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Version du 5 avril 2020 à 18:50
A VANĠEIL BENOB JꜴN (ΚΑΤΑ ΙΩΑΝΝΗΝ ; ÉVANGILE SELON JEAN)
Ελληνική
Sonnera
Français
I
Ἐν ἀρχῇ ἦν ὁ λόγος, καὶ ὁ λόγος ἦν πρὸς τὸν θεόν, καὶ θεὸς ἦν ὁ λόγος.
Nu : Yelfaṅ ert Sonnera, æb ert Sonnera proi Ellu, æb ert Ellu Sonnera.
Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.
Οὗτος ἦν ἐν ἀρχῇ πρὸς τὸν θεόν.
Nüt : Yelfaṅ proi Ellu ert.
Elle était au commencement avec Dieu.
Πάντα δι’ αὐτοῦ ἐγένετο, καὶ χωρὶς αὐτοῦ ἐγένετο οὐδὲ ἓν ὃ γέγονεν.
Lis : Koṡy veyv lu fivete, æb tai lu neyny fithísaṡe fivete.
Toutes choses ont été faites par elle ; et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle.
Ἐν αὐτῷ ζωὴ ἦν, καὶ ἡ ζωὴ ἦν τὸ φῶς τῶν ἀνθρώπων,
Ilas : Men lu jeüeh ert, æb jeüeh yan ánduṡ' ert.
En elle était la vie et la vie était la lumière des hommes.
καὶ τὸ φῶς ἐν τῇ σκοτίᾳ φαίνει, καὶ ἡ σκοτία αὐτὸ οὐ κατέλαβεν.
Intas : Æb yan aiat men sku, æb sku lu neyto lœgue.
Et la lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point reçue.
Ἐγένετο ἄνθρωπος ἀπεσταλμένος παρὰ θεοῦ, ὄνομα αὐτῷ Ἰωάννης.
Tüaz : Jersto andu, teṅeven nob Ellu, yekener Jꜵn.
Il parut un homme, envoyé de Dieu ; son nom était Jean.
Οὗτος ἦλθεν εἰς μαρτυρίαν, ἵνα μαρτυρήσῃ περὶ τοῦ φωτός, ἵνα πάντες πιστεύσωσιν δι’ αὐτοῦ.
Náċtah : Junsto ais manaixu, nede ġe yan manaig, néddek, uiv lu, koṡui aima.
Il vint pour être témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui.
Οὐκ ἦν ἐκεῖνος τὸ φῶς, ἀλλ’ ἵνα μαρτυρήσῃ περὶ τοῦ φωτός.
Belen : Yan éu suinsto, eb ert nede ġe yan manaig.
Il n'était pas lui-même la lumière, mais il devait rendre témoignage à la lumière.
Ἦν τὸ φῶς τὸ ἀληθινόν, ὃ φωτίζει πάντα ἄνθρωπον ἐρχόμενον εἰς τὸν κόσμον.
Kammed : Ert u tavei yan, kos andum yeilṅeds ustremen tem sœg.
C'était là la véritable lumière qui éclaire tout homme venant au monde.
Ἐν τῷ κόσμῳ ἦν, καὶ ὁ κόσμος δι’ αὐτοῦ ἐγένετο, καὶ ὁ κόσμος αὐτὸν οὐκ ἔγνω.
Sa : Men sœg bünsto, æb sœg uiv lu fivete, æb sœg lu neyto nos.
Il était dans le monde, et le monde a été fait par lui, et le monde ne l'a pas connu.
Εἰς τὰ ἴδια ἦλθεν, καὶ οἱ ἴδιοι αὐτὸν οὐ παρέλαβον.
Sanu : Tymsto proi isdui, æb isdui lu neúro lœgue.
Il est venu chez soi ; et les siens ne l'ont point accueilli.
Ὅσοι δὲ ἔλαβον αὐτόν, ἔδωκεν αὐτοῖς ἐξουσίαν τέκνα θεοῦ γενέσθαι, τοῖς πιστεύουσιν εἰς τὸ ὄνομα αὐτοῦ:
Sánüt : Ebbó cel koṡui, de lu lœbɯro, jadsto müdso o Ellus nedui vía ; cel ullui, dei a kemmo vul aimo,
Mais à tous ceux qui l'ont reçu, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu ; à ceux qui croient en son nom,
οἳ οὐκ ἐξ αἱμάτων, οὐδὲ ἐκ θελήματος σαρκός, οὐδὲ ἐκ θελήματος ἀνδρός, ἀλλ’ ἐκ θεοῦ ἐγεννήθησαν.
Sális : Naithise nett nob æg, neüe jarnes eluma, neü' andus eluma, ebseyth nob Ellu.
lesquels ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu.
