Cöyac : Différence entre versions

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Voici la transcription en alphabet latin du Cöyac
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Au niveau morphologique, la caractéristique principale est que la racine suit un schéma VCV. Par exemple, le mot-racine signifiant "penser" : ''apa''.
  
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Il y a une certaine richesse consonantique (25 consonnes).
  
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De plus, un mot-racine peut prendre trois formes :
  
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*la '''forme forte''', qui sert à exprimer un noyau de sens, un chef de groupe en quelque sorte
  
tt : /ƭ/ et sa variante t' : /t'/
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La forme forte se transcrit au moyen d'une apostrophe mise en début de mot.  Les substantifs ainsi que les verbes à conjugaison satellitaire se mettent à cette forme.
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En terme de phonétique, la voyelle tonique (la première) devient une diphtongue
  
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Exemple : le mot-racine ''ulwa'' donne ''''''ulwa''''' à la forme tonique, réalisé [ɞjlwɑ]
 
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On la transcrit à l'aide d'un trait d'union qui précède les éléments agglutinés.
  
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Par exemple : '''r'i-c''' : parler/chanter (qqchose), forme dérivée de '''örri'''
  
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C'est la forme la plus irrégulière en Cöyac.
  
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La morphologie de la forme construite varie en fonction de la voyelle initiale.
  
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Afin de s'y retrouver, les diacritiques fournissent une aide précieuse.
  
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Pour un mot-racine commençant par une voyelle sans diacritique : la forme construite se fait par métathèse.
 
   
 
   
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Ainsi : '''''ilhi''''' à la forme dépendante donne, à la forme construite, '''''lhii-''''', ce qui signifie ''(le vent) souffle sur…''
  
gw : /ɡʷ/
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note : '''lhii-''' est réalisé avec un hiatus, et non pas avec un allongement de la voyelle.
  
k : /k/
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Pour un mot-racine commençant par une voyelle accentuée : la deuxième voyelle chute, la première voyelle s'allonge, ce qui est noté par un accent circonflexe.
  
kk : /ƙ/ et sa variante k' : /k'/
 
  
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Ainsi, '''''úlhú''''' (''ilhi'' au mode hypothétique) devient '''''ûlh-''''' à la forme construite : ''(le vent) devrait souffler sur...''
  
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Note : û- est toujours réalisé ú, mais long.
  
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Pour un mot-racine commençant par une voyelle à tréma : la voyelle initiale chute, et la consonne centrale connaît une mutation :
  
Fermées : ï : /ɨ/ - i : /ʉ/
 
  
Mi-fermées : ö : /ø/ - ú : /ɘ/ - o : /o/
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*les labialisées deviennent spirantisées gw>'''gv''', dw>'''dv''' et v>'''v'''
  
Moyenne : e : /ə/
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*les injectives deviennent éjectives : pp- devient '''p''''
  
Mi-ouvertes : ë : /œ/ - é : /ɜ/ - u : /ɞ/ - ó : /ɔ/
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*le clic : ! Devient '''¡'''
  
Pré-ouvertes : ä : /æ/ - á : /ɐ/
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*les occlusives, fricatives et liquides deviennent pré-aspirées, sauf les vélaires k, qui devient '''ck''' et lh qui devient '''clh'''
  
Ouvertes : a : /ɑ/
 
  
==Morphologie==
 
 
Au niveau morphologique, la caractéristique principale est que la racine suit un schéma VCV. Par exemple, le mot-racine signifiant "penser" : ''apa''.
 
 
Il y a une certaine richesse consonantique (25 consonnes).
 
 
De plus, un mot-racine peut prendre trois formes :
 
*la forme forte, qui sert à exprimer un noyau de sens, un chef de groupe en quelque sorte
 
 
*la forme construite, servant pour les dérivations et les verbes personnels.
 
