IDEO ANV Remarques Pe

De Ideopedia

Péage

La redevance de passage se dit pàgdat (ne pas confondre avec pàgat = paiement).

Le poste de péage se dit pàgpoçt ou pàg-stàtyn.

Pêche

Padæçh, c'est le fruit du pêcher (padæçhtend).
piskaṅt c'est l'activité consistant à attraper des poissons, des fruits de mer & des suffrages.

Peine

Rœṅg, c'est la douleur morale ;
prenat, c'est la peine infligée.

Æt disaṁrátentan prenat dora àt rœṅgen ni das = Cette peine disproportionnée lui a fait de la peine.

Peinture

Peṅt, c'est l'art de peindre (un mur, un tableau). Peṅtlăk, c'est la matière qui colore les pinceaux, rouleaux, murs, tableaux...

Pencher

Àt tænd páṅklen = L'arbre penche.
Da dem adpáṅklena ber krengœnun à fruktes. = Il se pencha pour ramasser le fruit.
Or dem nep adpáṅklente itùs = ne vous penchez pas (au) dehors.
Quàt slagpádh! da repen páṅklen pœr àt oψhlàxentyns! = Quel père fouettard ! il penche toujours pour la manière forte (la coercition).

Pénis

Le terme courant est pyn. Les deux autres termes s'attribuent notamment :

Qĕd, au Manneken.
Zob, à Priape.

Pensée

Dœmet pour le philosophe, çysgòla pour le botaniste (mais l'un n'exclut pas l'autre...).

Pension

Paṅdín, c'est celle qu'on touche ;
paṅsyn, c'est celle où on dort.

Attention à l'accent tonique.

Perception

Adàcaltyn, c'est la réception d'une information visuelle, auditive, olfactive etc... par le sens (àc) considéré ;
l'acception de divèktyn est purement financière.
Les verbes respectifs sont adàcales & divègen.


Perche

Perçh, c'est la longue tige, quelle que soit son utilisation (persbus = trolleybus) ;
zask, c'est le poisson.

Perdre

Se traduit en aneuvien par trois verbes voisins :

Sluten (-na, -éna), synonyme d'égarer<ref>C'est, bien sûr, celui-ci qui sera choisi dans l'acception suivante :
Das kes àt nexàv-Poucet: da hab repen ùr wỳte çhàxe in sed bolev ber dem nep slutun. = Il est comme le petit Poucet : il a toujours des cailloux blancs dans sa poche pour ne pas se perdre.</ref>.
Slute (-a, -éa), utilisé dans le concept du jeu<ref>Mais aussi dans cet exemple :
Nod dinarge slutar quàtek pœrçentese ed valoren devèr tiyn jàreve. = Nos actions ont perdu 40% de leur valeur depuis deux ans.</ref>
Da kjas dev stop spiylun kardeve: da slute omne tempev! = Il devrait cesser de jouer aux cartes : il pert tout le temps.

Ces deux verbes ont un participe commun : slutun, slutuna.


Slĕten (-na, -éna)<ref>Slĕte existe aussi.</ref>est utilisé dans le cadre du deuil<ref> Ùt laṅd qua slĕten ed livduse, æt àt dysnàtyvnet; ùt laṅd qua slute ed livduse, æt àt ùsliymat = Un pays qui perd ses habitants, c'est la dénatalité ou l'exode.</ref>
Ka slĕtna ed padhes ea ed loejakads in àt idem heptáw. = Elle a perdu son père et sa grand-mère dans la même semaine.

Pour le substantif "perte", les deux premiers cas se rejoignent dans le nom slut, le dernier se traduisant par slĕt, utilisable aussi dans d'auttres cas, comme celui-ci :

Æt nep ùt reenem slĕt! = C'est pas une grosse (grande) perte !

Père

Padh : mot masculin malgré sa terminaison. Emprunt à-postériori pour assurer l'équilibre avec madh. On utilisera plutôt, au sens figuré : gemàrentor.

Période

Tout ce qui concerne une fréquence, une répétition, dans le temps, dans un motif ou dans un nombre se traduit pyrjòd :

Àt pyrjòd ƒ(x) = sin(x) ep 2*π = la période de ƒ(x) = sin(x) est 2*π.
Æt friyz illàb ternek-pent pyrjòdse. = Cette frise comprend trente-cinq périodes.

Sinon, on dira erina.

Da kawerdes ùt kaal erinas. = Il traverse une période difficile.