Καὶ ὁ λόγος σὰρξ ἐγένετο, καὶ ἐσκήνωσεν ἐν ἡμῖν – καὶ ἐθεασάμεθα τὴν δόξαν αὐτοῦ, δόξαν ὡς μονογενοῦς παρὰ πατρός – πλήρης χάριτος καὶ ἀληθείας.
Sylas : Æb Sonnera vetto jaren, æb proiperesto migim em – æb mülem beyano vul aüateúro, eai beyan, hai sto atta Idus, ul onai jersu nob ul Abbu –, jeeh ġe mier eg sedseh.
Et la Parole est devenue chair, et elle a habité parmi nous (et nous avons contemplé sa gloire, une gloire telle qu'est celle du Fils unique, venu du Père) pleine de grâce et de vérité.
Ἰωάννης μαρτυρεῖ περὶ αὐτοῦ, καὶ κέκραγεν λέγων, Οὗτος ἦν ὃν εἶπον, Ὁ ὀπίσω μου ἐρχόμενος ἔμπροσθέν μου γέγονεν: ὅτι πρῶτός μου ἦν.
Syntas : Jꜵn ġe lu manaigt, æb echolladsto : « Thu sto ullu, ġe de així 'U junsu feds ui, ves ui jersto, har ves ui ert'.
Jean rend témoignage de lui et s'écrie, disant : C'est celui dont j'ai dit : Celui qui vient après moi m'a précédé, car il était avant moi.
Καὶ ἐκ τοῦ πληρώματος αὐτοῦ ἡμεῖς πάντες ἐλάβομεν, καὶ χάριν ἀντὶ χάριτος.
Sápiaz : Æb, nob jeedseh lus, kos mülem voisuro, æb meieh mier na mier.
Et, de sa plénitude, nous avons tous reçu, et grâce pour grâce.
Ὅτι ὁ νόμος διὰ Μωσέως ἐδόθη, ἡ χάρις καὶ ἡ ἀλήθεια διὰ Ἰησοῦ χριστοῦ ἐγένετο.
Sánaċt : Sazt at üça yejadt vetto nob Müseh, mier eg sedseh nob Jesukristu jersuro.
Car la loi a été donnée par Moïse ; la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ.
Θεὸν οὐδεὶς ἑώρακεν πώποτε: ὁ μονογενὴς υἱός, ὁ ὢν εἰς τὸν κόλπον τοῦ πατρός, ἐκεῖνος ἐξηγήσατο.
Sában : Ellum neynu jo atvete ; ul onai Idu, yebüns nat Abbus ġora, ullu sto de em maisto o lu nossù. »
Personne ne vit jamais Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui nous l'a fait connaître. »
Καὶ αὕτη ἐστὶν ἡ μαρτυρία τοῦ Ἰωάννου, ὅτε ἀπέστειλαν οἱ Ἰουδαῖοι ἐξ Ἱεροσολύμων ἱερεῖς καὶ Λευΐτας ἵνα ἐρωτήσωσιν αὐτόν, Σὺ τίς εἶ;
Sákamd : Æb eÿ a Jꜵns manaigta sto, haṅ Judæ dui nob Jerusalém helṅekdus Levítusbe yefsuro, nede lub preiv : « Hu sys jü ? ».
Et c'est ici le témoignage de Jean, lorsque les Juifs envoyèrent de Jérusalem des sacrificateurs et des Lévites pour lui demander : Toi, qui es-tu ?
Καὶ ὡμολόγησεν, καὶ οὐκ ἠρνήσατο: καὶ ὡμολόγησεν ὅτι Οὐκ εἰμὶ ἐγὼ ὁ χριστός.
Nüça : Áiveto, nieb áivunsto : « Suṅem íu Kristu ».
Il déclara, et ne nia point, il déclara : Moi, je ne suis point le Christ.
Καὶ ἠρώτησαν αὐτόν, Τί οὖν; Ἠλίας εἶ σύ; Καὶ λέγει, Οὐκ εἰμί. Ὁ προφήτης εἶ σύ; Καὶ ἀπεκρίθη, Οὔ.
Nüçanu : Æb elu priviuro : « Huíseyth ? Eliyah sys ? » Æb aigt : « Suṅem ». « U vesaigdu sys ? ». Récketo : « Nett ».
Et ils lui demandèrent : Quoi donc ? Es-tu Elie ? Et il dit : Je ne le suis point. Es-tu le prophète ? Et il répondit : Non.
Εἶπον οὖν αὐτῷ, Τίς εἶ; Ἵνα ἀπόκρισιν δῶμεν τοῖς πέμψασιν ἡμᾶς. Τί λέγεις περὶ σεαυτοῦ;
Nüçánüt : Elu enk aixuro : « Hu sys ? », nede réckatam rekthir cel u lus sæsundui ; « Huod aix ġe yoseer ? ».
Ils lui dirent donc : Qui es-tu ? afin que nous rendions réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu de toi-même ?
