Transcription Onomastique Appliquée : Différence entre versions

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(Règles de la T.O.A.)
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La '''Transcription Onomastique Appliquée''' ou '''T.O.A.''' est le procédé utilisé pour extraire de nouvelles clés partir de noms propres trouvés dans les mythologies et croyances du mondes entier.
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La '''Transcription Onomastique Appliquée''' ou '''T.O.A.''' est le procédé utilisé pour extraire de nouvelles clés à partir de noms propres trouvés dans les mythologies et croyances du mondes entier.
  
 
==Description de la T.O.A.==
 
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Les clés utilisées en [[{{MediaWiki:IDEO_ELK_Idéolangue}}]] contiennent toutes trois lettres. Elles sont toutes constituées au moyen de l'une des 6 voyelles et de deux consonnes provenant de la suite de [[Bela Daga]].  
 
Les clés utilisées en [[{{MediaWiki:IDEO_ELK_Idéolangue}}]] contiennent toutes trois lettres. Elles sont toutes constituées au moyen de l'une des 6 voyelles et de deux consonnes provenant de la suite de [[Bela Daga]].  
  
Les clés ne sont pas inventées par hasard, l'[[étymologie elkanne]] répond des règles précises. Pour pouvoir obtenir une forme trigramme convenable partir de noms propres très différents les uns des autres on a recours une technique appellée ''transcription onomastique''.
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Les clés ne sont pas inventées par hasard, l'[[étymologie elkanne]] répond à des règles précises. Pour pouvoir obtenir une forme trigramme convenable à partir de noms propres très différents les uns des autres on a recours à une technique appellée ''transcription onomastique''.
  
 
La ''transcription onomastique'' s’effectue au moyen d’un certain nombre de règles regroupées sous l’appellation ''Transcription Onomastique Appliquée '' ou  ''T.O.A.'' .  
 
La ''transcription onomastique'' s’effectue au moyen d’un certain nombre de règles regroupées sous l’appellation ''Transcription Onomastique Appliquée '' ou  ''T.O.A.'' .  
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==Règles de la T.O.A.==
 
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La T.O.A. se compose de 22 règles permettant de faire face tous les cas possibles.
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La T.O.A. se compose de 22 règles permettant de faire face à tous les cas possibles.
  
 
* 1.  Les signes diacritiques (accents, cédilles, apostrophes, tirets,...) ne sont pas pris en compte.
 
* 1.  Les signes diacritiques (accents, cédilles, apostrophes, tirets,...) ne sont pas pris en compte.
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* 3.  La première consonne suivie d'une voyelle deviendra l'initiale de la clé, si le nom propre commence par une voyelle, celle-ci sera ignorée. (Odin> [din]).
 
* 3.  La première consonne suivie d'une voyelle deviendra l'initiale de la clé, si le nom propre commence par une voyelle, celle-ci sera ignorée. (Odin> [din]).
 
* 4.  Les clés sont toujours représentées avec leur « w », et ce, même si celui-ci est absent dans le nom propre d’origine. (Gymir > [geim-wir]).
 
* 4.  Les clés sont toujours représentées avec leur « w », et ce, même si celui-ci est absent dans le nom propre d’origine. (Gymir > [geim-wir]).
* 5.  Il est possible d’isoler une clé l’avant d’un nom propre, dans deux cas seulement : lorsque le mot ne contient qu’une seule consonne régulière (Agu > [wag]) ou lorsque que la voyelle de tête est suivie de plusieurs consonnes (Agnarr > [wag-nar]).
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* 5.  Il est possible d’isoler une clé à l’avant d’un nom propre, dans deux cas seulement : lorsque le mot ne contient qu’une seule consonne régulière (Agu > [wag]) ou lorsque que la voyelle de tête est suivie de plusieurs consonnes (Agnarr > [wag-nar]).
 
* 6.  Lorsqu’une consonne est doublée, et que la seconde est inutilisable dans le découpage morpho-éthymologique on utilise la voyelle « u » et la glide « w » (Agnarr > [wag-nar-ruw]).
 
* 6.  Lorsqu’une consonne est doublée, et que la seconde est inutilisable dans le découpage morpho-éthymologique on utilise la voyelle « u » et la glide « w » (Agnarr > [wag-nar-ruw]).
* 7.  Le signe « # » indique que les deux éléments doivent être considérés indépendamment. Cela est dû plusieurs causes : soit Le nom propre est composé (Aka-Thor > [ wak#tor ]) soit le découpage a une raison sémantique ou morphologique d’être effectué.
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* 7.  Le signe « # » indique que les deux éléments doivent être considérés indépendamment. Cela est dû à plusieurs causes : soit Le nom propre est composé (Aka-Thor > [ wak#tor ]) soit le découpage a une raison sémantique ou morphologique d’être effectué.
 
