Final

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Une proposition subordonnée conjonctive est dite finale lorsque le procès qu'elle exprime est recherché (ou évité) par l'auteur du procès de la proposition principale. Elle évoque donc bien une finalité, à atteindre ou à fuir. Cette finalité étant hypothétique (réelle... ou non), elle est exprimée par un verbe au subjonctif, du moins pour les langues qui en disposent. Toutefois, dans certains cas, il peut être fait usage de l'infinitif ou du participe, toujours selon les langues:

Il avait pris une boussole sur lui afin de ne pas perdre le nord.
J'ai pris deux bouteilles afin qu'on ne soit pas à court pendant la randonnée.
Eu andei pé ante pé de forma que ela não me pretenda trazer. = Je marchai sur la pointe des pieds pour qu'elle ne m'entende pas rentrer.

On fera donc la distinction d'avec les subordonnées consécutives qui elles, expriment un procès dépendant, certes, dépendant de celui de la proposition principale, mais indépendant du dessein de son auteur. Par exemple:

Màri ere liyma sed badrœms opan sortep<ref>Encore plus qu'en français, sortep (de sorte que) peut introduire aussi bien une proposition finale qu'une proposition consécutive. Cette conjonction aneuvienne est notamment utilisée lorsque le but est considéré comme sûr d'être atteint; ainsi l'homonymie possible entre l'indicatif et le subjonctif est purement mineure.</ref>ed golàjdak ere inkòm cyv = Marie laissa sa salle de bain ouverte de sorte que son amant y entrât (but).
Màri ere liyma àt tœrs sed badrœmen opan sortep ed golàjdak inkòmă cyv = Marie laissa sa salle de bain ouverte de sorte que son amant y entra (conséquence).



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