IDEO ANV Tiroir : Différence entre versions

De Ideopedia
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:''Àr gonsláge àr fantasia ere loψăner rikyp eve ade'' = Les coups de feu des fantasias résonnaient jusque chez nous.
 
:''Àr gonsláge àr fantasia ere loψăner rikyp eve ade'' = Les coups de feu des fantasias résonnaient jusque chez nous.
  
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===Festival===
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Le mot ''septej'' est du à une agglutination (avec troncatures) des mots
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:''septakel''
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:''[[IDEO_ANV_Remarques_F#Fête|fej]]''
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===Fête===
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Se dit ''fej'' dans tous les cas de figure (la fête  dans la fille, la fête nationale, les fêtes religieuses (tous cultes confondues), la fête des écoles, les fêtes d'anniversaires (privées ou officielles), "ça va êt'ta fête !") etc. Corresponde également à la traduction de "[[#Foire|foire]]", l'adjectif "férié" se traduisant d'ailleurs ''fejen''. Un jour férié se disant ''fejdav''.
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On tâchera de faire la différence entre
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:''ùt fejen lœrdav'' = un samedi férié
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:''ùt lœrdav fejev'' = un samedi en fête.
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''Fejen'' est également la traduction de "fêter" (un évènement, la bienvenue) ; ''fejes'' traduit plutôt "festoyer".
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L'expression "ça va être ta fête" est traduite par ''o çem mir obfèjen'', difficile à traduire mot-à-mot mais dont le sens général est compris dès lors qu'on connaît les constituants de ''obfèjen''.
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:''Tet eg vel nep çem obfèjen, eg • tregatev remídun àt gazĕvex aṅt vrjesdaw.'' = Si je veux pas que ce soit ma fête, j'ai intérêt à rendre l'article avant vendredi.
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<font color=white><font size=1>Les indicateurs ferroviaires aneuviens signalent les jours fériés par un F. Ainsi, on aura
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:¡(S, F) = ne circule ni les dimanches ni les jours fériés)
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:¡FS = ne circule pas les dimanches fériés (mais circule les autres dimanches ou les autres jours fériés).</font></font>
 
===Fiction===
 
===Fiction===
  
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:<font size=1>ty</font>flio'' = bulletin.
 
:<font size=1>ty</font>flio'' = bulletin.
  
===Noisetier===
 
 
''Nog'''i'''tend'' : on ne confondra pas avec  ''[[#Noyer|nogtend]]'' : le '''I''' fait toute la différence !
 
  
 
===Paroisse===
 
===Paroisse===
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===Pâtes===
 
===Pâtes===
  
pæn, kaṅdelçún
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|Penne
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|Tortigioni
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|Canelloni
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|Coquillettes
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|Qĕdine
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|Tagliatelle
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|Lungœde
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|Lasagne
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|Panufljor
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|-
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|Mafaldine
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|Sibaṅde
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|}
  
===Pénétrer===
 
  
... & "pénétration" : se disent ''inpèrt(yn)'' dans tous les sens du terme, à la voix active ou moyenne :
 
:''Ar inpèrtăr in à staż kàt nebav'' = Ils pénétrèrent dans la ville au petit matin.
 
:''àt inpèrtyn àt ærev in'' = la pénétration dans l'air.
 
:''Da inpèrtă kas, mwyvas, progas.'' = Il la pénétra doucement, progressivement.
 
  
===Piailler===
 
  
Le verbe ''pjeaj'' est surtout utilisé en parlant de cris suraigus poussés par des petits oiseaux. Pour les êtres humains, il évoque le fait de criailler de façon désagréable et/ou agaçante. Peut être amplifié en ''neçhpjeaj''.
 
:''—Kóm ep o fakta ber dorun ase stoppun neçhpjeajun?''
 
:''—Kaam: ùt bùlet in àt kàψ æqdun.''
 
::—Comment as-tu fait pour les faire cesser de piailler ?
 
::—facile : une balle dans la tête de chacun.
 
