IDEO ANV Remarques Pr : Différence entre versions
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− | :Sinon, se traduit par ''gœṅt'' (de ''gœnes'' = | + | :Sinon, se traduit par ''gœṅt'' & ''hidet'' (de ''gœnes'' & hid'' = [[#Prendre|Prendre]]). |
===Priser=== | ===Priser=== |
Version du 13 mars 2013 à 23:10
Sommaire
- 1 Précepteur
- 2 Premier
- 3 Prendre
- 4 Près
- 5 Présomptueux
- 6 Présent
- 7 Presse
- 8 Presser
- 9 Prêt
- 10 Prier
- 11 Prime
- 12 Prise
- 13 Priser
- 14 Prix
- 15 Produit
- 16 Profession
- 17 Profond
- 18 Progresser
- 19 Projection
- 20 Projeter
- 21 Prolétariat
- 22 Promenade
- 23 Promener
- 24 Promotion
- 25 Propagande
- 26 Proposition
- 27 Propre
- 28 Prospérer
- 29 Protecteur
- 30 Provocation
- 31 Provoquer
- 32 Prunelle
- 33 Prurit
- 34 Psychologie
- 35 Pub
- 36 Public
- 37 Pudding
- 38 Puissance
- 39 Pulvériser
- 40 Punaise
- 41 Pupille
- 42 Puzzle
- 43 Pythie
Précepteur
Les versions sexuées de pemetor & de pemetordu (traductions respectives de "gouverneur" et "précepteur") coïncident : pemetordak & pemetorkad<ref> "préceptrice" ou "gouvernante"</ref>.
Premier
Se note en principe 1m, notamment quand on trouve un troisième (3n), un quatrième... Toutefois on peut trouver un Pm aux côtés d'un Dn (second ; deuxième, dit aussi dvon, s'écrira plutôt chiffré : 2n) ou d'un Um (dernier).
Un nombre premier se dit ùt nediv numbar<ref>deux (ou plus) nombres premiers entre eux se disent aṁb nedive numbare</ref> (nep dividar = non divisible).
Si on évoque un jour, pirm évoquera toujours le mois suivant ou le premier de chaque mois : Attention aux articles !
Da pùze vedjun ed golàjkaż pirm eensdaw. = Il va voir sa maîtresse le premier mercredi (du mois). Er mir pàteze àt pirm tœrsdaw. = Nous arriverons le premier jeudi (du mois prochain).
Prendre
Toutes les significations si se rapprochent de "saisir" (d'une manière comme d'une autre : cf les exemples qui suivent), qu'il'agisse de personnes, d'animaux ou d'objets) se traduisent par le verbe gœnes :
- Gœnest àt mypàx làt àt tœrev. = Prends le colis à côté de la porte.
- Da gœnsă ed neràpkads ed pradhemve in. = Il prit sa fille dans ses bras.
- Ar gœnsar tiyn haarse ea ùt fagáls. = Ils ont pris deux lièvres et un faisan.
- Ar adgrùkăr rikyp yn tep ar ere gunes à stades. = Ils combattirent jusqu'à ce qu'ils prissent la ville.
Toutefois, dans d'autres acceptions, on utilisera plutôt hid :
- Hidit skerdes: æt korter. = Prends à gauche : c'est plus court.
- Æt zymèṅt hidda dekpent minuteve pavàr. = Ce ciment a pris en quinze minutes.
- Da repen hid àt dyfens obrýmanduse. = il prend toujours la défense des opprimés.
- Àt papirfàktur hidda ignes. = La papeterie a pris feu.<ref>De même :
- Àt ign hidda àt papirfàkturev. = Le feu a pris à la papeterie.</ref>
- Àt flegdak hidda ed celsys an: quatek-ùt! = L'infirmier a pris sa température : 41° !
Les moyens de transports, tout comme "à pieds" sont au circonstanciel :
- Or hidit strægnev = Prenez le train.
- Or hidit kytes fœntev, skerdes faarun = Prenez tout droit à pied, à gauche en véhicule.
"Se prendre pour" se traduit par dem ertum kes :
- Tet da prodòles dem ertmun kes kàp<ref>On utilise le nominatif : le nom kàp est attribut du sujet d'un verbe conjugué à la voix réflexive (dem).</ref>, eg auk adkàlem das! = S'il continue à se prendre pour le chef, je vais le calmer !
