U : Différence entre versions
m |
|||
Ligne 15 : | Ligne 15 : | ||
:''p<font color=green>u</font>ll'' /pʊɫ/ | :''p<font color=green>u</font>ll'' /pʊɫ/ | ||
:''instit<font color=green>u</font>te'' /ɪnstɪtjut/ | :''instit<font color=green>u</font>te'' /ɪnstɪtjut/ | ||
− | :''c<font color=green>u</font>tter'' /kɐtə/ ([[Image:USA.jpg|20px]] / | + | :''c<font color=green>u</font>tter'' /kɐtə/ ([[Image:USA.jpg|20px]] /kʌtəɻ/). |
==Diacritiques== | ==Diacritiques== | ||
Ligne 26 : | Ligne 26 : | ||
==Idéolangues== | ==Idéolangues== | ||
+ | |||
+ | ===[[Image:Avataneuf.gif|20px]] Aneuvien=== | ||
+ | |||
+ | Le [[IDEO_ANV_Œ_U|U]] non [[Accent_tonique|accentué]] est la seule voyelle aneuvienne qui pose vraiment un problème, dans la mesure où sa place dans la syllabe (contrairement à un [[IDEO_ANV_Æ%2C_E|E]] ou un [[IDEO_ANV_O%2C_AU|O]]) ne donne aucune indication particulière, mais où cette prononciation est quand même relativement rigoureuse, contrairement au [[IDEO_ANV_I%2C_Y#Y|Y]]. Toutefois, pour certains mots ou affixes, on peut toutefois trouver la bonne prononciation. Ainsi, pour des mots comme ''usgènt, puzéa, nexàvdu'', si on a en mémoire des mots comme ''ùs, pùze'' ou ''dù'', on saura que les mots concernés se prononceront avec un [y] et non un [u]<ref>Toutefois, en cas d'hésitation, on pourra toujours (c'est [[IDEO_ANV_Dialectes#U|<font color=black>admis</font>]]) le prononcer [ə], voire [ʌ].</ref>. | ||
===[[Image:Jotarke.jpg|20px]] Sprante=== | ===[[Image:Jotarke.jpg|20px]] Sprante=== | ||
Ligne 33 : | Ligne 37 : | ||
---- | ---- | ||
− | + | <font size=1><references/></font> | |
− | <references/> | + | |
[[Catégorie:Dictionnaire de linguistique]] | [[Catégorie:Dictionnaire de linguistique]] | ||
[[Catégorie:Écriture]] | [[Catégorie:Écriture]] | ||
[[Catégorie:Phonologie]] | [[Catégorie:Phonologie]] |
Version du 16 juillet 2012 à 22:58
Sommaire
Présentation et phonologie
Le U est arrivé dans l'alphabet latin longtemps après la période romaine, à peu près à la même époque que le J et le W.
Dans la plupart des langues qui l'utilisent, il représente (quand il n'accompagne aucune autre voyelle), le son fermé postérieur arrondi [u], plus ou moins allongé, on aura ainsi :
En français (à moins qu'il ne soit accompagné par un O, cf Digrammes) il représente plutôt un son beaucuop plus antérieur, comme dans "prune".
On retrouve la même prononciation dans buren (voisins), pouvant même être allongée :
- buurt = environs.
Le U anglais a une prononciation assez flottante, dépendant énormément de son environnement, puisqu'on trouve notamment :
Diacritiques
Sprante
Le sprante, comme sur les autres voyelles, peut poser un accent aigu (changement de place de l'accent) ou grave (retrait d'un V ou d'un B) au U, mais pas d'accent circonflexe : on écrira W et non Û.
Digrammes
Idéolangues
Aneuvien
Le U non accentué est la seule voyelle aneuvienne qui pose vraiment un problème, dans la mesure où sa place dans la syllabe (contrairement à un E ou un O) ne donne aucune indication particulière, mais où cette prononciation est quand même relativement rigoureuse, contrairement au Y. Toutefois, pour certains mots ou affixes, on peut toutefois trouver la bonne prononciation. Ainsi, pour des mots comme usgènt, puzéa, nexàvdu, si on a en mémoire des mots comme ùs, pùze ou dù, on saura que les mots concernés se prononceront avec un [y] et non un [u]<ref>Toutefois, en cas d'hésitation, on pourra toujours (c'est admis) le prononcer [ə], voire [ʌ].</ref>.
Sprante
Le U se prononce la plupart du temps [u] en sprante, mais parfois [ə], quand ce son est nécessaire est que le E ferait /e/. Cet usage était très répandu en moyen sprante, tellement que dans certains dialectes il était écrit ù<ref>la transformation de certains V et B en accents graves n'intervint que plus tard</ref> et remplaçait même le E en final (on écrivait donc tramù (groupe) plutôt que trame). Cet usage abusif cessa au XVIIe siècle avec les première réformes importantes du sprante.
<references/>