Antonyme : Différence entre versions

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Ce type de construction (par affixe) est très prisé des idéolinguistes auxilliaires, notamment [[Ludwik Lejzer Zamenhof]] (fondateur de l'espéranto), afin de pouvoir avoir un maximum de défionitions avec un minimum de radicaux:
 
Ce type de construction (par affixe) est très prisé des idéolinguistes auxilliaires, notamment [[Ludwik Lejzer Zamenhof]] (fondateur de l'espéranto), afin de pouvoir avoir un maximum de défionitions avec un minimum de radicaux:
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Cette forme suppose qu'une acception (l'antonyme) soit une dépendance de l'autre, ce qui peut être sujet à caution: la gauche (''maldekstro'' en eo) est "considérée" comme le contraire de la droite (''dekstro''); mais qu'est-ce qui empêche que la droite soit considérée comme le contraire (''-malo'') de la gauche<ref>Du reste, toujours en espéranto, "sud" se dit ''sudo'' et non ''malnordo''!</ref>?
 
Cette forme suppose qu'une acception (l'antonyme) soit une dépendance de l'autre, ce qui peut être sujet à caution: la gauche (''maldekstro'' en eo) est "considérée" comme le contraire de la droite (''dekstro''); mais qu'est-ce qui empêche que la droite soit considérée comme le contraire (''-malo'') de la gauche<ref>Du reste, toujours en espéranto, "sud" se dit ''sudo'' et non ''malnordo''!</ref>?
  
L'antonyme d'un mot peut être obtenu, dans certaines idéolangues, en [[Curiosit%C3%A9s_lexicales#L.27anacyclique|inversant]] l'ordre des lettres du "mot de départ", avec ou sans ''adaptations'' orthographique, ce qui a pour conséquence une "dépendance réciproque" entre les deux termes, ou bien, en [[Curiosit%C3%A9s_lexicales#Les mots-toupies|retournant]] complètement le mot, à supposer que l'alphabet s'y prête, bien entendu. Exemples aneuviens: <font color=white>en attendant des exemples de ces méthodes dans d'autres idéolangues.</font>  
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L'antonyme d'un mot peut être obtenu, dans certaines idéolangues, en [[Anacyclique|inversant]] l'ordre des lettres du "mot de départ", avec ou sans ''adaptations'' orthographiques, ce qui a pour conséquence une "dépendance réciproque" entre les deux termes, ou bien, en [[Ambigramme|retournant]] complètement le mot, à supposer que l'alphabet s'y prête, bien entendu...
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:''pax'' = paix; ''xap'' = guerre
 
:''pax'' = paix; ''xap'' = guerre
 
:''drex'' = droite; skerd (anacyclique approximatif phonique) = gauche
 
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L'idée de contraire ou de négation<ref>Ces deux notions peuvent, dans certains cas être prises l'une pour l'autre, dans la mesure où une '''négation''' est considérée comme le '''contraire''' d'une affirmation</ref>peut, elle même, être discutée: le contraire de "rien" est-il "tout" ou "au moins un" (autrement dit: "pas rien"). Une idéolangue comme le kotava fait la distinction entre les deux (négation & contraire) avec deux préfixes: respectivement  [http://www.kotava.org/fr/fr_pulviropa_310.pdf <font color=black>''me'' & ''vol''</font>]. La combinaison des deux peut être utilisée pour des artifices de rhétorique, appréciés par les uns, considérés comme pompeux par d'autres:<br/>
 
''Va, je ne te hais point.''  [http://blog.communes76.com/telecharge/cid.pdf <font color=black>p33</font>]
 
 
 
 
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Ex : tora ''fort'' → toara ''faible''
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L'idée de contraire ou de négation<ref>Ces deux notions peuvent, dans certains cas être prises l'une pour l'autre, dans la mesure où une '''négation''' est considérée comme le '''contraire''' d'une affirmation</ref>peut, elle même, être discutée: le contraire de "rien" est-il "tout" ou "au moins un" (autrement dit: "pas rien"). Une idéolangue comme le kotava fait la distinction entre les deux (négation & contraire) avec deux préfixes: respectivement  [http://www.kotava.org/fr/fr_pulviropa_310.pdf <font color=black>''me'' & ''vol''</font>]. La combinaison des deux peut être utilisée pour des artifices de rhétorique, appréciés par les uns, considérés comme pompeux par d'autres:<br/>
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Version du 23 juillet 2011 à 00:04

Également appelé "contraire", l'antonyme d'un mot a un sens totalement opposé dans une langue considérée, par exemple

vite/lentement
young/old
pequeño/grande
salire/scendere.

