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(Nouvelle page : L'élaboration de l'aneuvien a été longue et certains aspects peuvent, aux yeux des lecteurs peuvent sembler encore en travaux. Toutefois, la quasi-totalité des règles et des mot...)
 
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L'élaboration de l'aneuvien a été longue et certains aspects peuvent, aux yeux des lecteurs peuvent sembler encore en travaux. Toutefois, la quasi-totalité des règles et des mots actuellement présents peuvent être considérés comme définitifs. il n'en a pas toujours été ainsi. Même si certains mots, créés dès l'origine, comme certaines règles de grammaire, ont l'âge de la langue, d'autres ont suivi des modifications plus ou moins profondes motivées soit par une voçlonté ans), certaines ont été complètement abandonnées, d'autres ont subsisté en tant que variantes, dans la mesure où la version suivante ne les rendait pas incompréhensibles.
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L'élaboration de l'aneuvien a été longue et certains aspects peuvent, aux yeux des lecteurs peuvent sembler encore en travaux. Toutefois, si la quasi-totalité des règles et des mots actuellement présents peuvent être considérés comme définitifs, il n'en a pas toujours été ainsi. Même si certains mots, créés dès l'origine, comme certaines règles de grammaire, ont l'âge de la langue, d'autres ont suivi des modifications plus ou moins profondes motivées soit par une volonté ans°), certaines ont été complètement abandonnées, d'autres ont subsisté en tant que variantes, dans la mesure où la version suivante ne les rendait pas incompréhensibles.
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°<font size=1>Et même des fois plus!</font>
  
  
 
===Des pronoms personnels "exotiques"===
 
===Des pronoms personnels "exotiques"===
  
À l'exception de deux (er & ortraduitr des expressions comme "de moi", "en toi" etc... telen, tolev étaient par trop ''pesants'' pour des pronoms personnel. Er et or convenant assez bien comme pronoms au pluriel (un -r derrière une voyelle), ils furent gardés et, du coup, les pronoms singuliers correspondants furent E et O. Par la suite, il fut ajouté un -g au E pour lui donner une petite touche latine. Pour la troisième personne, le i fut changé en A, d'apparence plus neutre. Toutefois, on pourrait confondre le pronom personnel neutre A avec l'article A devant un nom commençant par deux consonnes.
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À l'exception de deux (ER & ORtraduire des expressions comme "de moi", "en toi" etc... ''telen'', ''tolev'' étaient par trop ''pesants'' pour des pronoms personnel. ER et OR convenant assez bien comme pronoms au pluriel (un -r derrière une voyelle), ils furent gardés et, du coup, les pronoms singuliers correspondants furent E et O. Par la suite, il fut ajouté un -g au E pour lui donner une petite touche latine. Pour la troisième personne, le I fut changé en A, d'apparence plus neutre. Toutefois, on pourrait confondre le pronom personnel neutre A avec l'article A devant un nom commençant par deux consonnes°.
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===Une orthographe sans diacritiques===
 
===Une orthographe sans diacritiques===
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===Le passage-éclair des trémas===
 
===Le passage-éclair des trémas===
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Ä [a] au lieu de [ɐ]
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Ë [ɛ] au lieu de [ə]
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Ö [ɔ] au lieu de [o]
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===Un passé pas si simple et un diacritique providentiel===
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*Un temps imperfectif : l’imparfait
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*Un temps perfectif : le passé, qui traduisait aussi bien le passé simple que le passé composé.
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''Er skriptase'' = nous écririons
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Et rajouter un –A pour le conditionnel passé :
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''Er skriptasase'' = nous aurions écrit
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Le résultat n’était guère probant mais ça dura quand même plus de cinq ans ! La délivrance vint d’une particule, reprenant un peu la terminaison du verbe (-AS), mais qui avait le gros avantage d’être invariable : KJAS. Dès lors, je pus me permettre quelques fantaisies et affiner quelque peu l’idée de condition en utilisant soit la forme indicative, soit la forme subjonctive du verbe. KJAS, fut même repris pour arrondir quelque peu l’impératif. Mais (verbe au passé)+S n’est pas mort : c’est ainsi que se construisent certains adverbes.

Version du 29 janvier 2009 à 00:15


°Et même des fois plus!


Des pronoms personnels "exotiques"

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Une orthographe sans diacritiques

[a], E [e], I [i], O [ɔ] ou [o], U [y], Y [ə], un Œ qui allaut se prononcer [u] et, pêché au Danemark en 1976, un Æ qui allait se prononcer [ɛ]. C'aurait pu durer encore longtemps si je n'avais pas découvert l'accent tonique et les voyelles longues. L'accent tonique fut, tout d'abord situé sur la première syllabe (c'aurait pu être la dernière!) toutefois, pour des raisons qui me paraissaient (et quime paraissent toujours) logiques, les voyelles longues devaient porter l'accent tonique... et celles-ci n'étaient pas nécessairement sur la première syllabe du mot (kostraak). Des nouveaux sons vocaliques s'ajoutèrent aux précédents: AA [aː], EA [ɑː], EE [eː], II [iː], OE [œː], OO [oː] et UU [yː] ce qui influença la longueur du son, tout d'abord du Æ [ɛː] puis du Œ [

Le passage-éclair des trémas

[u] : Le radical était DÙ [dy]. On retrouvait le même problème avec le A perdant son accent grave et passant du [a] au [

Ä [a] au lieu de [ɐ] Ë [ɛ] au lieu de [ə] Ö [ɔ] au lieu de [o] Ü [y] au lieu de [


[ø], même si la phonologie aneuvienne ne le prévoit pas!). La seule conséquence du passage des trémas fut que les mots comprenant II s’écriraient désormais avec IY. Il n’y en avait pas énormément : ce n’était pas trop gênant.

Un passé pas si simple et un diacritique providentiel

  • Un temps imperfectif : l’imparfait
  • Un temps perfectif : le passé, qui traduisait aussi bien le passé simple que le passé composé.


[], quant au EU, mais aussi le OE, s’écrivirent Ĕ cette lettre pouvant se prononcer soit [], soit [[pyz] pour pyz]).

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Er skriptase = nous écririons

Et rajouter un –A pour le conditionnel passé :

Er skriptasase = nous aurions écrit

Le résultat n’était guère probant mais ça dura quand même plus de cinq ans ! La délivrance vint d’une particule, reprenant un peu la terminaison du verbe (-AS), mais qui avait le gros avantage d’être invariable : KJAS. Dès lors, je pus me permettre quelques fantaisies et affiner quelque peu l’idée de condition en utilisant soit la forme indicative, soit la forme subjonctive du verbe. KJAS, fut même repris pour arrondir quelque peu l’impératif. Mais (verbe au passé)+S n’est pas mort : c’est ainsi que se construisent certains adverbes.