Yefithil : Différence entre versions

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Il est habituellement considéré comme choquant et insultant de se tromper dans l'utilisation de ces formes.
 
Il est habituellement considéré comme choquant et insultant de se tromper dans l'utilisation de ces formes.
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Ex : A est supérieur à B, C est du même niveau que A.
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*Quand B s'adresse à A, il utilise la forme de politesse
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*Quand B parle de C, il utilise aussi la forme de politesse
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*Quand A parle à B il ne l'utilise pas
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*Quand A parle à B de C il l'utilise car C est supérieur à B
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*Quand A parle à B de lui-même il l'utilise encore car il est supérieur à B
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*Quand A parle à C il ne l'utilise pas
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*Quand A parle à C de lui même il ne l'utilise pas non plus
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*Quand A parle à C de B il ne l'utilise pas
  
 
===Notion de mot fort et faible===
 
===Notion de mot fort et faible===

Version du 7 janvier 2011 à 09:29

  Yefithil
Yefithil
 
Année de création 2010
Auteur
Régulé par
Nombre de locuteurs 29
Parlé en
Idéomonde associé
Catégorie Langue artistique
Typologie Langue a priori
Alphabet Latin, idéographie
Lexique en création
Version
Codes de langue
ISO 639-1
ISO 639-2
ISO 639-3
Préfixe Idéopédia IDEO_YEF


Historique

Cette langue est la quatrième langue créée par Réatami. Elle est flexionnelle a tendance synthétique. Sa sonorité est proche de celle des langues elfiques de Tolkien. Cette langue a pour principale caractéristique d'avoir évolué d'une langue primitive, elle est donc en partie irrégulière. Cette langue possède aussi un système de politesse à deux niveaux.

Cette langue est issue de l'évolution d'une langue primitive : le Skitrdll. Elle possèdera sans doute des langues sœurs.

Alphabet & prononciation

Alphabet

L'alphabet de l'Elko compte 22 lettres : 14 consonnes, 6 voyelles et 2 glides. Il s'agit en fait d'une transcription de l'aphabet runique ou futhark. Ce dernier n'est plus guère utilisé qu'au sein du Losda. En comparaison avec l'alphabet latin utilisé en français on constate l'absence des lettres "c", "q", "v", "x" et "y" mais la présence d'un caractère nouveau : le Ė appelé "e suscrit" ou "e point en chef". Cette lettre posède une autre graphie : "ei".


Aa Áá Bb Cc Dd Ee Éé Ff Gg Hh Ii Íí Ll Mm Nn Oo ӏó Pp Rr Ss Tt Uu Úú Ww Yy

Il existe de plus des digrammes comme :

Th Ch Ny Ty Cw (Qu)

Prononciation

Minuscule Majuscule Prononc. API Équiv. Français Exemples
a á A Á /a/ /a:/ a
b B /b/ b
c C /k/ k
d D /d/ d
e é E É /E/ou/9/* /E:/ è
f F /f/ f
g G /g/ g
h H /c/ ich allemand
i í I Í /i/ /i:/ i
l L /l/ l
m M /m/ m
n N /n/* n
o ó O Ó /O/ /O:/ o
p P /p/ p
r R /r/ r
s S /s/ s
t T /t/ t
u ú U Ú /u/ ou
w W /w/ w
y Y /j/ y
th* Th /T/ bath anglais
ch* Ch /x/ jota espagnole
ny* Ny /J/ gn
ty* Ty /t_j/ ty
cw* Cw /k_w/ kw

Notes :

  • e en finale se prononce /9/ et en médiane ou initiale /E/, ë en finale se prononce /E/ et é se prononce /E:/ en toute positions.
  • n ne prononce /N/ devant c, g, w, ch et h. Autrement il se prononce /n/
  • ch, th, ny et ty comptent pour une seule consonne tandis que cw compte quelque fois pour une consonne et quelque fois pour deux.

Grammaire

Langage de politesse

Tous les mots ou presque se déclinent suivant deux modèles, la déclinaison neutre et la déclinaison polie (marquée par le suffixe "e" issu de "hé" ancienne racine signifiant "majesté"). La forme polie s'emploie pour parler à quelqu'un de supérieur, pour parler de quelqu'un de supérieur ou pour parler de soi lorsqu'on est supérieur à son interlocuteur. La forme neutre s'emploie pour tout ce qui n'est pas humain ou toutes les personnes inférieures.