Ἔφη, Ἐγὼ φωνὴ βοῶντος ἐν τῇ ἐρήμῳ, Εὐθύνατε τὴν ὁδὸν κυρίου, καθὼς εἶπεν Ἠσαΐας ὁ προφήτης.
Nüçális : Aixto « At auva síu ullus, de yarralt nat soiar : a Fazuirs vaigo iṙite, hud u vesaigdu Isaiah aixto ».
Il dit : Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Dressez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Esaïe.
Καὶ οἱ ἀπεσταλμένοι ἦσαν ἐκ τῶν Φαρισαίων.
Nücylas : Æb u teṅevnui nɯbsuro migim u farisui.
Et ceux qui avaient été envoyés étaient d'entre les pharisiens.
Καὶ ἠρώτησαν αὐτόν, καὶ εἶπον αὐτῷ, Τί οὖν βαπτίζεις, εἰ σὺ οὐκ εἶ ὁ χριστός, οὔτε Ἠλίας, οὔτε ὁ προφήτης;
Nücyntas : Æb elu lub rerpriviuro : « Huiv enk sçuis, vonda suins u Kristu, nieb Eliyah, nieb u vesaigdu ? »
Et ils l'interrogèrent encore et lui dirent : Pourquoi donc baptises-tu, si tu n'es point le Christ, ni Elie, ni le prophète ?
Ἀπεκρίθη αὐτοῖς ὁ Ἰωάννης λέγων, Ἐγὼ βαπτίζω ἐν ὕδατι: μέσος δὲ ὑμῶν ἕστηκεν ὃν ὑμεῖς οὐκ οἴδατε.
Nüçápiaz : Jꜵn luve récketo : « Sçuiem íu men oda ; ebbó migim os bünt ullu, dem yelem naidar,
Jean leur répondit en disant : Moi, je baptise d'eau ; mais au milieu de vous se trouve Celui que vous ne connaissez point,
Αὐτός ἐστιν ὁ ὀπίσω μου ἐρχόμενος, ὃς ἔμπροσθέν μου γέγονεν: οὗ ἐγὼ οὐκ εἰμὶ ἄξιος ἵνα λύσω αὐτοῦ τὸν ἱμάντα τοῦ ὑποδήματος.
Nüçánaċt : U feds ui junsu, de ves ui jersto ; íube lehnai suṅem o resson a sontram vat vuzieb vul.
Celui qui vient après moi, qui m'a précédé ; et moi, je ne suis pas digne de délier la courroie de sa chaussure.
Ταῦτα ἐν Βηθανίᾳ ἐγένετο πέραν τοῦ Ἰορδάνου, ὅπου ἦν Ἰωάννης βαπτίζων.
Nüçában : Eÿ men Bethany fóreto nunt Jordan, haṙ Jꜵn sçuisto.
Ces choses se passèrent à Béthanie, au delà du Jourdain, où Jean baptisait.
Τῇ ἐπαύριον βλέπει τὸν Ἰησοῦν ἐρχόμενον πρὸς αὐτόν, καὶ λέγει, Ἴδε ὁ ἀμνὸς τοῦ θεοῦ, ὁ αἴρων τὴν ἁμαρτίαν τοῦ κόσμου.
Nüçákamd : Nayyamth, an Jesù, yejuns proi lu, ateer, æb aigt : « Thater' ul Ellus Arçu, de a sœx kyrzo ꜵhvit.
Le lendemain, il voit Jésus venant à lui, et il dit : Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde.
Οὗτός ἐστιν περὶ οὗ ἐγὼ εἶπον, Ὀπίσω μου ἔρχεται ἀνὴρ ὃς ἔμπροσθέν μου γέγονεν, ὅτι πρῶτός μου ἦν.
Lissa : Thu sto ullu, ġe de així : 'Feds ui junt andu, de ves ui jersto, har ves ui ert'.
C'est celui dont j'ai dit : Après moi vient un homme qui m'a précédé, car il était avant moi.
Κἀγὼ οὐκ ᾔδειν αὐτόν: ἀλλ’ ἵνα φανερωθῇ τῷ Ἰσραήλ, διὰ τοῦτο ἦλθον ἐγὼ ἐν τῷ ὕδατι βαπτίζων.
Lissanu : Íube lu naidví ; ebbó, néddek essornirt víat cel Israél, eam íu drudsí, men oda sçuison.
Et moi je ne le connaissais pas ; mais c'est afin qu'il fût manifesté à Israël que je suis venu baptiser d'eau.
Καὶ ἐμαρτύρησεν Ἰωάννης λέγων ὅτι Τεθέαμαι τὸ πνεῦμα καταβαῖνον ὡσεὶ περιστερὰν ἐξ οὐρανοῦ, καὶ ἔμεινεν ἐπ’ αὐτόν.
Lissánüt : Æb Jꜵn manaixto : « Hɯo yeduvvús nob a yelen hud kaċiv atví, æb na lu peresto.
