Système d'écriture à variante contextuelle : Différence entre versions

De Ideopedia
(Forme des lettres)
m (Idéolangues)
 
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On retrouve des caractéristiques similaires à celle du V aneuvien, pour la prononciation de certaines consonnes en volapük comme les C, J, S, X & Z.
 
  
 
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La phonologie sambahsa est un exemple-type de la variation contextuelle de l'alphabet latin dans une idéolangue. Presque la moitié des lettres utilisées est concernée par le phénomène.
 
La phonologie sambahsa est un exemple-type de la variation contextuelle de l'alphabet latin dans une idéolangue. Presque la moitié des lettres utilisées est concernée par le phénomène.
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On retrouve des caractéristiques similaires à celle du V aneuvien, pour la prononciation de certaines consonnes en volapük comme les C, J, S, X & Z.
  
 
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Version actuelle en date du 30 avril 2022 à 08:08

Présentation

Phonémique

Un système d'écriture à variante contextuelle (ou, en abrégé : système contextuel) est un système d'écriture où AU MOINS UNE des lettres peut représenter plus d'un phonème. Dans la réalité, dans la phonologie des langues naturelles et des idéolangues considérées, il y en a souvent bien davantage. Le système contextuel est de loin le plus fréquent dans les langues naturelles.

Ce qui caractérise entre autres l'aspect contextuel de la prononciation d'une lettre dans les langues considérées, c'est notamment l'amuïssement plus ou moins fréquent de certaines lettres ou bien leur présence dans des digrammes.

Certaines lettres de l'alphabet latin sont plus sujettes que d'autres à une variation contextuelle (hors amuïssement). Des lettres comme le K seront d'une stabilité à toute épreuve ; d'autres comme le D ou le P ne risquent, selon les langues, qu'un nombre infime de variations ; d'autres, enfin, comme le C, le G, le E, pour ne citer que ces trois-là (les deux premières dans les langues romanes, surtout) sont extrêmement versatiles.

Anglais La prononciation du A, qu'il soit inclus ou non dans un digramme est extrêmement variable ! On a successivement

cat /kæt/
mate /mɛɪt/, failure /fɛɪlə/
ball /bɔːɫ/
class /klɑːs/
to lead /tuliːd/
head /hɛd/
woman /wumən/.

Forme des lettres

Mais la variante contextuelle concerne surtout la forme des lettres (pour un phonème donné) selon la place qu'elles occupent dans un mot : au début, au milieu, à la fin ou dans un mot d'une leule lettre, par exemple.

L'exemple le plus évident est bien entendu l'abjad arabe où par exemple, cet exemple illustre bien le propos.

C'est comme si, par exemple, on avait pour les phonèmes ouverts (en bas du trapèze) pour le passé simple "accapara", ce type d'écriture : ᴀkαpαra.

C'est pourtant à peu près le cas dans l'alphabet grec pour ce qui est des bas de casse correspondant à la majuscule Σ. En début et en milieu de mot, le "sigma minuscule" s'écrit σ, par contre, à la fin, c'est un ς.

On a eu, dans l'alphabet latin, un cas similaire... avec le S (aussi !). Pendant des ʃiècles, le s minuʃcule était réʃervé aux fins de mots, et l'équivalent du S en minuʃcule en début et en milieu de mot reʃʃemblait à ʃ<ref>Curiosité notable : le ʃ est considéré aujourd'hui comme un Σ "latin" minuscule !</ref>ou bien à ſ, ʃelon les typographes, ce qui eut pour conʃéquence une concluʃion reʃtée dans l'hiʃtoire.

Toujours dans le même phonème, l'eszett ne se trouve pas en début de mot en allemand.

Idéolangues

Si la plupart des langues naturelles se caractérise par la variation de la prononciation des lettres de leur alphabet, certaines idéolangues, comme l'aneuvien, le sambahsa-mundialect ou bien le volapük ne sont pas à l'abri non plus.

Avataneuf.gif Aneuvien

Pour des raisons évidentes, il est impossible de trouver un Ṁ ou un Ṅ en début de mot.

Les digramme EA et OA représentent chacun une exception pour les prononciations du E et du A (respectivement [ɑː] & [ɔː])<ref>En plus des voyelles nasales.</ref>

La lettre Q représentera le son [q], inclus, en aneuvien dans le phonème /k/ ce qui peut le faire prononcer [k], en cas de difficulté de prononciation de [q] ou bien dans le digramme QU. Toutefois, QB se prononce [ɸ].

Si le S a une prononciation régulière, celle-ci n'est pas unique et dépend des lettres qui le voisinent et de quel côté. Les sons disponibles sont [s], [z], [ç], [ʝ] et [ɬ] (ce dernier spécifique au digramme SL).

On retrouvera avec le V, en aneuvien, la caractéristique qu'on trouve en russe avec le B, c'est à dire un dévoisement en fin de mot ou bien au voisinage de consonnes non voisées.

Le U et le Y non accentués sont également sujets à des prononciations différentes.

Liste non exhaustive.

Sambahsa.jpg Sambahsa-mundialect

La phonologie sambahsa est un exemple-type de la variation contextuelle de l'alphabet latin dans une idéolangue. Presque la moitié des lettres utilisées est concernée par le phénomène.

LV II.png Volapük

On retrouve des caractéristiques similaires à celle du V aneuvien, pour la prononciation de certaines consonnes en volapük comme les C, J, S, X & Z.

Retour & accès


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