Périodique

Pyrjòdig, c'est l'adjectif qualificatif ; pyrjòga, c'est la revue ; de pyrjòdig gazet. ce mot est tout de même déclinable et son pluriel est régulier : Ka kovă ù knegs ea tern pyrjògase. = Elle acheta un livre et trois périodiques.

Péripapéticien

Parláṅdu se dit d'un individu, quelque soit son sexe, qui discourt en marchant. Parláṅkad n'y est donc pas exclu ; Toutefois, la traduction aneuvienne du mot "péripapéticienne", dans son sens courant, sera plutôt Praskáṅkad<ref>Avec ÁṄ(d) pour bien spécifier la méthode : une prostituée qui fait le trottoir, à distinguer du terme général : praskankad sans aucun diacritique puisqu'accentué sur la première syllabe et sans le Ṅ de aṅd (marcher).</ref>.

L'adjectif est parláṅden.

Permanence

Staṅpòçat est formé des élément suivants :

staṅ- = rester (demeurer)
-pòçt- = poste.
-at = suffixe nominal indiquant un procès.
Ar • staṅpòçaten = ils sont de permanence
ar • staṅpòçatev = ils sont en permanence
ar • staṅpòçtas<ref>Utilisé ici en tant qu'adverbe</ref>bùrsaev = ils sont au bureau en permanence.

Les éléments seront intervertis pour l'adjectif "permanent" : poçtaṅ. Attention à la paronymie avec l'adjectif verbal poçtan = posté, plaçé.

poçtaṅ elèktrig noosentyn = alimentation électrique permanente.


Personnage

Reçert fidune ep æt sàg in = Il y a trop de personnage dans cette histoire.
Joçh! Eg vedj àt neçhdus iyr fran... = Ouais ! J'vois d'ici l'personnage...

Personnel

Staṁben purnám = pronom personnel ;
Priven est le terme traduit lorsqu'on veut insister sur l'aspect privé, intime de la personne.
Setad ep or opna æt jerfùls? "Priven" çem ere skripa civ. = Pourquoi avez-vous ouvertt cette enveloppe ? Y avait écrit "Personnel".
Or abfærit ùr priven adhábse: or kàn retrokòm nep ors ad vyabnev. = Emportez des effets personnels : ils se peut que vous ne rentiez pas chez vous ce soir.
Dùferen concerne les autres acceptions.
Æt ùt dufèren pirvèltyn. = C'est une initiative personnelle.
Ea or naamen æc ùt parthenlokdax! Omnen quas da ste dor: ar dufèren obráce! = Et vous appelez ça un polémiste! Tout ce qu'il sait faire, (c'est) des attaques personnelles.
A falla tep la sadev ùt sarslàgen ber æt dufèren dyratev: ùt adlàveltyn spylegdat • eljaṁdýserar! = Il a fallu qu'on se contente d'un coup franc pour cette faute personnelle : une décision d'arbitrage est indiscutable.
perodutul c'est l'ensemble des employés d'une entreprise (nom commun). Attention : les deux U ne se prononcent pas de manière identique : /ˈperoˌdytul/, le premier venant de , le dernier de tœl.

Pervers

Ar dólhane edfàk à spikulèntyn = Les effets pervers de la spéculation.
Quat lajdooldak<ref>Existe aussi en tant qu'adjectif : lajdoolen, de làjden = aimer, apprécier & dool = mal.</ref>, æt dĕ! = Quel pervers, ce type!

Pesage

Pezdat, c'est l'action de peser ; pezpòçt c'est l'endroit où est effectué cette action :

Or liydit ær hippose dyn àt pezpòçtes. = Menez ces chevaux au pesage.

Peser

Un des plus anciens verbes aneuviens<ref>Un des premiers, avec æme, ce dernier étant assez tôt remplacé par Klim.</ref>. Un à-postériori pur<ref>On fera bien attention à l'orthographe, pourtant : peze</ref>qui a pourtant dans sa famille de terrminaison, deux à-priori que sont pùze et pàteze. Verbe qui dispose de deux variantes de conjugaison, assez proches toutefois, pour les formes dérivant du passé : peza [ˈpezɐ] ou pĕza [ˈpœzʌ] (ne pas oublier le diacritique si on opte pour la deuxième prononciation). Le subjoncitf passé, lui, ne change quasiment pas : pezéa [pəˈzeɐ] ou [pəˈzeʌ].

Petit

Qit est le sens propre (de petite taille), qyt est le sens figuré<ref>neçhqýt est péjoratif (petit dans le sens de "mesquin").</ref>. On se gardera bien d'utiliser qit pour désigner le jeune âge : baab-, infànt-, nexàv- sont là pour ça.

