Vieux-sivélien

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  Vieux-sivélien
Sivaelie
 
Année de création 2012
Auteur Etuèl
Régulé par Etuèl
Nombre de locuteurs
Parlé en
Idéomonde associé Sivelie.png Sivélie
Catégorie Persolangue
Typologie Langue mixte
Alphabet Latin
Lexique 1211 mots
disparu à 90%
Version
Codes de langue
ISO 639-1
ISO 639-2
ISO 639-3
Préfixe Idéopédia MediaWiki:IDEO SVU Préfixe

Le Vieux-sivélien (sivaelie [si'vɛlje] en vieux-sivélien, sivaelýe-urteér [si'vɛlje uçteɐ] en sivélien) était une idéolangue dont la grammaire s'était initialement inspirée de celle des langues de la famille finno-ougrienne. Créée en avril 2012, son orthographe et sa grammaire ont totalement été réécrites en juillet 2013 dans le but d'atteindre une version définitive. Parmi les principales modifications effectuées, on citera une diminution du nombre de cas, passant de 21 à 7, ainsi que la perte du caractère d'agglutination excessif. Fin 2013, cette langue a en grande partie disparu, est le sivélien a été reconstruit sur les réminiscences de cette langue.

Alphabet et prononciation

Le vieux-sivélien a la particularité d'avoir été inspiré à ses débuts par les langues finno-ougriennes, principalement le finnois et l'estonien. Ainsi, on retrouve dans la phonologie de la langue une majorité de consonnes sourdes, ainsi qu'un système de diphtongues assez riche. L'orthographe cependant se distingue de celle du finnois, notamment au niveau des voyelles.

Le tableau suivant indique la prononciation standard des lettres de l'alphabet vieux-sivélien, au nombre de 16.

Lettres Nom Exemple
Maj. Min. API Équiv. français
A a a [a] avion
E e e [e] – [ɛ] é
I i i [i] iguane
K k ke [k] cou
(Ḱ) ĸ eĸe [x] (allemand) Bach
L l le [l] lait
M m um [m] mars
N n ne [n] nord
O o o [o] otarie
P p pe [p] port
R r re [r] (espagnol) perro
S s su [s] salade
T t tu [t] tortue
U u u [u] roue
V v [ʋ] – [v] (finnois) vauva
(Y) y lyo [ʲ] – [ɪ] laïc

Les lettres ĸ et y n'étant jamais utilisées en début de mot, ce sont leurs formes capitales qui sont présentées dans le tableau.

Voyelles accentuées

Toutes les voyelles peuvent être surmontées d'un accent aigu. Celui va modifier la longueur de la voyelle (en la rallongeant), ou modifier le phonème associé. Ainsi, on a :

Á É Í Ó Ú Ý
[aː] [e] [y] [oː] [œ], [ɞ] [ʏ]

Digrammes

Certaines combinaisons de lettres transcrivent un phonème particulier.
Digrammes de consonnes :

LY SY TY HLY
[j] [ɕ] [c] [ʝ]

Digrammes de voyelles :

AE ÁE EA ÉÁ EE IY ÍU
[ɛ] [ɛː] [ɞ] [ea] [eaː] [eː] [œː] [iː] [yː] [uː]


Consonnes

Symbole Exemple
API orthographe traduction
p pyɪ̯n píyn 'pied'
t tol tol 'six'
c cin tyin 'trois'
k kuː kuí 'cou'
m mina mina 'nous'
n nar nar 'devant'
s saːt sát 'âge'
ɕ ɕaːl syál 'quantité'
ʝ ɛkʝy ekhlyí 'confiture'
x sax saĸ 'dans'
r ryːs ríus 'étoile'
ʋ ʋɛn ven 'tu'
v œvre úvre 'être'
j juː lyuí 'Dieu'
l lat lat 'route'

Le vieux-sivélien moderne possède ces 14 consonnes :

Bilabiales Labio-dentales Alvéolaires Alvéolo-palatales Palatales Vélaires
Nasales m n
Occlusives p t c k
Fricatives v s ɕ ʝ x
Spirantes ʋ l j
Roulées r

Les phonèmes /m, p, j/ ne peuvent jamais se situer à la fin d'un mot. Le changement vers les phonèmes /n, t, ɕ/ est alors fait, notamment dans le cas des conjugaisons. Le même phénomène se produit avec le phonème /ʋ/, mais celui-ci est remplacé par un /ʊ̯/ après les voyelles /a, o, ɞ/, un /ʏ̯/ après les voyelles /e, ɛ, œ, i/, voire disparaît après les voyelles /u, y/.

