Vadora se : Différence entre versions

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===Histoire<ref>... légendaire</ref>===
 
===Histoire<ref>... légendaire</ref>===
  
Tandis que la langue [[teheub]] s'adaptait à un système d'écriture la rendant plus facile à être diffusée par imprimerie et à être plus rapidement apprise par les jeunes générations (du moins là où cette langue était encouagée, ce qui n'était pourtant pas le cas dans la [[Pande|province directement concernée]]), un instituteur aneuvien remarqua que nombre d'élèves avaient moins de difficultés à lire le teheub que l'aneuvien. Ceci avait pour raison un certain nombre de lettres homophones (les E & les O, surtout!). L'idée de cet instituteur fut donc de créer un alphabet où chaque phonème avait la même forme de lettre (comme en API), avec cependant la possibilité de lettres majuscules. Toutefois, le but n'était pas toujours possible à atteindre, mais les difficultés pour ses élèves (et les autres) seraient moins ardues. Keaṅder Vadora<ref>C'est bien Vador'''a''': on tâchera de ne pas [http://fr.wikipedia.org/wiki/Darth_Vador <font color=black>confondre</font>]</ref>s'inspira donc de certaines lettres du teheub ''reconstitué'' (au grand dam des Santois) et y ajouta d'autres lettres, faciles (mais pas toutes, hélas!) à reproduire, puisque faisant partie, elles aussi, d'autres alphabets. L'accent tonique étant toujours dans le même sens: droit ("aigu"). Cependant, si cette méthode avait des avantages, elle avait aussi des inconvénients: certains changement phoniques étant intimement liés à la grammaire, les changements orthographiques dus aux déclinaisons n'étaient pas toujours compréhensibles<ref>Sauf, à la rigueur, pour le cas du '''''ψ''''', transformé en '''''ps'''''</ref>. Par ailleurs, il y avait (à l'époque) une certaine difficulté pour imprimer certaines lettres, peu courantes, mais indispensables. Cette écriture ne remporta qu'un succès d'estime, surtout à comparer<ref>À condition de rester, bien sûr, dans la dimension de ce fil, à savoir l'imaginaire.</ref>avec la diffusion d'un alphabet à peu près similaire pour le teheub. Toutefois, dans les maisons d'édition on comprit l'importance des diacritiques, surtout dans des ouvrages destinés à la prime jeunesse. Cette écriture n'a pas été complètement abandonnée, notamment en raison de nombreuses symétries dans ses lettres, lesquelles offrant des [[Curiosit%C3%A9s_lexicales#Les_lettres_de_l.27alphabet...|débouchés]]<ref>Toutefois, certaines adaptations sont effectuées: le Ψ est conservé, en raison de son caractère symétrique, vis-à-vis du digramme Ps. [pʃ], cependant, adopte la graphie vadorienne: pɯ. L'accent aigu (é) est remplacé par un macron (ē), ou un point suscrit (ė); dans ce dernier cas, le i non accentué s'écrit '''ɪ'''. Les "adaptations modernes" du Vadora n'ont pas fini de laisser quelques surprises; surtout que l'accentuation de certaines lettres (ɔ, ʏ) risque de provoquer des fièvres mémorables aux éditeurs et aux imprimeurs!</ref>dans certains domaines, artistiques notamment.
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Tandis que la langue [[teheub]] s'adaptait à un système d'écriture la rendant plus facile à être diffusée par imprimerie et à être plus rapidement apprise par les jeunes générations (du moins là où cette langue était encouagée, ce qui n'était pourtant pas le cas dans la [[Pande|province directement concernée]]), un instituteur aneuvien remarqua que nombre d'élèves avaient moins de difficultés à lire le teheub que l'aneuvien. Ceci avait pour raison un certain nombre de lettres homophones (les E & les O, surtout!). L'idée de cet instituteur fut donc de créer un alphabet où chaque phonème avait la même forme de lettre (comme en API), avec cependant la possibilité de lettres majuscules. Toutefois, le but n'était pas toujours possible à atteindre, mais les difficultés pour ses élèves (et les autres) seraient moins ardues. Keaṅder Vadora<ref>C'est bien Vador'''a''': on tâchera de ne pas [http://fr.wikipedia.org/wiki/Darth_Vador <font color=black>confondre</font>]</ref>s'inspira donc de certaines lettres du teheub ''reconstitué'' (au grand dam des Santois<ref>Toutefois, le ville de [[Santes|Żhenek]] commanda, des années plus tard, des panneaux d'entrée d'agglomération avec le nom de la ville en trois écritures: l'Aneuvien conventionnel, le vadora et le teheub: un hommage tardif à un enseignant qui y avait fait ses débuts.[[Image:Zhenek_II.gif|thumb]]</ref>) et y ajouta d'autres lettres, faciles (mais pas toutes, hélas!) à reproduire, puisque faisant partie, elles aussi, d'autres alphabets. L'accent tonique étant toujours dans le même sens: droit ("aigu"). Cependant, si cette méthode avait des avantages, elle avait aussi des inconvénients: certains changement phoniques étant intimement liés à la grammaire, les changements orthographiques dus aux déclinaisons n'étaient pas toujours compréhensibles<ref>Sauf, à la rigueur, pour le cas du '''''ψ''''', transformé en '''''ps'''''</ref>. Par ailleurs, il y avait (à l'époque) une certaine difficulté pour imprimer certaines lettres, peu courantes, mais indispensables. Cette écriture ne remporta qu'un succès d'estime, surtout à comparer<ref>À condition de rester, bien sûr, dans la dimension de ce fil, à savoir l'imaginaire.</ref>avec la diffusion d'un alphabet à peu près similaire pour le teheub. Toutefois, dans les maisons d'édition on comprit l'importance des diacritiques, surtout dans des ouvrages destinés à la prime jeunesse. Cette écriture n'a pas été complètement abandonnée, notamment en raison de nombreuses symétries dans ses lettres, lesquelles offrant des [[Curiosit%C3%A9s_lexicales#Les_lettres_de_l.27alphabet...|débouchés]]<ref>Toutefois, certaines adaptations sont effectuées: le Ψ est conservé, en raison de son caractère symétrique, vis-à-vis du digramme Ps. [pʃ], cependant, adopte la graphie vadorienne: pɯ. L'accent aigu (é) est remplacé par un macron (ē), ou un point suscrit (ė); dans ce dernier cas, le i non accentué s'écrit '''ɪ'''. Les "adaptations modernes" du Vadora n'ont pas fini de laisser quelques surprises; surtout que l'accentuation de certaines lettres (ɔ, ʏ) risque de provoquer des fièvres mémorables aux éditeurs et aux imprimeurs!</ref>dans certains domaines, artistiques notamment.
  
