U

De Ideopedia

Présentation et phonologie

Le U est arrivé dans l'alphabet latin longtemps après la période romaine, à peu près à la même époque que le J et le W.

Dans la plupart des langues qui l'utilisent, il représente (quand il n'accompagne aucune autre voyelle), le son fermé postérieur arrondi [u], plus ou moins allongé, on aura ainsi :

Bandieraitaliana.jpg :gruppo
Bandespaola.jpg :lluvia
Deutschefahne.jpg :Anschluß
etc.

Frenchflag.jpg En français (à moins qu'il ne soit accompagné par un O, cf Digrammes) il représente plutôt un son beaucuop plus antérieur, comme dans "prune".
Nedervaan.jpg On retrouve la même prononciation dans buren (voisins), pouvant même être allongée :

buurt = environs.

Englishflag.jpg Le U anglais a une prononciation assez flottante, dépendant énormément de son environnement, puisqu'on trouve notamment :

pull /pʊɫ/
institute /ɪnstɪtjut/
cutter /kɐtə/ (USA.jpg /kʌtəɻ/).

Diacritiques

Jotarke.jpg Sprante

Le sprante, comme sur les autres voyelles, peut poser un accent aigu (changement de place de l'accent) ou grave (retrait d'un V ou d'un B) au U, mais pas d'accent circonflexe : on écrira W et non Û.

Digrammes

Idéolangues

Avataneuf.gif Aneuvien

Le U non accentué est la seule voyelle aneuvienne qui pose vraiment un problème, dans la mesure où sa place dans la syllabe (contrairement à un E ou un O) ne donne aucune indication particulière, mais où cette prononciation est quand même relativement rigoureuse, contrairement au Y. Toutefois, pour certains mots ou affixes, on peut toutefois trouver la bonne prononciation. Ainsi, pour des mots comme usgènt, puzéa, nexàvdu, si on a en mémoire des mots comme ùs, pùze ou , on saura que les mots concernés se prononceront avec un [y] et non un [u]<ref>Toutefois, en cas d'hésitation, on pourra toujours (c'est admis) le prononcer [ə], voire [ʌ].</ref>.

Jotarke.jpg Sprante

Le U se prononce la plupart du temps [u] en sprante, mais parfois [ə], quand ce son est nécessaire est que le E ferait /e/. Cet usage était très répandu en moyen sprante, tellement que dans certains dialectes il était écrit ù<ref>la transformation de certains V et B en accents graves n'intervint que plus tard</ref> et remplaçait même le E en final (on écrivait donc tramù (groupe) plutôt que trame). Cet usage abusif cessa au XVIIe siècle avec les première réformes importantes du sprante.


<references/>