Amphibologie : Différence entre versions
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| − | Ex : L'enfant parle de ses devoirs, à ses parents qui sont difficiles. (difficile se réfère ici à ''devoirs'' et ''non à parents''). | + | Ex : L'enfant parle de ses devoirs, à ses parents qui sont difficiles. (difficile se réfère ici à ''devoirs'' et ''non à parents'')<ref>On a également un exemple littéraire célèbre, nous venant de Charles Perrault: "La belle au bois dormant". Ce n'est pas le bois qui dort (du moins, dans le titre) mais bien la protagoniste!</ref>: |
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| + | :''Àt nexàvdu dysert ed devatene''<ref>ou ''devace''...</ref>'', qua • laake, ni ed parènuse''.<ref>Dans ce cas présent, on peut toujours remplacer la proposition subordonnée par un adjectif épithète: | ||
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Version du 8 août 2011 à 06:55
Une construction syntaxique est qualifiée d'amphibologie lorsque, grammaticalement correcte, elle peut générer une interprétation étonnée ou présenter une forme incongrue.
Ex : L'enfant parle de ses devoirs, à ses parents qui sont difficiles. (difficile se réfère ici à devoirs et non à parents)<ref>On a également un exemple littéraire célèbre, nous venant de Charles Perrault: "La belle au bois dormant". Ce n'est pas le bois qui dort (du moins, dans le titre) mais bien la protagoniste!</ref>:
En aneuvien
L'aneuvien n'est vraisemblablement pas à l'abri de ce genre de chausse-trappes, cependant, la phrase citée ci-dessus est traduite avec une syntaxe différente, avec la proposition relative toujours au plus près de son antécédent:
- Àt nexàvdu dysert ed devatene<ref>ou devace...</ref>, qua • laake, ni ed parènuse.<ref>Dans ce cas présent, on peut toujours remplacer la proposition subordonnée par un adjectif épithète:
- Àt nexàvdu dysert ed laake devatene/devace ni ed parènduse.</ref>
En elko
Pour éviter cette ambiguïté syntaxique l'elko utilise une particule de reprise anaphorique : ho, ainsi qu'une syntaxe moins équivoque.
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