Grammaire de la langue tatsique

De Ideopedia

Cette page présente la dernière version officielle de la Grammaire Élémentaire de la Langue Tatsique, rédigée et maintenue par Nikura et l'Institut d'Études Tatsiques.

Sa rédaction et adaptation au langage Wiki étant en cours, de nombreuses parties sont encore indisponibles et d'autres, quelque peu incompréhensibles. Il me faudra du temps avant que cette grammaire puisse être considérée comme complète et terminée.


Sommaire

Introduction

La lecture de cet ouvrage, qui je dois l’admettre, ne se fera pas sans peine pour certains chapitres fort tournés vers la description linguistique, doit être motivée par la volonté d’acquérir une connaissance avancée de la langue tatsique


J’en veux pour preuve, ou mieux encore illustration, ce que dit Marina Yaguello dans son étude intitulée Les langues imaginaires : mythes, utopies, fantasmes, chimères et fictions linguistiques et publiée en 2006, constituant de loin l’un des meilleurs travaux réalisé par un universitaire qui aborde la question des langues construites :






Histoire de la langue

Réalité

Fiction

Origines & Étymologies

Phonétique & Orthographe

Alphabets

===


Alphabet narodique

Phonologie

Consonantisme

Tonicité & Vocalisme

[[ɨ].

Enfin, il existe quelques consonnes susceptibles de devenir des voyelles lorsqu’elles se trouvent en position interconsonantique telles que l (prononcé [ɨ]) ou r (prononcé [rˌ]), ou bien en position finale, après une autre consonne, comme n et m, mais ces deux dernières s’amuïssent généralement, et soutenues par la voyelle euphonique, s’en attribuent graphiquement le son en devenant des voyelles (sauf lorsqu’elles sont suivies d’une voyelle).

La langue tatsique connaît un système tonique et tonal relativement simple, qui influe sur la prononciation des différentes voyelles. Chaque mot accentuable (substantif, verbe, adjectif, adverbe ou pronom selon les cas), est porteur d’un seul accent tonique, qui tombe strictement sur la dernière syllabe du mot. Celui-ci peut toutefois être déplacé vers la syllabe précédente dans le cas des substantifs déterminés.

L’accent tonique apparaît sous deux formes :

  • Ton montant
  • Ton descendant



[ˈtjɛj] au lieu de [


En résumé, le timbre des voyelles tatsiques dépend étroitement de leur position au sein du mot, et de la tonalité qu’elles portent ou non.

Le tableau suivant établit les différences de timbre existant pour chaque voyelle, selon qu’elle est tonique, en syllabe ouverte ou fermée, ou bien atone :

Tonique montante Tonique descendante Syllabe Atone Forme allongée
a a ɒ ɐ a: / ɒ:
e ε / εj / e ε ε ε:
i i i i i:
o o / ɔ ʷo ʊ (ʷ)o:
u u u / y u u:
ü / ë ɨ ʷɨ / ʷɪ ɨ (ʷ)ɨ:
- y / ɨ

Exemples au cas par cas :

  • /á/ -> /a/ : ima [iˈma]; kna [ˈkna]; v pata [fpɐˈta]; sża [syˈʣa]; Zara [zɐˈra]; zda [ˈzda].

[ˈbɒt]; pat [ˈpɒt]; tax [ˈtɒx]; tovaraš [t(ʊ)wɐˈrɒʃ]; zabak [zɐˈbɒk]. + Irréguliers : smä [ˈsmɒ]. NB: le groupe -av en finale se prononce /aw/. Ex.: nav [ˈnaw]; stav [ˈstaw].