Et Jean rendit témoignage en disant : J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe, et il est demeuré sur lui.
Κἀγὼ οὐκ ᾔδειν αὐτόν: ἀλλ’ ὁ πέμψας με βαπτίζειν ἐν ὕδατι, ἐκεῖνός μοι εἶπεν, Ἐφ’ ὃν ἂν ἴδῃς τὸ πνεῦμα καταβαῖνον καὶ μένον ἐπ’ αὐτόν, οὗτός ἐστιν ὁ βαπτίζων ἐν πνεύματι ἁγίῳ.
Lissális : Íube lu naidví ; eb ullu, de ui sæṡto o sçui men oda, uib aixto : « Ullu, natém de Hɯo suls ata yeduvvús yeperesbe, sçuisu sto men Helen Hɯ. »
Et moi je ne le connaissais pas, mais celui qui m'a envoyé baptiser d'eau, celui-là m'a dit : Celui sur qui tu verras l'Esprit descendre et demeurer, c'est celui qui baptise de l'Esprit-Saint.
Κἀγὼ ἑώρακα, καὶ μεμαρτύρηκα ὅτι οὗτός ἐστιν ὁ υἱὸς τοῦ θεοῦ.
Lissylas : Æb íu atví æb manaixí da thu Ellus Idu sto.
Et moi je l'ai vu, et j'ai rendu témoignage que celui-là est le Fils de Dieu.
Τῇ ἐπαύριον πάλιν εἱστήκει ὁ Ἰωάννης, καὶ ἐκ τῶν μαθητῶν αὐτοῦ δύο:
Lissyntas : Nayyamth, Jꜵn rerbünt to nüt besüdui sais,
Le lendemain, Jean se trouvait de nouveau là avec deux de ses disciples,
καὶ ἐμβλέψας τῷ Ἰησοῦ περιπατοῦντι, λέγει, Ἴδε ὁ ἀμνὸς τοῦ θεοῦ.
Lissápiaz : Æb, an yeommaux Jesù etnarund, aigt : « Thater' ul Ellus Arçu ».
et ayant arrêté son regard sur Jésus qui passait, il dit : Voilà l'Agneau de Dieu.
Καὶ ἤκουσαν αὐτοῦ οἱ δύο μαθηταὶ λαλοῦντος, καὶ ἠκολούθησαν τῷ Ἰησοῦ.
Lissánaċt : Æb u nüt besüdui lu yesurs haibvuro, æb etosabvuro.
Et les deux disciples l'entendirent parler, et ils suivirent Jésus.
Στραφεὶς δὲ ὁ Ἰησοῦς καὶ θεασάμενος αὐτοὺς ἀκολουθοῦν-τας, λέγει αὐτοῖς, Τί ζητεῖτε; Οἱ δὲ εἶπον αὐτῷ, Ῥαββί – ὃ λέγεται ἑρμηνευόμενον, Διδάσκαλε – ποῦ μένεις;
Lissában : Jesù, yükthies æb lus yeater o lu osaba, luve tolsto : « Huod yelem puso ? ». Elu lub aixuro : « Rabbí, » – eÿ tembya-tumnon saiet Tafsu – « huaṙ amperés ? »
Or Jésus s'étant retourné, et voyant qu'ils le suivaient, leur dit : Que cherchez-vous ? Ils lui dirent : Rabbi (ce qui signifie Maître) où demeures-tu ?
Λέγει αὐτοῖς, Ἔρχεσθε καὶ ἴδετε. Ἦλθον καὶ εἶδον ποῦ μένει: καὶ παρ’ αὐτῷ ἔμειναν τὴν ἡμέραν ἐκείνην: ὥρα ἦν ὡς δεκάτη.
Lissákamd : Luv' aigt : « Junt' æb atere ». Vusuro æb atvuro, haṙ amperét ; æb proi lu vu ei yam peresuro ; ert am omth seei dæsa.
Il leur dit : Venez et vous verrez. Ils allèrent donc, et ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là ; il était environ la dixième heure.
Ἦν Ἀνδρέας ὁ ἀδελφὸς Σίμωνος Πέτρου εἷς ἐκ τῶν δύο τῶν ἀκουσάντων παρὰ Ἰωάννου καὶ ἀκολουθησάντων αὐτῷ.
Ilsa : André, ul Ibu vo Simon Pær, ert nu mynob u nüt haibthisui an Jꜵn eg lu osabthisui.
André, le frère de Simon Pierre, était l'un des deux qui avaient entendu les paroles de Jean, et qui avaient suivi Jésus.
Εὑρίσκει οὗτος πρῶτος τὸν ἀδελφὸν τὸν ἴδιον Σίμωνα, καὶ λέγει αὐτῷ, Εὑρήκαμεν τὸν Μεσίαν – ὅ ἐστιν μεθερμηνευόμενον, χριστός.