Ùt qit dak = Un homme de petite taille
Ùt qit nexàvdak = Un garçon (enfant) de petite taille
Ùt nexàvdak = Un petit garçon.
Qyt dur = Les petites gens.

Pétrolier

Deux dérivés de pytròl :

pytròlen: l'adjectif
pytroçhíp<ref>Ou pytroxhíp.</ref> : le navire.

Peu

  • Minus est utilisé devant un adjectif. Si l'adjectif n'a pas de forme particulière, minus signifie donc "peu" :
Per iyr, àr maar • minus pœṅl. = Par ici, la mer est peu profonde<ref>En cas de problèmes de traduction, on peut toujours s'en sortir avec "pas très" :
minus rènem = "peu grand" ou mieux "pas très grand". Ce qui permet une nuance entre minus rènem (vraiment pas grand) et nep remmert (grand mais pas démesurément)</ref>.

Si minus précède un comparatif, il signifie "moins"

Devant un superlatif, il signifie "le moins" ou "très peu", selon la présence, ou non, d'un article.
  • On utilisera en principe olyg avec des verbes d'action ou de déplacement, ou en compagnie de noms :
Olyg binoψake ep in æt partev à staden. = Il y a peu d'immeubles dans cette partie de la ville.

On remarquera que le nom accompagnant olyg n'est pas systématiquement au génitif, il ne l'est qu'en cas de partitif :

Ar inzhe olyg potàzhen. = Ils mangent peu de soupe. À comparer avec :
Ar inzhe olyg potàzhese = Ils mangent peu de soupes.

Par contre, dans ùt olyg, olyg est un nom qui appelera systématiquement le génitif.

Ùt olyg cukron ep? = Un peu de sucre ?
  • "Un peu plus" + adj se traduira par ùt olygev _er :
Ar • ùt olygev remmere = Ils sont un peu plus grands.

Sinon, on utilisera ùt olyger

Ùt olyger ræsten ep quan sàrkdaw. = Il y a un peu plus de reste qu'hier.

Par contre, pour "un peu moins" on préférera utiliser :
Nep alsy _er ou
Nep alsy muls(t)er devant un nom ou derrière un verbe d'action ou de déplacement :

Nep alsy multer dakene ep qua kadene = Il y a un peu moins d'hommes que de femmes (pas autant d'hommes...)
Ted hœnd inzha nep alsy mulser qua dvon sàrkdaw = Ton chien a mangé un peu moins qu'avant-hier. (pas autant mangé qu'...).
  • La déclinaison de ùt olyg dépend du sens ou de la tournure de la phrase :
E fàkta ùt olygs musíken. = J'ai fait un peu de musique.<ref name="mk">Dans le premier exemple, on a musíken, complément du nom olygs, lui même COD de fàkta ; dans le dernier exemple, on a e studna... quas? àt musik. Musix COD de studna. Kóm? ùt olygev. Olygev CCManière de studna.</ref>
E studna ùt olygev musíx. = J'ai étudié un peu la musique.<ref name="mk"/>
  • "Peu à peu" se traduit simplement olyg yn olyg.

"Peu ou prou" se traduit, selon le senspar

Od olyg od muls
Dam metàratev
Sypas.

Phare

Lugoos, dont la construction est la même que "lighthouse" (eng.), signifie la même chose.
Velúxat est le phare qui se situe à bord d'un véhicule.

-phil-

L'aneuvien étant une langue explicite, l'affixe "phile", selon la manière dont il est appliqué, doit être traduit de manière différente, selon le sens qu'on veut lui donner et il serait très malséant, dans certains cas d'utiliser un mot pour un autre.

Amitié Drœzhnet
Nippophil(i)e Nippendrœg-/-zhnet
Russophil(i)e Roçjendrœg-/-zhnet
Intérêt pour, passion Làjdat
Aquariophil(i)e vidraqlàj-/-dat
Colombophil(i)e Tovlàj-/-dat
Philosoph(i)e Soqblàj-/-dat
Cyanophile<ref>Qui aime le bleu ; en fait : le cyan.</ref> Çjaṅlàj-/-dat
Attirance
Attire/-é
Fered
adFèren
Hydrophile Aqfèrn
Argyrophile Silafèrn
Cyanophile<ref>Qui attire le bleu-coton</ref> Çjaṅfèrn
Photophile Lugfèrn
Maladie Gráṅg (-et)
Hémophile hemgráṅg/-et
Spasmophile Spaṅtgráṅg/-et