  • /a/ atone > /ɐ/ ou dans certaines régions /ǝ/ -> baxtavaroċ [bɐxt(ɐ)wɐˈrʷoʦ]; narod [nɐˈrʷod]; xatarnak [x(ɐ)tɐrˈnɒk]; zabak [zɐˈbɒk].
  • /a:/ -> baxtavar [bɐxtɐˈwa:]; kar [ˈka:]; nar [ˈna:].
  • /é/ > /ɛ/, /ɛj/ ou dans certaines régions /e/ -> temn [ˈtɛmʷɨ].
  • /è/ > /ɛ/ -> geg [ˈgɛɟ]; ket [ˈkɛt]. + Irréguliers : ndë [ˈndɛ]; të [tǝ / t].
  • /e/ atone > /ɛ/
  • /i/ en toutes positions > /i/ -> Ciri [ʤiˈri]; kit [ˈkit]; kitag [kiˈtɒɟ]; knig [ˈkniɟ]; tgig [tiˈɟiɟ]; żing [ˈʣiŋ]; żokilik [ʣʊkiˈɫik].
  • /i:/ -> kčir [kiˈʧi:]; mir [ˈmi:].
  • /ó/ > /o/ ou dans certaines régions /ɔ/ -> botk [ˈbotɨk]; narodovn [nɐrʊˈdowɨ]; snapmo [snɐpˈmo].
  • /ò/ > /ʷo/ -> bot [ˈbʷot]; ċot [ˈʦʷot]; gorot [gʊˈrʷot]; narod [nɐˈrʷod]; noč [ˈnʷoʧ]; xot [ˈxʷot]; zapomn [zɐˈpʷom(ʷɨ)]. + Irréguliers : slö [ˈsɫʷo]. NB: le groupe -ov en finale se prononce /ow/. Ex.: osnov [(ʊ)ˈsnow].
  • /o/ atone > /ʊ/ -> gorot [gʊˈrʷot]; kolodvor [[kʊɫ(ʊ)ˈmi:]; narodovn [nɐrʊˈdowɨ]. NB: les groupes /ʊw/ et /wʊ/ tendent généralement vers un simple /u/ ou bien /uʷ/ et /ʷu/ respectivement. Ex.: zatvoru [zɐtwʊˈru > zɐtʷuˈru]; zirdovno [zirdʊwˈno > zirduʷˈno].
  • /o:/ > /ʷo:/ -> kolodvor [[nɐˈkʷo:]; zatvor [zɐˈtwo:].
  • /ú/ -> ču [ˈʧu]; narodu [nɐrʊˈdu]; turk [ˈturɨk].
  • /ù/ > /u/ ou /y/, les deux prononciations coexistent, /y/ étant plus soutenu -> dud [ˈdud / ˈdyd]; kluč [ˈkɫuʧ / ˈkɫyʧ]; kuk [ˈkuk / ˈkyk]; put [ˈput / ˈpyt]; xut [ˈxut / ˈxyt]. + Irréguliers : krů [ˈkry]; ků [ˈky] ; nů [ˈny].
  • /u/ atone > /u/ -> kluču [kɫuˈʧu]; turku [turˈku].
  • /u:/ -> krur [ˈkru:].
  • /ɨˊ/ > /ɨ/ -> z ketü [zkɛˈtɨ]; vë [ˈwɨ].
  • /ɨˋ/ > /ʷɨ/ ou /ʷɪ/ -> kük [ˈkʷɨk].
  • /ɨ/ atone > /ɨ/ ou /ʷɨ/ -> temn [ˈtɛmʷɨ]; v këtu [fkɨˈtu].
  • /ɨ:/ -> vxür [wɨˈxɨ:].
  • Voyelle euphonique > /i/, /ɨ/, /y/ ou parfois /ǝ/ -> tażg [ˈtaʣyɟ].
  • /r/ vocalique > /rˌ/ -> čtvrtk [ʧɨ(t)ˈwrˌtɨk]; krk [ˈkrˌk]; v krka [fkrˌˈka]

Ce petit aperçu au cas par cas donne une excellente idée de la complexité vocalique de la langue tatsique. Il s’agit néanmoins d’un système purement logique et fort régulier que la seule graphie ne peut transcrire de façon légère. Bien qu’il existe la possibilité de noter la totalité de ces phénomène de façon graphique (ce que fait notamment l’écriture narodique), le tats écrit en alphabet latin serait trop “chargé” et apparaîtrait bien plus complexe encore. C’est pourquoi les tons sont indiqués uniquement dans les dictionnaires. Il apparaîrait recommandable de les noter dans les manuels de langue.