  
*la forme dépendante, qui concerne les mots relatifs aux éléments principaux (comme les adjectifs, par exemple), ou l'élément secondaire d'un mot composé.
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*la '''forme dépendante''', qui concerne les mots relatifs aux éléments principaux (comme les adjectifs, par exemple), ou l'élément secondaire d'un mot composé.
  
 
La forme dépendante est non-marquée. On considère le mot à la forme dépendante comme atone. Il s'agit du mot-racine, ne prenant que sa double détermination.
 
La forme dépendante est non-marquée. On considère le mot à la forme dépendante comme atone. Il s'agit du mot-racine, ne prenant que sa double détermination.
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'''ë!a''' : frapper
 
'''ë!a''' : frapper
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'''öttö''' : le monde sauvage, non-civilisé ... autre, étrange, étranger, bizarre
  
 
'''ilhi''' : souffler, nez, vie, vivre
 
'''ilhi''' : souffler, nez, vie, vivre
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==Sources==
 
  
*Dictionnaire des langues imaginaires, P.Albani et B. Buonarroti, Les belles lettres, 2001 ISBN 2-251-44170-0
 
  
 
==Notes==
 
==Notes==

Version actuelle en date du 1 mars 2016 à 15:06

  Cöyac
Cöyac
 
Année de création 2015
Auteur Der industrielle Mensch
Régulé par
Nombre de locuteurs
Parlé en
Idéomonde associé
Catégorie Langue artistique
Typologie
Alphabet Latin
Lexique
Version
Codes de langue
ISO 639-1
ISO 639-2
ISO 639-3
Préfixe Idéopédia IDEO_COY

Le Cöyac est une idéolangue créée en 2015 par Der industrielle Mensch.

Historique

Le Cöyac est une langue du groupe steppique. C'est même la langue la plus typique de ce groupe disparate, étendu -comme le groupe nord-potamien- sur tout le continent. Elle est typique dans le sens où c'est elle qui rassemble le plus de traits et de singularités de ce groupe linguistique hepdien, et le plus de racines lexicales anciennes.

Alphabet & prononciation

Voici la transcription en alphabet latin du Cöyac,

Consonnes

Bilabiales

m : /m/
mb : /m͡b/
p : /p/
pp : /ƥ/ et sa variante p' : /p'/
ww : /w/ injectif et sa variante w' : /w'/

Labio-dentales

v : /v/
dw : /dʷ/

Alvéolaires

t : /t/
tt : /ƭ/ et sa variante t' : /t'/
d : /d/
l : /l/
lw : /lʷ/
n : /n/
nn : /n/ injectif et sa variante n' : /n'/
r : /r/
rr : /r/ injectif et sa variante r' : /r'/
! : /!/ et sa variante ¡ : /ǂ/

Palatales

ll : /ʎ/
y : /j/
ñ : /ɲ/
c : /ç/

Vélaires

gw : /ɡʷ/
k : /k/
kk : /ƙ/ et sa variante k' : /k'/
lh : /ʟ/

Voyelles

Fermées

ï : /ɨ/
i : /ʉ/

Mi-fermées

ö : /ø/
ú : /ɘ/
o : /o/

Moyenne

e : /ə/

Mi-ouvertes

ë : /œ/
é : /ɜ/
u : /ɞ/
ó : /ɔ/

Pré-ouvertes

ä : /æ/
á : /ɐ/

Ouvertes

a : /ɑ/

Morphologie

Au niveau morphologique, la caractéristique principale est que la racine suit un schéma VCV. Par exemple, le mot-racine signifiant "penser" : apa.

Il y a une certaine richesse consonantique (25 consonnes).

De plus, un mot-racine peut prendre trois formes :

  • la forme forte, qui sert à exprimer un noyau de sens, un chef de groupe en quelque sorte

La forme forte se transcrit au moyen d'une apostrophe mise en début de mot. Les substantifs ainsi que les verbes à conjugaison satellitaire se mettent à cette forme. En terme de phonétique, la voyelle tonique (la première) devient une diphtongue

Exemple : le mot-racine ulwa donne 'ulwa à la forme tonique, réalisé [ɞjlwɑ]


  • la forme construite, sert typiquement à former des mots par dérivation ainsi que pour les verbes à conjugaison agglutinante, ou personnelle.