 
===Piété===
 
 
Particularité dans la traduction des dérivés francophones :
 
:Le mont-de-piété se traduit par le mot édulcoré : ''kigeràdoosev'' (au garde-meuble). Sinon, ''baṅk oblekene'' (banque des objets).
 
:''impiété'' ne se traduit pas par <strike>''elipòjon''</strike>, mais le mot aneuvien est formé du préfixe ''aṅto-'' qui exprime là non une simple absence, mais une adversité. Par ailleurs le O du radical ''-poj-'' est noyé dans le préfixe et celui-ci est donc accentué : ''aṅtópjet, aṅtópjon''.
 
  
 
===Pompier===
 
===Pompier===
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... bref, un style qui observe les (anciennes) règles académiques, malgré l'évolution générale des courants artistiques.
 
... bref, un style qui observe les (anciennes) règles académiques, malgré l'évolution générale des courants artistiques.
  
===Procès===
 
 
:''Pròkat'' est le [[Procès|terme]] désignant un processus, représenté par le verbe dans une phrase. Il est issu du verbe ''prog'' = avancer.
 
:''Prolékat''<ref>Le O de ce mot se prononce ouvert ([ɔ]), par mimétisme avec ''pròkat''.</ref>désigne l'action judiciaire (''lék''), que ce soit
 
::en instance : ''istáṅsev''
 
::en correctionnelle : ''korgelékev''
 
::aux assises : ''ligédjat''<ref>Au singulier en aneuvien.</ref>
 
 
Un procès verbal se dit... ''skripròkat''.
 
 
===Profane===
 
 
Le premier terme : ''sikúlon'', parfaitement neutre; est formé des éléments suivants :
 
:''si<font size=1>n</font>'' = sans ;
 
:''kul<font size=1>t</font>'' = culte (religieux) ;
 
:''-on'' : [[adjectivisateur]].
 
::''àr sikùlone ea kuldone muzike'' = les musiques profanes et religieuses.
 
 
Le second, ''aṅtópjon'', est également la traduction d'"[[IDEO_ANV_Remarques_Pe#Piété|impie]]''.
 
 
Les mots "profanation" & "profaner" ont pour préfixe ''aṅto'' dès lors qu'il s'agit d'un acte hostile ; toutefois le radical changera dès lors que l'acte est délibérément antireligieux ou non :
 
:''Ùr luciferendur aṅtópjăr àt mesqyż las lýzhesun as kœm chwipen'' = Les lucifériens profanèrent la mosquée en l'arrosant avec du saindoux.
 
:''Ùt qygrœp nevàzidune aṅtyvèrta àt zhudis nekropols sàrnoxev''  = Un groupuscule de néonazis a profané le cimetière juif la nuit dernière.
 
  
 
===Raquette===
 
===Raquette===

Version du 6 juillet 2013 à 11:30

Tiroir.gif


Le tiroir est un peu comme un brouillon où sont disposés noms, traductions et remarques provisoires, le tout rassemblé sur une même page. Lorsqu'un nombre suffisant de mots (une dizaine par page définitive) est atteint, il est copié/collé à sa place normale (les pages de lettres & de remarques proprement dites. Certes, ça n'empêchera pas les "microcorrections après coup" mais ça en limite sérieusement le nombre<ref>Notamment quand plusieurs noms destinés à des pages différentes sont créés ou expérimentés.</ref>. Pourquoi faire un tel tiroir ici plutôt que sur une feuille de brouillon d'un traitement de texte ? À cause des liens hypertexte, bien sûr ! lesquels n'ont pas la même syntaxe dans un traitement de texte et dans un site de type wiki. Dans ce tiroir, les mots sont dans un ordre alphabétique limité à la première lettre, ce qui est d'une moindre importance, puisqu'ils sont appelées à être déplacés dans un délai plus ou moins... euh... variable. Dès que la page atteint ou dépasse 32 ko, une remise à jour est entreprise et une distribution vers les divisions concernées par les mots occupant le tiroir est effectuée.