* 8.  Les Shagas (digramme dont la seconde lettre est un "h") seront toujours présentés sous leurs formes réduites ph>p th>t kh> sh>s,... (Thor > [tor]).
 
* 8.  Les Shagas (digramme dont la seconde lettre est un "h") seront toujours présentés sous leurs formes réduites ph>p th>t kh> sh>s,... (Thor > [tor]).
* 9.  Lorsque trois consonnes se suivent celle du milieu n’est pas utilisée dans la transcription, ce moment on place un « ° » pour indiquer cette démarche (Alfrek > [wal°rek]).
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* 9.  Lorsque trois consonnes se suivent celle du milieu n’est pas utilisée dans la transcription, à ce moment on place un « ° » pour indiquer cette démarche (Alfrek > [wal°rek]).
* 10. La consonne « h » est considérer comme le digramme « sh ». Par conséquent il est réduit la consonne « s ». De la même manière les consonnes « f », « c », « x » et « s », sont transcrites au moyen des shagas « ph », « th », « kh » et « sh » et réduite par conséquent leur consonne dominante  « p », « t », « k » et « s » [règle n°8].  
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* 10. La consonne « h » est à considérer comme le digramme « sh ». Par conséquent il est réduit à la consonne « s ». De la même manière les consonnes « f », « c », « x » et « s », sont transcrites au moyen des shagas « ph », « th », « kh » et « sh » et réduite par conséquent à leur consonne dominante  « p », « t », « k » et « s » [règle n°8].  
* 11.  Faites bien attention au digramme « ng » qui correspond une forme ancienne du shaga « kh ». Par conséquent, le digramme « ng » se réduit la consonne « k » [règle n°8]. Cependant en position centrale il est alors considéré comme deux consonnes distinctes « n » et »g » (Aurvangar > [wur-ban-gar]).
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* 11.  Faites bien attention au digramme « ng » qui correspond à une forme ancienne du shaga « kh ». Par conséquent, le digramme « ng » se réduit à la consonne « k » [règle n°8]. Cependant en position centrale il est alors considéré comme deux consonnes distinctes « n » et »g » (Aurvangar > [wur-ban-gar]).
 
* 12.  Les noms propres sous la forme VVC ou VVCV font leur transcription sous la forme [wVC] comme c’est le cas pour l’exemple suivant : (Aud > [a-wud]).
 
* 12.  Les noms propres sous la forme VVC ou VVCV font leur transcription sous la forme [wVC] comme c’est le cas pour l’exemple suivant : (Aud > [a-wud]).
 
* 13.  Les voyelles placées aux abords d’un « y » disparaissent lors de la T.O.A., le "y" deviendra "ei" ainsi Baleyg se transcrira [bal-weig].
 
* 13.  Les voyelles placées aux abords d’un « y » disparaissent lors de la T.O.A., le "y" deviendra "ei" ainsi Baleyg se transcrira [bal-weig].
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* 17.  La lettre « j » se transcrit au moyen de la lettre « w ».
 
* 17.  La lettre « j » se transcrit au moyen de la lettre « w ».
 
* 18.  La lettre « v » se transcrit au moyen de la lettre « b ».
 
* 18.  La lettre « v » se transcrit au moyen de la lettre « b ».
* 19.  Le digramme « ch » se transcrit au moyen de la lettre « k ». (Achille [ a-kil-lew ]).
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* 19.  Le digramme « ch » se transcrit au moyen de la lettre « k ». (Achille �� [ a-kil-lew ]).
 
* 20.  Le digramme « ou » se transcrit au moyen de la lettre « u ou w».  
 
* 20.  Le digramme « ou » se transcrit au moyen de la lettre « u ou w».  
 
* 21.  La lettre « q » se transcrit au moyen de la lettre « k ».
 
* 21.  La lettre « q » se transcrit au moyen de la lettre « k ».
 
* 22.  La T.O.A. accepte les rapprochements paronymiques. Ainsi l’une des trois lettres composant le trigrammes peut être occasionnellement transformée afin de correspondre davantage aux exigences paronymiques de la morphologie elkanne.
 
* 22.  La T.O.A. accepte les rapprochements paronymiques. Ainsi l’une des trois lettres composant le trigrammes peut être occasionnellement transformée afin de correspondre davantage aux exigences paronymiques de la morphologie elkanne.
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[[Catégorie:Elko]]

Version actuelle en date du 3 octobre 2012 à 13:33

La Transcription Onomastique Appliquée ou T.O.A. est le procédé utilisé pour extraire de nouvelles clés à partir de noms propres trouvés dans les mythologies et croyances du mondes entier.

