IDEO ANV Phrase : Différence entre versions

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:''Æt dak • nep àt pirm '''quas''' e quddéa.'' = Cet homme n'est pas le premier que j'aie désiré.
 
:''Æt dak • nep àt pirm '''quas''' e quddéa.'' = Cet homme n'est pas le premier que j'aie désiré.
 
:''O ste ep ni ''quas'' eg dœm?'' = Tu sais à quoi je penses?
 
:''O ste ep ni ''quas'' eg dœm?'' = Tu sais à quoi je penses?
:''Æt nexàvdak ni quas o haba ùt dycív kis • ed neràpdak en!'' = Le garçonnet auquel tu as eu un geste déplacé est mon fils!
 
  
  
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Les pronoms relatifs aneuviens sont beaucoup moins variés que leurs homologues français, puisqu'ils ne sont que la représentation des quatres cas de la déclinaison aneuvienne du pronom QUA. Ainsi, les pronoms "lequel... auxquelles" ne trouvent leurs équivanents que dans une des quatre formes de QUA:
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:''Æt nexàvdak ni '''quas''' o haba ùt dycív kis • ed neràpdak en!'' = Le garçonnet auquel tu as eu un geste déplacé est mon fils!
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:''Æt • at mes en '''quav''' àt bœtej çem vœnd'' = C'est la table sur laquelle se trouve la bouteille.
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:''Àt pœnt per quav àt A-B kyt pas...'' = Le point par lequel (ou "par où") passe la droite AB...
  
 
===Conjonctives===
 
===Conjonctives===

Version du 12 septembre 2010 à 11:33

La phrase simple (une seule proposition) aneuvienne est, en principe, de type sujet+Verbe+Complément.

Quelques interversions peuvent survenir, du fait de la tournure (interrogative) ou bien de l'accent mis sur un des éléments de la phrase (compléments, notamment).

Propositions indépendantes

C'est, comme dans beaucoup d'autres langues, le type de phrase le plus simple, constitué d'un sujet, d'un verbe et d'un ou deux types de compléments:

À gat inzh àt mooz in àt hoosev. = Le chat mange la souris dans la maison.

Dans certains cas, le sujet peut être omis, comme par exemple, dans une phrase dont le verbe est à la deuxième personne du singulier de l'impératif:

Inzhit ed kàrnas. = Mange ta viande.

Une phrase peut être constituées de plusieurs propositions indépendantes juxtaposées, séparées par un signe de ponctuation ou par une conjonction.

Da pùză, retrokòmă, sjo bispùză, sjo biskòmă. = Il partit, revint, repartit, puis revint.

La conjonction OD (ou) peut être redoublée (apparaître au début de la première proposition (pouvant être limitée à un seul verbe) pour exprimer un "ou exclusif" (XOR):

Od o inkòm od o uspùze, do nep staṅt aṅtek àt tœrev = Tu rentres ou tu sors, mais ne reste pas devant la porte.

Propositions principales

La proposition principale est une proposition dont un des éléments (substantif, adjectif, verbe) peut avoir, pour complément, une autre proposition, c'est à dire un groupe de mots contenant au moins un verbe...

Propositions subordonnées

Ces propositions sont de deux type, selon le type de mot dont elles sont les compléments.

Relatives

La proposition subordonnée relative est le plus souvent complément d'un nom, quel que soit la fonction de celui-ci.

Àt dak qua waad àt bus • ed fràndak = L'homme qui attend le bus est mon frère.

Mais elle peut être également complément d'un adjectif (le plus souvent au superlatif), d'un pronom, ou bien même sujet du verbe de la proposition principale:

Quadu sliyv ceent = Qui dort dîne.

Toutefois, lorsqu'elles sont compléments, elles sont caractérisées par un pronom relatif, qui les rattache à la proposition principale. Ce pronom peut être sujet ou complément du verbe de la proposition subordonnée. Dans la phrase mentionnée précédemment (proposition subordonnée en vert), le pronom relatif qua est sujet du verbe waad et la proposition est complément du nom dak.

Ep o miprova àt robs quas e kova ni os? = As-tu essayé la robe que je t'ai achetée?

Dans l'exemple ci-dessus, quas, pourtant placée devant, est complément du verbe kova.

Àt lobed quan àt kœn • wỳt • àt kap àt meuten. = Le loup dont la queue est blanche est le chef de la meute.
Eg vedja àt kads quan o fàkta àt deskríptyns. = J'ai vu la fille dont tu m'a fait la description.
E kawehrdesa à stades quav o hoslíven. = J'ai traversé la ville où tu habites.
Æt dak • nep àt pirm quas e quddéa. = Cet homme n'est pas le premier que j'aie désiré.
O ste ep ni quas eg dœm? = Tu sais à quoi je penses?


Les pronoms relatifs aneuviens sont beaucoup moins variés que leurs homologues français, puisqu'ils ne sont que la représentation des quatres cas de la déclinaison aneuvienne du pronom QUA. Ainsi, les pronoms "lequel... auxquelles" ne trouvent leurs équivanents que dans une des quatre formes de QUA:

Æt nexàvdak ni quas o haba ùt dycív kis • ed neràpdak en! = Le garçonnet auquel tu as eu un geste déplacé est mon fils!
Æt • at mes en quav àt bœtej çem vœnd = C'est la table sur laquelle se trouve la bouteille.
Àt pœnt per quav àt A-B kyt pas... = Le point par lequel (ou "par où") passe la droite AB...

Conjonctives

Participes

Les propositions subordonnées participes sont tout aussi bien l'équivalent de leurs homologues françaises que des propositions infinitives, lesquelles n'entrent pas dans une catégorie distincte en aneuvien<ref>Da kàn kom n'est considérée, en aneuvien que comme une seule proposition indépendante, alors que eg vedj das komun est une phrase dont la proposition principale est eg vedj das et la subordonnée est représentée par le verbe komun dont das est le sujet.</ref>.


À suivre

Retour: Aneuvien

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