Traits phonologiques particuliers

Normes langagières

Harmonie vocalique ou euphonie

  • pat (lit) > v pata (dans le lit)
  • mir (monde) > na miri (dans le monde)


Voici la règle de base de l’adjonction de désinence :

Voyelle tonique Désinence casuelle
a -a
r -a
i -i
o -u
u -u
e
ü / ë


Exemples :

  • naròd (nation) > narodu (de la nation)


En ce qui concerne la norme de prononciation de la voyelle euphonique, il faut avant tout préciser que la place même de cette voyelle peut varier selon les variétés régionales, de même que son usage ou non. Ex.: zda (faire) > [ˈzda] / [zyˈda] voire, [iˈzda] dans certains dialectes, sachant que prononcer “izda” fait perdurer la forme ancienne du mot.

Aussi peut-il y avoir parfois des différence selon les personnes et leur lieu de provenance. Mais en règle générale, et tel qu’il est décrit par la norme standard de la langue, la voyelle euphonique possède le plus souvent l’un ou l’autre des deux timbres [ɨ] et [

Les deux timbres sont donc répartis de la sorte :

  • se prononce [ɨ] au contact avec les voyelles /e/, /o/, /u/, /ë/ et /ü/.
  • se prononce [y] au contact avec les voyelles /a/, /i/ et /-r-/.

Cependant le son /i/ dans la langue moderne donne une voyelle euphonique [i] et non plus un [y]. Ce [i] change parfois selon les régions vers un [ɪ] ou encore, un [[y] (voire dans certains cas des timbres tels que [ʉ] ou [


Le Xorgovor

Morphologie du syntagme nominal

Définition du substantif

Genre

Nombre

La langue tatsique distingue essentiellement deux nombres : singulier et pluriel.

Le pluriel est indiqué au moyen de différents affixes ou particules, pouvant être apposés au substantif et mobiles selon la syntaxe de la phrase. Ou bien, être préffixé ou suffixé au radical du nom.


Dans la majorité des cas, ces particules suivent directement le substantif auquel elles se rapportent, sauf lorsque qu’une préposition placée devant les y attire : zid tä (les murs) > zad tä zidi (derrière les murs)

  • [tɒ] > marque du pluriel des substantifs inanimés, morphème standard du pluriel. Il s’agit d’un morphème provenant des langues scythiques (Cf. pluriel ossète en –tæ ; et les ethnonymes tels que Sarmatae).
  • [gʷo] > utilisé avec les substantifs animés (êtres vivants, personnes).
  • gini [
  • [
  • kvi [kwi] > assigné aux objets ronds et longs. Ex.: tavg (assiette) > tavg kvi, topk (ballon) > topk kvi.
  • k- [k-] > assigné aux outils.
  • g- [g-] > assigné aux livres et aux écritures.
  • spä [spɒ] > relatif au religieux, y compris les animés et les dieux. Ex.: bigko (moine) > bigko spä.

Il existe plusieurs cas d’irrégularités et de suffixation de la particule . Les substantifs terminés en voyelle qui prennent un /n/ ou un /t/ devant la désinence du cas oblique récupèrent également ce phonème anciennement tombé. Et il en va de même avec la quasi totalité les substantifs dont le radical du cas oblique est différent de celui du cas direct.