Il est habituellement considéré comme choquant et insultant de se tromper dans l'utilisation de ces formes.

Ex : A est supérieur à B, C est du même niveau que A.

  • Quand B s'adresse à A, il utilise la forme de politesse
  • Quand B parle de C, il utilise aussi la forme de politesse
  • Quand A parle à B il ne l'utilise pas
  • Quand A parle à B de C il l'utilise car C est supérieur à B
  • Quand A parle à B de lui-même il l'utilise encore car il est supérieur à B
  • Quand A parle à C il ne l'utilise pas
  • Quand A parle à C de lui même il ne l'utilise pas non plus
  • Quand A parle à C de B il ne l'utilise pas

Notion de mot fort et faible

Un mot fort est un mot directement issu d'une racine ancienne. A l'inverse, un mot faible est dérivé, soit par suffixation soit morphologiquement par conjugaison.

Nombre

On distingue quatre nombres :

  • le singulier qui désigne une chose ou une chose parmi un ensemble
  • le duel qui désigne deux choses liées (une paire de mains)
  • le pluriel général qui dénote la pluralité sans précision ou le partitif général
  • le pluriel précis ou particulier désigne la pluralité comptée ou le partitif précis.

Par convention on donnera toujours la déclinaison dans cet ordre.

Voix

Les voix sont au nombre de cinq :

  • La voix active ou première
  • La voix passive ou seconde
  • La voix troisième
  • La voix quatrième
  • La voix réfléchie.

La valeur de ces voix est décrite dans la partie syntaxe.

Déclinaison nominale

Forte

Noms forts déclinaison neutre : N -sa / -si / -es / -os Ac -te ou -the* / -ti ou -thi* / -et / -ot D -en / -enye / -én / -oen Ab -ca ou -cha* / -ci ou -chi* / -ec / -oc G -me ou -fe* / -mi ou -fi* / -em / -om I/S -il / -illi / -elle / -ello P -ir / -irri / -erre / -erro

Notes :

  • lorsque le mot termine par une voyelle on utilise la deuxième forme de certains cas.
  • Lorsque deux même voyelles sont à la suite, on les rassemblent en une seule voyelle longue.
  • Lorsque le radical ne permet pas lʼajout de la désinence (à cause des règles de phonotactique) on introduit la voyelle a en liaison.

Noms forts déclinaison polie :

  • N -sae / -he / -és / -osse
  • Ac -ethe / -ethi / -ethey / -othe
  • D -ene / -enyé / -enne / -éni
  • Ab -echa / -echi / -eche / -oche
  • G -ef/ -if/ -efe / -ofe
  • I/S -ilé / -ille / -elle / -elloe
  • P -iré / -irre / -erre / -erroe

Ex : JRRT vent → Yít

  • N Yítsa / Yítsi / Yítes / Yítos
  • Ac Yítte / Yítti / Yítet / Yítot
  • D Yíten / Yítenye / Yítén / Yítoen
  • Ab Yítaca / Yítaci / Yítec / Yítoc
  • G Yítame / Yítami / Yítem / Yítom
  • I/S Yítil / Títilli / Yítelle / Yítello
  • P Yítir / Yítirri / Yíterre / Yíterro

Ex : JRRT vent → Yít

  • N Yítsae / Yítahe / Yítés / Yítosse
  • Ac Yítethe / Yítethi / Yítethey / Yítothe
  • D Yítene / Yítenyé / Yítenne / Yíteni
  • Ab Yítecha / Yítechi / Yíteche / Yítoche
  • G Yítef / Yítif / Yítefe / Yítofe
  • I/S Yítilé / Títille / Yítelle / Yítelloe
  • P Yítiré / Yítirre / Yíterre / Yíterroe

Irrégularités :

  • Certains mots d'usage courant spirantisent leur consonne finale. (Ex : Ait "chose" fait au génitif singulier poli Aithef au lieu de *aitef)

La déclinaison forte est la seule à posséder un radical nu différent du nominatif.

