IDEO RIK La grammaire Deyryck : Différence entre versions
(Nouvelle page : La grammaire du Deyryck se veut relativement simple. Elle fonctionne surtout selon des habitudes principales. =='''L'idée de base''' == ===La syntaxe=== La syntaxe de la l...) |
|||
Ligne 187 : | Ligne 187 : | ||
==Les temps simples== | ==Les temps simples== | ||
+ | |||
+ | |||
+ | Il existe quatres types de temps simples : pa, pôn, pèrprôn(impératif), prôn. | ||
+ | |||
+ | |||
+ | ===PA=== | ||
+ | |||
+ | Le temps pa définit un passé. Il fonctionne comme tout autre temps en se collant à la fin du verbe. | ||
+ | |||
+ | Exemple : | ||
+ | |||
+ | Ti ikénopa a = Je t'ai tué. | ||
+ | |||
+ | |||
+ | ===PÔN=== | ||
+ | |||
+ | Le temps pôn définit un passé. Il fonctionne comme tout autre temps en se collant à la fin du verbe. | ||
+ | |||
+ | Exemple : | ||
+ | |||
+ | Ti ikénopôn a = Je te tuerai. | ||
+ | |||
+ | |||
+ | ===PRÔN=== | ||
+ | |||
+ | Le temps prôn définit un passé. Il fonctionne comme tout autre temps en se collant à la fin du verbe. | ||
+ | |||
+ | Exemple : | ||
+ | |||
+ | Ti ikénoprôn a = Je te tuerais. | ||
+ | |||
+ | |||
+ | ===PÈRPRÔN(Impératif)=== | ||
+ | |||
+ | Pèrpôn est le temps de l'impératif, mais il existe trois manière de former un impératif, pèrprôn permettant plus de former un conseil : | ||
+ | |||
+ | Exemple : | ||
+ | |||
+ | Ro tikénopèprôn a = Tu devrais le tuer. | ||
+ | |||
+ | Pour un impératif d'ordre, ce seront les pronoms qui changeront de formes, selon la manière suivante : | ||
+ | |||
+ | i > kho / ko | ||
+ | |||
+ | ti > ki | ||
+ | |||
+ | aro > karo (ro > kro) | ||
+ | |||
+ | (t)cèr > kcèr (èr > kèr) | ||
+ | |||
+ | lo > klo | ||
+ | |||
+ | arès > karès (ès > kès) | ||
+ | |||
+ | id > kid | ||
+ | |||
+ | gû > kû | ||
+ | |||
+ | mi > kmi | ||
+ | |||
+ | Exemple : | ||
+ | |||
+ | Sé kiko a : Va là-bas! | ||
+ | |||
+ | Il existe enfin une forme plus vulgaire et plus rapide. Elle consiste à changer le "a" du verbe par "é" pour la deuxième personne du singulier, "û" pour la première du pluriel et finalement "è" pour la seconde du pluriel (il n'existe pas d'autre forme de cet impératif). | ||
+ | |||
+ | Exemple : | ||
+ | |||
+ | I ramé : Regarde moi! | ||
+ | |||
+ | Lorsque des adjectif sont utilisés comme verbe ou pour d'autre raison, parfois estétique, on rajoutera un "da" vide de sens à la fin dont on changera le "a" pour créé l'impératif. | ||
+ | |||
+ | Exemple : | ||
+ | |||
+ | Granki dé : Sois important! | ||
Ligne 198 : | Ligne 273 : | ||
+ | Voir ''[[IDEO RIK Lexique du Deyrik de mot enfilliens|les mots enfilliens]]. | ||
+ | |||
+ | |||
+ | ==Le passif== | ||
+ | |||
+ | Il existe quatre manière de former un passif. | ||
+ | |||
+ | ===Verbe composé=== | ||
+ | |||
+ | Lorsque votre verbe est composé, et j'entends en Deyryck, qu'il possède un temps, un verbe contractable, ou une négation en suffixe, vous pouvez le rendre passif en ajoutant une apotrophe entre le verbe et ce suffixe. | ||
+ | |||
+ | A l'oral cela se prononce par une pause clair entre les deux. Et cela s'écrit en Ryck avec une barre verticale. | ||
+ | |||
+ | Peu utilisé et peu conseillé. | ||
+ | |||
+ | ===Èmér=== | ||
+ | |||
+ | Forme très ancienne et presque disparu, voir complètement pour les dernières versions de la langue, ce fut la première manière de former un passif. Cela fonctionne comme un auxiliaire, il prend le sujet en préfixe et suit le verbe passif. | ||