Description de la T.O.A.

Les clés utilisées en Elko contiennent toutes trois lettres. Elles sont toutes constituées au moyen de l'une des 6 voyelles et de deux consonnes provenant de la suite de Bela Daga.

Les clés ne sont pas inventées par hasard, l'étymologie elkanne répond à des règles précises. Pour pouvoir obtenir une forme trigramme convenable à partir de noms propres très différents les uns des autres on a recours à une technique appellée transcription onomastique.

La transcription onomastique s’effectue au moyen d’un certain nombre de règles regroupées sous l’appellation Transcription Onomastique Appliquée ou T.O.A. .

Règles de la T.O.A.

La T.O.A. se compose de 22 règles permettant de faire face à tous les cas possibles.

  • 1. Les signes diacritiques (accents, cédilles, apostrophes, tirets,...) ne sont pas pris en compte.
  • 2. Seules les consonnes de la suite de Bela Daga sont conservées (b, d, g, k, l, m, n, p, r, s, t, w et z)
  • 3. La première consonne suivie d'une voyelle deviendra l'initiale de la clé, si le nom propre commence par une voyelle, celle-ci sera ignorée. (Odin> [din]).
  • 4. Les clés sont toujours représentées avec leur « w », et ce, même si celui-ci est absent dans le nom propre d’origine. (Gymir > [geim-wir]).
  • 5. Il est possible d’isoler une clé à l’avant d’un nom propre, dans deux cas seulement : lorsque le mot ne contient qu’une seule consonne régulière (Agu > [wag]) ou lorsque que la voyelle de tête est suivie de plusieurs consonnes (Agnarr > [wag-nar]).
  • 6. Lorsqu’une consonne est doublée, et que la seconde est inutilisable dans le découpage morpho-éthymologique on utilise la voyelle « u » et la glide « w » (Agnarr > [wag-nar-ruw]).
  • 7. Le signe « # » indique que les deux éléments doivent être considérés indépendamment. Cela est dû à plusieurs causes : soit Le nom propre est composé (Aka-Thor > [ wak#tor ]) soit le découpage a une raison sémantique ou morphologique d’être effectué.
  • 8. Les Shagas (digramme dont la seconde lettre est un "h") seront toujours présentés sous leurs formes réduites ph>p th>t kh> sh>s,... (Thor > [tor]).
  • 9. Lorsque trois consonnes se suivent celle du milieu n’est pas utilisée dans la transcription, à ce moment on place un « ° » pour indiquer cette démarche (Alfrek > [wal°rek]).
  • 10. La consonne « h » est à considérer comme le digramme « sh ». Par conséquent il est réduit à la consonne « s ». De la même manière les consonnes « f », « c », « x » et « s », sont transcrites au moyen des shagas « ph », « th », « kh » et « sh » et réduite par conséquent à leur consonne dominante « p », « t », « k » et « s » [règle n°8].
  • 11. Faites bien attention au digramme « ng » qui correspond à une forme ancienne du shaga « kh ». Par conséquent, le digramme « ng » se réduit à la consonne « k » [règle n°8]. Cependant en position centrale il est alors considéré comme deux consonnes distinctes « n » et »g » (Aurvangar > [wur-ban-gar]).
  • 12. Les noms propres sous la forme VVC ou VVCV font leur transcription sous la forme [wVC] comme c’est le cas pour l’exemple suivant : (Aud > [a-wud]).
  • 13. Les voyelles placées aux abords d’un « y » disparaissent lors de la T.O.A., le "y" deviendra "ei" ainsi Baleyg se transcrira [bal-weig].
  • 14. On utilise l’astérisque « * » pour désigner tout élément sémantiquement insignifiant, non pris en compte dans la transcription morpho-éthymologique.
  • 15. La tilde « ~ » est utilisée pour proposé une alternative de forme.
  • 16. Lorsque plusieures voyelles se suivent seule la première est conservée. (Baal > [bal])
  • 17. La lettre « j » se transcrit au moyen de la lettre « w ».
  • 18. La lettre « v » se transcrit au moyen de la lettre « b ».
  • 19. Le digramme « ch » se transcrit au moyen de la lettre « k ». (Achille �� [ a-kil-lew ]).
  • 20. Le digramme « ou » se transcrit au moyen de la lettre « u ou w».
  • 21. La lettre « q » se transcrit au moyen de la lettre « k ».
  • 22. La T.O.A. accepte les rapprochements paronymiques. Ainsi l’une des trois lettres composant le trigrammes peut être occasionnellement transformée afin de correspondre davantage aux exigences paronymiques de la morphologie elkanne.