Charnière

De Ideopedia
Révision de 9 février 2014 à 11:01 par Anoev (discussion | contributions) (DéfinitionNon homologuée par l'Académie ; il s'agit juste de la transposition du mot à une application linguistique. Mais ce n'est pas un néologisme pour autant, le mot existe bel et bien.)

Définition<ref>Non homologuée par l'Académie ; il s'agit juste de la transposition du mot à une application linguistique. Mais ce n'est pas un néologisme pour autant, le mot existe bel et bien.</ref>

Structure de mots

La charnière est l'élément central, l'articulation autour de laquelle est constitué un mot-valise. Ainsi, dans escrotale, la charnière est "cro", commune à "escroc" et à "crotale", l'élément supprimé est le deuxième C de "escroc".

Grammaire

Le terme peut aussi être utilisé en grammaire pour évoquer le cas des mots permettant la jonction et la fusion de deux propositions indépendantes au sein d'une phrase complexe : ce phénomène syntaxique est connu sous le nom de transformation binaire. Ces mots-charnières sont le plus souvent des conjonctions.

Emplacement et apparence

En principe, la charnière est commune à la fin du premier élément du mot et au début du deuxième (cf. l'exemple précédent) ; mais il n'est pas exclu que celle-ci soit au début, ou à la fin du mot (alicament), selon la position de l'élément commun dans chaque mot. On peut même trouver une charnière au cœur d'un des deux éléments. Certaines charnières sont en deux parties, ainsi en est-il de celle de "franglais".

Idéolangues

Avataneuf.gif Aneuvien

L'aneuvien fait entre autres appel aux mots-valises pour enrichir son dictionnaire. La position de la ou des charnières de ceux-ci est des plus diverses, ainsi, on peut trouver rylnoot de

ryln = beau
loot = bien

pour la traduction de la locution "bel et bien".

Il existe également des mots à deux charnières distinctes, comme fejàlespis (cocktail), les deux charnières étant le J et le premier S.

Des charnières d'un type un peu particulier

Certains mots-valises aneuviens ont des charnières de type différents de celles énoncées ci-dessus. Ce ne sont pas des charnières "par superposition" (une lettre (ou un groupe de lettres) commune à deux éléments différents), mais des charnières "par adaptation". Ce sont des lettres comme le Ċ, le Ψ, le X ou le Ż qui jouent ce rôle. Elles correspondent en fait, à la fusion d'un T, d'un P, d'un D ou d'un K du premier élément<ref>On peut éventuellement avoir comme élément de fusion, un B, un D ou un G, ceux-ci susceptibles d'être dévoisés. Toutefois, la rencontre d'un B avec un Z ne donnera pas un Ψ et il n'y aura pas de charnière.</ref>avec le S (ou le Z) initial du deuxième. Ainsi en est-il du mot lexent, signifiant "lecteur" (appareil qui lit), dont la charnière : X, est le résultat de la fusion du K de lek (lire) avec le S de sent (appareil).

Origine du lien externe

Wikipédia.

Lien


<references/>