+ | |||
+ | Exemple : | ||
+ | |||
+ | |||
+ | Ikéno a : Je tue. | ||
+ | |||
+ | Kéno ièmér a : Je suis tué. | ||
+ | |||
+ | ===Sû=== | ||
+ | |||
+ | L'une des deux formes les plus courante et la plus simple d'utilisation, elle consiste à trajouter un "da" à la fin de la proposition passive et de lui ajoué "sû" en préfixe. | ||
+ | |||
+ | Exemple : | ||
+ | |||
+ | Ikéno a : Je tue. | ||
+ | |||
+ | Ikéno sûda : Je suis tué. | ||
+ | |||
+ | ===Forte/Faible=== | ||
+ | |||
+ | Forme très courante mais parfois ambigue voire inutilisable, elle consiste à prendre la consonne la plus insité d'un mot et d'ajouté avant celle-ci sa forte, si elle est faible, et sa faible, si elle est forte. (On prendra ici m et n comme un couple forte/faible) | ||
+ | |||
+ | Exemple : | ||
+ | |||
+ | Ikéno a : Je tue. | ||
+ | |||
+ | Ikémno a : Je suis tué. | ||
+ | |||
+ | Ti ilaka a : Je t'aime. | ||
+ | |||
+ | Ti ilagka a : Je suis aimé par toi. | ||
+ | |||
+ | |||
+ | REMARQUE : | ||
+ | Certaine forme passive sont parfois cahrgé de sous-entendue. Par exemple, "tilagka'" (tu es aimé), sous entend fortement que le locuteur et celui qui aime et sera souvent traduit par "Je t'aime.". Il faut donc parfois privilégier les formes adjectif : "tilakya". | ||
Version du 3 janvier 2014 à 18:47
La grammaire du Deyryck se veut relativement simple. Elle fonctionne surtout selon des habitudes principales.
Sommaire
L'idée de base
La syntaxe
La syntaxe de la langue non-accentuée obéira toujours à la règle du verbe final. Le verbe sera toujours en dernière position juste avant le "a" et sera presque toujours précédé de son sujet qui sera alors en préfixe.
J'accepte = ikah a
i =je ; accepter = kah;
Cette règle s'applique également lorsqu'il y a plusieurs verbes qui se succèdent :
J'aime perdre. = Olikia iléko a
léko = aimer; olikia = perdre;
Par rapport au français les verbes apparaissent presque toujours dans le sens inverse de la phrase française.
Dans le cas où plusieurs propositions existent dans la phrase, le schéma sera presque toujours le même.
Je pense que tu viens. = Tikohos isérana a
kohos = venir; sérana = penser;
L'introduction de la proposition est sous-entendue par le pronom qui fait office de deuxième sujet. A partir de là, certains ordres sont a respecter, en particulier pour les compléments. Les formes verbales sont les directeurs de leurs phrases et ce qui leur est associé doit leur rester associé.
Exemple :
Je pense que tu viens pour elle. = Nid ra tikohos isérana a
Pour elle, je veux que tu viennes. Tikohos nid ra ivèyli a
nid = pour(+ personne); ra = elle(familier); vèyli = vouloir;
Il n'y aucune limite de proposition :
Je pense que tu pense que je pense que tu pense que je pense que je veux que je pense que tu pense que tu veuilles venir = Kohos tivèyli tisérana isérana ivèyli isérana tisérana isérana ti sérana isérana a
Les temps
Je vais voir les temps ici, parce que certains d'entre eux ont un rôle important dans la syntaxe.
Les temps sont divisés en deux types : les temps simples, les temps complexes.
Les temps simples seront vu un peu plus bas.
Ce qui nous intéresse ici se sont les temps complexes. Ils sont au nombre de huit : ko, po, ha hâ, ho, hô, ssé, pso.
"ko" est un cas particulier du "ssé" qui ne connait que très peu de cas où il ne peut être remplacé par ce dernier, il est donc relativement peu utilisé. Il remplace notre "étant" + PP.