On la transcrit à l'aide d'un trait d'union qui précède les éléments agglutinés.

Par exemple : r'i-c : parler/chanter (qqchose), forme dérivée de örri

C'est la forme la plus irrégulière en Cöyac.

La morphologie de la forme construite varie en fonction de la voyelle initiale.

Afin de s'y retrouver, les diacritiques fournissent une aide précieuse.

Pour un mot-racine commençant par une voyelle sans diacritique : la forme construite se fait par métathèse.

Ainsi : ilhi à la forme dépendante donne, à la forme construite, lhii-, ce qui signifie (le vent) souffle sur…

note : lhii- est réalisé avec un hiatus, et non pas avec un allongement de la voyelle.

Pour un mot-racine commençant par une voyelle accentuée : la deuxième voyelle chute, la première voyelle s'allonge, ce qui est noté par un accent circonflexe.


Ainsi, úlhú (ilhi au mode hypothétique) devient ûlh- à la forme construite : (le vent) devrait souffler sur...

Note : û- est toujours réalisé ú, mais long.


Pour un mot-racine commençant par une voyelle à tréma : la voyelle initiale chute, et la consonne centrale connaît une mutation :


  • les labialisées deviennent spirantisées gw>gv, dw>dv et v>v
  • les injectives deviennent éjectives : pp- devient p'
  • le clic : ! Devient ¡
  • les occlusives, fricatives et liquides deviennent pré-aspirées, sauf les vélaires k, qui devient ck et lh qui devient clh


  • la forme dépendante, qui concerne les mots relatifs aux éléments principaux (comme les adjectifs, par exemple), ou l'élément secondaire d'un mot composé.

La forme dépendante est non-marquée. On considère le mot à la forme dépendante comme atone. Il s'agit du mot-racine, ne prenant que sa double détermination. Les mots à la forme dépendante sont les adjectifs, les adverbes, les propositions relatives, ou encore les compléments du nom…


Cette langue n'est ni tout à fait isolante, ni tout à fait synthétique, tout en présentant quelques traits d'agglutination...

Grammaire

Syntaxe

Comme toutes les langues steppiques, elle a deux traits essentiels, au niveau syntaxique :

  • C'est une langue à annonce de syntaxe : c'est-à-dire que les propositions sont ouvertes par des particules qui définissent l'ordre des mots : la particule transitive ñë exige une proposition en SOV, tandis que la particule passive gwa anonce une syntaxe PVA.
  • Il s'agit d'une langue modale : les voyelles d'un mot peuvent se transformer, de façon stéréotypée en suivant des patrons établis -les modes- qui transmettent une information , correspondant à peu près au mode verbal en même temps qu'à l'intonation de la phrase.

Lexicologie

Chiffres et nombres

Voici une liste de mots-racines, donnés à la forme atone, au mode indicatif.


öya : terre, sol, planter

ila : personne, membre de la tribu, être civilisé

ëva : marcher

aca : tourner, temps

ulwa : manger

udë : courir, pied

ambö : cœur

uwwu : troisième oeil, présentir, percevoir

önni : main, saisir

ë!a : frapper

öttö : le monde sauvage, non-civilisé ... autre, étrange, étranger, bizarre

ilhi : souffler, nez, vie, vivre

apa : penser, créer, tête

örri : chanter, parler, ouvrir, bouche

Échantillon

Exemple de texte

Ñë v'ilav c'öyac r'i-c

Le peuple chante la terre (= il parle la langue Cöyac)


avec un changement du mode indicatif vers le mode émotif, cela donne :


Ñï v'ilav c'oyac r'i-c

Que le peuple chante la terre !

Idéomonde associé : Hepdi

Liens


Notes

<references/>