IDEO ANV Remarques De

De Ideopedia

Déboires

Oberdále est toujours au pluriel !

Ar habe cys, ùr oberdálse! = Ils en ont eu, des déboires !

Déca, déci

Dekamètr, deçimètr
Dekanewtòn, deçibèl

En règle générale, on écrira DEK- & DEÇ- davant une unité commençant par une voyelle ; et DEKA- & DEÇI-<ref>DESI- est accepté, mais pas DES-, à cause de la différence phonique)</ref>(cf exemples) devant une unité commençant par une consonne.

Décharge

Dyskàrgat rerésente le fait de se décharger (d'une contrainte, d'une responsabilité), ou (c'est le même mot), une décharge électrique.
Ocharéa est un endroit (public ou sauvage) où sont entreposés les déchets (oche).

Décider

Attention, la voix active (décider quelque chose) n'utilise pas le même verbe que la voix reflexive (se décider à quelque chose). Respectivement : Adlavèl & dem ervèl.

Da adlavèla ed pùzaṅtes dvon sarkdaw = il a décidé son départ avant-hier.
Siă? dem ervèlt! La hab nep reç tempen! Alors ? Décide-toi ! on a pas tout l'temps (assez de temps)!

Décimal

Dekèmen & subdekèmen :
Ces deux mots font référence au nombre 10.

Ùr dekèmene numbare = Les nombres décimaux<ref>Concernent les nombres écrits en système décimal (dekèmen system), par opposition aux nombres hexadécimaux (dagèmene numbare).</ref>
ùr subdekèmene numbare = les nombres munis d'un séparateur décimal (dekys)<ref>On peut toujours imaginer des "subdagèmene numbare" avec des nombres dont les chiffres placés derrière le séparateur hexadécimal représenteraient le 1/16, le 1/256, le 1/4096... de l'unité!</ref>.
skòrun àt quàten subdekèmnev = arrondir à la quatrième décimale.

Décoller

Dyspĕlm, c'est séparer ce qui était collé, le Ĕ étant rajouté au substantif (plm) pour l'accentuation.
Kolkùt a un côté définitif, c'est un mode d'exécution. Le substantif correspondant est Kolkùtyn :

Pos àt spisinetev, àt kolkùtyn = Après la collation, la décollation. (cf cet exemple, en bas de page...

Uskrændes est l'antonyme d'adkrændes. Ne se dit que pour un véhicule volant, sinon, au sens figuré, on utilisera le premier verbe :

Àt potun trakkov dyspĕlmă ar 4000 tonse waanne ruden. = la puissante locomotive décolla les 4000 tonnes de wagons de minerai.

Découvrir

Dyskóve (-a, -éa) est l'action de (se : dem) découvrir, c'est à dire, mettre à nu quelque chose qui est couvert :

La dem diskóve ber sjàlun = On se découvre pour saluer.

Eskœme (-a, -éa) signifie : faire une découverte.

Kristoforo Kolòmbo eskœma àt Amérix, la dik... = Christophe Colomb a découvert l'Amérique, dit-on...

Défaire

Elifàk est l'exact antonyme de fàk :

àr dùr qua elifàkte æc quas àr alise fàkte. = les gens qui défont ce que les autres font (R. Devos).

Usmíd tient du vocabulaire vestimentaire<ref>Peut être utilisé de manière intransitive. A çem lædă usmíd sulzhas, sjo dem læda mid. </ref>.

O kan usmíd ted parkas, la nep usgæne nepjó. = Tu peux défaire ton parka, on ne sort plus.

Dem usdòr a l'acception de "de débarasser de" (un objet encombrant, une gêne, un importun...)

Rhàh! ær mithògduse! Nep hondyr dem usdòrun cys! = Ah ! ces représentants ! Pas moyen de s'en défaire !

Robges est du vocabulaire militaire :

Hostid çem robgesă tern heptawe pavàr. = L'ennemi fut défait en trois semaines.

Défaut

Œṅg est synonyme de mus.
Tetilauq est l'anacyclique (au diacritique près) et l'antonyme de quàlitet

Défendre, défense

Dyfend, dyfens sont le verbe et le substantif qui correspondent à l'idée de protection ou d'assistance.
Probond, probont évoquent, eux, l'idée d'interdiction.

Tet or dyvèrte nep ed probontes ene, or mir dev dœm ni ed dyfens orn = Si vous ne respectez pas notre défense, vous devrez penser à la vôtre (si vous ne respectez pas notre défense (interdicion) vous devrez penser à votre défense (car vous serez poursuivi)). Les deux verbes se conjuguent de la même manière.