Allophonie

  • Le phonème /ʋ/ est réalisé [v] avant les phonèmes /l/, /r/, /n/, /m/ et /ʝ/, plus rarement ou dans certains dialectes [β] voire [f].
  • Le phonème /ɕ/ est parfois prononcé [ç] dans certaines régions de la Sivélie.
  • Le vieux-sivélien ne fait pas la distinction entre [x] et [χ] ainsi que [k] et [q] en ce qui concerne les phonèmes /k/ et /x/.
  • /c/ se prononce souvent [tʲ] dans certains contextes (?).

Gémination

La plupart des consonnes peuvent être géminées en vieux-sivélien. Ce phénomène est rendu à l'écrit par un doublement de la consonne. Dans le cas d'un digramme, seule la première consonne est doublée.
Les consonnes n'étant pas géminées sont /m ʝ ʋ/. Les phonèmes /xː pː/ sont quant à eux très rare.

Ainsi, on ne confondra pas uke ([ukːe], guitare) et ukke ([uke], bouche).

Voyelles

Symbole Exemple
API orthographe traduction
i tri tri 'cinq'
seviː seviy 'entre'
ie̯ sie̯lsu siélsu 'modeler'
iɛ̯ ʋiɛ̯n vien 'père'
y ʋyr vír 'sept'
syːl síul 'nom'
ye̯ lye̯ líe 'jour actuel'
yœ̯ íú 'et, puis'
u oːtu ótu 'connaître'
'taille'
uɛ̯ suɛ̯ sue 'cuir'
uo̯ suo̯ suo 'sel'
e je lye 'elle'
eːsti eesti 'premier'
ɛ ɛrs ers 'montagne'
ɛː nɛːsta náesta 'conte'
œ œʋre úvre 'être'
œː œː eón 'beau'
a tan tan 'endroit'
taːla tála 'chance'
ɞ ɞn ean 'rien'
o or or 'zéro'
loːn lón 'mer'

Le vieux-sivélien moderne possède 13 voyelles :

Antérieures Centrales Postérieures
non-arrondies arrondies
Fermées i y u
Pré-fermées ɪ ʏ ʊ
Mi-fermées e o
Mi-ouvertes ɛ œ ɞ
Ouvertes ä

Les phonèmes /ɪ/, /ʏ/ et /ʊ/ sont seulement présents dans les diphtongues. Seul, le phonème /œ/ ne se rencontre que dans les syllabes accentuées. Dans une syllabe fermée, /e/ est réalisé avec [ɛ].

Allophonie

  • Le phonème /œ/ peut être prononcé [ø], bien que les voyelles non-arrondies leur correspondant sont distinctes.
  • Le phonème /ä/ est prononcé le plus souvent central, parfois [ɑ], plus rarement [æ].

Diphtongues

En -ɪ, -ʏ et -ʊ
-ɪ̯ ʏ̯ ʊ̯
a- aɪ̯ aʏ̯ aʊ̯
ɛ- ɛɪ̯ ɛʊ̯
e- eɪ̯ eʏ̯
ɞ- ɞɪ̯ ɞʊ̯
i- iʏ̯ iʊ̯
y- yɪ̯
o- oɪ̯ oʊ̯
u- uɪ̯
œ- œɪ̯ œʏ̯


L'orthographe de ces diphtongues est régulière, en suivant le fait que /ɛ/ s'y écrit avec <e> et /e/ avec <é> pour la diphtongue en /ɪ̯/. De plus, les diphtongues /iʏ̯ yɪ̯/ s'écriront <iý íy> en accord avec les règles d'orthographe.

