Aneuvien : Différence entre versions

De Ideopedia
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*I, Y
 
*I, Y

Version du 28 novembre 2008 à 00:31

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L'aneuvien
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  Aneuvien
Aneuvien
 
Année de création Création 1971; diffusion 2008
Auteur Anoev (lakùr)
Régulé par Anoev
Nombre de locuteurs 1 (et encore...)
Parlé en
Idéomonde associé République aneuvienne
Catégorie Idéolangue artistique
Typologie Langue mixte, SVC
Alphabet Latin (+ Æ et Œ) + une lettre grecque
Lexique environ 2500 mots (y compris particules & prépositions-postpositions
Version 4ème révision (avril 2008)
Codes de langue
ISO 639-1
ISO 639-2
ISO 639-3
Préfixe Idéopédia IDEO_ANV

Les premières bases de cette langue ont été jetées en 1969, le nom a été inventé en 1971.



Phonologie et alphabet

Alphabet & signes diacritiques

L'alphabet aneuvien comporte les vingt-six lettres de l'alphabet traditionnel latin, auquelles sont jointes le Æ et le Œ; plus une lettre grecque: le Ψ.

Il y a quatre diacritiques

  • L'accent aigu: á é í ó ú ý


chacun de ces deux diacritique a un double rôle:

D'une part, il localise l'accent tonique si celui-ci n'est pas placé sur la première syllabe


  • La brève, qui, en aveuvien, ne raccourcit pas la lettre concernée, mais l'arrondit. Ce diacritique, qui concerne deux voyelles (ă & ĕ) ne déplace pas l'accent tonique. Par exemple, a inzhă (il mangea) ne s'accentue pas comme ça: [a in'ʒɔ], mais comme ça: [a 'inʒɔ]. Du reste, dans ce deuxième exemple, on voit bien l'accent: (tep) eg ădía = (que) j'aie entendu.
  • Pour finir, le dernier-né: le point suscrit. Ne concerne que trois consonnes (ṁ, ṅ & ż). lire ci-dessous pour ses applications.

Accentuation

Voyelles

  • A
A longue (accentuée) courte accentuée non accentuée (courte)
[ɐ] AA ([ɐː]) A, Á A
[a] À (æ accepté) A (transformé en [ɐ])
[ɑ] EA [ɑː] A [ɐ] (ɑ, ʌ & ɒ acceptés)


  • Æ, E
Æ, E longue (accentuée) courte accentuée non accentuée (courte)
[ɛ] Æ ([ɛː]) E, È E (ə, ɛ)
[e] EE ([eː]) E (fin de syllabe), É E (ə, e) (fin de syllabe)
[œ] OE [œː] Ĕ [œ] Ĕ [œ] (ə accepté)
[ø] EU [øː] Ĕ [ø] (fin de syllabe) Ĕ [ø](fin de syllabe)


  • O AU
O AU longue & diphtongue courte accentuée non accentuée (courte)
[ɔ] OA ([ɔː]) Ò,O O
[ɔ] AU [ɑɔ], ([ɑo]) Ă (o accepté en fin de syllabe) Ă (o (v ci dess.) & ɒ acceptés)
[o] OO ([oː]) Ó, O O


Projet: cette écriture devrait se généraliser, ce qui permettrait aux sons concernés de pouvoir être accentués hors de la première syllabe sans être obligé de supperposer deux diacritiques (éventualité totalement exclue).

  • I, Y
I Y longue (accentuée) courte accentuée non accentuée (courte)
[i] IY ([iː]) I, Í I (ɪ accepté)
[ɪ] pas de longue Y, Ý Y (mais également ə, ʌ...)
[ɨ] YY [ɨː] Y transformé en ɪ, ə, ʌ...

Le Y non accentué n'a pas vraiment de prononciation précise. C'est un peu au p'tit bonheur, selon les lettres voisines et l'humeur du moment. Si IY se prononce [iː], YI, lui de prononce [


  • Œ, U
Œ U longue (accentuée) courte accentuée non accentuée (courte)
[u] Œ ([uː]) U, Ú U
[y] UU ([yː]) Ù U (transformé en ə, ʌ, mais y maintenant accepté)


  • Nasales
A [ɑ~m] [ɑ~n]
EA [ɑ~ːm] [ɑ~ːn]
E [ɛ~m] [ɛ~n]
EE [ɛ~ːm] [ɛ~ːn]
U [ɔ~m] [ɔ~n]
Œ [ɔ~ːm] [ɔ~ːn]

On ne confondra donc pas PENTEN [pɛntən] (cinquième) avec PEṄTEN [pɛ~ntən] (peindre).