Sans verbe correspondant, la défense de l'éléphant (par exemple) se traduit par padhoçh :

Zhorzh vœnda tiyn padhoçhese mamœthen in sed hortev. = Georges a trouvé deux défenses de mamouth dans son jardin.

Dégagement

On se méfiera de ces deux acronymes :

uspòtat, c'est, soit la commodité, dans un lieu, de mettre de côté des choses encombrantes pour pouvoir passer, ou bien, sur une route étroite, le dispositif d'élargissement permettant à deux gros véhicules de se croiser.
uspòdat, c'est l'action de se dégager, pour quelque raison physique que ce soit.
uspòcyn est différent, c'est le fait de se dégager d'une contrainte, d'une responsabilité. Utilisé également en chimie.

On retrouve, dans...


Dégager

Des paronymes :

uspòtes, c'est dégager un endroit d'objets encombrants.
uspòçtes, qu'on ne confondra pas avec uspòçt, lequelest utilisé, sous sa forme la plus courante, en voix réflexive : se dégager, pour laisser un passage :
Ar ere devar dem uspòçtes ber liymun àt paskals (ou àt pasdac) nit lorrs. = Ils avaient dû se dégager pour laisser le passage au camion.
Mal considéré sous sa forme directe !
A uspòçtest! = Dégage !
uspòden correspond au substantif uspòcyn.


Dégorger

Ces deux synonymes s'emploient, le premier, usgèxhten, plutôt pour un débouchage ; le second, dysgèxhten, plutôt pour un nettoyage.

Déjeuner

Usnòlat est réservé au petit-déjeuner (us+nox, L euphonique + -at) ; spiysat s'applique au déjeuner de la mi-journée (spiyset signifie repas).
Spiys (-a, -éa) signifie "prendre un repas" (en général) ou bien "déjeuner" :

Da spiys tern fæteve per deaw = Il mange trois fois par jour.
Ka spiys hoψev 13:00 = Elle déjeune à une heure.
Dar dem hàltenar ber spiysun = Ils se sont arrêtés pour manger ou pour déjeuner.

On ne confondra pas spiys (manger, déjeuner) avec inzh (manger, ingérer) : Lokùtun las spiysun adfòrm, lokùtun las inzhun elilùçiv = Parler en déjeunant est normal, parler en mangeant est impoli.

Demain

S'écrit avec un V si on évoque le nom, avec un W si on évoque l'adverbe, avec un R si on évoque plus une époque future que le lendemain :

Kràsdav • ùt alj deav = Demain est un autre jour.
Eg mir fàk æc kràsdaw = Je ferai ça demain.
Mir dù ere soqber kràsdar qua wydar? = L'homme sera-t-il plus sage demain qu'aujourd'hui ?

Kànep kràsdar signifie à peu près

od Pasquav od Trinitetev = à Pâques ou à la Trinité
àt San Tiklitev = à la Saint-Glinglin
àt heptaw quàt tœrsdavene = à la semaine des 4 jeudis
tev babraane mir hab kapýlse = quand les têtards auront des cheveux
tev boftedur mir geven kaṅveds nir<ref>Le "R" (ni àr, au lieu de ni) est conservé, à titre euphonique, le mot suivant commençant par une voyelle</ref>elikarnízhduse = quand les bouchers feront crédit aux végétariens.

Démiurge

Monkràden si c'est une divinité,
monkràdendu, si c'est un créateur d'idéomonde.

Démon

Traduit par deux termes, l'un, totalement à-postériori dymòn, ayant un sens neutre, comme ses origines, aussi bien bénéfiques que maléfiques :

Ka hab àt dymòns àt çokis qbisiken = Elle a le démon de la physique quantique.
Oblèm ed arendèreteve demokràdun, da geràda ed von stàlinesete dymònse. = Malgré ses apparences de démocrate, il a gardé ses vieux démons staliniens.

Peut également être personnifié :

Eg vaad tep àr tiyn nexavdymòndur dem leg = J'attends que les deux p'tits démons soient couchés.
Æt ùt dymòndak<ref>On tâchera de ne pas confondre dymòndak et dymònkad avec dymònd et dymònk, lesquels signifient respectivement "incube" et "succube". On remarquera également que ce dernier nom, masculin (!) en français, est féminin en aneuvien.</ref>àt kynon. = C'est un démon du cinéma.

Vàrs, par contre, est l'antonyme (et l'anacyclique) de sràv<ref>Il existe également une variante : barsh.</ref>:

Sràve ea vàrse = Les anges et les démons.

Comme tout nom en -S, il ne varie pas à l'accusatif :

Ar pànăr àt nox las obuspòçtun àr vàrse ea'r faṅtàgduse. = Ils passèrent la nuit à chasser les démons et les fantômes.