Près
Utilisés soit comme adverbes soit comme prépositions, Let & les s'utilisent de la manière suivante :
- À l'instar de la préposition AD, avec un complément à l'accusatif :
- Ka ere let es. = Elle était près de moi.
- Comme adverbe, notamment si un comparatif ou un superlatif est utilisé, cette fois-ci, le complément est au génitif :
- Ka ere letert en. = Elle était très près de moi.
- Si un verbe suit, celui-ci est au participe :
- Ka ere les<ref>En cas de problème d'élocution, on peut
- soit utiliser la version les ;
- soit escamoter la prononciation du -T de let.</ref>smlàkun es. = Elle était près de m'embrasser.
Nota, LET est l'anacyclique de TEL (à-postériori signifiant "loin") ; LES est un à-postériori direct, venant de "lès" ().
Présomptueux
Naçhkáṅton est l'agglutination imbriquée du préfixe péjoratif neçh- avec le radical alkáṅ (celui-ci servant pour le nom alkáṅtyn et le verbe alkáṅ, traductions respectives de "présomption" et "présumer"<ref>L'adjectif verbal (irrégulier) "présumé" se dit alkán.</ref>). Non reconnu comme mot-valise aneuvien : il n'y a pas de charnière. Le -T- est euphonique, le rapprochant de ce mot de la même famille : alkáṅtyn.
Présent
Caled : se trouve là, sur place<ref>Anacyclique approximatif de dèlac = absent</ref>;
vyten : se déroule là, maintenant<ref>Donne des mots comme vydaw, vymòmat vynébav...</ref>.
Presse
- Preṅs, c'est UNE presse (à raisins, à papier...) ;
- prens en est dérivé : c'est LA presse (écrite, audiovisuelle...).
Presser
Preṅse est dérivé du précédent, il peut être utiliser au sens figuré :
- Ar preṅser ese kes ùr lymònse! = Ils nous pressent comme des citrons.
Roen ( to run = courir) a davantage une idée de mouvement :
- Dem roent! la mir erer pylev! = Presse-toi ! on va être en retard !
Prêt
Adj : raad, à-postériori ready ;
nom : gem.
Prier
Tout dépend du sens.
- Ar ere ortar ni Divs, àt Partenkaż ea omne Santese; nepùt dora cys: ed neràpkad dænă àt posdáw = Ils avaient prié Dieu, la Vierge et tous les Saints ; rien n'y fit : leur fille mourut le lendemain.
- Or çem prege rœkun nep in æt salev.<ref>On fera attention à la place de nep dans la phrase :
- Or çem prege nep rœkun in æt salev. = Vous n'êtes pas priés de fumer dans cette salle.
Certes, ça rejoint plus ou moins mais dans certains cas, le sens est totalement différent !</ref>= Vous êtes priés de ne pas fumer dans cette salle.
Prime
- Ùt kyt Aa Aa-pirt eret... = Soit une droite A A'
- Ar tokar ùt adgèft nep-dèlaceten. = Ils ont touché une prime de non-absence.
Prise
- De courant, se traduit par kynt.
- De tabac, se traduit par adriynat (de riyn = nez).
- Sinon, se traduit par gœṅt & hidet (de gœnes & hid = Prendre).
Priser
- Adriynes, c'est "s'en mettre dans le nez".
- lónar, c'est "apprécier :
Eg lónar nog æt żhogevnec. = Je ne prise guère cette plaisanterie.
Prix
- Tref, c'est celui qu'on paie ; attention au paronyme trĕf (trèfle) ;
- lónart, c'est celui qu'on décerne.
Produit
- Prodœnt, c'est l'objet d'une production ;
- mùltiplet, c'est le résultat d'une multiplication.
Profession
Profesyn, c'est la profession... de foi. Pour la profession (métier) on utilisera perov ; professionnel se dira peroven<ref>Un(e) "pro" se traduira par ùt pero ou... ùt pro</ref> (adj.) ou perovdu.
Profond
Si pœṅl est la traduction de "profond", il n'y a pas de terme francophone pour traduire elipœṅl ; "improfond" n'ayant cours dans aucun dictionnaire francophone. On peut toujours trouver son équivalent...
Elipœnler(t)) n'est pas plus traduisible en français : on s'en sortira avec une périphrase.
Progresser
Dans une simple idée de mouvement, on dira prog ;
dans le sens de "faire des progrès", on dira forzhỳtes ( fortschritt).
Projection
Loψilat est un terme de géométrie ou de cartographie :
- àt loψilat Lambert-en = La projection de Lambert.
