Mineppâñ Syntaxe

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Voir article principal Mineppâñ

Syntaxe générale

La syntaxe générale est assez libre mais l'organisation traditionnelle est la marque du bien-parlé et d'une expression distinguée.

Organisation interne de la proposition

La syntaxe traditionnelle a deux organisations :

Verbe-Objet-Compléments supplémentaire-Sujet : pour les phrases simples, communes ou impératives

Objet-Verbe-Compléments supplémentaires-Sujet : Pour les phrases plus complexes et les phrases particulières. Cette seconde est la marque du bien parlé et de la distinction qui sied à la haute société.

Habituellement, le sujet est en dernière position, le COD au tout début et le verbe dans les premiers mots.

Ex : Mâridab [verbe] Mâb [COD] Eñntrû [sujet] (L'homme voit le feu)

Ex : Jûvib [COD] taTûligub [verbe] Bolpâ [sujet] (le loup mange l'agneau)

Organisation des propositions

La proposition la plus importante se met en première position. Celle-ci n'est pas forcément la principale, mais c'est souvent elle.

De même, il n'est pas autorisé de faire se chevaucher deux propositions, seules les propositions relatives entièrement incorporées peuvent être mises à l'intérieur d'une autre

Concordance des temps

Il n'y a habituellement pas de concordance des temps mais on peut tout de même remarquer que les temps suivent une disposition logique qui montre exactement la situation de l'action.

Syntaxe emphatique

Comme le Mineppâñ est une langue à déclinaison, il est théoriquement possible de mettre les mots n'importe où dans la phrase. Mais certaines règles ne doivent jamais être enfreintes, ce serait une faute de goût et une hérésie.

  • Le sujet est toujours après le verbe
  • L'adjectif est toujours après le nom qu'il qualifie
  • L'adverbe suit toujours le nom qu'il qualifie
  • Deux propositions ne se chevauchent jamais, sauf en cas de propositions relatives incorporées.

Donc, pour mettre en valeur ces mots, il existe d'autres méthodes.

  • Pour le sujet :
    • On peut déplacer le sujet pour le coller juste après le verbe, cette méthode est assez vulgaire et peu distinguée.
    • On peut placer un adjectif démonstratif, ce qui est efficace dans une phrase simple mais qui devient inutile dans une phrase compliquée.
    • Enfin, on peut utiliser la proposition relative emphatique (Voir plus bas)
  • Pour l'adjectif :
    • On peut utiliser le superlatif archaïque, celui-ci se forme par suffixation de la forme ordinale d'un adjectif numérale à l'adjectif, la déclinaison se faisant à la toute fin de l'adjectif ainsi formé. (Ex : lêntiga → Lêngtigalul )
    • On peut aussi mettre un adverbe d'intensité avant l'adjectif.
  • Pour mettre en valeur une proposition, le seul moyen traditionnel est de placer la proposition en première position.

Les différents types de propositions

Propositions simples

Propositions subordonnées

Les subordonnées relatives

Elles se forment par la préfixation du préfixe relatif à un verbe conjugué. La plupart des incorporations se font dans les propositions relatives, en effet, celles-ci peuvent être mises à l'intérieur d'une autre proposition seulement dans leur forme incorporée.

Il est habituel de mettre le verbe en première position pour ces propositions, là, ce n'est pas considéré comme vulgaire, c'est plutôt de ne pas le mettre en première position qui est laid.

Les subordonnées relatives emphatiques

Il s'agit de propositions relatives particulières. Elles servent uniquement à mettre en valeur un mot, ou un groupe de mots.

Leur formation est elle aussi spéciale, Une proposition relative emphatique (PRE pour les intimes) est formée du suffixe relatif au nominatif (plus la partie reprenant le cas du mot repris, qui elle n'est pas soumise à une quelconque obligation) et du suffixe essif conjugué à la bonne personne et au temps de la proposition à laquelle est rattachée. Cette formation n'est pas accentuée, elle suit donc les règles des clitiques poly-syllabiques. A noter que le ton radical utilisé pour cette formation est celui du mot complété.

Ex : Cinatû gagitamub "Ce dieu Ci", la traduction étant assez difficile, la PRE étant plus un procédé stylistique qu'une forme grammaticale.

Accentuation

Comme il a été rappelé dans l'article principal, l'accent joue un rôle très important. Il sert à déterminer le ton radical du mot. La syllabe accentuée est prononcée plus aigüe que les autres syllabes, on la dit de ton haut.

La syllabe non accentuée de base est de ton zéro, elle est prononcée avec une hauteur normale.

La dernière syllabe atone du mot est plus grave que les autres syllabes. Cette accentuation, peu importante, mais permettant de distinguer un bon locuteur d'un locuteur natif, est appelée accentuation secondaire.

Le mot Ôcci (Thème) sera donc accentué [o:˥k:i˩]