IDEO ANV Remarques Ma

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Déclinaison des mots en -Ṁ

S P
N -ṁ -me
A -ṁs -mse
G -men -mene
C -mev -meve

Le point (et la nasalité) ne sont conservés qu'au nominatif et à l'accusatif singulier.

Mâchoire

Chœṁkem, c'est la mâchoire du loup ;
chœṁψat, c'est la mâchoire du piège.

Madame, Mademoiselle

Les termes Ekkad & Zhùnkad ne dépendent pas de l'état civil de la personne de sexe féminin, mais de son âge. Zhùnkad pour les < 20 ans, Ekkad ensuite. En cas de doute, on dira Ekkad<ref>On ne dira Zhùnkad qu'avec parcimonie et de manière plaisante. On dira d'ailleurs, par correction Ekkad à une jeune fille (<20 ans, donc) enceinte. Ne manier la galanteries qu'avec d'extrêmes précautions. En Aneuf, l'égalité des sexes n'est pas qu'un artifice rhétorique.</ref>

Magasin

Dùkrem, c'est là où on entrepose les fournitures d'un atelier, d'une caserne, etc.
Kovoos, c'est un endroit assez vaste où on fait des achats spécialisés (vêtements, électroménager etc...).

Magnétiser

Màgnetes : on tâchera de ne pas confondre ce verbe : mettre une couche magnétique afin de pouvoir (éventuellement) y apposer des informations de type analogique ou numérique, avec
màgnete : aimanter, donner à un morceau de métal ferreux la propriété d'un aimant (le polariser suffisamment pour qu'il puisse attirer d'autres morceaux ferreux, des copeaux, de la limaille).

Magnétiser quelqu'un se dit rasmele.

Magnifique

Comparatif & superlatif ayant des analogies avec ceux de reenem (et de rènem, par conséquent) : erremmert.

Maillot

Badhmih, c'est un maillot de bain,
sòmih & tychoert, ce sont des maillots couvrant le corps.

Main

Hhir, c'est la main, en tant qu'organe de tout primate (dont l'être humain), quand celle-ci opère, elle se traduit hænt.

Fœntballdur habe hhirse, do gooldur habe hæntese.

Ùt hænt mais ù hhir.

Maintenant

Itèmp a une connotation plus précise et plus immédiate que vymòmar, lequel est à peu près synonyme de vydas.

Maintien

Ertènjad se dit pour l'action de maintenir (tenir fermement afin qu'il ne bouge pas) ou bien son dispositif.

sent ertènjaden klosnerten tœrene strægnen kinatev = Dispositif de maintien de fermeture des portes de train en mouvement.

Ertènj est son verbe correspondant, utilisable aussi bien au sens propre qu'au sens figuré.

Àt list ed parteten ane dem ertènja. = La liste de leur parti s'est maintenue (elle ne s'est pas désistée).

Ertènjet est synonyme de alùr.

Mais "maintenir" se traduit aussi par henkùres, quant il s'agit de tenue en bon état, de maintenance et peut également avoir un sens figuré :

Àt list ed parteten ane dem henkùrsa. = La liste de leur parti s'est maintenue (elle n'a pas perdu de voix).

Maison

Hoos est le terme général (à postériori) pour designer des maisons de toutes tailles et de toutes utilisations.
Maṅtyn (Anglais Latin mansion) a une définition plus restreinte.

Les noms agglutinés perdent en général, le H de hoos, à moins que le spécificateur se termine par cette lettre :

sarnytoos = maison des syndicats.

Dom est un terme plus général, il a trait à n'importe quel domicile.

E dhep retropùze doms = je rentre à la maison.

Maître

Le terme général est master (à postériori Anglais) et si l'abrégé pourrait prêter à confusion (Mr), on notera cependant que ce nom est neutre, à moins qu'on l'affuble d'un suffixe (-dak ou -kad) ou qu'on lui attribue un pronom personnel (da ou ka) précisant le sexe de la personne considérée.

Le maître d'école sera traduit istúntor et obéira aux mêmes règles que le mot ci-dessus et que bien d'autres mots.