Exemple :
Likwako rosprahréipa a = Etant mort, il ne pouvait pas parler.
sprah = parler.
Mais ce qu'il y a de beau la dedans, c'est que ca "ko" est justement intéressant pour certaines questions de syntaxe. Que nous verrons avec le "ssé".
"po" définit un changement d'état. S'il s'agit d'un verbe d'action, cela signifit que l'action commence à être réalisée, un verbe d'état, que l'état vient de se manifester.
Exemple :
Ikohos a = Je viens.
Ikohospo a = Je pars. (Je pars! J'arrive! indiquant un départ récent ou immédiat)
"ha" signifie que le verbe est toujours d'actualité.
Exemple :
Ti ikambagaha a = Je suis toujours/encore ton camarade.
"hâ" indique une reprise.
Exemple :
Èséktohâ a = Ils sont de nouveau en guerre.
"ho" indique un arrêt.
Exemple :
Èsaktaho a = Ils ne sont plus en paix.
"hô" se traduira par "déjà".
Exemple :
Tiolikiahô a = Tu as déjà perdu.
"ssé" sert à traduire notre "Alors que"/"Pendant que".
Du moins si son verbe possède un sujet. Il est donc important de retenir que "ssé" créé automatiquement une proposition.
Alors que je t'ai dis de ne pas venir, on m'apprends que tu es sur le point d'arriver.
Kohosnû di ti iofiopassé tisé'hosfia° a (Je vous demande d'admettre la partie en italique)
ofio = dire; di = à (dans ce cas là);
Il y a là plusieurs remarques à faire. Déjà il n'y a JAMAIS de virgule après "ssé", si vous avez "V+ssé o" c'est qu'il y a une faute, ce n'est pas possible.
Ensuite, un temps simple sera presque toujours avant un temps complexe. J'en profite d'ailleurs pour donner l'ordre des suffixes :
Sujet-Verbe-VerbeContracté-TempsSimple-TempsComplexe-Négation (Exemple : "Alors que je ne voulais pas" = "I-vèyli-pa-ssé-nû")
La seule exception possible est un temps complexe composé, je détaillerais par la suite.
Maintenant, sans sujet, le "ssé" prendra par défaut celui de sa proposition.
Exemple :
Sprahpassé isaka a = Alors que je parlais j'étais heureux./En parlant, j'étais heureux.
"pso" est le plus complexe des temps, et la question syntaxique des temps se pose surtout sur la cohabitation avec le "ssé".
Ce "temps" (j'utilise le terme de temps car il n'y a qu'un seul terme pour les désigner en Dèyrik, mais on ne peut pas vraiment parler de temps.)sert à introduire une information sur un sujet.
Sprah lékopso di ti id ofio isaka a = Moi, qui aime parler, je suis heureux de te le dire.
Important à savoir, la proposition du "pso" se positionne toujours en début de phrase. Elle peut arriver en second dans de cas seulement : une autre proposition "pso", un sujet appelé par "mi".
Le problème vient alors pour différencier :
Alors que toi, qui es venu ici, es mort, je peux te parler.
De
Alors que tu es mort, moi, qui suis venu ici, je peux te parler.
Et bien, si comme dans le premier cas, le "pso" appartient à la proposition du "ssé" alors il n'y aucun soucis. En revanche dans le second cas, il faudra ajouter une virgule derrière le "pso" tout simplement.
On aura alors comme traductions :
Séda kopapso tilikwassé di ti isprahréi a
Et
Séda kopapso o tilikwassé di ti isprahréi a
Et si, parce qu'il y a toujours un "et si", le "ssé" n'a pas de sujet?
Eh bien, le pso se référera au premier objet qu'il trouvera, s'il n'y a pas de complément dans le "ssé" il ira chercher le sujet de la phrase.
Exemple :
Séda kopapso ra lékossé di ra tisprahna = Alors que tu l'aime elle, qui est venue ici, tu ne lui a pas parlé.
Séda kopapso likwassé di ra tisprahna = Etant mort, toi, qui est venu ici, tu ne lui a pas parlé.
En langage famillier, pour ne pas dire vulgaire, il est possible de changer la place du "pso", de rappeler le sujet dans le pso.