Autres

On retrouve aussi en vieux-sivélien les diphtongues :

/ie̯/ /iɛ̯/
/ye̯/ /yœ̯/
/uɛ̯/ /uo̯/

On fera attention à distinguer l'orthographe de /ie̯/, <ié> de celle de /iɛ̯/, <ie>.

Noms

L'ensemble des noms est divisé en deux genres : commun et neutre. De ceux-ci dépend la déclinaison (présence de 7 cas). Une distinction singulier/pluriel est aussi faite en vieux-sivélien. L'absence d'adjectifs et d'adverbes donne aux noms un rôle très important dans la langue.

Genres

Les noms vieux-sivélien sont séparés en deux groupes, que sont les noms de genre commun et ceux de genre neutre.

Noms communs

Les noms communs désignent principalement les choses et les êtres ayant la capacité de se mouvoir seules. Ce mouvement est fait par rapport au référentiel terrestre ; ainsi, les objets du ciel ou de l'espace sont de genre commun. De même, un système ou un ensemble qui n'atteint pas un certain état d'équilibre mais continue à être en mouvement de façon chaotique est de genre commun. Ainsi, dans ce groupe, on retrouve :

  • les êtres humains et les noms désignant les êtres humains (titre, profession, lien de parenté...) ;
  • les animaux ;
  • les liquides et les gaz ;
  • les corps célestes.

Il n'existe donc aucune distinction de genre entre hommes et femmes (un tel cas n'est présent qu'avec le pronom singulier de la 3ème personne).

Noms neutres

Les noms neutres sont tous les noms ne remplissant pas les critères du groupe commun. Parmi eux, on retrouve :

  • les matériaux et les roches
  • les sentiments
  • les dieux

Régression du genre

Le phénomène de régression du genre permet de changer significativement le sens d'un nom, que ce dernier soit commun ou neutre. Cela consiste à changer le genre du nom employé. Ainsi, on pourra exprimer par cette méthode :

  • le passage de la vie à la mort, ou son contraire ;
  • une personnification ;
  • une mystification ;
  • une dénigrement.

Groupe nominal

Tous les caractériseurs d'un nom se placent avant ce dernier. Les sous-caractériseurs (caractériseurs de caractériseurs) suivent la même règle, en se plaçant avant le caractériseur. Ainsi, on aura :

  • syella – un arbre
  • priser syella – un grand arbre
  • priser syellá tyin – trois grands arbres

Dans ces groupes, ce sera toujours et uniquement le nom principal, donc le dernier, à porter la marque du cas :

  • Priser syellá tyinek ulei sa. – Je me dirige vers trois grands arbres.

Cas

Il existe 7 cas en vieux-sivélien. Chacun d'entre eux permet d'apporter une précision sur le rôle d'un mot dans une phrase. Ils sont marqués par des désinences à rajouter au nom au singulier ou au pluriel.

Nominatif

Le nominatif en vieux-sivélien indique le sujet d'une phrase. Il s'agit de la forme "basique" du nom, celle sous laquelle les noms sont dans les dictionnaires.

  • Saĸ an tíuneí úsen.
Je suis à la maison.

Réflexif

Le réflexif en vieux-sivélien est utilisé quand le nom est à la fois le sujet et le complément d'objet direct ou indirect d'une phrase. Il peut aussi exprimer la réciprocité d'une action ; on mettra alors deux fois le nom/pronom concerné au réflexif.

  • Eer a iutse.
Le chien se voit.

Accusatif

L'accusatif en vieux-sivélien est la cas indiquant le complément d'objet direct d'un verbe. La distinction avec le partitif réside dans le fait que l'accusatif est utilisé avec des choses finalisées ou complètes.

  • Ekiel eer a iut.
Le chien voit un chat.

