Vocatif : Différence entre versions
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[[Image:Emanuelo.gif|20px]] Le [[gelota]] non plus n’a pas de vocatif. Dans l’usage courant, on utilisera le nominatif. Mais à l’oral, une habitude, considérée comme fautive à l’écrit, consiste à ne pas prononcer la dernière voyelle, et en tient lieu. | [[Image:Emanuelo.gif|20px]] Le [[gelota]] non plus n’a pas de vocatif. Dans l’usage courant, on utilisera le nominatif. Mais à l’oral, une habitude, considérée comme fautive à l’écrit, consiste à ne pas prononcer la dernière voyelle, et en tient lieu. |
Version actuelle en date du 18 février 2023 à 10:53
Le vocatif est un cas utilisé pour interpeller une personne, invoquer une divinité ou toute autre chose ou notion. Les langues qui n'en disposent pas le fusionnent en général avec le nominatif.
- PAVLVS IT DOMVM = Paul va à la maison
- PAVLE I DOMVM = Paul, va à la maison.
Le vocatif, d'origine indo-européenne, existe également en sanskrit, en grec et dans les langues slaves (à l'exception notable du russe).
Il peut aussi s'exprimer au moyen d'interjections comme ô dans Ô dieux.
Le vocatif sert également pour évoquer. En français, l'évocation peut être introduite par la locution "quant à" en début de phrase :
- Quant aux pommes, c'est p'us la peine de les cueillir : elles ont pourri sur l'arbre.
Idéolangues
L'aneuvien n'a pas de vocatif en tant que tel, que ce soit pour interpeller ou pour évoquer. Dans la première utilisation, on appliquera le nominatif :
- Kàp ! la tenje ase ob! = Chef ! on les tient !
Dans la seconde, on utilisera la même règle que pour l'apposition et le nom sera au cas voulu.
- Àt færmes Plaṅchetene? Or hidet æt straż ber faarun ċyv. = La ferme des Planchet ? Vous prenez cette route pour y aller.
On fera donc la distinction entre :
- Màri! Ed padh requèdun ors! = Marie ! Votre père vous demande !
- Màris? Ed padh liyd kas omne deawe skools xeliysev. = Marie ? Son père la conduit tous les jours à l'école en voiture.
Lire aussi : àmet.
Le gelota non plus n’a pas de vocatif. Dans l’usage courant, on utilisera le nominatif. Mais à l’oral, une habitude, considérée comme fautive à l’écrit, consiste à ne pas prononcer la dernière voyelle, et en tient lieu.
Sprante
Le sprante, lui, possède un vocatif, inexistant en pentadrarien, donné par -au (à l'origine une onomatopée, suffixée par la suite).
- Poyau tié kei dasce. = Paul, va à la maison.
Son usage, très vigoureux jusqu'au XIXe siècle, tend à se restreindre aujourd'hui. En langage familier, on dirait :
- Poy, tié kei dasce. = Paul, va à la maison.