Naran

De Ideopedia
  Arandin
Arandin
 
Année de création 2015
Auteur Ulfëo
Régulé par
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Idéomonde associé Narkan
Catégorie Langue ludique
Typologie
Alphabet Latin
Lexique
Version
Codes de langue
ISO 639-1
ISO 639-2
ISO 639-3
Préfixe Idéopédia IDEO_ARA


Phonologie

Alphabet versions.png


Les voyelles

a – [ɑ], prononcé au fond de la gorge (comme pâte, mais moins long).
e – [e], comme dans écho .
i – [i]
o – [o], fermé, comme dans beau .
u – [u], c’est le ou français.
æ − [ɜ], ouvert, comme dans ferme.


Les consonnes

Il y a 22 consonnes, dont 19 sons basiques :

b – [b]
c – [k]
d – [d] dental
f – [f]
g – [g]
j – [ʒ]
ɉ − [j] comme dans yeux
k – [k]
l – [l]
m – [m]
n – [n]
p – [p]
r – [r], roulé
s – [s]
t – [t]
v – [v]
z – [z]
ş – [ʃ], ch français
ç – [tʃ]


…et une, étrangère au français :

dh – [θ], c’est le th de this en anglais


Les Diagrammes

  • Se prononce [ɑ] :
ea
oa
  • Se prononce [e] :
ae
oe
  • Se prononce [o] :
eo
  • Se prononce [u] :
eu


Le Diphtongues

Tous les groupes de voyelles formés avec i ou u (sauf eu), et le groupe ao se prononcent séparément:

ie = [ie]
au = [au]

Voir aussi Le tréma


Les Diacritiques – Latinisation

[ ` ]

  • L’accent grave indique qu’une voyelle est longue. L’accent tonique est noté par un accent aigu [´].
à = [ɑ:] aa


[ ´ ]

  • L’accent aigu montre la place de l’accent tonique
ára = [ˈarˌa]

Attention ! Il existe une exception pour les verbes qui subissent un redoublement de la voyelle au subjonctif et au participe. Elle est écrite aa, ou ee etc… Mais reste longue. Si la double voyelle est accentuée, l’accent tonique se place sur la première voyelle : náala (flottant). Ceci est aussi le cas pour les diagrammes.

  • Lorsqu’une voyelle est à la fois accentuée est longue, on la note avec un macron (ē, ā, ī, ō, ū, etc…).

Voir aussi Note sur æ .


[ ¨ ]

  • Le tréma [¨] sur une voyelle indique que cette dernière se prononce séparément de celle qui la suit :
aë = [ae]
eö = [eo]


Note sur æ

Le æ n’est pas un diagramme mais une lettre à elle seule. Elle n’est pas à confondre avec ae [e]. Quand elle est accentuée, on l’écrit ǽ et longue elle porte un accent grave : Gæ̇ <ref> Même après de nombreuses recherches, je n’ai pas pu trouver un æ suscrit d’un accent grave. Aussi, j’utilise ici un æ suscrit d’un point pour la transcription latine. </ref>

Tableau récapitulatif des différences entre æ et ae :

ae æ
Accentué(e) áe ǽ
Long(ue) àe æ̇
Long(ue) et accentué(e) āe ǣ


Accentuation

L’Arandin possède deux types d’accent. L’accent tonique et l’accent secondaire. L’accent tonique se prononce dans la majorité des cas, sur l’avant dernière syllabe avec un ton montant. Dans la transcription phonétique, il est noté [ˈ]. L’accent secondaire est le « retombé » de l’accent tonique. C’est-à-dire que la syllabe suivant l’accentuation tonique, se prononce sur un ton descendant (transcrit par un [ˌ]). Par exemple, élve (aquatique) se prononce ['elvˌe].

Si l’accent tonique est placé en deuxième syllabe d’un mot, la syllabe précédente est accentuée « secondairement» : telcéna [ˌtɜlˈceˌna]

La conjugaison et les affixes peuvent faire changer l’accentuation de place. Dans ce cas l’accent tonique indique sa « nouvelle » place et l’accent secondaire suivra automatiquement. Il n’est pas rare de trouver deux accents toniques dans un même mot (donc deux accents secondaires aussi) : fólænília ['folˌɜn'iʎˌa] = floraison. <ref> le son ʎ n’est pas répertorié dans les sons consonantiques, car c’est une « formalité », juste une précision phonétique</ref>

Les monosyllabiques n’ont pas toujours d’accent tonique. S’ils en ont un, ils n’ont par contre pas d’accent secondaire.


Coup de glotte – [ʔ]

L’Arandin possède en effet un coup de glotte que l’on retrouve par exemple dans ‘álu (lac). Dans la latinisation, il est transcrit par une apostrophe placée avant la voyelle.

Attention ! L’apostrophe du coup de glotte n’est pas à confondre avec l’apostrophe transcrivant la liaison entre une consonne et une voyelle (voir aussi Les déterminants ).