S'il s'agit de projeter un objet au loin (un... projectile), on dira tezlànat, si, par contre on parle d'une projection de toutes parts, on dira omzlànat :
- àr omzlànate pwiçhen = des projections de boue.
Lugzèntyn se dit spécifiquement pour une projection de lumière, éventuellement pour les besoin d'un film ou d'un diaporama...
Projeter
On retrouve, du reste ce sens dans lugzlàl aloprs que les deux sens précédents se retrouvent dans les verbes formés sur -zlàn (lancer). Loψiles, a, lui, le même sens que loψilat.
Auken a un sens très différent : il signifie "élaborer un projet".
Prolétariat
Lœmpetul (issu de [http://fr.wiktionary.org/wiki/Lumpen Lumpen ) accentue d'avantage sur la pauvreté de la classe sociale considérée, alors que làpordutul évoque la dureté du travail effectué par ladite classe.
Promenade
- Plaṅdat c'est le fait de se promener,
- plaṅdéa, c'est le lieu, de :
- plàc
- aṅd &
- aréa.
- ùt vegaten plaṅdéa = une promenade plantée.
Promener
Verbe utilisé aussi bien à la voie active :
- Ka plaṅd ed hœndes.
qu'à la voie pronominale.
Attention, la locution verbale "envoyer promener" se traduit par dor reaṅ itùs = faire errer dehors.
Promotion
Dans son acception commerciale, ou pour un projet, se traduit par dothòg, de dor + thog ; erpérovat est, lui utilisé pour une utilisation sociale. Les verbes correspondants sont dothòge et erpéroven
Tet or kàn dothòge æt lux, or çem mir erpéroven kàpdak àr thogene. = si vous pouvez promouvoir cet article, vous serez promu chef des ventes.
Propagande
Propágand nom à postériori, paronyme de l'adjectif impératif du verbe Propáge : Propágend = à propager, qui doit être propagée ("bonne parole").
Proposition
En grammaire (principale, subordonnée, indépendante), elle se dit subránt.
Synonyme de "suggestion", elle se traduit par subrèmtyn.
Propre
Propreté se dit njotet, son adjectif correspondant se dit njot (anacyclique de tojn = sale).
Si propre est dit dans l'acception de "appartenant à (soi)", on dira demen (issu de la particule réflexive dem :
Ka kova as kœm sed demen dinerev. = Elle l'a acheté avec son propre argent. Demene hænteve. = En mains propres.
Prospérer
Le verbe est homonyme de l'adjectif, du moins au présent (mais aussi à l'imparfait) de l'indicatif :
- Æt soçjet ere adàrlen = Cette société était prospère ET cette société prospérait.
Protecteur
L'adjectif se dit prodektor sans difficulté particulière.
Le nom se dit également prodektor à ceci près qu'il est neutre (pr. pers. : a) et déclinable.
- Er nep akònite ed lugenduse : ar • prodektore ed Republiken = N'agonissons pas nos députés : ils sont les protecteurs de notre république.
On peut également lui adjoindre le suffixe -du, pour le même sens.
Toutefois, à la différence de la quasi-totalité des mots en -du, la sexualisation du mot lui donne un tour légèrement différent : les termes prodektordak & prodektorkad sont plutôt utilisés conjointement à des termes tels que plazhùdak, plazhùkad ou zhitœṅ.
- Enpas, da ere ed mentor, ed prodektor; sjo da syvas verdera ed prodektordak. = D'abord, il était son mentor, son protecteur ; puis...
L'analogie avec praxhòrdu est beaucoup moins évidente qu'en français.
Provocation
Obadàktyn, oψhortyn. Ces deux termes sont synonymes. Dans une acception de relations conflictuelles entre États, on utilisera plutôt le premier.
- Àr obadàktyne Isràlen verderar systementige. Les provocations d'Israël sont devenues systématiques.
Provoquer
- Adèrdes signifie simplement : susciter, appeler, faire naître, inspirer.
- Avec obadàk on entre dans le domaine du conflit:
Ar velle àt pax, ar dikte ep, do tet ar obadàkte, ar mir hab à xaψ. = Ils veulent la paix, disent-ils, mais s'ils nous provoquent, ils auront la guerre. Synonyme possible : oψhort.
Les adjectifs correspondant sont :
- Adèrdun, voire aderqúdun :
Ka ere tenj ùr aderqúdune poadyse; eg potna nep abrèd, ekkad àt Præsident. = Elle prenait (tenait) des postures provocantes ; j'ai pas pu résister, madame le Président.
