Uazei Eig·o : Différence entre versions

De Ideopedia
(Morphologie)
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* Lorsque la phrase est soumise à la spontanéité, c’est-à-dire un moment de stress ou de surprise, l’ordre mettra surtout en évidence la chose ayant créé la surprise.
 
* Lorsque la phrase est soumise à la spontanéité, c’est-à-dire un moment de stress ou de surprise, l’ordre mettra surtout en évidence la chose ayant créé la surprise.
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==Conjugaison==
 
==Conjugaison==
 
   
 
   

Version du 18 octobre 2018 à 22:41

  Uazei Eigo
Uazei Eigo
 
Année de création 2018
Auteur bakou
Régulé par
Nombre de locuteurs
Parlé en
Idéomonde associé
Catégorie Langue expérimentale
Typologie Langue a priori
Alphabet Latin
Lexique
Version
Codes de langue
ISO 639-1
ISO 639-2
ISO 639-3
Préfixe Idéopédia IDEO_UAZ

Le Uazei Eig·o est une idéolangue créée en 2018 par bakou.

Historique

Les prémisses de la langue ont été présentées sur L'Atelier le 1 juillet 2018.

Alphabet & prononciation

L'Uazei Eig·o utilise l'alphabet latin. Il compte 24 lettres (18 consonnes et 6 voyelles) :

Majuscule Minuscule Prononc. API Équiv. Français
A a /a/ a
B b /b/ b
/bʰ/
D d /d/ d
E e /e/ é
F f /f/ f
G g /g/ g
H h /h/
I i /i/ i
J j /j/ y
K k /k/ c, k
/kʰ/
L l /l/ l
/lʰ/
M M /m/ m
N n /n/ n
O o /ɔ/ o
P p /p/ p
/pʰ/
T t /t/ t
/tʰ/
U u /u/ ou
V v /v/ v
Y y /y/ u
Z z /z/ z

En début du mot, le H est toujours aspiré comme dans le mot japonais Hiragana. Dans cette configuration, il se trouve toujours avant une voyelle. Lorsqu’il est à l’intérieur d’un mot, il peut seulement suivre les lettres B, P, K, T, L. Dans cette situation les lettres doivent être prononcées dans une aspiration d’air.

Morphologie

Les noms (V...C).

Un nom (substantif) est une succession de syllabe.

  • La formation du lexique découle des noms.
  • Ils commencent toujours par une voyelle sans diacritiques ou par un H.
  • Ils finissent toujours par une consonne, sauf H et J (à l’exception du mot outil).
  • La consonne finale ne peut pas porter de macron.

Il n‘y a pas de genre grammatical. Toutefois, il est possible de préciser si le nom se rapporte à un élément femelle ou mâle.

  • Pour féminiser, le suffixe -eg est ajouté. Uvzoladeg => une sourie femelle, Odomeg' => Organes génitaux féminins.
  • Pour masculiniser, le suffixe -ig est ajouté. Uvzoladig => une sourie mâle, Odomig' => Organes génitaux Mâles.
Les verbes (V...CEI) ou (VTV...CVZEI).
  • Un verbe à l’infinitif se forme à partir du nom en ajoutent le suffixe «-ei».
  • Les verbes auxiliaires, et le verbe être n'existe pas !

Lorsqu'un verbe est inclue dans une structure grammaticale, l'ordre des éléments à agglutiner est le suivant :

  • Préfixe du cas + marqueur temporel + Nom + marqueur temporel + j̄ + ei / e.
  • ou marqueur temporel + Nom + suffixe du cas + marqueur temporel + j̄ + ei / e.
Les adjectifs (CV...VC).

Un adjectif est une succession de syllabe, il commence par une consonne et fini par une voyelle.

  • Ils sont toujours en épithète avec le nom et sont invariables en genre et en nombre.
  • Ils peuvent être placés soit avant si l’information qu’il contient est plus important que le nom ou dans le cas d’une association exotique provoquant la surprise de l’orateur.
  • Soit après, si son information est moins importante que le nom ou que c’est le résultat attendu.

Pour former un adjectif à partir d’un nom il faut:

  • Ajouter le préfixe g- si il commence par E ou O.
  • Ajouter le préfixe m- si il commence par Y ou U.
  • Ajouter le préfixe z- si il commence par A ou I.
  • Ajouter le préfixe t- si il commence par H avec TH => Tʰ.
  • Ajouter le suffixe -e si il finit par L, D, T ou P.
  • Ajouter le suffixe -o si il finit par K, G, F ou N.
  • Ajouter le suffixe -i si il finit par Z, V, M, ou B.
Les particules (V...V).