Partitif

Le partitif en vieux-sivélien a plusieurs utilisations.

exprimant le complément d'objet direct

Le partitif indique le complément d'objet direct d'un verbe qui n'est pas finalisé ou complet. Une quantité non-limitée ou indéfinie d'une partie divisible est ainsi exprimée avec ce cas.

  • Estlá nis sa.
Je lis un livre (en partie).
exprimant le complément d'objet direct - Phrase négative

Le partitif est aussi utilisé sur le complément d'objet d'une phrase négative.

  • Ei tálá er ét.
Elle n'a pas de chance.
exprimant une quantité

L'expression de quantité se fait avec le partitif (sauf avec le chiffre 1).

  • Estlá vel nis Lyoos.
Lyoos lit deux livres.

Génitif

Le génitif en vieux-sivélien indique la possession ou une référence, ainsi que la provenance.

  • A eslen a ríuso.
La lumière de l'étoile.
  • Saĸ an tíuneín i sen.
Je viens de la maison.

Essif

L'essif en vieux-sivélien indique un état ou une qualité. Ainsi, il est utilisé lorsqu'on veut préciser à quelle classe appartient le nom, mais reste très rarement utilisé, supplanté par le nominatif dans la majorité des cas.

  • Estla oi eestir.
Étant premier, il gagne un livre.

Il reste cependant usité pour exprimer une date à laquelle se produit une habitude.

Terminatif

Le terminatif en vieux-sivélien indique une limite dans le temps ou l'espace.

  • An tíuneík ulei sen.
Je vais à la maison.

Le terminatif indique aussi le complément d'objet indirect d'un verbe.

  • An aikau a éersik anta ét.
Il donne le biscuit à la femme .

Verbes

Les verbes en vieux-sivélien se conjonguent suivant le mode, le temps et la personne. On retrouve parmi les modes :

  • infinitif
  • participe
  • indicatif
  • problatif
  • conditionnel
  • potentiel
  • désiratif
  • impératif

Parmi les temps :

  • présent simple
  • présent acquis
  • présent nouveau
  • passé simple
  • passé acquis
  • futur simple
  • futur acquis

Les formes du verbes concernant les personnes ne se distinguent que selon le nombre (singulier, pluriel) et les personnes (1e, 2e, 3e), plus la 4e personne, ne dépendant pas du nombre.

Infinitif

Les verbes se répartissent en 4 groupes à l'infinitif. Deux terminaisons seulement les caractérisent, à savoir le -u et le -re.

Conjugaison

La conjugaison des verbes suit ce schéma : base verbale + désinence du temps + désinence du pronom. Le mode est indiqué par l'ajout d'un mot (conditionnel), d'un suffixe (désiratif, impératif) ou par des désinence des pronoms différentes de celles "standards" (problatif, potentiel). Certains temps nécessitent l'emploi de l'auxilaire ehlyu.

Désinences des temps

Ces désinences sont à rajouter directement à la base verbale.

Désinence Temps Utilisation
- Présent simple décrit une action en cours (aspect progressif) ou une généralité (aspect itératif)
-syi- Nouveau présent décrit une action qui débute (aspect inchoatif)
-il- Passé simple décrit une action ayant eu lieu
-tye- Futur simple décrit une action qui va avoir lieu

Les présent, passé et futur acquis fonctionnent de la manière suivante : auxilaire ehlyu conjugué au temps simple avec la désinence du pronom + verbe à l'infinitif

Indicatif

Désinences des pronoms
Singulier Pluriel
1e - -ka
2e -ke
3e - -s
4e -inne

Le verbe úvre (être) est irrégulier au présent de l'indicatif.

  • Ei veo ukka a oktáte.
L'acteur n'est pas d'accord avec toi.
  • Sialiĸ úvail ét.
Il se comporta comme un enfant.
  • An varsyat eersu itye sa.
Je viendrai voir la compétition.

Problatif

Désinences des pronoms
verbes en -u verbes en -re
Singulier Pluriel Singulier Pluriel
1e -seó -seóka -resta -resúta
2e -seót -seóke -restú -resúte
3e -seó -seós -resta -resús
4e -seónne -resne

Le problatif permet d’exprimer une quasi-certitude, un fait dont on est sûr qu’il soit réalisé, mais dont on ne peut apporter la preuve.