Et je vais clore cette partie avec le retour du "ko".
Le ko sera utile dans plusieurs cas, pour eviter les confusion avec le "pso" lorsqu'il n'y pas de sujet au "ssé", pour donner un sens similaire au "ssé" à des compléments et pour éviter quelques confusion lorsque les "ssé" s'imbriquent les uns dans les autres.
Les contractions
Les temps simples
Il existe quatres types de temps simples : pa, pôn, pèrprôn(impératif), prôn.
PA
Le temps pa définit un passé. Il fonctionne comme tout autre temps en se collant à la fin du verbe.
Exemple :
Ti ikénopa a = Je t'ai tué.
PÔN
Le temps pôn définit un passé. Il fonctionne comme tout autre temps en se collant à la fin du verbe.
Exemple :
Ti ikénopôn a = Je te tuerai.
PRÔN
Le temps prôn définit un passé. Il fonctionne comme tout autre temps en se collant à la fin du verbe.
Exemple :
Ti ikénoprôn a = Je te tuerais.
PÈRPRÔN(Impératif)
Pèrpôn est le temps de l'impératif, mais il existe trois manière de former un impératif, pèrprôn permettant plus de former un conseil :
Exemple :
Ro tikénopèprôn a = Tu devrais le tuer.
Pour un impératif d'ordre, ce seront les pronoms qui changeront de formes, selon la manière suivante :
i > kho / ko
ti > ki
aro > karo (ro > kro)
(t)cèr > kcèr (èr > kèr)
lo > klo
arès > karès (ès > kès)
id > kid
gû > kû
mi > kmi
Exemple :
Sé kiko a : Va là-bas!
Il existe enfin une forme plus vulgaire et plus rapide. Elle consiste à changer le "a" du verbe par "é" pour la deuxième personne du singulier, "û" pour la première du pluriel et finalement "è" pour la seconde du pluriel (il n'existe pas d'autre forme de cet impératif).
Exemple :
I ramé : Regarde moi!
Lorsque des adjectif sont utilisés comme verbe ou pour d'autre raison, parfois estétique, on rajoutera un "da" vide de sens à la fin dont on changera le "a" pour créé l'impératif.
Exemple :
Granki dé : Sois important!
Les connecteurs fondammentales
Les tolérants
Voir les mots de Phark et les mots Adarans.
Les enfilliens
Voir les mots enfilliens.
Le passif
Il existe quatre manière de former un passif.
Verbe composé
Lorsque votre verbe est composé, et j'entends en Deyryck, qu'il possède un temps, un verbe contractable, ou une négation en suffixe, vous pouvez le rendre passif en ajoutant une apotrophe entre le verbe et ce suffixe.
A l'oral cela se prononce par une pause clair entre les deux. Et cela s'écrit en Ryck avec une barre verticale.
Peu utilisé et peu conseillé.
Èmér
Forme très ancienne et presque disparu, voir complètement pour les dernières versions de la langue, ce fut la première manière de former un passif. Cela fonctionne comme un auxiliaire, il prend le sujet en préfixe et suit le verbe passif.
Exemple :
Ikéno a : Je tue.
Kéno ièmér a : Je suis tué.
Sû
L'une des deux formes les plus courante et la plus simple d'utilisation, elle consiste à trajouter un "da" à la fin de la proposition passive et de lui ajoué "sû" en préfixe.
Exemple :
Ikéno a : Je tue.
Ikéno sûda : Je suis tué.
Forte/Faible
Forme très courante mais parfois ambigue voire inutilisable, elle consiste à prendre la consonne la plus insité d'un mot et d'ajouté avant celle-ci sa forte, si elle est faible, et sa faible, si elle est forte. (On prendra ici m et n comme un couple forte/faible)
Exemple :
Ikéno a : Je tue.
Ikémno a : Je suis tué.
Ti ilaka a : Je t'aime.
Ti ilagka a : Je suis aimé par toi.
REMARQUE :
Certaine forme passive sont parfois cahrgé de sous-entendue. Par exemple, "tilagka'" (tu es aimé), sous entend fortement que le locuteur et celui qui aime et sera souvent traduit par "Je t'aime.". Il faut donc parfois privilégier les formes adjectif : "tilakya".