 
===Tableau===
 
===Tableau===
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|Ɑ ɑ
 
|Ɑ ɑ
 
|ɐ ɑ
 
|ɐ ɑ
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|C
 +
|Ċ ċ
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|ts
 +
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 +
|c
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|s
 
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|Çh
 
|Çh
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|- style="text-align: center"
 
|- style="text-align: center"
 
|Ch
 
|Ch
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+
|ɯ<ref>En fait, ɯ avec un point suscrit!</ref>
 
|tʃ
 
|tʃ
 
|- style="text-align: center"
 
|- style="text-align: center"
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|Λ ʌ
 
|Λ ʌ
 
 
|- style="text-align: center"
 
|Oa
 
|ɔɔ
 
|ɔː
 
 
|}
 
|}
 
|
 
|
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!Vadora
 
!Vadora
 
![API]
 
![API]
 +
|- style="text-align: center"
 +
|Oa
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|ɔɔ
 +
|ɔː
 
|- style="text-align: center"
 
|- style="text-align: center"
 
|O, Ò, Ă
 
|O, Ò, Ă
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|- style="text-align: center"
 
|- style="text-align: center"
 
|Zh
 
|Zh
|Ʒ ʒ
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|Ʒ ʒ<ref>Keander Vadora pensa également à l'éventualité d'un ʒ avec un point suscrit pour représenter le phonème [ʤ]</ref>
 
 
 
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Version du 22 janvier 2011 à 23:32

  Vadora  
Année de création 2011
Auteur Anoev
Régulé par
Idéolangue associée Aneuvien
Idéomonde associé Aneuf
Système alphabet
Nombre de caractères
Catégorie à postériori
Sens d'écriture GDHB
Chasse régulière
Ligature détachée
Chambre bicamérale
Fonction
Version
Le système VADORA