Définitions

Français Aneuvien A.P.I.
Abandon Erliymat
Abandonner Erliym (-a, -ía)
Abondance Ováṅdet
Abondant Ováṅdun
Abonder Ováṅde (-a, -éa)
ersænde (-a, -éa)
Acabit Akàbi
Acajou Akàzhu
Accrocher Aspáche (-a, -éa)
Aide-mémoire Mémoire
Anti- Aṅto-
Antiquaire Venluthógdu vənluˈθogdy
Antique Aṅtig
Antiquité Aṅtiget
aṅtiglúk
venlúk
ɑ̃ntigət
ˌɑ̃ntigˈluk
vənˈluk
Antonym(iqu)e Aṅtonám(ig)
Arolle Aròl
Azobé Azòbbe
Bascule Pesat
Basculer Biladen (-na, -éna)
Bobinage Spœldat
Bobine Spœl
trœṁbyn
Bobinette Spœlin
Brocante Limèrkad
Brocanteur Limthógdu
Bruit Hrupid
Castagnettes Kastàsat
Clair Klàr
Klàvir
Clair-obscur Klàskur
Crash test Kràçhteçt
Embobiner Ispœles
spuçhèk
Embrouille Ichàm
Embrouiller Ichàme (-a, -éa)
Entonner Adáṅt (-a, -éa)
apàrile (-a, -éa)
Entonnoir Lukoon
Espace Dulsík
Espèce Spesjat
Tàxoṅ
bytíner
Festival Septej
Festivités Fejate
Feston Pjor
Festonnage Pjordat
Festonner Pjores (-sa, -ésa)
Festoyer Fejes (-sa, -ésa)
Inducteur Idúktor
Induire Idúk (-ta, -téa)
Induit Idúan
Limace Limàk
Limpide Traṅvídar
Limpidité Traṅvídet
Logarithme Logàritem
Marche Raṁblaṅd
Mécréant Elifàdun
neçhlifàdun
Mélèze Melæz
Moléculaire Zatœlar zɐˈtuːlɐʁ
Molécule Zatœl zɐˈtuːl
Nageoire Sljàn
Nageotter Sjàdin (-a, -éa)
Négligeable Eljadvárdar
Noisette Nogin
Noisetier Nogitend
Nouille Nœdel
Okoumé Okœm
Orme Olem
Palissandre Palisaṅder
Parenthèse Kram
Paroisse Kurlaṅd
kursjel
kuret
Plat Trăg
Poids Pezobl
pezat
Poussée Ræset
spiynet
Pressoir Preṅsat
Quintillion Brag bʁɐg
Quotidien Omdáven, -zet
Rappel Biçhœl
menœl
gotlægakat
ertàdervax
Rappeler Biçhœles (-sa, -ésa)
menœlen (-na, -éna), -es (-sa, -ésa)
Rôle Rool
turool
lekrool
krool
Sensible Àcentar
Serpe Cuk
Serpillère Panoç
Silhouette Çhales ʃɐləs
Simultané Imtèman imˈtɛmɐn
Simultanéité Imtèmet imˈtɛmət
Simultanément Imtèmas imˈtɛmɐn
Sitar Sitàr
Sole Eràp
radhœṅg
galúcat
horbeas
Souper Noxpiysat/-et
noxpiys (-a, -ía)
Soustraction Suψríktyn supsˈʁiktən
Soustraire Suψrík (-ta, -tía) supsˈʁik
Statistique Statentik, -ig
Statique Staṅtik, -ig
Statistiquement Statentas
Stator Stator çtɐtɔʁ
Sycomore Zikòmor
Tirelire Klynwin
Tisser Trămes (-sa, -ésa)
Tisserand Trămdu
Tordre Çhride (-a, -éa)
Trémie Kravibòk
Vin Oen


Remarques

Abonder

Dans le sens de "être en quantité généreuse", se traduit par ováṅde, lequel donne également, par son participe (ováṅdun) la traduction de l'adjectif "abondant", mais aussi de "riche" ; ováṅdet signifiant "richesse" et "abondance".
Ersænde, de
er- : préfixe augmentatif
sænd = (bon) sens
-e : terminaison verbale
se construit directement, avec un COD à l'accusatif, de la manière suivante :
Eg ersænde ase = J'abonde sans leur sens.
Ar mir ersænder repen àr potunduse = Ils abonderont toujours dans le sens des puissants.