- Obadàkun :
Er ere deve pas bauquev ùt sjepev nærvine kœm obadàkune zhirjeve, sin kànun retàk. = Nous devions passer devant (en face de) une rangée de nervis aux manières provocantes, sans pouvoir réagir.
Les subtantifs, toutefois sont synonymes et correspondent, peu ou prou, à la deuxième acception.
Prunelle
- Ploç, c'est une variété de petite prune.
- Pùpl, c'est une Pupille
"Jouer de la prunelle" se dira sigen obaajeve (faire un (des) signe(s) de l'œil).
Prurit
Ermýg au sens propre,
ervèṅd au sens figuré.
Psychologie
Tous les termes commençant par "psych-" ont pour radical aneuvien, le radical à-postériori men ( MENS).
Menàlid est constitué de la manière suivante :
- men : cf ci-dessus
- adnàlid = analyse.
Le N sert deux fois.
La construction du mot menédikdu (psychiatre) est dite "imbriquée" : le M (en début de mot, pourtant) sert deux fois :
- à men
- à medikdu.
Il en est de même pour menédiket : psychiatrie.
Pour "psychologie", deux traduction possibles :
- menlòget = la science, en général, etc...
- menĕret = un certain don de puiser et de trouver (ĕrek) au fond de l'esprit d'autrui.
On trouve ces deux traductions pour "psychologue".
Pub
- L'anglicisme (public bar) se traduit stam (de æstam).
- le raccourci de "publicité" se traduit rek (de reklaam).
Ne pas confondre avec le substantif aneuvien pùb : àt pùb àr leàtdune...
Public
Traduit par les deux par(asyn)onymes que sont publik & poblik :
Le terme publik revêt un caractère officiel qu'on trouve dans republik. on aura, par exemple :
- publike særvide = services publics
- publike pòtaṅt = pouvoirs publics
- publik fœṅktyn = fonction publique
- publikdak, publikad = homme, femme publique (député(e), maire(sse), PDG d'entreprise publique).
Le terme poblik désigne ce qui est à l'usage du public, sans pour autant avoir une connotation officielle, ce terme est également utilisé pour tout ce qui ne relève pas du secret.
- Eg vel poblike diskúlpaṅtese! = Je veux des excuses publiques.
- àt poblik veg = la voie publique
- pobliklàtryne = WC publics
- ùt poblik oplokùcyn = un débat public
- ùt poblikad<ref>Par souci d'équité, on trouve également poblikdak pour le même usage.</ref>= une fille publique (praskankad).
Pudding
Mot étranger () non aneuvisé invariable : Ka ere inzha nor tiyn pudding = Elle n'avait mangé que deux puddings.
Puissance
Potèntet est le terme général ;
exponun est un exposant : tiyn exponun pent = 25.
Pulvériser
- Ompùlves : disperser de la poudre, parasynonyme de sapùlves = saupoudrer, qu'on ne confondra pas avec...
- opùlves : réduire en poudre (utilisable aussi au sens figuré) :
- La mir opùlvese ase! = On va les pulvériser.
- Toutefois, dans un sens totalement abstrait, c'est le verbe erkárqes
- de er- = plus que
- karqes = battre
qui sera retenu :
- Àt moṅden rekòrd çem erkárqesa = Le record mondial a été pulvérisé.
Punaise
- Pentòm, mot-valise désignant un insecte (entòm) dont les antennes sont divisées en 5 (pent) sections.
- Gundot, c'est l'article de papeterie, formé de
- gundígt = pouce
- tot = clou.
Pupille
- Pùpl, au centre de l'iris.
- Nekpárzhundu, c'est l'orphelin (nekpárdu) n'ayant pas atteint la majorité. Deux orthographes possibles, selon le préfixe, mais sens identique :
Puzzle
Pilgektur, c'est la description physique du puzzle tel qu'on se le figure le plus souvent, à savoir :
- pilgek = assembler
- piktùr = image.
Pi- sert deux fois.
Pazĕl est un à-postériori tiré directement de l'anglais puzzle, c'est à dire, pris dans un sens nettement plus large.
Pythie
Le mot pythi n'est utilisé que lorsqu'on évoque l'antiquité grecque. Sinon, on utilisera le mot mixte mirdíkad (femme (pré-)disant l'avenir). Les deux mots sont féminins.
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