Faible

La déclinaison faible est exempte de toute irrégularité. Tous ses mots se terminent au nominatif par -o et le radical nu correspond au nominatif singulier

Voici sa déclinaison :

Noms faibles (rad moins o de la dérivation) déclinaison neutre :

  • N -o / -e / -i / -ó
  • Ac -ot / -et / -it / -otte
  • D -on / -en / -in / -ona
  • Ab -oc /-ec / -ic / -ocha
  • G -a / -ef / -if / -of
  • I/S -ol / -el / -il / -olle
  • P -or / -er / -ir / -orre

Noms faibles (rad moins o de la dérivation) déclinaison polie :

  • N -oe / -é / -iye / -óhe
  • Ac -ote / -ete / -ite / -ottehe
  • D -one / -ene / -ine / -onahe
  • Ab -oce /-ece / -ice / -ochahe
  • G -ae / -efe / -ife / -ofé
  • I/S -ole / -ele / -ile / -ollehe
  • P -ore / -ere / -ire / -orrehe

Ex : Néfelo (quelque fois népelo) "beauté"

  • N néfelo / néfele / néfeli / nefeló
  • Ac néfelot / néfelet / néfelit / néfelotte
  • D néfelon / néfelen / néfelin / néfelona
  • Ab néfeloc /néfelec / néfelic / néfelocha
  • G néfela / néfelef / néfelif / néfelof
  • I/S néfelol / néfelel / néfelil / néfelolle
  • P néfelor / néfeler / néfelir / néfelorre
  • N néfeloe / néfelé / néfeliye / néfelóhe
  • Ac néfelote / néfelete / néfelite / néfelottehe
  • D néfelone / néfelene / néfeline / néfelonahe
  • Ab néfeloce / néfelece / néfelice / néfelochahe
  • G néfelae / néfelefe / néfelife / néfelofé
  • I/S néfelole / néfelele / néfelile / néfelollehe
  • P néfelore / néfelere / néfelire / néfelorrehe

Conjugaison

Elle est encore une fois séparée en conjugaison forte et faible, et en conjugaison polie et neutre.

Forte

Les préverbes :

  • Lʼindicatif est formé sans préverbe.
  • Le subjonctif utilise le préverbe Ot
  • lʼimpératif le préverbe El.

Les désinences sont (dans lʼordre : voix première, deuxième, troisième, quatrième, refléchie). La forme polie suit une formation simple.

Pr : -at / -ath / -an / -anye / -atye Pf : -ent / -ef / -em / -emwe / -ennu Ip : -ur / -ul / -uje / -ulle / -unno F : -od / -oth / -otya / -olle / -etto La forme polie se constitue par la suffixation de e avec évidemment la contraction vocalique.

Infinitif : Présent : -allo-(y)o / -asse-(y)o / -atte-(y)o / -anne-(y)o / -ápe-(y)o Passé : -eru-(y)o / -ame-(y)o / -ede-(y)o / -unda-(y)o / -itu-(y)o Futur : -owe-(y)o / -uya-(y)o / -ufe-(y)o / -ulo-(y)o / -adu-(y)o On insère entre la désinence et (y)o les marques personnelles. A la forme polie, le suffixe final -(y)o devient -(w)ó.

Participes : Présent : -allo-(y)a / -asse-(y)a / -atte-(y)a / -anne-(y)a / -ápe-(y)a Passé : -eru-(y)a / -ame-(y)a / -ede-(y)a / -unda-(y)a / -itu-(y)a Futur : -owe-(y)a / -uya-(y)a / -ufe-(y)a / -ulo-(y)a / -adu-(y)a On insère entre la désinence et (y)a les marques personnelles. A la forme polie, le suffixe final -(y)o devient -(w)ó.

Ex : Siat "aller présent de l'indicatif neutre" ; Siate "aller présent de l'indicatif poli"

Faible

Tous les verbes dérivés possèdent un suffixe en -d. Le radical se forme donc par le retrait du dit d.

Contrairement aux verbes forts, les préverbes ne sont pas utilisés, sauf quelque fois en poésie où lorsqu'on recherche un effet d'archaïsme.