  • batog / bacu (fouet) > bactä / bacu tä
  • ko / konċu (fin) > konċtä / konċtu tä
  • kotdog / kotdoxtu (toile) > kotdoxtä / kotdoxtu tä
  • kxax / kxaxta (cuisse) > kxaxtä / kxaxta tä
  • mak / muku (farine) > muktä / muku tä
  • mi / mini (manière) > mintä / mini tä
  • sntog / sntoctu (couchette) > sntoctä / sntoctu tä
  • tek / tuku (appétit) > tuktä / tuku tä
  • več / večoru (soir) > večortä / večoru tä
  • xoċ / xoċtu (relation) > xoċtä / xoċtu tä
  • zago / zagonu (planche) > zagontä / zagonu tä
  • zameċ / zamċa (cadenas) > zamċtä / zamċa tä
  • zarog / zarcu (chanson) > zarctä / zarcu tä
  • żo / żogu (bâton) > żogtä / żogu tä

D’autres cas d’irrégularité existent avec suffixation de la particule :

  • do (eau) > dotä
  • krů (gendre) > krutä

Certains dialectes et d’autres langues vratnites connaissent également un troisième nombre, le duel. Il en subsiste quelques traces en tatsique, avec des constructions sémantiques duelles faites sur le numérale dva- [

  • bal (cerise) > dvabal (couple de cerises)
  • ċost (oeil) > dvaċost (les deux yeux), dvaċostom (dans les deux yeux)


Détermination

Déclinaison des substantifs

Usage des cas

Formation du cas oblique

  • radicaux consonantiques
  • radicaux vocaliques


Radicaux terminés en consonne

-> voyelle tonique du radical > désinence (ajoutée au radical)

  • -a- > -a
  • -e- > -ü
  • -i- > -i
  • -o- > -u
  • -u- > -u
  • -ü- > -u / -ü (selon les cas)
  • -r- (vocalique) > -a

Exemples :

  • avec /a/ comme voyelle tonique -> drav (arbre) > drava, zar (table) > zara, -ovar > -ovara, -skar > -skara.
  • avec /e/ comme voyelle tonique -> nombreuses irrégularités, notamment pour les monosyllabiques (voir plus bas); mseċ (lune, mois) > mseċü.
  • avec /i/ comme voyelle tonique -> kin (vin) > kini, -nik > -niki, -znid > -znidi.
  • avec /o/ comme voyelle tonique -> gorot (ville) > gorodu, narod (nation, peuple) > narodu, mot (temps) > motu, oblok (nuage) > obloku, okč (œil) > okču, otċ (père) > otċu, otok (île) > otoku, top (balle) > topu. NB: Les mots terminés en -or [-ò:] voient le /r/ prononcés au contact avec la désinence, avec perte du trait de longueur et affaiblissement de la voyelle par perte de l’accent tonique. En cas de forme définie, son timbre redevient normal mais sans le trait de longueur. govor (parole) > govoru > [gʊwò:] ou [gwò:] > [gʊwʊɾú] ou [gwʊɾú] en forme indéfinie ; [gówo:] > [gʊwóɾu] ou [gwóɾu] en forme définie. Même description pour chaque voyelle dans un chapitre sur les formes définie / indéfinie.
  • avec /u/ comme voyelle tonique -> put (route) > putu, zug (fumée) > zugu, żug (sud) > żugu.
  • avec /ɨ/ comme voyelle tonique -> kmüz (éclair) > kmüzu
  • avec /r/ comme voyelle tonique -> brbx (vomi) > brbxa, čtvrtk (jeudi) > čtvrtka, ċrn (noir) > ċrna, grčk (grec) > grčka, grl (gorge) > grla, krk (cou) > krka, krp (chanvre) > krpa, krv (sang) > krva, mrtv (mort) > mrtva, obrt (art) > obrta, rt (récif) > rta Etc.