Acabit

L'expression "du même acabit" se traduit par l'adjectif imakàbiv
Cet adjectif est formé de

idem- = préfixe (même)
akàbi = acabit
-v trace du circonstanciel du nom précédent (comment?).

Cependant, comme tout adjectif qualificatif, il est variable en nombre :

Da • repen æstamev kœm ùr imakàbive dĕse = Il est toujours au bistrot, avec des types du même acabit.


Antiquité

Aṅtiget se rapporte à la période de l'histoire. Ce mot est formé d'un préfixe et de deux suffixes :
aṅt- = avant
-ig : adjectivisateur ;
ces deux élément-s formant l'adjectif aṅtig = antique, ancien
-et : suffixe, calque du français "-é", entre autres.
Aṅtiglúk se rapporte aux objets datant de l'antiquité. Dans un sens plus général (objet ancien, de valeur ou non) on aura le terme venlúk, rattachement des deux mots désignant sa signification :
ven = ancien
luk = article, pièce.

Si on veut vraiment insister sur l'aspect "sans valeur" d'un tel article, on peut toujours enfoncer le clou avec neçhvenlúk.

Venluthógdu désignant un antiquaire. Attention : les deux U ne se prononcent pas de la même manière : /vənluˈθogdy/.

Arbre

Gemàltend pour "arbre généalogique".

Bobine

Spœl est un à-postériori (allemand) utilisable aussi bien en électricité qu'en mercerie.
Trœṁbyn est un autre à-postériori (français : trombine), synonyme familier de vaaz.

Embobiner

S'en sdéduisent deux verbes, l'un au sens propre :

Ispœles : mettre du fil en bobine.

L'autre au sens figuré :

ispuçhèk formé avec le radical çhek : flouer, tromper, b...er.
Or nep provest ispuçhèkun es kœm ed neçhmwyr zhiyrjeve orn! = N'essayez pas de m'embobiner avec vos manières doucereuses.

Brocante

& brocanteur

Formation de ces mots :

liym = laisser
merkad = marché. Bref, limerkad est un marché d'objets qui sont laissés par leur propriétaire à un autre acquéreur. Le M sert deux fois.

Formation analogue avec, cette fois-ci, une juxtaposition (ce n'est pas un mot-valise) entre

liym : cf. ci-dessus
thogdu = vendeuf.

En somme quelqu'un qui revend des objets qui ont été laissés par leurs propriétaires (vente ou don).


Châtaigne

En aneuvien, on a également le même mot pour le fruit et le coup de poing. La castagne (bagarre) étant traduite kastenjat.

Par extension, on a

l'arbre : kastend
et le verbe : obastànj.

Clair

Ces deux mots sont basés sur le radical à-postériori klàr, lequel sert pour le premier, antonyme de gulon (sombre), ψkùr (obscur) ou raalk(an) (foncé). L'infixe -vi- vient du mot traṅvidar (limpide).

Cocotte

Fljogál, des éléments
flio = feuille
gal = poulet
concerne le pliage représentant un gallinacé.
pœngvás concerne le récipient de cuisson, toutefois, on peut préciser chygvás (chỳgun, de Russe чыгун = fonte) afin de la différencier de la marmite.
papvás est dit particulièrement pour une cocotte-minute (cf Denis Papin).
subákad concerne une femme (kad) frivole (sùbadr).

Corne

Ovaṅtỳrg = corne d'abondance
prymtỳrg = corne de brume.

Croc

Spadosh, c'est la dent ;
spach, c'est l'outil.
boftespach, c'est un croc de boucher ; appellation également utilisé pour désigner une mèche.