Ilsanu : Éu veṡaṅ eivusut ul isai Ibum lus, Simon, æb lub aigt : « Vonsuzuro mülem u Masiho » – eÿ saiet Kristu.
Celui-ci trouve, le premier, Simon son propre frère, et il lui dit : Nous avons trouvé le Messie (ce qui signifie Christ).
Καὶ ἤγαγεν αὐτὸν πρὸς τὸν Ἰησοῦν. Ἐμβλέψας αὐτῷ ὁ Ἰησοῦς εἶπεν, Σὺ εἶ Σίμων ὁ υἱὸς Ἰωνᾶ: σὺ κληθήσῃ Κηφᾶς – ὃ ἑρμηνεύεται Πέτρος.
Ilsánüt : Æb lu cel Jesù osabsto. Lu viskund Jesù aixto : « Sys jü Simon, idu vo Jonah ; jü suls ved yekent Kefas » – eÿ saiet Pær (horuɯ).
Et il l'amena à Jésus. Jésus l'ayant regardé, dit : Tu es Simon, fils de Jonas ; tu seras appelé Céphas (ce qui signifie Pierre).
Τῇ ἐπαύριον ἠθέλησεν ἐξελθεῖν εἰς τὴν Γαλιλαίαν, καὶ εὑρίσκει Φίλιππον, καὶ λέγει αὐτῷ ὁ Ἰησοῦς, Ἀκολούθει μοι.
Ilsális : Nayyamth, Jesù justo o sekvù amtém Galilæ, æb an Filipp eivusut ; æb Jesù lub aigt : « Osaba ui ».
Le lendemain, Jésus voulut s'en aller en Galilée, et il trouve Philippe ; et il lui dit : Suis-moi.
Ἦν δὲ ὁ Φίλιππος ἀπὸ Βηθσαϊδά, ἐκ τῆς πόλεως Ἀνδρέου καὶ Πέτρου.
Ilsylas : Filipp nob Bethsaíd ert, nob at urɯm vo André Pærbe.
Or, Philippe était de Bethsaïda, de la ville d'André et de Pierre.
Εὑρίσκει Φίλιππος τὸν Ναθαναήλ, καὶ λέγει αὐτῷ, Ὃν ἔγραψεν Μωσῆς ἐν τῷ νόμῳ καὶ οἱ προφῆται εὑρήκαμεν, Ἰησοῦν τὸν υἱὸν τοῦ Ἰωσὴφ τὸν ἀπὸ Ναζαρέτ.
Ilsyntas : Filipp na Nathanaél pussut, æb lub aigt : « Mülem ullum, ġe de Müseh, nat üça, yu vesaigdui scirsuro, vonsuzuro, Jesù idum vo Joséf nob Nazarét. »
Philippe trouve Nathanaël, et lui dit : Nous avons trouvé celui dont Moïse a écrit dans la loi, et dont les prophètes ont parlé, Jésus, le fils de Joseph, de Nazareth.
Καὶ εἶπεν αὐτῷ Ναθαναήλ, Ἐκ Ναζαρὲτ δύναταί τι ἀγαθὸν εἶναι; Λέγει αὐτῷ Φίλιππος, Ἔρχου καὶ ἴδε.
Ilsápiaz : Æb Nathanaél lub aixto : « Nemt nob Nazaret jukel müt o jer ? ». Filipp lub aigt : « Jun æb sel ata ».
Et Nathanaël lui dit : Peut-il venir quelque chose de bon de Nazareth ? Philippe lui dit : Viens et vois.
Εἶδεν ὁ Ἰησοῦς τὸν Ναθαναὴλ ἐρχόμενον πρὸς αὐτόν, καὶ λέγει περὶ αὐτοῦ, Ἴδε ἀληθῶς Ἰσραηλίτης, ἐν ᾧ δόλος οὐκ ἔστιν.
Ilsánaċt : Jesù an yad thu yejuns Nathanaél atvete, æb ġe lu aigt : « Thatere niske vraiġug Israél du ».
Jésus vit Nathanaël venant à lui, et il dit de lui : Voici un véritable Israélite en qui il n'y a point de fraude.
Λέγει αὐτῷ Ναθαναήλ, Πόθεν με γινώσκεις; Ἀπεκρίθη Ἰησοῦς καὶ εἶπεν αὐτῷ, Πρὸ τοῦ σε Φίλιππον φωνῆσαι, ὄντα ὑπὸ τὴν συκῆν, εἶδόν σε.
Ilsában : Nathanaél lub aigt : « Huiv süvvidt dek ui nossús ? ». Jesù récketo : « Vesda Filipp yo, de bünsys nith a fṙirhém, auvużto, yo atví.
Nathanaël lui dit : D'où me connais-tu ? Jésus répondit et lui dit : Avant que Philippe t'appelât, quand tu étais sous le figuier, je t'ai vu.