Majeur

Ilidígt pour le plus grand doigt (le doigt du milieu).
Lekváxdu pour qui a atteint l'âge de la majorité.
Ù plusor tœn = Un accord majeur.

Majorité

O dev waad ed lekváxeċ. = Tu dois attendre ta majorité
de lek = loi
vaxèn = adulte
-et : calque de "-é".
Fal hab minusev pentek pœrcentes ber habun àt aψolunt remerneċ = il faut avoir au moins 50% pour avoir la majorité absolue.

Mal

Dolob, c'est une douleur, d'où dól, dool, c'est LE mal.

Malheureux

Æt dysàrlon tægma dora das eljàrlon. = Cet incident malheureux l'a rendu (fait) malheureux.

Malin

Doolen, traduit malin par rapport au mal<ref>Quel qu'il soit : ùt doolen tùmor = une tumeur maligne.</ref>;
duten, par rapport à la ruse.

Manche

Clyv, c'est la manche d'un vêtement ;
zet, c'est la manche d'un match ;
prażat, c'est UN manche (dispositif à saisir)
elipádu : individu peu habile, empoté.

Manchette

Clykun, c'est l'extrêmité d'une manche (cf ci-dessus + kœnad) ;
gazkàp, c'est un gros titre, dans un journal (gazet + kàp) ;
praslàg c'est un coup (slàg) porté avec le bras (pradhem).

Manchot

Gorav, c'est l'oiseau antarctique ;
uprádhmen (-du) n'a qu'un bras ;
siprádhmen (-du) n'a pas de bras.

Mandat

Ædera, c'est un ordre de mission ;
dimàj, c'est un mandat postal (argent).

Mandoline

Mantolyn concerne uniquement l'instrument de musique :
ùt koṅcerto pœr mantolynev ea orqèstrev = un concerto pour mandoline et orchestre.
Blackùċat concerne l'instrument de cuisine, de
blàdin = lamelle
ckùt = couper
sat = dispositif simple.

Le T de ckut et le S de sat se sont fondus en un Ċ.

Manger

Spiys, c'est faire un repas, inzh, c'est ingérer.

Da pùza sin spiysun = il est parti sans manger.
Or mir ep inzh ùt ànax? = Vous mangerez bien un morceau ?

Manière

Àt akt ea't hondet ep = il y a l'art (l'acte) et la manière.
Ùr zhiyrje made ċyv!<ref>/mɐdət͡sɪf/</ref>= En voilà des manières !

Manifestation

Avec onveprògtyn, on manifeste (cf ci-dessous) en se déplaçant ; avec onvrexímtyn, on le fait autrement.

Les verbes respectifs sont onvepròg & onvrexím :

La onveprògar fran àt Bastille-v dyn àt République-s : On a manifesté de la Bastille à la république.
Ka onvrexímba nep ed ofàlkac = Elle ne manifesta pas son étonnement.

Manifeste

Onvérdar : adjectif, traduit également le sens figuré de palpable.
Dœlensĕv : nom commun, formé de
dœlena = doctrine
sĕvek = texte.

Manœuvre

Sublàpdu : ouvrier non qualifié, de
sub = sous
làp = tâche
du
On fera attention à la prononciation des deux U non accentués : respectivement [u] et [y].
hentòpad : manipulation d'un dispositif (cf. verbe)
vikínad :
mouvement (kinad) d'un
véhicule (vihkùl)
Takínad = manœuvre militaire, de
tàktik = tactique
kinad
Àr rèneme takínade = les grandes manœuvres.

Le K sert deux fois.

Nechòp est un terme péjoratif :
D'adhába æt poctes nor per nechòpeve ea idríkeve = il n'a obtenu ce poste que par manœuvres et intrigues.

Les verbes en découlent :

Or hentòpert æt pratíng ronkas = Manœuvrez ce levier fermement.
À teren armad ere takínes<ref>Il ne s'agit pas que de taquiner l'ennemi.</ref>sùdev = La troisième armée manœuvrait au sud.
Da vikínsă àt lorres in àt plaréav = Il manœuvra le camion dans la cour.
Ar nechopere hàpylas = ils manœuvrent habilement.