Morphologie

En Arandin, les noms communs sont basés sur des radicaux qui leur sont propres. Les noms féminins ont un radical v-c-v (voyelle - consonne - voyelle), et les noms masculins ont un radical c-v-c (consonne-voyelle-consonne). Bien sûr, il y a des exceptions: ce sont les radicaux forts. Leurs radicaux sont du type : cc-v-c, v-cc-v etc... Les inanimés n’ont pas de radicaux précis.


Grammaire

Le Nom

Genres

En Arandin, on classe le genre des noms selon 2 groupes : animé (tout ce qui est vivant) et inanimé (tout ce qui n’est pas vivant). Ces deux groupes sont eux-mêmes divisés en deux classes :

  • Animé - masculin et féminin
  • Inanimé - neutre et abstrait

Le genre neutre concerne tous les objets, et les collectifs (mots tels que humanité, peuple…) Le genre abstrait, lui, englobe les mots définissant des choses immatérielles, telles que la pensée, le souvenir


Pluriel

Le pluriel est exprimé par la transformation de la voyelle du radical (la première de chaque mot) en une autre voyelle. Cette transformation, appelée plus communément « mutation », est résumée dans le tableau suivant :

Voyelle initiale Voyelle finale Exemple
A AE Avar (oiseau) → Aevar (oiseaux)
E I Elva (eau) → Ilva (eaux)
I EU Ismen (art) → Eusmen (arts)
O EU Olme (cité) → Eulme (cités)
U EO Tuglae (cloche) → Teoglae (cloches)
Æ Æ Æmen (mélodie) → Æmen (mélodies)
Ơ Ơ Ơlom (dur) → Ơlom (durs)
Ư OA Ưgar (pont) → Oagar


Déterminants

SINGULIER

Masculin Féminin Inanimé (abstrait et neutre)
Définis i an’ a(n’)
Indéfinis e en’ e(n’)

PLURIEL

Masculin Féminin Inanimé (abstrait et neutre)
Définis a en’ e(n’)
Indéfinis i in’ i(n’)


Génitif

Emploi

Il s’emploie pour exprimer :

  • le possesseur
  • l’agent :
  • le patient,
  • le résultat,
  • le tout.


Formation

Pour les noms finissant par une consonne, la marque est – u . Pour les noms finissant par une voyelle, la marque est – n .

An’ ílva ávaru [ˌɑn ˈilva ˈaˌvaru] = le chant de l’oiseau.
An’ árga ‘álùn [ˌɑn ˈarga ˈʔaˌluːn] = l’arbre du lac.


L’Adjectif

Genre et nombre

L’adjectif n’a pas de genre. Sa forme reste la même. Par contre, il s’accorde en nombre avec ce qu’il qualifie, de la même manière que le nom.


Types

Il existe des adjectifs « purs », « dérivés – verbaux », « dérivés – nominaux » et « analogues au nom ». Dans certaines tournures, un adjectif peut être utilisé seul, et l’on comprend directement le sens de la phrase. Si l’on dit : Dæro (petit), nous pouvons le comprendre comme « je suis petit ». Ce principe peut être utile, notamment pour faire l’économie du verbe être.


Adjectifs « purs »

Ce sont les adjectifs qui ont une forme unique. Ils ne partagent rien de commun avec le nom ou le verbe de la même famille, comme par exemple :

Dánùr (glace) → dénien (glacial)


Adjectifs « dérivés – verbaux »

Ces adjectifs, sont la forme au mode participe présent actif d’un verbe :

Nálae (flotter) → náala (flottant)

Attention !  : Le mode participe d’un verbe n’est pas à confondre avec le gérondif !


Adjectifs « dérivés – nominaux »

Généralement, le nom et l’adjectif de la même famille ont dans ce cas le radical commun avec le suffixe modifié:

Élva (eau) → élve (aquatique)


Adjectifs « analogues au nom »

Un adjectif analogue au nom de sa famille grammaticale, a la même forme :

Nílva (hauteur) → nílva (haut)


Comparatifs

Supériorité Egalité Inferiorité
Dǽr(o) - ian Dǽro - mo Dǽro - non


Superlatif

Le superlatif est formé avec l’augment e − et le suffixe − r  :

Edǽror = Le plus petit


Attribut du Sujet

Lorsqu’il est attribut du sujet, l’adjectif épithète et le verbe attributif sont inversés. Un pronom personnel sujet est alors utilisé en début de phrase.

Æn sóko éva = tu es malade.


Déterminants possessifs

mon Éme
ton Ǽne
son Éran
sa Éra
son/sa Dána
notre Íre
votre Úne
leur Sóre
leur Ísre
leur Déna


Adverbe

L’adverbe est dérivé de l’adjectif. On ajoute généralement un -n à ce dernier pour former l’adverbe :

Nílva (haut) → nílvan (hautement).


Syntaxe

En Arandin, on se plaît à placer l’adverbe en début de phrase :

Aséræn unálian i félu a zdrán i e sévo
Pareillement utilisait la terre la langue et les mots
La terre entière se servait de la même langue et des mêmes mots.