Ἀπεκρίθη Ναθαναήλ καὶ λέγει αὐτῷ, Ῥαββί, σὺ εἶ ὁ υἱὸς τοῦ θεοῦ, σὺ εἶ ὁ βασιλεὺς τοῦ Ἰσραήλ.
Ilsákamd : Nathanaél lub récketo : « Rabbí, jü sys ul Ellus Idu, jü sys ul Israél adar ».
Nathanaël lui répondit : Rabbi, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d'Israël.
Ἀπεκρίθη Ἰησοῦς καὶ εἶπεν αὐτῷ, Ὅτι εἶπόν σοι, Εἶδόν σε ὑποκάτω τῆς συκῆς, πιστεύεις; Μείζω τούτων ὄψει.
Inça : Jesù lub récketo : « Hüv yeb així da yo nith a fṙirhém atví, aims ? Mæras ann thas suls ata ».
Jésus répondit et lui dit : Parce que je t'ai dit que je te voyais sous le figuier tu crois : tu verras de plus grandes choses que celle-ci.
Καὶ λέγει αὐτῷ, Ἀμὴν ἀμὴν λέγω ὑμῖν, ἀπ’ ἄρτι ὄψεσθε τὸν οὐρανὸν ἀνεῳγότα, καὶ τοὺς ἀγγέλους τοῦ θεοῦ ἀναβαίνοντας καὶ καταβαίνοντας ἐπὶ τὸν υἱὸν τοῦ ἀνθρώπου.
Inçanu : Æb lub aigt : « Emner, emner, osv' aigem, theṅes yelem selo ata yelno o aifa, æb us Ellus anġilies o orthvù æb duvvù natém ul andus Idu ».
Et il lui dit : En vérité, en vérité, je vous dis que désormais vous verrez le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l'homme.
II
Καὶ τῇ ἡμέρᾳ τῇ τρίτῃ γάμος ἐγένετο ἐν Κανᾷ τῆς Γαλιλαίας, καὶ ἦν ἡ μήτηρ τοῦ Ἰησοῦ ἐκεῖ:
Æb lisei eyyemer, jersto yütre am Kana vo Galilæ, æb ul ammu vo Jesù bünsto.
Et le troisième jour, il y eut des noces à Cana de Galilée, et la mère de Jésus était là.
ἐκλήθη δὲ καὶ ὁ Ἰησοῦς καὶ οἱ μαθηταὶ αὐτοῦ εἰς τὸν γάμον.
Uṡeys Jesù æb u besüdui sais yevesklœbte veúro ġ'a yütre.
Or Jésus fut aussi invité aux noces, avec ses disciples.
Καὶ ὑστερήσαντος οἴνου, λέγει ἡ μήτηρ τοῦ Ἰησοῦ πρὸς αὐτόν, Οἶνον οὐκ ἔχουσιν.
Úivdek a somér viṡeh vetto, ul ammu vo Jesù lub aigt : « Elu somero neio voisù ».
Et le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit : Ils n'ont pas de vin.
Λέγει αὐτῇ ὁ Ἰησοῦς, Τί ἐμοὶ καὶ σοί, γύναι; Οὔπω ἥκει ἡ ὥρα μου.
Jesù lub aixto : « Berana yes uisbe meyse suṅo, onnuó. A medṙa uis mitt junsut ».
Jésus lui dit : Qu'y a-t-il entre moi et toi, femme ? Mon heure n'est pas encore venue.
Λέγει ἡ μήτηρ αὐτοῦ τοῖς διακόνοις, Ὅ τι ἂν λέγῃ ὑμῖν, ποιήσατε.
Ul ammu cel u nithiċdui aigt : « Koṡod, dem yeb sult aig, sel eik ».
Sa mère dit aux serviteurs : Tout ce qu'il vous dira, faites-le.
Ἦσαν δὲ ἐκεῖ ὑδρίαι λίθιναι ἓξ κείμεναι κατὰ τὸν καθαρισμὸν τῶν Ἰουδαίων, χωροῦσαι ἀνὰ μετρητὰς δύο ἢ τρεῖς.
Bünsuro tüaz horguṡ' odruka, seles ninda yad o Judæ dus ajata, æb elka yeendrex nüt og lis bikigmas.
Or, il y avait là six vases de pierre, pour servir aux purifications des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures.
Λέγει αὐτοῖς ὁ Ἰησοῦς, Γεμίσατε τὰς ὑδρίας ὕδατος. Καὶ ἐγέμισαν αὐτὰς ἕως ἄνω.
Jesù luve hevaigt : « Thei' odrux jeiekte nit' oda » ; æb aç jeiexuro tem eptes.
Jésus leur dit : Remplissez d'eau ces vases ; et ils les remplirent jusqu'au haut.
Καὶ λέγει αὐτοῖς, Ἀντλήσατε νῦν, καὶ φέρετε τῷ ἀρχιτρικλίνῳ. Καὶ ἤνεγκαν.
