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Version actuelle en date du 17 janvier 2015 à 14:32
Une opposition phonologique neutralisable et une prononciation intermédiaire possible de deux phonèmes différents.
Langues
Français
En français, le phonème /e/ forme avec le phonème /ɛ/ une opposition phonologique permettant de distinguer des mots comme "lé" et "laie" ou en core "té" et "taie". En milieu de mot, cette opposition est non significative, un mot comme "paisible" peut indifféremment se prononcer /pezibl/ ou /pɛzible/ l'aopposition phonologique /e/ / /ɛ/ est ici neutralisable. C'est ce phénomène linguistique qui explique que des mots comme "pécheur" et "pêcheur" tendent à se confondre aujourd'hui.
Russe
L'exemple russe est intéressant car il montre que les voyelles ne sont pas les seules concernées par l'opposition phonologique neutralisable. Ainsi en russe les consonnes finales ont tendance à être neutralisée.
Idéolangues
Aneuvien
En aneuvien, le V est très facilement neutralisable : il est systématiquement dévoisé en fin de mot (même dans une syllabe accentuée : liv, livs : /ˈlif/, /ˈlifs/<ref>... mais livse : /ˈlivzə/.</ref>) et en contact avec une consonne sourde. À l'inverse, le D n'est pas neutralisé en fin de mot (nexàvkad : /nəˈksafkɐd/).
Elko
En elko, la rune Feha 
a une prononciation intermédiaire entre /f/ et /v/, cette prononciation intermédiaire est notée /ʋ/ dans la notation phonétique de l'elko. Elle résulte diachroniquement d'une opposition phonologique neutralisable entre la rune feha /f/ et la rune veha 
/v/ aujourd'hui disparue
Liens
Source
- Dictionnaire de linguistique, Larousse, 2002, ISBN 2-03-532047-X
<references/>