Exemples :

  • Saĸ tíuneí úvresta ét.
Il est très sûrement à la maison.
  • Ehlyseó tíuvu ét, tíy íetil estik.
Il vient probablement de faire ce que je lui ai dit.

Conditionnel

Le conditionnel exprime un état ou une action qui aurait eu lieu si une condition avait été remplie. Il est formé en conjuguant le verbe à l’indicatif et en rajoutant le mot míé avant le verbe. Au présent, le remplacement de míé par míer permet d’insister sur la possibilité que l'état/l'action dépendante de la condition peut encore changer.

Exemple :

  • Lyos lokilú, míé ei lítsu usea.
Si tu avais essuyé, cela ne coulerait pas.

Potentiel

Désinences des pronoms
verbes en -u verbes en -re
Singulier Pluriel Singulier Pluriel
1e -ámua -ámta -réáma -réámta
2e -ámu -ámte -réámú -réámte
3e -ámuí -ámas -réáma -réámas
4e -ánne -réánne

Le potentiel a un rôle similaire au problatif, mais laisse exprimer un doute.

Exemples :

  • Saĸ tíuneí úvréáma ét.
Il est peut-être à la maison.
  • Vlotámua.
J'en ai aucune idée (litt. : je sais).
  • Eirter úvilámúí a raikkét.
Le criminel était grand, je crois.

Désiratif

Le désiratif permet d’exprimer une volonté, un désir. Utilisé sans pronom, il sert aussi « d’impératif poli », permettent de donner des ordres de manière douce. Sa formation se fait en ajoutant le préfixe ospo- au verbe conjugué. Si le verbe commence par o-, le préfixe devient ospu-.

Exemples :

  • Ospotes sa !
Je voudrais manger !
  • Ospuoke.
Veuillez partir s’il vous plaît.

Impératif

Afin de conjuguer un verbe à l'impératif, le conjuguer d'abord au présent simple de l'indicatif, puis ajouter le préfixe án-. Les pronoms ne sont pas utilisés avec ce mode.

Exemple :

  • Ánoke !
Partez !

Pronoms

On distingue plusieurs types de pronoms en vieux-sivélien. À quelques exceptions près, ils suivent les mêmes déclinaisons que les noms.

Pronoms personnels

Pronom Traduction
forme longue forme courte
sen sa 'je'
ven - 'tu'
ét - 1
ék -
ve - il
lye - elle
mina me 'nous' (inclusif)
sina saa 'nous' (exclusif)
vina vaa vous
ittu it 2
ika ik
syé - -

1 ét est le pronom singulier correspondant à un nom commun ; ék à un nom neutre
2 ittu est le pronom pluriel correspondant à un nom commun ; ika à un nom neutre

Les pronoms personnels sont le plus souvent omis à l'oral, plus rarement à l'écrit (les pronoms de la 3ème personne du singulier ne sont eux jamais omis, contrairement à ven qui est peu employé à l’écrit). Cependant, leur présence ne met en aucun cas l’accent sur le sujet. Il est fréquent de les voir être employés sous leurs formes raccourcies (deuxième colonne), surtout concernant les pronoms du pluriel. À noter que les pronoms utilisés pour la politesse restent les mêmes que ven et vina, mais précédé d'un préfixe : íven et uvina.

Lorsqu'ils sont déclinés, les pronoms sen, ven utilisent les bases si- et vi- respectivement. Les pronoms du pluriel sont toujours déclinés sous leurs formes courtes.

Suffixes

Les suffixes sont souvent utilisés en vieux-sivélien. Ayant différent sens, ils ont les particularités d'être totalement invariables et de ne s'utiliser qu'avec des noms.

Liste exhaustive des suffixes

-kin

Le suffixe -kin introduit une similarité, une identité dans l'action. Utilisé à la suite d'une phrase négative, il indique au contraire une différence de comportement.