Radicaux terminés en voyelle

-> voyelle finale > désinence (remplacement de la voyelle ou ajout)

  • -a > -u
  • -ä > -ana
  • -i > -ini
  • -o > -u
  • -ö > -u / -ů + rares cas en -onu (voir exemples)
  • -u > -us

Exemples:

  • -ä [désinence étymologique sur une ancienne forme *-an] -> gä (chanvre) > gana, klä (butte) > klana, smä (ciel) > smana, żnä (femme) > żnana Etc.
  • -i [attraction des dérivations *-an > -ä / -ana et *-on > -o / -onu], mi (manière) > mini, Slinki (Helsinki) > Slinkini.
  • -o -> slö (éléphant) > slu Etc.
  • -o [désinence étymologique sur une ancienne forme en *-on -> NB: nombreux sont les mots anciennement terminés en *-on qui ne suivent pas cette norme] noms de pays en -(º)sto (= -istan) > -(º)stonu, Arago (Aragon) > Aragonu, čaxarsčo (quadrilatère) > čaxarsčonu, do (eau) > donu, Londo (Londres) > Londonu, Lugo (Lyon) > Lugonu (ou Lugu), Pokto (Poitou) > Poktonu, Roto (Rhône) > Rotonu, Skarto (Escartons) > Skartonu, šaxzago (échiquier) > šaxzagonu, zago (planche) > zagonu, znadsro (survie) > znadsronu
  • -u -> dudů (myrtille) > dudus, iglu (igloo) > iglus, krů (gendre) > krus, Peru (Pérou) > Perus.
  • -eċ > -ċº -> nameċ (allemand) > namċa, zameċ () > zamċa, Etc.


Ambiguïtés

  • govo (merde) > govu / govonu / gunu
  • mir / mira (monde) > miri / miru [+ dérivés, mirmir(a), svamir(a)]