Il est également personalisable : Æt • ùt pĕçht-! ùt vàrkad! = c'est une peste ! une démone !

Dénoncer

Delàten, c'est dénoncer quelqu'un.
dysòrlen, c'est dénoncer un accord, une action (légale ou non)...

Dénuder

Anehímen, c'est mettre quelqu'un ou se (dem) mettre à nu. Usgált, c'est dénuder un fil électrique. Ce terme est également utilisé pour "dégainer" (une arme).

Département

Distrit, pour une acception géographique,
divat sinon.

Dépassement

Le nom (dépassement) et le verbe (dépasser) ont deux significations et trois traductions en aneuvien.

S'il n'y a pas de mouvement, on dira enerpòçtat (n.) & enerpòçt (-a, -éa)

La requèst ni ors replikun od per "jo" od per "nep", Siă "la subkòm", la enerpòçt. = On vous demande de répondre par oui ou par non, alors "ça dépend", ça dépasse (Le père Noël... 10).
S'il y a un mouvement (passer devant) on utilisera...

engænat (n.) & engæn (-gena, -genéa) ou bien
enfaarat (n.) & enfaar (-a, -ía) à bord d'un véhicule,
mais...
Æt boot engènă àt eds ene tern miyleve ab àr kosteve. = Ce bateau dépassa le nôtre à trois milles des côtes.

Déposer

Adpòd est pris au sens propre, aussi bien pour les personnes que pour les objets :

Quav ep eg adpòd os? = Où est-ce que j'vous dépose ?

Adlòg est plutôt utilisé en droit
industriel et commercial :

adlògan mark = marque déposée.

sinon

Da adlòga plaṅgac àt lùfradev = Il a déposé plainte à la police.


Dérangement, déranger

Le dérangement d'un dispositif (dysfœṅkt) occasionne le dérangement de ceux qui l'utilisent (imprtúnat).
Déranger un objet ou une pièce se dit dysordil (-na, -nía). Le désordre dérange (Imprtún (-a, -ía)) nombre de gens.

Dériv-

Tous ces mots, issus d'un même radical francophone, ont souvent des traductions différentes en aneuvien ; on a par conséquent :

  • Olvĕgèktortyn pour le fait de dévier un cours d'eau, une conduite hydraulique, par exemple. Par contre, le verbes est lyvĕges.
  • Les acceptions mathématiques (analyse) sont :
laṅkalùktyn = dérivation
aṅkalet = dérivée
Laṅkalùkes = dériver.
  • Le mot "dérive" se traduit différemment lorsqu'il s'agit de la sortie du droit chemin (fig.) ou du cap (prp.) : lyvĕgat, ou bien du dispositif nautique (ou aéronautique) permettant d'éviter ça : mulyvĕxat. le verbe correspondant est lyvĕgen.
  • Le terme à postériori pur dyríventyn est notamment du vocabulaire linguistique ou médical : cf le [Wiktionnaire. S'en déduisent deux verbes : dyríven pour le premier & dyríves pour le deuxième.

Dernier

Àr ultime mir ere àr pirme (Mathjĕ) = Les derniers seront les premiers (Matthieu)

Ultim peut s'abréger Um.

Eg vedja kase aṅvíc vrjesdaw. = Je les ai vues vendredi dernier.
Eg mir vedj ase àt ultim vrjesdaw. = Je les verrai le dernier vendredi (de ce mois).
Eg pùze cyv (æq) ùltim vrjesdaw. = j'y vais le (chaque) dernier vendredi (du mois).

Déroulement

Dysròldat se dit pour l'action de dérouler (un fil, un câble, une ficelle etc).
synoψat<ref>La terminaison /sɐt/, qui pourrait laisser penser à un outil simple, comme dans usròlsat correspond, en fait, à l'origine du mot "synopsis".</ref>perovaten = déroulement de carrière.

Les verbes respectifs pour "dérouler" sont dysròlen & synopes.

Dysròlen a pour parasynonyme usròlen (dévider).
Dar dysròlnăr sed kyψepψe ea inròlnăr ol ù karòlsat xylen = Ils dévidèrent ses intestin et les enroulèrent autour d'un treuil de bois.


Descendance

Ka nep ed augekad, do ed lœjat; æt ed lœj-lœj-...-lœjakad = Elle n'est pas ma promise, mais ma descendance : c'est ma petite-petite-...-petite fillotte (Les Visiteurs).

Descendre

Lægaken (-na, -éna) signifie "aller d'un point à un autre moins haut ou plus profond".