Une particule est un mot qui commence et finit par une voyelle. Elles sont au nombre de 4:

  • Etoua indique une question.
  • Eno indique que le nom qui suit est un nom propre ayant des lettres ou sonorités n’appartenant pas au Uazei Eig·o. Lorsque que plusieurs se suivent il est possible de les placer entre «‘». Eno ‘Bob Moran’.
  • One que le mot qui suit est mot autre qu’un nom propre ayant des lettres ou sonorités n’appartenant pas au Uazei Eig·o. Lorsque que plusieurs se suivent il est possible de les placer entre «‘». One ‘Rue de la fond’.
  • Yd'ne ... En'by en début et fin de propos permettent de considérer l’ensemble comme une hypothèse.
Les connecteurs (CV.

Un connecteur est un mot de 2 lettres qui commence par une consonne et fini par une voyelle. Elles sont au nombre de 6:

  • Jo indique un lien entre deux nombres.
  • Ko indique un lien entre une quantité numérique et un mot.
  • Ta et Za permettent de créer les structures de choix.
  • Zo permet de lier deux parties de phrase en faisant appel à deux idées différentes.
  • Lo indique la simultanéité de 2 actions / évènements.
Les déterminatifs (·...).

Les déterminatifs sont de petit ensemble de lettre qui font référence à un domaine particulier. Ce ne sont pas des adjectifs et ils ne peuvent pas être employé seuls, ils doivent être liés à un «mot porteur».

À l’oral, ils sont prononcés à la fin du mot, après un temps d’arrêt relativement cour. À l’écrit, ils sont séparés du «mot porteur» par un point médian «·».

Ils sont assez polyvalents:

  • Ils permettent d’effectuer un déplacement sémantique d’un mot appartenant à un domaine mais qui est en mesure de refléter une notion analogue, ou présentant des points communs, dans le domaine cible.

Par exemple: Alīopek signifie la langue au sens d’organe. Alīopek·ovn une langue de lave, Alīopek·yt un langage écrit.

  • Ils permettent de fractionner le mot porteur en domaines d’intérêt.

Par exemple: Ovōaz le cerveau au sens d’organe, Ovōaz·oiz le cerveau d’un point vue purement musculaire, Ovōaz·oiz La biochimie du cerveau, Ovōaz·oil la microbiologie du cerveau.

  • Ils permettent d’élargir le sens du mot porteur en considérant son implication dans un domaine plus vaste que sa définition initiale.

Par exemple: Eig l’Humain en tant qu’être vivant. Eig·o L’Humain inscrit dans l’ensemble des sciences.

·z domaine de l’informatique ·zo domaine de la programmation ·zoz domaine du mainframe ·zoa domaine des applications ·za domaine de la robotique ·zn domaine des ordinateurs quantiques

·o domaine des sciences en général ·ov domaine de la science de la matière inerte ·ovn domaine de la géologie ·ovm domaine de la métallurgie ·ova domaine de la plasturgie ·ovj domaine des céramiques ·ovo domaine des solides non cristallin ·ovz domaine de la chimie moléculaire ·ovu domaine de la hydrodynamique ·oi domaine des sciences du vivant ·oiz domaine de la biologie animal ·oid domaine de la biologie végétale ·oil domaine de la microbiologie ·oiz domaine de la biochimie ·om domaine des mathématiques ·omi domaine de la géométrie ·omy domaine de l’arithmétique ·omo domaine des espaces vectoriels ·omu domaine des fonctions ·omun domaine de la coloration de région ·on domaine de la physique ·oni domaine de la physiques des particules ·ona domaine de la quantique ·ono domaine de la mécanique classique

·y domaine de l’art ·yl domaine de la philosophie ·ylo domaine de la rhétorique ·yt domaine de la littérature ·ytō domaine de la poésie ·yta domaine du théâtre ·yti domaine des romans ·ytio domaine des romans SF ·ytip domaine des romans d’anticipation ·yb domaine de l’art graphique ·ybʰ domaine du dessin ·ybt domaine de la calligraphie ·ybu domaine du champ chromatique ·yk domaine de l’art culinaire

·a concept abstrait ·ab sens symbolique ·az sens de conception de l’esprit ...

La ponctuation.
  • Une phrase déclarative commence par une majuscule et se termine par un point.
  • Un soupir permet de marquer un temps de pose avec une durée variable mais inférieur au point.
  • Une question commence par * Etoua finit par *.
  • Une phrase sous l’effet de la surprise commence par // et une majuscule, puis finit par //.
  • Une question sous l’effet de la surprise commence par // élément de surprise et finit par etoua*. Cette structure reflet le double signe de ponctuation «!?» d’une phrase interro-exclamative.
  • Pour mimer le double signe de ponctuation «?!», l’inverse est possible. Il faut commence par *Etoua et finir par //.
Construction des phrases.

Le Uazei Eig·o est une langue positionnelle, l’ordre des mots ou de la structure grammaticale reflète son importance dans le discours. Plus l’information véhiculer par l’ensemble grammaticale est pertinente, plus il se trouvera au début de la phrase.

  • Cette règle de position s’applique seulement au niveau de la phrase.
  • Cette règle s’applique aux phrases déclaratives.

