Solidago : Différence entre versions

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Il n'y a pas de [[système d'écriture]] et de [[prononciation]] fixe dans le Solidago originel, mais on peut retrouver une prononciation assez répandue : on l'appelle la diagonale courante. C'est cette prononciation qui va être utilisée tout au long de l'article pour les exemples, qui seront notés en alphabet phonétique international.
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Il n'y a pas de [[système d'écriture]] et de [[prononciation]] fixe dans le Solidago originel, mais on peut retrouver une prononciation assez répandue : on l'appelle la projection diagonale courante. C'est cette prononciation qui va être utilisée tout au long de l'article pour les exemples, qui seront notés en alphabet phonétique international.
  
La prononciation de la diagonale courante se fait dont avec 12 voyelles et 12 consonnes, ou chaque pierre se prononce comme une consonne suivie d'une voyelle. Les phonèmes utilisés sont "Kʒ", "Gʒ", "ʃʒ", "ʒ", "Tz", "Dz", "Sz", "Z", "Pv", "Bv", "Fv" et "V" pour les consonnes, et "ɔ̃", "u", "o", "œ", "ə", "a", "ɛ̃", "ɛ", "e", "y", "i", "n".
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La prononciation de la projection diagonale courante se fait dont avec 12 voyelles et 12 consonnes, ou chaque pierre se prononce comme une consonne suivie d'une voyelle. Les phonèmes utilisés sont "Kʒ", "Gʒ", "ʃʒ", "ʒ", "Tz", "Dz", "Sz", "Z", "Pv", "Bv", "Fv" et "V" pour les consonnes, et "ɔ̃", "u", "o", "œ", "ə", "a", "ɛ̃", "ɛ", "e", "y", "i", "n".
  
 
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Il n'y a jamais eu de système d'écriture fixe pour le Solidago pur. Pour écrire un texte, il y a un très grande liberté pour le choix de la correspondance entre les graphèmes et les pierres, à condition que celui-ci soit explicité dans les alentours du texte, en écrivant les nombres de zéro à onze : ceci s'appelle la clé diagonale, indispensable pour comprendre le système d'écriture d'un texte. Mais il est possible aussi d'utiliser des systèmes d'écriture sans lien avec la prononciation.
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Il n'y a jamais eu de système d'écriture fixe pour le Solidago pur. Pour écrire un texte, il y a un très grande liberté pour le choix de la correspondance entre les graphèmes et les pierres (que l'on appelle projection), à condition que celui-ci soit explicité dans les alentours du texte, en écrivant les nombres de zéro à onze : ceci s'appelle la clé diagonale, indispensable pour comprendre le système d'écriture d'un texte. Mais il est possible aussi d'utiliser des systèmes d'écriture sans lien avec la prononciation.
  
 
En général, sur un texte Solidago, on trouve plusieurs lignes numérotées (la première ligne étant souvent marquée d'un œil et la dernière de branches centrifuges. Un espace sépare la numérotation des lignes, et les lignes elle-mêmes. La représentation des pierres est souvent réalisée dans un style pour imiter la nature (bouts de nuages, de branches ou de feuilles), et mêlée à un dessin, qui est lui-même encadré. On trouve sur les côtés, ou dans le cadre deux lignes supplémentaires, l'une étant le titre, et l'autre la clé diagonale.
 
En général, sur un texte Solidago, on trouve plusieurs lignes numérotées (la première ligne étant souvent marquée d'un œil et la dernière de branches centrifuges. Un espace sépare la numérotation des lignes, et les lignes elle-mêmes. La représentation des pierres est souvent réalisée dans un style pour imiter la nature (bouts de nuages, de branches ou de feuilles), et mêlée à un dessin, qui est lui-même encadré. On trouve sur les côtés, ou dans le cadre deux lignes supplémentaires, l'une étant le titre, et l'autre la clé diagonale.