Crochet

Spachin (l'outil) est formé des éléments suivants :
spach = croc<ref>L'outil est une compression de spadosh :
spaad = piquer
tosh = dent.</ref>
-in : diminutif ;
zhislàg, terme de boxe, est formé de
zhiyr = tourner
slàg = coup ; bref, un coup tournant ;
quarkrám : parenthèse carrée, de
quarrig = carré
kram = parenthèse.

D'autres en préparation : le champ sémantique est étendu !

Diète

Djæt concerne une restriction alimentaire, soit pour raison sanitaire, soit pour raison économique :
La potne nepjó cyn erun djætev! = On n'en peut plus d'être à la diète !
Legàjet, c'est une assemblée.

Diplomatie

Xerýlet : mot formé de

xeno grec ξένος ;
rylèntyn = relation (l'accent tonique est déplacé vers la partie qui reste) ;
-et : calque (entre autres) de -ie.


Endoctrinement

Formation du mot idœlendat :

in : calque de "en-"
dœlenat = doctrine, lui-même formé de
met = pensée
lener = enseigner
-dat : suffixe exprimant un processus, une action.

Entaille

Germárq, c'est une marque faite en creusant (gerrer) dans une pièce, par exemple, pour la reconnaître.
çkrytys s'apparente davantage à une blessure, plus ou moins profonde.

Envoûtement

Sărmástat est compris avec une acception maléfique. C'est quand la victime a subi un sort (sărç) qui la domine (obmástes).
Karmástat est une domination ressentie de manière beaucoup plus agréable : le premier radical est kàrm. Le M sert deux fois.

Les verbes s'en déduisent.

Æt sărçenkad ere sărmástesa das = Cette sorcière l'avait envoûté.
Æt oψýlkad ere karmástesa das = Cette vamp l'avait envoûté.

Estimer

et ses dérivés

Advárde est également la traduction de "évaluer" :
La advárde àt lœngrec æt kolfinen oktèrent metreve = on, estime la longueur de cette baie à 800 m
gystúm, c'est "avoir de l'estime pour" (formé du reste avec le préfixe laudatif gy(l)-)
Da gystúm Rodrigo-s altántep or klim das = Il estime Rodrigue autant que vous l'aimez (Le Cid, Acte I sc 1)
Sans cette consdération : stum :
O kàn dem stum hàrlon livun reen! = Tu peux t'estimer heureux de vivre encore !

Estimable

Par ordre croissant :
stumdar = pas mauvais
gystúmdar = d'une valeur certaine
gystúmend = d'une grande valeur, incontournable
advárdar, traduit aussi "évaluable".

Inestimable Du reste, c'est uniquement ce dernier mot qui dispose d'un antonyme : eljadvárdar.

Évolution

Voluntyn et son verbe volen sont pris dans un sens général :

Àr modelboote ere vòlne in àt wasqev àt parken = Les petits bateaux évoluaient dans le bassin du parc.

Avec le préfixe gy-, on a affaire à une évolution strictement positive.

Ar gyvòlnar tern jàreve pavàr! = Ils ont évolué en trois ans !

Extraordinaire

Formé de ùs (hors de) et de l'adjectif rend. Peut être agrémenté du préfixe mélioratif]] gyl-.

Fantasia

Mot non aneuvisé, indéclinable. Pluriels possibles : fantasia ou fantasiar<ref>Attention : le S se prononce [s].</ref>.

Àr gonsláge àr fantasia ere loψăner rikyp eve ade = Les coups de feu des fantasias résonnaient jusque chez nous.

Festival

Le mot septej est du à une agglutination (avec troncatures) des mots

septakel
fej

Fête

Se dit fej dans tous les cas de figure (la fête dans la fille, la fête nationale, les fêtes religieuses (tous cultes confondues), la fête des écoles, les fêtes d'anniversaires (privées ou officielles), "ça va êt'ta fête !") etc. Corresponde également à la traduction de "foire", l'adjectif "férié" se traduisant d'ailleurs fejen. Un jour férié se disant fejdav.

