IDEO GTA Subordination : Différence entre versions

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Tant pour arrêter d'augmenter la place que je prends inutilement sur Idéopédia que dans le but d'avoir une seule adresse où présenter la langue à laquelle je puisse renvoyer ailleurs, et y compris ici, j'ai décidé d'arrêter de mettre à jour les articles grammaticaux trop précis, et il se peut donc que cette page soit obsolète. Vous trouverez la dernière version de ce point de grammaire à cette adresse.

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Il existe en gelota trois manières de marquer la subordination (i. e. de débuter les propositions subordonnées)<ref>Le vocabulaire de la subordination en français est empruntée à cette page. Il est conseillé de la lire si vous n’êtes pas trop au clair avec les catégories utilisées.</ref>, en fonction du type de subordination.

Règles générales à propos des subordonnées

En gelota, il est exceptionnel d’avoir une proposition subordonnée rectrice, c’est-à-dire d’avoir une subordonnée de subordonnée, et il est strictement interdit à une subordonnée rectrice de régir une autre subordonnée rectrice (il est donc impossible à une proposition d’être subordonnée d’une subordonnée d’une subordonnée).

Pour les subordonnées utilisant un verbe conjugué (participiales et corrélatives), le temps de verbe subordonné est soumis à ce tableau, selon sa relation avec le verbe recteur :

Temps du verbe recteur Rapport du régi au recteur Temps du verbe régi
Temps du passé Antériorité Amplifiant
Simultanéité Présent
Postérité Futur
Temps du présent Antériorité Temps du passé
Simultanéité Présent
Postérité Futur
Temps du futur Antériorité Temps du passé
Simultanéité Présent
Postérité Amplifiant

Propositions subordonnées participiales

Règle

Lorsque la proposition subordonnée décrit ou complète un verbe sans que la relation avec celui-ci soit descriptible par un corrélatif et n’est pas effaçable, il faut répéter le verbe recteur, mais en le mettant au participe.

Comparaison avec le français

En français, cette forme traduit trois types différents<ref>Sur quatre, on peut donc dire que la forme participiale traduit les propositions subordonnées complétives françaises, sauf exception.</ref> de proposition subordonnée complétive :

  • soit une « proposition conjonctive pure », marquée par « que » ;
  • soit une « proposition interrogative indirecte totale », introduite par « si ») ;
  • soit une « proposition infinitive ».

Exemples

Traduisant une proposition conjonctive pure :

Je dis que Gérard est grand.
Je dis disant, est-grand Gérard.
Galata galāta, gadali Tajeṙaṙ’.

Traduisant une proposition interrogative indirecte totale :

Je me demande si Gérard est grand.
Je demande à moi demandant, est-grand Gérard.
Damada bo damāda, gadali Tajeṙaṙ’.

Traduisant une proposition infinitive :

J’ai vu Gérard manger.
J’ai vu voyant, mange Gérard.
Najima najāma, manaĝi Tajeṙaṙ’[-ha]<ref>La marque du nominatif est facultative, mais peut être utile ici pour ne pas comprendre « j’ai vu Gérard se faire manger ».</ref>.

Propositions subordonnées corrélatives

Règle

Lorsque la relation de la subordonnée à sa rectrice est descriptible par un corrélatif, il doit être utilisé pour débuter la subordonnée.

Comparaison avec le français

La proposition subordonnée corrélative traduit trois propositions subordonnées françaises :

  • soit la « proposition interrogative indirecte partielle », introduite par un déterminant interrogatif<ref>Il s’agit de la quatrième forme de proposition subordonnée complétive.</ref> ;
  • soit la « proposition relative adjective déterminative ou restrictive » ;
  • soit la « proposition relative substantive » (sans antécédent).

Exemples

Traduisant une proposition interrogative indirecte partielle :

Je ne sais pas qui est Gérard.
Ne-pas-je-sais qui Gérard.
Nekanasa ṙe Tajeṙaṙ’.

Traduisant une proposition relative adjective déterminative ou restrictive :

Les enfants qui mangeaient n’ont rien vu.
N’ont-rien-vu les enfants qui ils-mangent.
Nenajemō habebono ṙi manaĝō.

Traduisant une proposition relative substantive :

Qui vivra verra.
Verra celui-qui est.
Najomi ṙi fagadi.

Génitif absolu

Règle

Lorsque la subordonnée décrit les circonstances de réalisation de la rectrice, on utilise le génitif absolu.

Comparaison avec le français

Le génitif absolu traduit deux types de propositions subordonnées françaises :

  • soit la « proposition relative adjective explicative » ;
  • soit la « proposition subordonnée circonstancielle ».

Exemples

Traduisant une proposition relative adjective explicative :

Les enfants, qui mangeaient, n’ont rien vu.
N’ont-rien-vu les enfants mangeant de-eux.
Nenajemō habebono manāĝā lā.

Traduisant une proposition subordonnée circonstancielle :

Je ne frapperai pas Gérard parce qu’il est grand.
Étant-grand de lui, ne-voudrai-pas-frapper je Gérard.
Gadāli li, nebatolā ba Tajeṙaṙ’.

Notes et références

<references />