Version du 23 janvier 2014 à 16:23

  Solidago
 
Année de création 2014
Auteur Voekoevaka
Régulé par
Nombre de locuteurs
Parlé en
Idéomonde associé Veldaki
Catégorie Langue expérimentale
Typologie Langue a priori
Alphabet Pas d'alphabet fixe
Lexique
Version
Codes de langue
ISO 639-1
ISO 639-2
ISO 639-3
Préfixe Idéopédia VCVT

Historique

Origine des langues 

Durant les premières années de Vertuankya, chaque famille a développé sa propre langue, rendant la compréhension difficile, et le rapprochement des individus en grands peuples impossible. La seule langue assez répandue était le Mead Zat Mead Hann, parlée par le clan des Émehns d'Unol.

Le besoin d'une langue répandue pris de l'importance durant la vague sauvage, qui commença vers l'année 64, car les peuples devaient s'unir pour faire face. Les bases de ce langage furent imaginées par un Shiki (peuple d'Émehns à six doigts), référencé comme "Le Père de la Langue Universelle", durant un de ses voyages astraux. Il s'associa avec différents savants, et fondèrent ensemble les bases de la langue qui sera appelée plus tard le "Solidago" par la plupart des peuples.

La première version du Solidago était uniquement une langue orale, crée en 72, construite sur l'association de 144 unités de langage, répartie en 3 catégories. Chacun de ces éléments sémantiques n'avait pas de prononciation fixe, et c'est le locuteur qui, avant chaque discours, annonçait une série de quatre, ou douze lettres, afin de fixer une correspondance entre les lettres et la prononciation : on appelle cela la clé, car elle est quasiment indispensable à la compréhension d'un discours. Ce principe à été établi afin de séparer la prononciation des mots et leur sens, pour rendre la réflexion plus dynamiques, et de favoriser la concentration des locuteurs.

Le construction des bases écrites pour le Solidago a été entreprise par les Naturalistes. Les Naturalistes était un clan à l'origine sans langage, qui s'exprimaient uniquement avec des émotions brutes, et qui retranscrivaient ces émotions dans des images mystérieuses. ils s’approprient le Solidago, et adaptèrent leur art graphique pour ce langage. C'est aussi eux qui ajoutèrent une nouvelle lettre pour organiser la langue : le Silence.

Le Solidago avait pour but d'être un langage universel, mais ses locuteurs avaient vite compris que le fait d'avoir une langue complexe leur donnaient le pouvoir sur les autres clans. Ils utilisaient donc des changement de correspondances entre sens et prononciations, pour rendre la langue encore plus incompréhensible, afin de garder le pouvoir sur les autres, et s'accaparèrent les haut postes. Ils voyaient en les Naturalistes une menace à leur pouvoir, et donc ils dirigèrent la population contre eux, et les affublèrent du nom "Clan de l'Ombre".

La société était donc séparée en trois classes : les dirigeants, la population et le Clan de l'Ombre, qui subit la discrimination et de nombreuses exécutions publiques. Les Mead constituèrent une opposition grandissante aux dirigeants, et il commença une époque sanglante.

La conséquence fût un nouveau morcellement de la population. Au niveau de la langue, le Solidago pur disparut presque, et de nombreuses langes fondées sur un mélange entre le Solidago et le Mead Zat Mead Hann naquirent.

Origine du nom de la langue 

Après sa création, il n'y avait pas de nom pour la Langue Universelle. Le Solidago acquit son nom plus tard, nom qui était à l'origine celui d'un art, entre le jeu et la poésie. Le joueur de Solidago avait à sa disposition un sac dans lequel il y a des pierres représentant les différentes "lettres" de l'alphabet de la langue, il en piochait, et avec une familles de lettres aléatoires, il devait construites des petites histoires, poèmes proches des Haïkus.

Il y avait plusieurs versions de cet art, avec des règles différentes. Beaucoup des textes fondateurs de la culture de Veldaki ont été écrits en Solidago, le "Livre de la Création", le "Livre de l'Enfantement", le "Livre de la Vie", le "Livre des Morts" et le "Livre des Mondes" (le "Mémoire des Âmes et des Créatures", ouvrage le plus emblématique de culture Veldakienne, a été écrit ensuite).