Manquer

Mus est utilisé dans toutes les acceptions :

Da mussa ed raṅdevus en = il a manqué notre rendez-vous
da mus ni omne devace = il manque à tous ses devoirs.
or mussar ni ese = vous nous avez manqué.
or mussar ese = vous nous avez manqués.
"ùt mussan dak..." setad nep ùt mussan kad? = "Un garçon manqué..." pourquoi pas une fille manquée ?

Pour "manquer de", on peut utiliser le verbe œṅgab :

Or œṅgabe nep fruktændese iyr = Vous ne manquez pas d'arbres fruitiers ici.
Or opent àt blàjs; la œṅgabe ziyn ærs = Ouvrez la fenêtre ; on manque d'air frais.

Manuel

Dorig, mot agglutiné

du verbe dor = faire
de l'adjectivisateur -ig

dorknèg : livre. Le K est escamoté.

Marabout

Mahrab, c'est la chapelle musulmane, mahradak, c'est l'homme qui y officie.
Marav, c'est l'oiseau.


Marche

Aṅad, c'est la marche à pied, celle du chien, du cheval etc...
tép<ref>On ne confondra pas !</ref>, c'est la marche d'escalier ; peut être pris au sens figuré.
servad, c'est la marche d'un dispositif (marche/arrêt).

Marcher

Aṅd ; si c'est un animal (humain inclus) ;
wark & serv ; dans tout autre cas :

Àt lyft ere nep wark; eg deva kagel fœntev. = L'ascenseur ne marchait pas ; j'ai dû monter à pied.


Marée

Dermár, c'est le mouvement de la mer sur le littoral ;
maarprod, représente la production issue de la mer (poissons, crustacés, coquillages...).

Margelle

Formation du mot olàkli :

ol = autour de
làkol = puits
lith = pierre.

Les deux L servent deux fois.


Mariage

Nùpad, c'est l'institution, le fait d'être en couple officiel ;
nùpat, c'est la cérémonie, civile ou religieuse.

Marier

Tout dépend si le sujet est inclus dans le couple ou non ; raison pour laquelle nùpes ne peut être conjugué ni avec dem ni avec aṁb !
Æt dinràċhdak ere vel nùpes ed neràpkaż ni ù plut krenlarkestundax = Cet avare voulait marier sa fille à un riche propriétaire terrien.
Se dit aussi vis à vis d'un agent d'état-civil ou bien de culte.
Si "marier" est le synonyme d'"épouser" (cf : se marier avec), on utilise nùpen.
Ar aṁb nùpnar dvon sàrdaw = ils se sont mariés avant-hier.
... qua nùpna Dĕniz, ùt każ à staden... = ... qui a marié la Denise, une fille de la ville (J. Brel : Ces gens-là).
Hors de toute considération nuptiale, on peut trouver également kumòlve, de
kœm = avec
kolve = convenir.
Le K, en début de mot cependant, est la charnière de ce mot-valise.
O mir nep mid æċ! mazhèṅta nep kumòlve nebàrnafs! = Tu vas pas mettre ça ! le magenta ne se marie pas du tout avec l'incarnat !
Kœm étant déjà dans le mot, inutile de le répéter sous forme d'une adposition.


Marque

Tout dépend laquelle !

S'il s'agit d'une marque laissée par accident (empreinte, blessure, géologie...) ou volontairement<ref>Flétrissure se dit obmárq.</ref>, on écrira marq, et on déclinera de la manière suivante :

S P
N marq marqe
A marqus marquse
G marqun marqune
C marquv marquve

... sinon, on écrira mark (dans le sens de "marque commerciale", de trademark Anglais), décliné normalement.


Les verbes respectifs sont lymárq (laisser une marque), obmárq (marquer, flétrir) ou simplement marq.


