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Version actuelle en date du 21 novembre 2018 à 01:07
L'imbrication est un type d'agglutination de radicaux où ceux-ci sont tronqués ou modifiés au contact, pour des questions de prononciation, d'orthographe ou tout simplemement par convention propre à la langue considérée.
Sommaire
Imbrication et mot-valise
L'imbrication peut avoir pour motif l'élaboration d'un mot-valise, à savoir, un mot ayant une charnière : un groupe de lettres (parfois une seule) commun aux deux éléments. Cette élaboration peut nécessiter des troncatures, afin que la charnière "prenne" bien.
- Exemple, le mot "clavardage" est une imbrication de "clavier" et "bavardage". Les deux éléments "clavier" et "bavardage" sont tronqués (partie grise supprimée).
Imbrication, apocope et aphérèse
Des noms (très) communs comme "autobus" sont formés de cette manière : on prend l'élément αὐτός ( : "soi-même"), auquel on y adjoint l'aphérèse de "omnibus".
Dans le sens inverse, il y a "parapente", formé de "parachute" avec "pente"<ref>Alors que "parachute" est une juxtaposition.</ref>.
Idéolangues
Aneuvien
Parmi les nombreuses troncatures de radicaux observées, on peut citer, celle, très fréquente du H en début de radical, lors d'une agglutination :
- Dans dyporoos, le H de hoos chute pour ne pas parasiter la prononciation du R du premier radical<ref>Alors que dans geṅchoos (discothèque), le H subsiste et sert même de charnière entre geṅch (bal) et hoos (maison).</ref>, le T de dyport en fait autant.
Elko
Les clés elkannes comprenant un W<ref>À l'exclusion de toute autre lettre.</ref> sont soit tronquées (catégorisateurs) soit mutées (W devenant U dans un spécificateur) lors d'une agglutination.
- Ainsi en est-il de teteko formé de TET + WEK, pour le chat (un animal élégant).
- Dans keumėdo (adresse postale ou télématique), la première clé (KEW) est mutée en keu-. Le nom kemėdo, serait formé des clés KEM & WĖD (resp. "écaille" et "condition").
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