Certains mots peuvent être sujets à caution dans la mesure où ils ont vu, au cours des décennies, leur définition prendre un tout autre tour. Ainsi, Zoophil(i)e, qui a évoqué pendant des années la défense de la condition de vie des animaux (en aneuvien : zodrœgdu, zodrœzhnet) a été complètement détourné de cette noble cause pour rejoindre une attirance sexuelle dont le débat n'est pas le sujet dans cette encyclopédie. Pour désigner cette attirance sexuelle, le terme zodrœg- ne convient absolument pas et il est même très malvenu. Pour l'attirance elle-même, le terme est zoqúd, pour les personnes qui en sont sujettes, on dira Zoqúdu. De la même manière...

On ne dira pas… si on pense...
Nexavdrœgdu Nexavqúdu
Zhuvlàjdat Zhuvqúd
Geroṅdrœzhnet Geroṅqúd
Olfèret Olqúd

etc...

Voici la source.

Photographie

Foto (-hrávnet, -piktùr) est le terme international. Le mot aneuvien le plus couramment employé sera plutôt syrop.


Pe


Pièce

Rœm, sal. Ces deux mots à-postériori évoquent un local fermé dans une maison ou un bâtiment. Toutefois, avec rœm, on évoquera plutôt une pièce d'appaertement alors que sal aura une vocation plus publique ou professionnelle. Toutefois, cette règle n'est pas absolue
Luk = Pièce comme faisant partie d'un assemblage, fonctionnel ou non. kaṅvlúk est une pièce de rechange.
Klynd est une pièce de monnaie ou de collection. Une médaille se disant pektlynd (une pièce sur la poitrine).
Tràma est une pièce de téhâtre, qu'elle soit dramatique... ou comique.


Pied

Le pied d'un animal (être humain compris) se dit fœnt,
le pied d'une plante, d'un meuble ou un pied photographique se dit tĕs,
le pied d'une montagne, d'une falaise, d'une courbe (géom.) se dit rul.

Pierre

Stoon (de l'anglais "stone") évoque surtout la pierre brute, extraite de la montagne, voire la pierre utilisée comme une arme.
Lith (du grec "λίθος") évoque la pierre travaillée, plus exactement polie (encore que la pierre taillée peut se traduire çkryttan lith).


Pieu

Skjotj pour enfoncer, xhàm pour... dormir.

Pile

Pile se dit xop
Une pile électrique se dit bàtri
Une pile (autre type d'empilement) se dit stàg ou lànj.

Pioche

L'empilement dans lequel on choisit une carte se dit kartul, l'outil de travail se dit... pjoçh. Les verbes respectifs sont tules & pjoçh<ref>Tules signifie également "gagner" (au jeu), ce qui peut être vrai si on fait une... bonne pioche.</ref>.

Pique

Le terme général est l'à-postériori Spàd. Sert aussi bien pour désigner la lance que la carte : ♠. On peut également rencontrer spàdlok :

Kes parthenlokdak, da • stàrg: da ste geven ed spàdloxe = Comme polémiste, il est fort: il sait envoyer (donner) ses piques.

Pis

Doolert, dort sont les superlatifs de dool (mal), toutefois, dort peut être utilisé comme nom : Àt dort æt tep eg dem rœṅta nep = Le pis, c'est que je ne m'en suis pas rendu compte.

Chex est du ressort de l'anatomie animale.

Piste

Jad, c'est celle de la danse ;
læsq, c'est celle de l'enquête (ou celle du chien) ;
tràk, c'est celle de l'enregistreur ;
pist, c'est une voie.

Pizza

Les termes pizza & pizzeria ne sont pas aneuvisés et sont par conséquent indéclinables. Le pluriel de pizza est soit pizze, soit le mot reste invariable. Le mot pizzeria est toujours invariable.

Æt quàrat mus nep pizzeria = Ce quartier ne manque pas de pizzerias.

Toutefois, dans les cas où il est nécessaire de décliner, on préférera les mots aneuvisés :

Æt quàrat mus nep piżaklemene.
Er dhep komaṅde ni orv tern piżase: ùt margeric, ùt regen ea ùt quàt-gyrece = Nous allons vous commander trois pizzas : une margherita, une royale et une 4 saisons.

On trouve aussi l'orthographe piżza, compromis entre le Ż unique, suffisant pour la phonologie aneuvienne et les ZZ de la graphie internationale, d'origine italienne. Le mot ainsi orthographié est déclinable et le pluriel prend la marque aneuvienne : ùr piżzar.


Pi


<references/>