Marre

Traduit en aneuvien par un nom : erpỳg, qui est l'apocope d'erpỳgtyn (saturation). Les expressions utilisent une autre syntaxe :

Eg • erpỳgev = j'en ai marre
Erpỳg ep cys! = Y en a marre !

Marron

Maron, c'est le fruit
broon, c'est la couleur
oψiran, c'est le personnage.

Mars

Mars (sans diacritique), c'est le dieu latin des armées et de l'agriculture (le dieu de la terre : celle qu'on cultive et celle qu'on défend... ou qu'on conquiert) ;
Màrs, c'est la planète ;
mart, c'est le mois.

Trois orthographes aneuviennes pour une même racine !

Masque

Vazmú, pour le visage, quelque soit l'utilisation (protéger, dissimuler...)
de vaaz (visage)
mu, affixe pour "protection" ;
sùψat pour les autres acceptions
de sùb pour "cacher"
sat pour "dispositif simple"
mask est utilisé pour le sens figuré :
Or dem nep fider ed maskes làjeten kan. = Ne vous fiez pas à son masque de gentillesse.

Mastiquer

Màstikes c'est poser du mastic.
Erchœṁpe c'est mâcher.

Masturbation

Goplæntyn, c'est, au sens propre, la recherche du plaisir sexuel (goplàċyn) par voie manuelle (hænt).
Menepàktyn, c'est, au sens figuré un exercice mental (men-) futile (-epàk-).

les verbes sont respectivement goplæntes et menepàk.

Da ere erlàj goplæntes àr ifàndaxe.

Matériel

Matyron, c'est l'adjectif et, éventuellement une extension de sens, comme substantif :

matyren ea't ψyqon = le matériel et le spirituel.

matyrtul est spécifiquement un ensembles d'affaires adhábe destinées à un usage spécifique :

Àt matyrtul • àt inklœtev. = Le matériel est au local.

Matière

Matyrjo dans le sens de... "matériau" ;
faṅra dans le sens de "discipline".
faṅrtábel = table des matières, dans un livre.

Matinée

Nebet, entre le lever du soleil et 12:00
pirláṅcha en début d'après-midi, au théâtre :
pirm = premier
planch = scène
+ -A ; Le P sert deux fois

mais aussi au cinéma, en boîte, ailleurs...


Matriarche

Madhakeser est féminin (madhakeserkad aurait été pléonastique).

Maturité

Se dit matùret quel qu'en soit le sens :

Ær frukte • matùretev. = Ces fruits sont à maturité.
Tet à matùret, æt stumun àt elígnet kes dem kolvun, eg erlàj erun elimatùr! = Si la maturité, c'est trouver l'injustice comme allant de soi, je préfère être immature !

Maudire, médire

Attention, ces verbes se traduisent par deux verbes aneuviens dont l'infinitif est homonyme, construit de la manière suivante :

Dól, de dool (anacyclique de lood) = mal.
dik = dire.

Le D sert deux fois.

mais les compléments se déclinent différemment :

dólik okendùs (acc.) = maudire qqn
dólik okendùn (gén.) = médire de qqn.

Ils se distinguent aussi par les autres formes référencées :

dólika, dolikía = inf & subj passé pour "médire"
dólikta, doliktéa = inf & subj passé pour "maudire"

Par conséquent :

Omnor cem dóliktete rikyp yn àt dekteren gemàrentyns! = Soyez tous maudits jusqu'à la treizième génération.
Dólikad = médisance
Dóliktyn = malédiction.

La déclinaison du complément de ce dernier nom est fonction du sens :

au génitif si elle est propre à l'objet : àt dóliktyn æt klœten dor as keferton = la malédiction de ce lieu le rend dangereux.
au circonstanciel, si elle concerne l'auteur : àt doliktyn àr tempeldákeve = la malédiction des templiers (cf ci-dessus).

Maxillaire

La maxillaire supérieure se dit rynalchœṁp (primates) & enalchœṁp (autres).
La maxillaire inférieure se dit chynalchœṁp (primates) & subalchœṁp (autres).
L ME
Ma M


<references/>