Par exemple:

  • «Je suis ravi» répond parfaitement à la question qui est ravi?
  • Pour la question, comment es-tu? «Ravi suis je.» Construction classique car la question s’adresse directement à moi donc le «je» ai à la fin. Un effet d’insistance (ou d’égocentrisme) peut se traduire par la structure «Ravi je suis.».

Dans le cas classique le «je» peut être omis. La question étant «directe» il n’apporte rien !

  • Pour porter l’attention sur le verbe, il suffit de: «suis ravi je» construction classique pour une question directe, avec possibilité d‘omettre le «je». Par insistance sur le «je» «suis je ravi».
  • Pour les phrases plus longues possédant des compléments du nom ou du verbe ou pour des phrases complexes, les prépositions sont ordonnées dans l’ordre d’importance.
  • Lorsque la phrase est soumise à la spontanéité, c’est-à-dire un moment de stress ou de surprise, l’ordre mettra surtout en évidence la chose ayant créé la surprise.

Conjugaison

Il existe deux modes, le général et l’actuel:

  • Le mode actuel traduit l’action qui est en cours de déroulement. Elle est généralement liée aux termes «en ce moment même» ou «la tout de suite». Il s’applique donc qu’au présent.

Il se forme avec la construction «it + nom du verbe + iz + ei».

Le mode général s’utilise dans les autres situations. Il existe 9 temps Généraux :

  • Le passé général marque toutes les actions passées et terminés dans le passée. Attention le «je viens de» rentre aussi dans ce cas. En effet quand l’action est dite elle est déjà finit.

Il se forme avec la construction «at + nom du verbe + az + e».

  • Le présent général marque les vérités générales. Il se forme avec la construction «it + nom du verbe + iz + e».
  • Le futur général marque les actions qui seront mené plus tard. «ot + nom du verbe + oz + e».

Voici les temps qui lié des évènements avec une continuation temporelle :

  • Le passé-présent général marque toutes les actions entreprises dans le passées qui sont toujours en cours actuellement ou des actions datées terminées qui ont un effet actuellement. Il se forme avec la construction «at + nom du verbe + iz + e».
  • Le présent-futur général marque toutes les actions en cours actuellement et qui s’achèveront plus tard ou des actions présentes qui aurons un effet dans le futur. Il se forme avec la construction «it + nom du verbe + oz + e».
  • Le passé-futur général marque toutes les actions entreprises dans le passées qui s’achèveront plus tard ou des actions datées terminées qui auront un effet dans le futur. Il se forme avec la construction «at + nom du verbe + oz + e».
  • Le futur-présent général marque une action qui doit se finir dans le futur avec des effets sur le présent. Par exemple un retard dans une construction, un chantier sur le long terme qui crée des emplois.

L’autre cas plus S-F représentent des actions entreprises dans le futur avec des effets sur le présente. Comme un voyage dans le temps futur vers le présent. «ot + nom du verbe + iz + e».

Le futur-passé général marque une action qui doit se finir dans le futur avec des effets sur le passé. Par exemple un retard dans une construction qui a eu un effet sur la santé publique, un chantier sur le long terme qui avait créé des emplois.

L’autre cas plus S-F représentent des actions entreprises dans le futur avec des effets sur le passé. Comme un voyage dans le temps futur vers le passé. «ot + nom du verbe + az + e».

La simultanéité

Le connecteur «lo» indique la simultanéité de deux choses.

  • Manger et boire. => Ikʰatābei eb’motʰolei.
  • Manger et boire en même temps. => Ikʰatābei lo eb’motʰolei.

Lorsque deux actions se produisent en même temps, comme dans la phrase «Il était en train de téléphoner quand il a eu l'accident», ou l’une à la suite de l’autre dans un temps très bref, comme «En la voyant, j’ai crié salut !», il faut faire appel à la structure de simultanéité.

Il y a 3 étapes à prendre en considération.

  • Détecter le temps de l’énoncé.
  • Voir si il y des implications entre les verbes (Cause / Conséquence …). Ceci permet de mettre en place les préfixes et les suffixes des cas grammaticaux, avec possibilité de ne pas en avoir.
  • Monter la structure:

Si il y une (Cause / Conséquence …): «marqueur temporel + nom du verbe de cause + (azamj̄) + lo + (el) + nom du verbe de conséquence + marqueur temporel + (j̄) + ei »

Si il n’y en a pas «marqueur temporel + (Préfixe) + nom du verbe 1 + (suffixe) + lo + (Préfixe) + nom du verbe 2 + (suffixe) + marqueur temporel + (j̄) + ei »

Par exemple - Il était en train de téléphoner quand il a eu l'accident. => Il téléphone quand accidentait => Atentʰalạzamj̄loeḷħazēganazj̄ei imto.

- Il marche en chantant => Il chanson en marche. => Itolypikloanādizei imto.

Liens

Notes

<references/>