===

  • Nom respect de la règle euphonique -> bratkeċ (cousine) > bratkċu [sur "bratok" : bratokeċ/bratokċu > bratkċu], bratok (cousin) > bratoku > bratku, Capot (Égypte) > *Capotu > Captu, evor (euro) > evoru > evru, Gizel (Gisèle) > Gizla, Ikop (Jacques) > Ikopu > Ikpu, Kebek (Québec) > Kebeki, litar (litre, et ses dérivés) > litru (ou litri), Mekš (Mexique) > Mekški, metar (mètre, et ses dérivés) > metru, obpetk () > obpetku, Petar (Pierre) > Petara > Petra, petk (vendredi) > petku, popetk (samedi) > popetku, ud () > uda, zarog (chanson) > zarcu, zazog () > zazcu.
  • Radicaux différents
    • Altération du radical -> ariz (riz) > rizi, batog (fouet) > batogu / bacu, dokt (fille) > dokču, karv (beurre) > karva / kuru, këtnu / kütnu () > ktunu, knovol (chanvre) > kňulu, okuż () > oktu / okżu, ovċog () > ovċocu, šost (sœur) > šosču, zarog (chanson) > zarcu, zazog () > zazcu.
    • Radical formé sur forme ancienne ou autre forme existante -> Breg (Bretagne) > Braza, bri () > brigi [sur "brig"], bru () > brzu, buro (bureau) > burotu [sur "burot"], cec (muguet) > cecnü, cet () > cetnü [Cf. "cetnada"], gol () > goldu [sur "gold"], gü () > gdü / gdlu, gur () > gurgu [sur "gurg"], im (nom) > imňi [sur "imň"], ko (fin) > konċu, ku (cul) > kü / ku / kugu, küč (œil) > küču [sur "okč"], Mara (Marie) > Maru / Marana, onoko () > onokonċu, püż () > plżü, Rim (Rome) > Roma, ro (matin) > ranu [sur "rano"], tażgdün () > tażgdnu [sur "dna"], tidn (semaine) > tigodnu, ul (rue) > ulċu [et noms de rues dérivés -(n)ul > -(n)ulċu], več (soir) > večoru, vek (œuf) > vku, vurg () > orgu, zet (soif) > zdetü, zird (cœur) > zirdi / zordu, zoxg () > zoxgu / zoxgxu [sur "zoxgx"], żo (bâton) > żogu [+ kolożo > kolożogu].
    • Adjonction de /t/ ou /ct/ (ou /d/), avec parfois altération ou variation vocalique
      • Sans altération -> ars (ours) > arsta, arseċ (ourse) > arstċa, gol () > goldu, kxax () > kxaxta, řrax (alcool) > řraxta, xoċ () > xoċtu, xożar (maison) > xożara / xożarta, żuma () > żumtu.
      • Avec altération -> glag () > golctu, kotdog () > kotdoxtu, sntog () > sntoctu, stog () > stoctu, znag () > znaxta
      • Avec variation vocalique -> ċar () > ċortu, glag () > golctu,
    • Changement de la voyelle tonique
      • e > i -> ger (yourte) > giri.
      • i > o -> zird (cœur) > zordu / zirdi.
      • e > u -> këtbek (escargot) > kütbuk, tek (faim) > tuku.
      • o > a -> bogeċ (tigresse) > bagċa.
      • a > o -> ċar () > ċortu, glag () > golctu
      • a > u -> brak () > bruku, cap(o) (japonais) > cupu, drak () > druku, kako () > kuku, kat(a) (khat) > kutu, karv (beurre) > karva / kuru, knageċ () > kungċu, mak (farine) > muku, nag () > nugu, nam (nom) > numu, nanuk (dauphin) > nunku, spra (ortie) > spuru, škax (armoire) > škuxu, tatbok () > tutbuku, vama (douane) > vumu, vcar (foi) > vcuru, xan (monsieur) > xunu, zab (dent) > zubu, zaka () > zuku, Zama (Terre) > Zamu / Zumu, zamk () > zumku, Zara (Zara) > Zaru / Zuru.
      • o > u -> boċ () > buċu, boga () > bugu, bogeċ () > bugċu , bot () > butu, ċox () > ċuxu, govo (merde) > gunu (ou govu / govonu), knovol (chanvre) > kňulu, kokoš (coq) > kokušu, kolo () > kulu, kona / koňa (cavalier) > kunu / kuňu, kos () > kusu, koza (chèvre) > kuzu, krog () > krugu, krona (couronne) > krunu, mlok (aliment) > mluku, mňog () > mňugu, moš () > mušu, sxtot () > sxtutu, tatbok () > tutbuku, xog () > xugu.
    • Chute de la voyelle tonique [la voyelle restante ou précédente demeure celle qui régit la désinence]
      • Chute de -a- ou -ä- (ex.: suffixe -maċ > -mċº) -> bal (cerise) > bla [+ dvabal > dvabla], bäx (onze) > bxa, ċamar () > ċamra, guzar () > guzru, kačak () > kačka, katak () > katka, käx () > kxa, kopak (arbre) > kopku, litar (litre) > litri (ou litru), lovaċ () > lovċu, ogomaċ (pyromane) > ogomċu, Petar (Pierre) > Petara > Petra, polak (polonais) > polaka > polka, Skandar (Alexandre) > Skandra, skopaċ (avare) > skopċu, tobak (fusil) > tobku, tuxmatak (accusatif) > tuxmatka, xrašak () > xraška, zal (herbe) > zla, zalzal () > zalzla, zmaċak () > zmaċka, żadamaċ () > żadamċa.