On tâchera de faire la différence entre

ùt fejen lœrdav = un samedi férié
ùt lœrdav fejev = un samedi en fête.

Fejen est également la traduction de "fêter" (un évènement, la bienvenue) ; fejes traduit plutôt "festoyer".

L'expression "ça va être ta fête" est traduite par o çem mir obfèjen, difficile à traduire mot-à-mot mais dont le sens général est compris dès lors qu'on connaît les constituants de obfèjen.

Tet eg vel nep çem obfèjen, eg • tregatev remídun àt gazĕvex aṅt vrjesdaw. = Si je veux pas que ce soit ma fête, j'ai intérêt à rendre l'article avant vendredi.

Les indicateurs ferroviaires aneuviens signalent les jours fériés par un F. Ainsi, on aura

¡(S, F) = ne circule ni les dimanches ni les jours fériés)
¡FS = ne circule pas les dimanches fériés (mais circule les autres dimanches ou les autres jours fériés).

Fiction

Le terme mærtyn est formé
de la transformation du radical ræl via l'akrig
du suffixe -tyn.
Le terme lektèrtyn est un terme de droit, formé de
lék = droit
aptèrtyn = supposition.

Fratricide

Franmádat = C'est le crime lui-même
franmádu = c'est son auteur :
Kaæṅ ea Ròmulus erăr tyn franmádake lexàgev = Caïn et Romulus furent deux fratricides de légende.
franmáten, c'est l'adjectif :
Æt civxap ere nep franmáten! Ær soçhrídur ere nep ed fràndur! = Cette guerre civile n'était pas fratricide ! Ces bourreaux n'étaient pas non frères.

Garçonne

Formation de ce mot :

kes = comme
dak = homme, garçon
kad = femme, fille.

Bref, une fille qui fait comme un garçon, une femme qui fait comme un homme ; à distinguer de dagekád (femme virile, virago). On a aussi, par symétrie, le terme keskádak, lequel aurait pu se traduire par "fillet", si ce terme ne désignait pas autre chose. Les lettres K et D de chaque mot servent deux fois.

Eg erlàj keskadax ni kesdakaż

Garçonnière

S'écrit indifféremment elinuflàt ou elinùflat. Si on veut VRAIMENT trouver une nuance entre les deux, on dira que le premier met l'accent sur la petitesse de l'appartement (voire son inconfort), le second sur l'usage (supposé !) qui en est fait (parties avec des partenaires de passage).

Gazouillement

Le terme général est pjitjat, lequel peut être remplacé par pjitys, davantage traduction de "gazouillis", lorsqu'il s'agit du bruit lui-même.
Klavítjat est notamment utilisé pour les échanges de textes plus ou moins courts sur des réseaux sociaux informatiques (Anglais tweet = gazouiller)

Gibbeux

Oogon se dit de toute forme (végétale, notamment) plus ou moins bosselée ;
letàk, se dit d'une planète, quand on la voit éclairée (par le soleil, chez nous) de trois-quarts face ; letakmoon = lune gibbeuse.

Glamour

Cet anglicisme, souvent utilisé en l'état dans la langue française, est traduit en aneuvien par l'agglutination des radicaux suivants :

qud = désir sexuel
kàrm = charme.

Le suffixe -un concerne essentiellement l'adjectif.

Ùt quàrm leàt

Les dérivés "glamourisation" & "glamouriser" ne se traduisent pas directement en aneuvien :

Ka ere dora ed arendèrec quàrmun = Elle avait glamourisé son apparence.

En somme, en français le pouvoir du mot est fondé sur son rapprochement avec "amour" ; en aneuvien, il est fondé sur la paronymie avec kàrm.

Hydraulique

Le nom leqywárk faut référence au travail (wárk) d'un liquide (leqyd) ; l'adjectif s'obtient par l'adjonction du suffixe -ig.