Il se place directement devant l’adjectif qu’il modifie. Lorsque plusieurs adverbes se suivent, ils sont placés de la manière suivante :

Temps - Manière - Lieu


Pronoms

Personnels

Sujet COD COI
je Ére Íne Índe
tu Ǽn Áne Ánɉe
il Édan Dóm Dánæ
elle Édæn Éda Dánu
cela Dán Dáni Dánɉe
nous Ísa Íse Ísme
vous Ún Úna Úne
ils Sólen Sóli Sóle
elles Ísma Ísmei Ísme
ceux Den Déno Déne

Relatifs

L’Arandin n’a pas, à proprement parlé, de pronoms relatifs. Il en a, mais utilise plus fréquemment des constructions verbales. Le subjonctif est utilisé dans la subordination quand le temps utilisé n’est pas un gérondif ou autre.

Par exemple pour exprimer qui , on usera plus volontiers d’un gérondif :

Dólë an’áva ílvan = je vois l’oiseau qui chante (je vois l’oiseau chantant).


Que se traduira par une juxtaposition des propositions avec utilisation d’un subjonctif dans la deuxième.

Hanae i eimo, andolë = J’entends l’homme que je vois:

Pour quoi , dont , et , la relative est introduite respectivement par na , odho et aite

Possessifs

La forme des pronoms possessifs ne changent pas au pluriel. Ces pronoms se basent sur le déterminant possessifs + l’article qui convient.


Le verbe

Morphologie

Groupes

Les verbes sont essentiellement classés en deux groupes. Le premier, le plus ancien, englobe les verbes en – u ae. Cette classe est une forme archaïque, venant directement de l’héritage laissé par l’Aravin. Ce sont des verbes qui subissent un redoublement de la voyelle au subjonctif et au participe:

Nálae (flotter) → náala (participe) / ánnaaláë (1ère pers. sing. subjonctif)

Rappel : la voyelle doublée ne s'écrit pas avec un accent grave, mais deux fois.


Le second groupe concerne tous les verbes en –ë. Ce sont les verbes les plus courants. Leur infinitif a la même forme que la première personne du singulier au présent de l’indicatif :

Ilvë (chanter) → ilvë (je chante)

Avec le temps, la terminaison –ae est devenue –ë, car elles sont homophones. La double voyelle des Verbes-Ë au participe et au subjonctif a été de plus en plus oubliée, puis totalement inutilisée.


Infinitifs

L’infinitif d’un verbe est sa forme à un temps précis.

Présent
Mérë = aimer / j’aime
Narmae = entendre / j’entends


Passé
Amërë = j’aimais
Anármae = j’entendais


Futur
Mërenë
Narmenë


Les voix

Les verbes ont trois voix : active (le sujet fait subir l’action) ; médio-passive (le sujet fait subir l’action à lui-même – voix pronominale) et passive (le sujet subit l’action)


Participes

Les participes d’un verbe sont les formes adjectivales de ce verbe. Il en existe au présent, prétérit et futur, à l’actif ou au passif.

Présent actif

Si l’on prend le verbe mérë (aimer), se forme au participe présent actif est mēra (aimant). La terminaison de l’infinitif se transforme en - a et la voyelle du radical est allongée.

Futur actif

Allant aimer. C’est la forme type d’un futur actif en français. En Arandin, on part sur la forme du participe présent actif, à laquelle on change la désinence – ë en − u  :

Mēru = allant aimer
Prétérit passif

Pour ce participe (ayant été aimé en français), la formation se base sur le futur actif auquel on ajoute le préfixe a(n)-  :

Amēru = ayant été aimé


Indicatif

Présent Prétérit Futur
Ilvë Àlvë Ilvenë
Ilva Àlva Ilvena
Ilvan Àlvan Ilvenan
Ilvu Àlvu Ilvenu
Ilvi Àlvi Ilveni
Ilvin Àlvin Ilveni
Valeurs

L’indicatif est le mode de la certitude. Son infinitif présent est la forme du dictionnaire.


Subjonctif

Valeurs

Conditionnel

Valeurs

Impératif

Valeurs

Subjectif

Valeurs

Concordance des temps

Adverbe

L’adverbe est dérivé de l’adjectif. On ajoute généralement un -n à ce dernier pour former l’adverbe :

Nílva (haut) → nílvan (hautement).


Syntaxe

En Arandin, on se plaît à placer l’adverbe en début de phrase :

Aséræn unálian i félu a zdrán i e sévo
Pareillement utilisait la terre la langue et les mots
La terre entière se servait de la même langue et des mêmes mots.

Il se place directement devant l’adjectif qu’il modifie. Lorsque plusieurs adverbes se suivent, ils sont placés de la manière suivante :

Temps - Manière - Lieu

De manière générale, l’arandin a un système de conjugaison se rapprochant du grec ancien. Il y a 6 modes (indicatif – conditionnel – subjonctif – impératif – participe – subjectif) et 3 temps (présent – futur – prétérit). On use des voix active, passive et médio-passive.


Syntaxe

Lexicologie

Chiffres et nombres

Échantillon

Références

<references/>

Notes

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