  • Talilú. Sakin. – Tu as bu. Moi aussi.
  • Ellyat talu. Sakin. – Tu n'as pas bu. Moi si.

-kíú

Le suffixe -kíú est utilisé pour exprimer la comparaison. Il traduit le "plus que" français. Utilisé avec un caractériseur, il exprime le superlatif

  • Marikkíú priser úí Lyoos. – Lyoos est plus grand que Marik.
  • Priserkíú úí Lyoos. – Lyoos est le plus grand.

-kor

Ce suffixe, intraduisible en français, renforce une idée. Son utilisation sur les noms peut parfois rendre confus le lecteur non-habitué.

  • Tirrukor úí ét. – C'est [Il est] une vraie pourriture.

-kuu

Ce suffixe est ce qui reste d'un ancien cas présent en vieux-sivélien, l'équatif.

  • Slovatkuu oléy ét. – Il agit comme un animal.

-ĸen

C'est le suffixe opposée de -kin.

  • Talilú. Saĸen. – Tu as bu. Moi non.
  • Ellyat talu. Saĸen. – Tu n'as pas bu. Moi non plus.

-lun

Indique une grande quantité ; alternative à l'utilisation du partitif.

  • Úí seitalun. – Il y a beaucoup de sang.

-nai

Ce suffixe est ce qui reste d'un ancien cas présent en vieux-sivélien, l'abessif.

  • Vennanai eĸet a reevi. – La Terre tourne sans arrêt.

-rat

Ce suffixe est ce qui reste d'un ancien cas présent en vieux-sivélien, le causal. Il indique aussi le complément d'agent.

  • Syullirat túrinne – Il fait chaud.

-sie

C'est le suffixe opposé de -lun.

  • Úí seitasiekor. – Il y a très peu de sang.

-síé

C'es le suffixe opposé de -kíú.

  • Mariksíé priser úí Lyoos. – Lyoos est moins grand que Marik.
  • Prisersíé úí Lyoos. – Lyoos est le moins grand.

-sut

Le suffixe -sut indique le moyen. Il est une réminiscence de l'instrumental.

  • Neussut i ét. – Il vient en voiture.

-tal

Ce suffixe est ce qui reste d'un ancien cas présent en vieux-sivélien, le distributif.

  • Sialtal lútis és. – Une glace par enfant.

-vei

Ce suffixe est ce qui reste d'un ancien cas présent en vieux-sivélien, le comitatif.

  • Euttovei oil lye. – Elle est partie avec dignité.

Vocabulaire basique

Cette partie présente le vocabulaire basique du vieux-sivélien. Les termes sont regroupés sous des catégories spécifiques.

Se présenter

  • Lyível
[jyʋɛl] Bonjour
  • Lyíulta
[jyːlta] Bonsoir
  • Lyíuveĸa
[jyʋexa] Bonne nuit
  • Sealvin
[sɞlvin] Au revoir


  • Vaer on ?
[ʋɛr on] Ça va ?
  • Utau liaelo ?
[utaʊ̯ liɛlo] Quoi de neuf ?


  • Aael
[aɛl] Salut
  • Valaen
[ʋʰalɛn] Merci
  • Liĸan
[lixan] S'il vous plaît
  • Satra
[satra] De rien, il n'y a pas de quoi
  • Éutta
[eʊ̯tːa] Pardon

Nombres

  • 0 - or
  • 1 - és
  • 2 - vel
  • 3 - tyin
  • 4 - lúk
  • 5 - nin
  • 6 - min
  • 7 - íur
  • 8 - át
  • 9 - us
  • 10 - syer


  • 11 - syaeris
  • 12 - syarvel
  • 13 - syartyin
  • 14 - syarlúk


  • 20 - velsye
  • 21 - velsye és
  • 22 - velsye vel


  • 30 - tyinsye
  • 40 - lúksye
  • 50 - ninsye


  • 100 - pós
  • 200 - velpós


  • 1000 - uĸta
  • 2000 - velluĸ
  • 3000 - tyinnuĸ

Aussi

Le vieux-sivélien sur l'Atelier.