Ka • izhénjor leqywárken = elle est ingénieur en hydraulique
ùt leqywárkig motor = un moteur hydraulique<ref>Si le fluide est spécifiquement de l'eau, on peut dire, plus simplement : àqmotor.</ref>.

Incident

L'adjectif se dit isídun ;
le nom se dit isídat.

Induire

Le terme idúan (prononciation trisyllabique : [i·du·ɐn]) ne concerne que le nom et l'adjectif en rapport avec l'électricité :

idúan œṅdat = courant induit.
Idúktore ea idúan kompœṅde motors = Les inducteurs et l'induit composent le moteur.

Dans ce dernier cas, le mot est déclinable.


Kermesse

Formé de

Adùtendar = solidaire
fej = fête,

ce mot peut s'accentuer aussi bien sur la deuxième (adùfej) que sur la dernière syllabe (adufèj). Le sens est, en gros, le même. On peut toujours insister respectivement sur le côté solidaire ou le côté festif.

Marre

Traduit en aneuvien par un nom : erpỳg, qui est l'apocope d'erpỳgtyn (saturation). Les expression utilisent une autre syntaxe :

Eg • erpỳgev = j'en ai marre
Erpỳg ep cys! = Y en a marre !

Mémoire

Un aide-mémoire se dit memoflío, de

memo(r) : cf. ci-dessus
tyflio = bulletin.


Paroisse

Kurlaṅd<ref>Attention : "Courlande" (ouest de la Lettonie) se dit Kurzem.</ref>est une étendue territoriale correspondant à la cure ;
kursjel est l'église correspondant à ce territoire.
kuret, c'est la communauté des fidèles se rendant à cette église.

Pâtes

Penne Pæne
Fusilli Kaṅdelçúne
Nouilles Nœdele
Macaroni Makèrone
Rigatoni Tratùpe
Tortigioni Çhritrùpe
Canelloni Rĕtùpe
Canelloni
Coquillettes Qĕdine
Tagliatelle Lungœde
Lasagne Panufljor
Mafaldine Sibaṅde



Pompier

Les deux mots les plus courants, pour tout-individu faisant partie de ce corps, qu'il soit civil ou militaire (sapeurs) sont sàlvordu & emrgdu, respectivement "individu qui sauve" et "individu (intervenant dans l')urgence"<ref>À noter qu'un urgentiste est spécifiquement un médecin : emrédikdu.</ref>
Pœṁpordak est plus un mot historique évoquant les hommes (♂) qui manipulaient des pompes à eau, afin d'éradiquer les incendies.
Staṅdemig n'évoque plus la protection civile mais est formé des éléments suivants :
staṅ = rester
akademig = académique.

... bref, un style qui observe les (anciennes) règles académiques, malgré l'évolution générale des courants artistiques.


Raquette

Le terme général est ràget.

Cependant, s'il s'agit d'un dispositif à manche permettant de jouer au badminton, au tennis ou au ping-pong, on peut également utiliser pravasat.
Revòrbeg désigne plutôt une boucle de retournement à l'extrémité de lignes de tramyays sur lesquelles circulent des véhicules munis d'un seul poste de conduite nombreuses villes allemandes, Antwerpen, Göteborg, St Étienne, Praha).


Raffiné

Gyinan est formé de
gy- : préfixe laudatif
i = fin
-an : calque des adjectifs verbaux ; le N précédent est euphonique.
Ùt gyinan zhùndak = un garçon raffiné.
Kunwárkan est l'adjectif verbal correspondant à kunwárk = raffiner, de
kœnad = fin
wark = travail (dans le sens d'"élaboration")
-an : terminaison des adjectifs verbaux.

Mot à rapprocher de kunwártyn = finition.

kunwárkan cukor = sucre raffiné.

Rappel

Biçhœl est pris de çhœl auquel est adjoint le préfixe bi(s)- = "re" (répétition).
Gotlægakat, c'est une descente avec une corde (goto).
Un rappel de vaccin se dit ertàdervax, de
ertàdertyn = confirmation
l'à-postériori vax = vaccin.
Enfin menœl, de
men = esprit
çhœl

qui rappelle qu'on doit garder à l'esprit. On a, par conséquent, menulépest pour une lettre de rappel ; menœl dyn ordyns, c'est un rappel à l'ordre...