Indicatif Pr : -dat / -dath / -dan / -danye / -datye Pf : -tént / -téf / -tém / -témwe / -ténnu Ip : -tyur / -tyul / -tyuye / -tyulle / -tyunno F : -tod / -toth / -totya / -tolle / -tetto Subjonctif Pr : -mat / -math / -man / -manye / -matye Pf : -mént / -méf / -mém / -mémwe / -ménnu Ip : -myur / -myul / -myuye / -myulle / -myunno F : -mod / -moth / -motya / -molle / -metto Impératif Pr : -lat / -lath / -lan / -lanye / -latye Pf : -lént / -léf / -lém / -lémwe / -lénnu Ip : -lyur / -lyul / -lyuye / -lyulle / -lyunno F : -lod / -loth / -lotya / -lolle / -letto La forme polie est encore marquée par le suffixe e

Infinitif : Présent : -sallo-(y)o / -sasse-(y)o / -satte-(y)o / -sanne-(y)o / -sápe-(y)o Passé : -seru-(y)o / -same-(y)o / -sede-(y)o / -sunda-(y)o / -situ-(y)o Futur : -sowe-(y)o / -suya-(y)o / -sufe-(y)o / -sulo-(y)o / -sadu-(y)o On insère entre la désinence et (y)o les marques personnelles. A la forme polie, le suffixe final -(y)o devient -(w)ó.

Participes : Présent : -sallo-(y)a / -sasse-(y)a / -satte-(y)a / -sanne-(y)a / -sápe-(y)a Passé : -seru-(y)a / -same-(y)a / -sede-(y)a / -sunda-(y)a / -situ-(y)a Futur : -sowe-(y)a / -suya-(y)a / -sufe-(y)a / -sulo-(y)a / -sadu-(y)a On insère entre la désinence et (y)a les marques personnelles. A la forme polie, le suffixe final -(y)o devient -(w)ó.

Pronoms personnels et marques personnelles

Syntaxe

La syntaxe est tout à fait libre mais on préfèrera mettre la préposition avant son complément et les adjectifs et adverbes avant la préposition ou après le complément.

Les verbes sont habituellement séparés entre eux par des conjonctions et tous les prépositions sont habituellement liées, l'emploi de la ponctuation est réduit au minimum.

Lexicologie

Tous les mots sont dérivés de racines primitives au moyen de règles phonétiques en petit nombre. Les voici :

  • entre deux phonèmes voisés une occlusive se spirantise
  • j sʼintègre à n et t pour former ny et ty
  • h se transforme en quand il est isolé ou [ç] dans les autres positions il spirantise la consonne
  • les consonnes de point dʼarticulation sʼassimilent (toujours selon la dernière)
  • Les groupes de trois consonnes ou plus se simplifient si lʼune des consonnes est une liquide ou une approxiamante. Sinon on installe une voyelle dʼappui. De même pour les groupes de deux consonnes ou plus en finale et en initiale.
  • Les consonnes syllabiques se transforment en « en » pour nn ; « um » pour mm ; « ir » pour rr et « il » pour ll. Après une voyelle elles se transforment en consonnes simples
  • Les spirante sonores sʼassourdissent, quelle que soit leur position.
  • Les voyelles longues en deuxième position dʼun groupe vocalique deviennent courtes
  • Quand on simplifie des groupes consonantiques on allonge la voyelle précédente par allongement compensatoire
  • En finale, les dernière consonne sʼamuïssent de façon a ne plus avoir quʼune consonne
  • une voyelle suivie de la semi consonne qui le correspond fusionne avec celle-ci pour former une seule voyelle longue
  • Un e dans un groupe de trois voyelles s´amuït et allonge la voyelle précédente
  • Quand on a un groupe du type V + I ou U il se transforme en I ou U + V. Si la voyelle était longue, elle se raccourci.
  • Le e devient ë en finale lorsqu´il n´était pas final (c´est à dire qu´avant il y avait une consonne qui le précédait).

De plus il existe des irrégularités surtout sur les mots les plus employés. Ainsi il arrive que certains mots courants perdent une syllabe pour devenir monosyllabes. Il est courant que les monosyllabes allongent leur voyelle. On observe aussi certains cas d'assimilation entre certains mots qui se ressemblent par le sens.

Echantillon

Exemple de texte

Liens internes

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