Æb luv' aigt : « Thaṅ orthsirbte, æb cel u heztuir temthirte ». Æb elu temthirsuro.
Et il leur dit : Puisez maintenant, et portez-en au chef de table. Et ils lui en portèrent.
Ὡς δὲ ἐγεύσατο ὁ ἀρχιτρίκλινος τὸ ὕδωρ οἶνον γεγενημένον, καὶ οὐκ ᾔδει πόθεν ἐστίν – οἱ δὲ διάκονοι ᾔδεισαν οἱ ἠντληκότες τὸ ὕδωρ – φωνεῖ τὸν νυμφίον ὁ ἀρχιτρίκλινος,
Eç haṅ u heztuir a somervedund odam sovete, æb naidvete hueṙes a somér sto – ebbok us odam orthirunde nithiċdui aidvuro –, u yüchemo auvuzt,
Dès que le chef de table eut goûté l'eau changée en vin (et il ne savait pas d'où venait ce vin, mais les serviteurs le savaient bien, eux qui avaient puisé l'eau), il appelle l'époux,
καὶ λέγει αὐτῷ, Πᾶς ἄνθρωπος πρῶτον τὸν καλὸν οἶνον τίθησιν, καὶ ὅταν μεθυσθῶσιν, τότε τὸν ἐλάσσω: σὺ τετήρηκας τὸν καλὸν οἶνον ἕως ἄρτι.
Æb lub aigt : « Kos andu vesaṅ a nyz somero peretaht, æb, bu vahsvisyre, a le' attam ; jü a nyz somero theṅem adeltohsys. »
et lui dit : Tout homme sert d'abord le bon vin, puis le moindre, quand on s'est enivré ; toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à présent.
Ταύτην ἐποίησεν τὴν ἀρχὴν τῶν σημείων ὁ Ἰησοῦς ἐν Κανᾷ τῆς Γαλιλαίας, καὶ ἐφανέρωσεν τὴν δόξαν αὐτοῦ: καὶ ἐπίστευσαν εἰς αὐτὸν οἱ μαθηταὶ αὐτοῦ.
Jesù ei vesei ünto eshexto am Kana vo Galilæ, æb beyano sais essornirt, æb u besüdui vul etaimsuro men lu.
Jésus fit ce premier de ses miracles à Cana de Galilée, et il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.
Μετὰ τοῦτο κατέβη εἰς Καπερ-ναούμ, αὐτὸς καὶ ἡ μήτηρ αὐτοῦ, καὶ οἱ ἀδελφοὶ αὐτοῦ, καὶ οἱ μαθηταὶ αὐτοῦ: καὶ ἐκεῖ ἔμειναν οὐ πολλὰς ἡμέρας.
Isfeds, ammu, ibui sais, ulbe duvvusuro tem Kapernaùm ; æb eaṙ peresuro vu ont lince yebra.
Après cela, il descendit à Capernaüm, lui et sa mère et ses frères et ses disciples ; et ils n'y demeurèrent que peu de jours.
Καὶ ἐγγὺς ἦν τὸ Πάσχα τῶν Ἰουδαίων, καὶ ἀνέβη εἰς Ἱεροσό-λυμα ὁ Ἰησοῦς.
Æb Pesag Judæ duṡe naiaṅ ert, æb Jesù orthvusto tem Jerusalém.
Et la Pâque des Juifs était proche, et Jésus monta à Jérusalem.
Καὶ εὗρεν ἐν τῷ ἱερῷ τοὺς πωλοῦντας βόας καὶ πρόβατα καὶ περιστεράς, καὶ τοὺς κερματιστὰς καθημένους.
Æb nat helnɯm us orox, jarfs, eg pariṡes maġdus, yu yepudübse krejveddus, medvexto.
Et il trouva dans le temple ceux qui vendaient des bœufs et des brebis et des pigeons, et les changeurs assis.
Καὶ ποιήσας φραγέλλιον ἐκ σχοινίων πάντας ἐξέβαλεν ἐκ τοῦ ἱεροῦ, τά τε πρόβατα καὶ τοὺς βόας: καὶ τῶν κολλυβιστῶν ἐξέχεεν τὸ κέρμα, καὶ τὰς τραπέζας ἀνέστρεψεν:
Æb slacko kem zakra hegund, koṡus esústruto dak a helnɯm, thamdek u jarfs oroxbe ; æb a krejo védduṡe jeschaçto æb aplaç epvüxto.
Et ayant fait un fouet de cordes, il les chassa tous du temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; et il répandit la monnaie des changeurs et renversa leurs tables ;
καὶ τοῖς τὰς περιστερὰς πωλοῦσιν εἶπεν, Ἄρατε ταῦτα ἐντεῦθεν: μὴ ποιεῖτε τὸν οἶκον τοῦ πατρός μου οἶκον ἐμπορίου.