Pour le verbe "rappeler", on retrouve biçhœles voire birœves pour le premier sens.
Le dernier sens est réparti sur deux verbes à radical commun :
menœlen est utilisé pour "se rappeler qqch., qqn ou un événement. ::La construction est notoirement différente de son équivalent francophone :
Eg menœl ed pàtezeten kan àt særviż = Je me rappelle son arrivée au service.

Le verbe pronominal français appelant un COD n'est plus pronominal en aneuvien et attend un COI au génitif sans préposition, comme dysert.

Il en va tout autrement pour menœles, lequel se construit de deux manières différentes :
soit on, se rappelle à quelqu'un et la voix pronominale est de mise :
Eg dem menœlsa ni ed lood menrexe dan = Je me suis rappelé à ses bons souvenirs.
soit qu'on rappelle à quelqu'un un fait qu'il ne doit pas oublier et on a alors un verbe à la voix active, un COD à l'accusatif sans préposition et un COI à l'accusatif précédé de ni.
Menœlest ni ase àt hranqbitrèntyn = Rappelle leur l'invitation.

Rattraper

Biskòçh, c'est attraper de nouveau ;
elireanes, c'est rattraper une erreur, une gaffe.

Recherche

Erbúskat est le sens général, précisément pour dire qu'on cerche de manière approfondie et opiniâtre :
Ar pùzar àt erbúskatev àr erlívundur = Ils sont partis à la recherche des survivants.
Zibúskat est l'acceptation scientifique :
Minister zibúskaten ea tekhnilógeten = Ministère de la recherche et de la technologie

La traduction du verbe "rechercher" découle des deux premiers mots :

Erbús
zibús

Gyinan (raffiné) traduit aussi "recherché" dans ce sens.

Rugosité

Tràqet (grec τραχύς = rugueux) est l'état d'une surface non lisse, qui présente ne nombreuses aspérités. Synonyme possible : kypret.
tràqe, ce sont les aspérités en question ; se décline comme àq.

Saturation

Utilisé tant au sens propre qu'au sens figuré, ce mot est une adaptation du verbe adinpỳge par remplacement des deux préfixes ad- (à) et -in- dans, par er- marquant ici une limite supérieure. Erpỳgtyn est au sens propre l'état d'une solution où, si_ on y ajoute un composant solide, celle-ci cesse d'être fluide. Les deux sens figurées utilisent le même mot, transcrivant à peu près la même idée ; toutefois, lorsqu'il s'agit de couleur, on peut oublier le préfixe :

Tœnet àt pỳgtyns yn nek dektin = Règle la saturation à -12
Ær politikdune, la • erpỳgtynev! = Ces politiciens, on en est à saturation !

Silhouette

Çhales, formé de

çhaad = ombre
oles = contour.

Le /ɐ/ du premier élément est raccourci ; le D et le O sont escamotés.

Sole

Eràp, c'est le poisson ;
radhœṅg, c'est l'étendu de terre utilisée en assolement, de
radhyn = raison
fœṅg = terre
galúca = Support d'étai d'une mine, de
galri = galerie
sucat = poutre
horbeas = paroi inférieure d'un four, de
horn = four (castillan horno)
beas = base.


Technique

Perat (nom) & peron (adj.) sont deux calques issus du grec τέχνη (art, métier) et dérivés de perov (profession).
tekhnik & tekhnig sont des à-postériori directs du mot précédent. Bien que perov (et ses dérivés) soit, lui aussi, un à-postériori, ces deux derniers mots, plus "limpides" sont utilisés en préférence et donnent les dérivés tekhnilog (technologique) et tekhnilóget (technologie).


Warrant

Waraṅfljo traduit également "bon de garantie".
waraṅkut, c'est un contrat, dont le waraṅfljo est la trace écrite.


<references/>