiblement de la réalisation de la voyelle tonale. Ces tons sont donc : montant, descendant, fluctuant, haut, haut-descendant, haut-fluctuant, bas, bas-montant, bas-fluctuant. Ces tons n'apparaissent pas avec la même fréquence. Les hauteurs sont des héritages des alternances de degré du Saever et ont donc une valeur morphologique. Les mélodies correspondent à d'anciens sons creux qui ont fusionné dans la voyelle principale.
Les hauteurs sont notées grâce à des voyelles antéposées à la voyelle accentuée : « o » devant a/e/i ou « a » devant o/u (on ne répète pas une voyelle à l'écrit) indiquent un ton haut, tandis que « u » devant a/e/i ou « i » devant o/u indiquent un ton bas. « lģoíd » implique donc que le « i » est prononcé avec un ton haut. Les mélodies sont indiquées par des consonnes de l'alphabet gaélique inutilisées en Tál : « l » indique le ton montant, « r » le ton descendant et « n » le ton fluctuant.
« f » indique un coup de glotte. Il a avant tout une valeur morphosyntaxique : il s'agit soit d'un héritage du degré brisé du Saever (qui donne une nuance de parfait), soit d'une marque du pluriel interne.
Les lettres suivantes sont des indications mélodiques :
n : indication mélodique descendante-montante
r : indication mélodique descendante.
l : indication mélodique montante
Morphologie
Grammaire
Syntaxe
Lexicologie
Chiffres et nombres
Échantillon
Exemple de texte
Idéomonde associé : Le XXX
Liens
Notes
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