      • Chute de -i- -> Boris (Boris) > Borsu (ou Borisi), ikir () > ikri, Misir (Égypte) > Misri, Tigir (Tigre) > Tigri, zimbir (buffle) > zimbri.
      • Chute de -o- [avec conservation systématique de la désinence -u] -> bratok (cousin) > bratoku > bratku, Capot (Égypte) > Capotu > Captu, Coroc (Georges) > Corcu, čangol () > čanglu, ċotok () > ċotku, evor (euro) > evoru > evru, Ikop (Jacques) > Ikopu > Ikpu, Karol (Charles) > Karlu, knovok () > knovku, Nanod (Nantes) > Nandu, narodok () > narodku, nurok () > nurku, orox () > orxu, otċok () > otċku, pos (chien) > psu, smotok (film) > smotku, vgügol (charbon) > vgüglu, vkomol () > vkomlu, Volog (ou Volga) (Volga) > Volgu.
      • Chute de -u- -> čokul (chute de pierres) > čoklu, kuduk (gamin) > kudku, mputuk (ordinateur) > mputku, okuż () > okżu / oktu, svüzul () > *svüzulu > svüzlu, vütuk (canne) > vütku / vütuku.
      • Chute de -ü- -> camlük (véranda) > camlka
      • Chute de -e- (hormis avec suffixes -eċ > -ċº puisque régulier ainsi) -> kaganek () > kaganka, koċek (petit os) > koċku [et dérivés], kopek (kopeck) > kopku, kurek () > kurku, naček (attente) > načka, naseg () > nasga, nateč (écoulement) > natča, nateš () > natša, naxtakamek () > naxtakamka, naxtażużek () > naxtażużku, naxtek () > naxtka, šrodek () > šrodku, turkmen (turkmène) > turkmnu, zavrtek (tournevis) > zavrtka, żnanlek () > żnanlka, zrżvodek (poème) > zrżvodku, żutek () > żutku.
      • Chute de -e- du suffixe -eċ avec irrégularité -> arseċ (ourse) > arstċa, bogeċ (tigresse) > bagċa, bogeċ (déesse) > bugċu, bratkeċ (cousine) > bratkċu [sur "bratok" : bratokeċ/bratokċu > bratkċu], kaceċ () > kcaċa, knageċ () > kungċu.
  • Cas particulier des monosyllabiques irréguliers avec -e- tonique, prenant la désinence -ü [les réguliers restent inchangés et prennent -ü] -> bet (garçon) > btü, Čex (Tchéquie) > Čxü, dek (cas) > dkü [et dérivés: -dek > -dku], kel () > klü, kem () > kmü, keš (fois) > kšü, ket (fils, garçon) > ktü, lek () > lkü, lev (lion) > lvü, net (bras) > ntü (+ prenet > predntü), neż () > nżü, rek () > rkü, tek (bélier) > tkü, tev () > tvü, xet (chemise) > xtü, + 1 polysyllabiques : zlzel () > zlzlü, żen (yen) > żünü.
  • Cas de monosyllabiques (non exclusivement) irréguliers avec -e- ou -ü- (ou -ë-) toniques, prenant la désinence -u -> balüg () > balgu, kaküz () > kakzü, kmüz () > kmüzu, kšür () > küšru, kük (flèche) > kku, lüz () > lzu, m(ü)lüz (épicéa) > mülzu, špunür () > špunru, tbek () > tübku, terek (peuplier) > türku, tket () > tüktu, tkük () > tkükü / tukku, ulek () > ulku, uzbek (ouzbek) > uzbku, vakür () > vakru, ved (ours) > vdu, vedeċ (ourse) > vëdċu, vlk [ou “vük”] (loup) > vlku / vüku, vërs () > vërsu, xatük () > xatku, züċ () > züċu, zümür () > zümru, züv () > zvu, züx () > zxu.


Adjectifs qualificatifs

Formation des adjectifs

Usage du déterminant adjectival

Comparatifs & Superlatifs

Prépositions & connecteurs

Prépositions

Conjonctions de coordination

Conjonctions de subordination

Affixes & Formation des substantifs

Préfixes

Suffixes

Lexicologie

Déterminants

Possessifs

Démonstratifs

Pronoms indéfinis

Numéraux

Interjections & Onomatopées

Syntaxe verbale

Description du verbe tatsique

Formation des radicaux

Typologie & Classes verbales

Normes syntaxiques du verbe

Conjugaison

Marques de personne & Registre verbal

Formation des temps

Forme négative

Forme interrogative

Forme passive

Cas particuliers

Traduction du verbe être

Usage du verbe avoir

Temps & Verbes défectifs

Traits aspectuels du verbe

Aspect du verbe tatsique

Affixes verbaux

Les verbes de mouvements

Pronoms

Pronoms personnels

Pronoms interrogatifs

Pronoms relatifs

Adverbes

Formation des adverbes

Classes adverbiales

Conclusion