Cet art donna son nom à la langue, et le mot "pierre" donna son nom aux éléments linguistique de la langue.

Alphabet & prononciation

Éléments de base 

Le système de base de la langue Solidago repose sur 145 éléments sémantiques, qui ne sont ni des lettres, ni des idéogrammes, car elles ne correspondent pas à des phonèmes ou des représentations écrites particulières. Ces éléments du langage sont nommées "pierres". Il y a une pierre appelée le Silence, qui permet de structurer les long textes, et les 144 autres pierres, que l'on représente couramment sur un tableau de 12x12 cases, réparties en trois groupes :

  • Les nombres et formes :

C'est le premier groupe de pierres de la langue, constituée de 12 chiffres (la base 12 est utilisée en Soladigo car les créateurs de la langue avaient six doigts par main) représentant les nombres positifs, douze chiffres représentant les nombres négatifs, dont l'un d'eux qui possède de nombreux autres sens : c'est la pierre "Vœ" (on appelle cela un invocateur). Il y a douze chiffres représentant les fractions, dont un invocateur "Kʒe" (les exemples sont écrits en alphabet phonétique international). Il y a enfin douze pierres représentant les formes, qui sont toutes des pierres d'invocation elles aussi.

  • Les constructeurs :

Le deuxième tiers du jeu de pierres du Solidago s'appelle l'ensemble des constructeurs. Les constructeurs sont les pierres qui permettent d'organiser les phrases en Solidago. On les retrouve souvent en groupe de quatre, et les mots viennent s’insérer entre les constructeurs.

  • Les pierres angulaires :

Finalement, le reste des pierres sont appelées les pierres angulaires, et celles-ci désignent des concepts très utilisés. Huit de ces pierres désignent des personnes et sont des invocateurs.

Prononciation 

Il n'y a pas de système d'écriture et de prononciation fixe dans le Solidago originel, mais on peut retrouver une prononciation assez répandue : on l'appelle la projection diagonale courante. C'est cette prononciation qui va être utilisée tout au long de l'article pour les exemples, qui seront notés en alphabet phonétique international.

La prononciation de la projection diagonale courante se fait dont avec 12 voyelles et 12 consonnes, ou chaque pierre se prononce comme une consonne suivie d'une voyelle. Les phonèmes utilisés sont "Kʒ", "Gʒ", "ʃʒ", "ʒ", "Tz", "Dz", "Sz", "Z", "Pv", "Bv", "Fv" et "V" pour les consonnes, et "ɔ̃", "u", "o", "œ", "ə", "a", "ɛ̃", "ɛ", "e", "y", "i", "n".

Écriture 

Il n'y a jamais eu de système d'écriture fixe pour le Solidago pur. Pour écrire un texte, il y a un très grande liberté pour le choix de la correspondance entre les graphèmes et les pierres (que l'on appelle projection), à condition que celui-ci soit explicité dans les alentours du texte, en écrivant les nombres de zéro à onze : ceci s'appelle la clé diagonale, indispensable pour comprendre le système d'écriture d'un texte. Mais il est possible aussi d'utiliser des systèmes d'écriture sans lien avec la prononciation.

En général, sur un texte Solidago, on trouve plusieurs lignes numérotées (la première ligne étant souvent marquée d'un œil et la dernière de branches centrifuges. Un espace sépare la numérotation des lignes, et les lignes elle-mêmes. La représentation des pierres est souvent réalisée dans un style pour imiter la nature (bouts de nuages, de branches ou de feuilles), et mêlée à un dessin, qui est lui-même encadré. On trouve sur les côtés, ou dans le cadre deux lignes supplémentaires, l'une étant le titre, et l'autre la clé diagonale.

Morphologie

La langue Solidago possède une structure particulière, qui peut être rapprochée de la notation des fonctions mathématiques.

Les acteurs primordiaux

Chaque structure sémantique formée en Solidago s'appelle un acteur. Les structures les plus élémentaires après les pierres s'appellent les acteurs primordiaux. Ils sont constitués d'une première pierre que l'on appelle la flèche, et d'une succession d'autres pierres, issues des nombres, des formes ou des pierres angulaires.