Æb aixto cel u pariṡes maġdui : « Thas ꜵhvite theṙes ; mei vedte süv maigɯmo at Abbus uis etho.
et il dit à ceux qui vendaient les pigeons : Emportez ces choses d'ici, ne faites pas de la maison de mon Père une maison de marché.
Ἐμνήσθησαν δὲ οἱ μαθηταὶ αὐτοῦ ὅτι γεγραμμένον ἐστίν, Ὁ ζῆλος τοῦ οἴκου σου καταφάγεταί με.
U besüdui vul emeynvuro da yescirt sto : « A meluma vat eth yers sult ui voraiem ! »
Ses disciples se souvinrent qu'il est écrit : Le zèle de ta maison me dévorera !
Ἀπεκρίθησαν οὖν οἱ Ἰουδαῖοι καὶ εἶπον αὐτῷ, Τί σημεῖον δεικνύεις ἡμῖν, ὅτι ταῦτα ποιεῖς;
U Judæ dui enk lub reckeúro : « Huei ünto jex süvda diċthes o thod eik ? ».
Les Juifs prirent donc la parole, et lui dirent : Par quel miracle nous montres-tu que tu as le droit de faire ces choses ?
Ἀπεκρίθη Ἰησοῦς καὶ εἶπεν αὐτοῖς, Λύσατε τὸν ναὸν τοῦτον, καὶ ἐν τρισὶν ἡμέραις ἐγερῶ αὐτόν.
Jesù récketo : « Duckéd thei atunɯmo, æb ek lis yebra at sulm redduckéd ».
Jésus répondit et leur dit : Abattez ce temple, et en trois jours je le relèverai.
Εἶπον οὖν οἱ Ἰουδαῖοι, Τεσσαρά-κοντα καὶ ἓξ ἔτεσιν ᾠκοδομήθη ὁ ναὸς οὗτος, καὶ σὺ ἐν τρισὶν ἡμέραις ἐγερεῖς αὐτόν;
U Judæ dui enk lub aixto : « Thei atunɯm yeakefrat vetto vu ilsápiaz nura, æb at suls orthhug ek lis yebra ? ».
Les Juifs lui dirent : On a été quarante-six ans à bâtir ce temple, et tu le relèveras en trois jours !
Ἐκεῖνος δὲ ἔλεγεν περὶ τοῦ ναοῦ τοῦ σώματος αὐτοῦ.
Eb aixto ġ'at atunɯm de jé sais sto.
Mais lui parlait du temple de son corps.
Ὅτε οὖν ἠγέρθη ἐκ νεκρῶν, ἐμνήσθησαν οἱ μαθηταὶ αὐτοῦ ὅτι τοῦτο ἔλεγεν: καὶ ἐπίστευσαν τῇ γραφῇ, καὶ τῷ λόγῳ ᾧ εἶπεν ὁ Ἰησοῦς.
Haṅ enk értheto mynob u jankra, u besüdui vul emeynvuro dek eod aixeret ; æb elu a Scirato etaimsuro theibe sonneram, aigumen nob Jesù.
Lors donc qu'il fut ressuscité des morts, ses disciples se souvinrent qu'il avait dit cela ; et ils crurent l'Ecriture et cette parole que Jésus avait dite.
Ὡς δὲ ἦν ἐν τοῖς Ἱεροσολύμοις ἐν τῷ Πάσχα, ἐν τῇ ἑορτῇ, πολλοὶ ἐπίστευσαν εἰς τὸ ὄνομα αὐτοῦ, θεωροῦντες αὐτοῦ τὰ σημεῖα ἃ ἐποίει.
Haṅ bünsto am Jerusalém Pesagbe hezta, mangui etaimsuro men kenem vul, yeatr' a hegumne nob lu ünç.
Or, pendant qu'il était à Jérusalem à la fête de Pâque, un grand nombre crurent en son nom, voyant les miracles qu'il faisait.
Αὐτὸς δὲ ὁ Ἰησοῦς οὐκ ἐπίστευεν ἑαυτὸν αὐτοῖς, διὰ τὸ αὐτὸν γινώσκειν πάντας,
Jesù ġexái neyto aim velu, uivda koṡus aidvete,
Mais Jésus, lui, ne se fiait point à eux, parce qu'il les connaissait tous ;
καὶ ὅτι οὐ χρείαν εἶχεν ἵνα τις μαρτυρήσῃ περὶ τοῦ ἀνθρώπου: αὐτὸς γὰρ ἐγίνωσκεν τί ἦν ἐν τῷ ἀνθρώπῳ.
Dabe neyto bend o senu lu manaigasto ġ'andu, har ġexái od aidvete, de bünt men andu.
et qu'il n'avait pas besoin que personne lui rendît témoignage d'aucun homme, car il connaissait lui-même ce qui était dans l'homme.