Histoire<ref>... légendaire</ref>

Tandis que la langue teheub s'adaptait à un système d'écriture la rendant plus facile à être diffusée par imprimerie et à être plus rapidement apprise par les jeunes générations (du moins là où cette langue était encouagée, ce qui n'était pourtant pas le cas dans la province directement concernée), un instituteur aneuvien remarqua que nombre d'élèves avaient moins de difficultés à lire le teheub que l'aneuvien. Ceci avait pour raison un certain nombre de lettres homophones (les E & les O, surtout!). L'idée de cet instituteur fut donc de créer un alphabet où chaque phonème avait la même forme de lettre (comme en API), avec cependant la possibilité de lettres majuscules. Toutefois, le but n'était pas toujours possible à atteindre, mais les difficultés pour ses élèves (et les autres) seraient moins ardues. Keaṅder Vadora<ref>C'est bien Vadora: on tâchera de ne pas confondre</ref>s'inspira donc de certaines lettres du teheub reconstitué (au grand dam des Santois<ref>Toutefois, le ville de Żhenek commanda, des années plus tard, des panneaux d'entrée d'agglomération avec le nom de la ville en trois écritures: l'Aneuvien conventionnel, le vadora et le teheub: un hommage tardif à un enseignant qui y avait fait ses débuts.
Zhenek II.gif
</ref>) et y ajouta d'autres lettres, faciles (mais pas toutes, hélas!) à reproduire, puisque faisant partie, elles aussi, d'autres alphabets. L'accent tonique étant toujours dans le même sens: droit ("aigu"). Cependant, si cette méthode avait des avantages, elle avait aussi des inconvénients: certains changement phoniques étant intimement liés à la grammaire, les changements orthographiques dus aux déclinaisons n'étaient pas toujours compréhensibles<ref>Sauf, à la rigueur, pour le cas du ψ, transformé en ps</ref>. Par ailleurs, il y avait (à l'époque) une certaine difficulté pour imprimer certaines lettres, peu courantes, mais indispensables. Cette écriture ne remporta qu'un succès d'estime, surtout à comparer<ref>À condition de rester, bien sûr, dans la dimension de ce fil, à savoir l'imaginaire.</ref>avec la diffusion d'un alphabet à peu près similaire pour le teheub. Toutefois, dans les maisons d'édition on comprit l'importance des diacritiques, surtout dans des ouvrages destinés à la prime jeunesse. Cette écriture n'a pas été complètement abandonnée, notamment en raison de nombreuses symétries dans ses lettres, lesquelles offrant des débouchés<ref>Toutefois, certaines adaptations sont effectuées: le Ψ est conservé, en raison de son caractère symétrique, vis-à-vis du digramme Ps. [pʃ], cependant, adopte la graphie vadorienne: pɯ. L'accent aigu (é) est remplacé par un macron (ē), ou un point suscrit (ė); dans ce dernier cas, le i non accentué s'écrit ɪ. Les "adaptations modernes" du Vadora n'ont pas fini de laisser quelques surprises; surtout que l'accentuation de certaines lettres (ɔ, ʏ) risque de provoquer des fièvres mémorables aux éditeurs et aux imprimeurs!</ref>dans certains domaines, artistiques notamment.

Tableau

Aveuvien
conventionnel
Vadora [API]
Ea, a Ɑ ɑ ɐ ɑ
C Ċ ċ ts
Ç c s
Çh Ш ɯ ʃ
Ch ɯ<ref>En fait, ɯ avec un point suscrit!</ref>
Dh Ð ð ð
Æ єє ɛː
E, È Є є ɛ
OE əə œː
Ĕ, E muet<ref>Comme dans pùze.</ref><ref name="mut">Pouvant éventuellement être remplacé par une apostrophe.</ref> Ǝ ə œ ə _
Ĕ Ø ø ø
Eu øø ø
H H<ref name="mut"/> _
Hh Ḣ ḣ h
Kh Ќ ќ<ref>Il s'agissait, en fait, d'un K avec un point suscrit!</ref> χ
Lh Λ ʌ ɫ
Aveuvien
conventionnel
Vadora [API]
Oa ɔɔ ɔː
O, Ò, Ă Ɔ ɔ ɔ
Ph, qb<ref>La graphie traditionnelle à l'époque était Ph. Peut-on penser que le Ф adopté par Vadora aurait influencé vers la graphie actuelle (qb)? En bas de casse, ce n'est pas exclu.</ref> Ф ɸ<ref>À l'inverse du teheub, le Ф existait, conjointement avec le F. Un reproche fait à Valora qui, pourtant, recherchait la simplicité!</ref> ɸ
Ψ ps ps
Ψh
Rh Ṙ ṙ x
Sh Ƨ ƨ ɬ
Th Þ þ θ
UU yy
Ù, U<ref>dans -du, par exemple</ref> У y y
W<ref>Derrière une consonne, dans une syllabe; par contre, le W se prononçant [v] gardait son orthographe originelle, afin d'éviter certains homographes.</ref> u w
Xh
Y Y ʏ ɪ
YY ии ɨː
И и ɨ
Zh Ʒ ʒ<ref>Keander Vadora pensa également à l'éventualité d'un ʒ avec un point suscrit pour représenter le phonème [ʤ]</ref> ʒ

Les autres lettres furent analogues à celles de l'"aneuvien conventionnel".

Graphies comparées

Єg єrə єƨpə tєp o єrə pyzéɑ ɑṅt єv.
Eg ere espe tep o ere puzéa aṅt ev.
Je souhaitais que tu fusses parti avant moi.
Єg ruva os dvɔn sarkdɑw.
Eg ruva os dvon sàrkdaw.
Je t'ai appelé avant-hier
Dɑ dɔrɑ lag ɯuilnenə krєєndəv.
da dora làg çhwilnene krændev.
Il a fait plein de cochonneries par terre (à terre).


<references/>