Lorsque le locuteur énonce un acteur primordial, on appelle cette action l'"invocation", car, dans la philosophie veldakienne, les acteurs sont des entités que le locuteur et le destinataire voient entrer dans leur espace cognitif, que l'on nomme "théâtre mental" (ceci explique le nom acteur).

La première pierre d'un acteur primordial, la flèche, permet de préciser quel est le type d'invocation qui amène un acteur. Par exemple, la pierre "Vœ", utilisée en tant que flèche, invoque un acteur de manière neutre, alors que la pierre "Pvo" permet d'invoquer le contraire d'un acteur : c'est l'invocation inversée, ou complémentaire. La pierre "Pvo" en tant que flèche permet aussi d'importer un mot d'une autre langue, quand on le représente après, en suivant la prononciation de ce mot dans la projection courante. Utiliser une personne en tant que flèche (comme "Sza", signifiant "je"), permet d'invoquer un acteur relativement à quelqu'un.

Les constructeurs

Pour pouvoir créer des acteurs avec plus de sens, il faut établir des liens entre les acteurs primordiaux, et ceci est réalisé par les constructeurs, qui sont un type particulier de pierres. Les constructeurs vont généralement par 4, et on insère les acteurs entre les constructeurs, formant ainsi un acteur composite.

Il est aussi possible de changer la direction d'un acteur composite avec une flèche, on appelle cela le forçage.

Grammaire

Syntaxe

Lexicologie

Élements 
  • Air = "voekn",
  • Vide = "voekm",
  • Eau = "voekom",
  • Feu = "voeko",
  • Foudre = "voegm",
  • Pierre = "voegom",
  • Verre = "voego",
  • Metal = "voegoe".
Moments de la vie 
  • Avant la naissance = "voesho",
  • Enfance/Enfant = "voeshoe",
  • Adulte = "voesha",
  • Vieillesse = "voetoe",
  • Mort = "voeta"
Vocabulaire végétal 
  • Graine = "voejo",
  • Racine = "voejoe",
  • Branche = "voeja",
  • Feuille = "voejae"
Parties du corps 
  • Tête = "voeda",
  • Main/Pied/Patte = "voedae",
  • Ventre/Abdomen = "voedey"
Personnes 
  • Je = "voesae",
  • Il = "voesu",
  • Il (lorsqu'il s'agit d'un objet personnifié ou d'une personne inconnue) = "voese",
  • N'importe qui = "voezae", Tu = "voezl" (ça veut dire bonjour aussi),
  • Tu (pour une personne inconnue ou un objet personnifié) = "voezu",
  • Personne = "voeze"
Sentiments 
  • Peur = "voevi",
  • Bonheur = "voevn",
  • Colère = "voevm",
  • Tristesse = "voevom"
Formes 
  • Droite = "voeshu",
  • Cercle = "voege",
  • Croix/Intersection = "voejl"

Autres mots :

  • Ancêtre = "voeshom",
  • Rien/Vide = "voesm",
  • Tout = "voezom",
  • Ni tout, ni rien, mais des choses bien choisies = "voeboe"

Chiffres et nombres

En solidago, on compte en base 12. Les nombres 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10 et 11 se disent "voevo", "voekoe", "voega", "voeshae", "voejey", "voete", "voedu", "voesl", "voezi", "voepn", "voebm" et "voefom". Pour dire 12, c'est comme d'habitude, on utilise la numération de position, ce qui donne "voevokoe".

0."voevo",
  1. "voekoe",
  2. "voega",
  3. "voeshae",
  4. "voejey",
  5. "voete",
  6. "voedu",
  7. "voesl",
  8. "voezi",
  9. "voepn",
  10. "voebm"
  11. "voefom"

Exemples : 24 → "voevoga", 144 → "voevovoka"...

Échantillon

Exemple de texte

Idéomonde associé : Le XXX

Liens

Notes

<references/>