Dans les exemples ci-dessus, le contraire du mot est représenté par un autre mot, issus de radicaux complètement différents. Or dans beaucoup de langues, on trouve des mots et leur antonyme avec un radical commun et un affixe (préfixe, le plus souvent<ref>On trouve aussi des suffixes, comme without, contraire de with</ref>) pour les différencier.

perméable/imperméable
friendly/unfriendly ((in-)amical)
ordinato/disordinato ((dés-)ordonné)
вещество/антивещество ((anti-)matière)

Ce type de construction (par affixe) est très prisé des idéolinguistes auxilliaires, notamment Ludwik Lejzer Zamenhof (fondateur de l'espéranto), afin de pouvoir avoir un maximum de défionitions avec un minimum de radicaux:

malbona, contraire de bona (eo)
neflen<ref>Inamical</ref>, contraire de flen (vp)
doala<ref>Foncé</ref>, contraire de dola (elko)
elipòtendar<ref>Impossible.</ref>, contraire de potendar (anv)

Toutefois, ce système pour pratique qu'il soit, a ses limites et on trouve parfois des "couples" de mots (l'un avec l'affixe et l'autre sans) dont l'un n'est pas vraiment, ou pas du tout le contraire de l'autre, ou bien ne l'est que dans une des acceptions du mot; exemples francophones:

ranger (mettre en ordre)/déranger (mettre en désordre, mais aussi: importuner)
pitoyable (inspire la pitié, en bonne ou mauv. part)/impitoyable (ne ressent aucune forme de pitié ou de compassion).

Cette forme suppose qu'une acception (l'antonyme) soit une dépendance de l'autre, ce qui peut être sujet à caution: la gauche (maldekstro en eo) est "considérée" comme le contraire de la droite (dekstro); mais qu'est-ce qui empêche que la droite soit considérée comme le contraire (-malo) de la gauche<ref>Du reste, toujours en espéranto, "sud" se dit sudo et non malnordo!</ref>?

L'antonyme d'un mot peut être obtenu, dans certaines idéolangues, en inversant l'ordre des lettres du "mot de départ", avec ou sans adaptations orthographiques, ce qui a pour conséquence une "dépendance réciproque" entre les deux termes, ou bien, en retournant complètement le mot, à supposer que l'alphabet s'y prête, bien entendu...

Avataneuf.gif
Exemples aneuviens

en attendant des exemples de ces méthodes dans d'autres idéolangues.

pax = paix; xap = guerre
drex = droite; skerd (anacyclique approximatif phonique) = gauche
soqb = sage<ref>soqb et sof sont deux paronymes aneuviens, traductions du français "sage" avec des acceptions différentes, toutefois, l'antonyme de sof sera obtenu de manière traditionnelle: elisof</ref>; qbos = téméraire, fou, inconscient
blo = endroit; olq (ambigramme approximatif par glissement du l bas de casse) = envers.


Elko.jpg En elko

En elko, les antonymes se contruisent au moyen de l'infixe -a- placé après la voyelle de tête de la clé.

Ex : tora fort → toara faible



L'idée de contraire ou de négation<ref>Ces deux notions peuvent, dans certains cas être prises l'une pour l'autre, dans la mesure où une négation est considérée comme le contraire d'une affirmation</ref>peut, elle même, être discutée: le contraire de "rien" est-il "tout" ou "au moins un" (autrement dit: "pas rien"). Une idéolangue comme le kotava fait la distinction entre les deux (négation & contraire) avec deux préfixes: respectivement me & vol. La combinaison des deux peut être utilisée pour des artifices de rhétorique, appréciés par les uns, considérés comme pompeux par d'autres:
Va, je ne te hais point. p33


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