Da lægaken ùt mipàx (acc.) = il descend un colis.
Ar lægakene àr skalave (circ.) = ils descendent (par) les escaliers.

Tout différent est le sens de Ogmát (-a, -éa) :

Da ogmáta àt præsidentes! = Il a descendu le président !

Ka ere usloeje Marie-Antoinette-v ea da ep Mirabeau-v, ea verderar inklimone aṁbe! = Elle descendait de Marie-Antoinette et lui de Mirabeau, et ils sont tombés (devenus) amoureux (l'un de l'autre)!


Descente

Lægakat est le substantif correspondant au verbe lægaken, même au sens figuré :

Da hab ùt ryln lægakac! = Il a une belle descente !

Toutefois, danc cette acception particulière, on utilisera...

Àt dogàn fàkta ùt obgákac in àt karhoosev = La douane a fait une descente dans l'entrepôt.


Désir (-er)

Se dit velynt (Velyn, (-a, -éa) , dans la plupart des cas, sauf lorsqu'on évoque le désir sexuel : qud (qudd (-a, -éa)) (cf Qupidoṅ). Cette différence de terme vient que "Indésirable" (dont on ne souhaite pas la présence = elivélyndar) n'est pas toujours l'exact antonyme de "Désirable" (dont on souhaiterait la présence TRÈS RAPPROCHÉE, si possible... à l'horizontale... = qudar<ref>Toutefois, l'acception non sexuelle velyndar existe aussi.</ref>).


Desservir

Usmésen se dit quand on débarasse une table, après un repas.
Elisærv (-a, -seréva) se dit quand on rend un mauvais service, involontairement... ou non.
Adklœde (-a, -éa) se dit en matière de transports ou autres services.

Dessous

Subat (nom) :

Ka ere værun ùr adfèrune subace. = Elle portait des dessous affriolants.

Itsub (adverbe) :

Æt ù kloslăr: àr pùmar itsúb. = C'est une cage : les pumas sont en dessous.

Dessus

Même remarque que pour "dessous", toutefois, des mots agglutinés existent :

At kaménat • tojn, àr sedjénate ep = Le dessus de lit est sale, les dessus de chaise aussi.


Détailler

Adlæptes, c'est rentrer dans les détails
Utlàjes, c'est fournir (vendre) au détail
Omkùtes, c'est couper en morceaux.

Détoner

Kabáṅg ner se conjugue pas à l'impératif.

Développement

Enfèrlat a un sens proche de ivolúntyn
Prkeslat, c'est ler traitement d'une photo
Peràlat, c'est le développement d'une thèse, d'un discours.


Devise

Àt fædaṅt àt Fransen ep "Fræjnet, Iquælet, Frànet". = La devise de la France est "Liberté, Égalité, Fraternité".
Àt dinùt àt Europen • àt Euro = La devise de l'Europe est l'Euro (€).

Dévisser

Elisròvor, c'est desserrer une vis ;
ustènj, c'est lâcher prise, en montagne.

Devoir

Qu'il soit scolaire, civil, patriotique, conjugal religieux ou parental, un devoir se traduit toujours devat.

Or dev kom Vous devez venir
Or dev nep kom Vous n'êtes pas
obligé(e) de venir<ref>La négation est sur le verbe dev, autrement dit "ne pas devoir..." (ne pas être obligé de) et non pas "devoir ne pas..." (exemple suivant) traduit littéralement en aneuvien. L'aneuvien est une langue explicite : des formules comme er odiborpe nep or komun nep = on ne vous oblige pas de ne pas venir (qui est, en fait, une prière insistante pour venir) ne seront pas usités car lourdes, alambiquées & incorrectes. On préférera dire er orte orse komun ou bien or kjas komite.</ref>
Or dev kom nep Vous ne devez pas venir<ref>Littéralement : "vous devez ne pas venir."</ref>

Comme certains autres verbes, dev appelle un verbe à l'infinitif et non au participe. Par ailleurs, il est la traduction EXACTE de "être obligé(e) de, y compris à la tournure négative, comme le montre le tableau ci dessus.

Le verbe dev est également un verbe transitif, dans ce type d'acception :

O sluta ed gaṁblac: o dev ùt heptavs àt zerregev ni es àt posvic hinvernev. = T'as perdu ton pari : tu m'dois une semaine à la montagne l'hiver prochain.

Cependant, quand "devoir" en français n'indique pas une obligation, mais une forte présomption ou une probabilité proche de la certitude, on le traduira par ep kàn avec les même prudences que pour l'autre acception : Da ep kàna vedj ese: la ere à stàr-iliv à plasen! = Il a dû nous voir : on était en plein milieu de la place !

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