Consonnes

  • B [b]
  • C [ts], Ne se prononce [k] que dans les noms "étrangers" non aneuvisés (Coulomb, Carlos...). Ç [[tʃ], Çh [ʃ], Ck [k]
  • D [d], Dh [ð] (this, en anglais)
  • F [f]
  • G [ɡ] (jamais [ʒ]),

[h] aspiré, Hr [hx]

  • J [j] (toujours semi-voyelle : jamais [ʒ])
  • K [k], Kh [χ]
  • L [l], Lh [ɫ] (Л dur russe)
  • M [m]
  • N [n]
  • P [p]
  • Ψ; [ps], Ψh [pʃ] (comme dans Ψhitt-lymòn)
  • Q [k], Qu (devant une voyelle) [kw]
  • R [ʁ], Rr [ʀ], Rh [x] (jota)
  • S en fin de mot ou devant une voyelle [s], sauf derrière b, d, g, w ou entre une voyelle et un e final : [z] ; devant une consonne (sauf c) : [ɬ] (ll gallois, mais ʃ accepté). Sc [s], Sch [ʃ] (mots d'origine allemande)
  • T [t], Th [θ] (thing, en anglais), Tz [ts]
  • V en fin de mot ou devant c, f, h, k, p, q, rh, s, t : [f], sinon [v]
  • W [v], Wh [w] (dans des mots étrangers comme Whisk(e)y, Whist…)
  • X [ks] (jamais [gz]), derrière une consonne (mot agglutiné ou derrière un déterminatif) : [s], Xh [kʃ], [ʃ]
  • Z [z], Zh [ʒ] (comme le docteur Jivago, pour les anglophones), Ż [dz], ż [dʒ] Ù svart żhiyn : un jean noir.



-soit la première

Geruṅtleo [gerɔ~ːtleo] (vieux lion) le son nasal [ɔ~] est toutefois conservé

-soit la consonne centrale

...antep ar skript loed naam [skʁip lœːd] (... avant qu'ils écrivent leur nom)

... au gré des commodités. Toutefois, on tâchera de prononcer une consonne qui commence un mot!

Signes et ponctuation

La ponctuation n'appelle pas de commentaires particuliers, sinon que, contrairement au français, une espace n'est pas requise devant les signes composés (;:?!).

Tout au plus, pourra-ton terminer un texte (ou bien les paragraphes) par un point médian·


Grammaire

Le nom

At nam

  • La quasi-totalité des noms communs sont déclinables: il existe quatre cas dans la déclinaison aneuvienne:

Le nominatif, utilisé pour le sujet de la phrase principale mais aussi pour les noms utilisés comme attributs du sujet, c’est aussi le cas mentionné dans le dictionnaire.

Eg nep ùt lekredak = je ne suis pas un escroc (R M Nixon, USA).

Ed strægen mak = Voici mon train.

L’accusatif-datif est utilisé pour les compléments d’objet directs et indirects ainsi que pour le complément d’attribution; il est utilisé aussi comme complément d'accompagnement. On met en principe un s derrière le nominatif. (Ou -es derrière 2 consonnes: wadres, madhes)


Eg hab nep at hoψ: Je n’ai pas l’heure. Ce cas est utilisé aussi pour certains compléments de noms ou d’ adjectifs ainsi que les compléments circonstanciels de lieu indiquant une destination (allatif, illatif) ou d'accompagnement.




k+s=x (cf l'exemple ci-dessus)

p+s=ψ Ep o vel ed siroψ? = tu veux ma photo?

t+s=c A xeliysdu vermyda at gac. = l'automobiliste a évité le chat.


Le génitif<

Ka hab mœls dineren. = Elle a beaucoup d’argent.

Il est utilisé également comme partitif: A beva at wadren. = elle a bu de l’eau; mais A beva at wadres at bœtejen = elle a bu l’eau de la bouteille. Le nom au génitif se termine en principe par -en derrière une consonne ou -n derrière une voyelle.

Le circonstanciel<

Quat hoψev ep æt strægen pùze? = À quelle heure ce train part-il?


Ka pùza per flóxentev. = elle est partie par avion.

Par ailleurs certains compléments de noms se mettent au circonstanciel (selon le sens):

At danœk at noxen = le début de la nuit






Or rœdhit nit hœṅdes = faites attention au chien (prenez soin de lui)

Or rœndit nit hœṅdev = faites attention au chien (il est succeptible d'attaquer).


  • Noms propres

Les noms de lieux se déclinenent exactement comme les noms communs.


Eg lajden Ròmas: J’aime Rome

Les suffixes de déclinaisons sont séparés des radicaux des noms de personnes par un trait d’union; par ailleurs si deux noms d’une même personne sont cités, seul un des deux (nom de famille, le plus souvent) porte la déclinaison.

Ut sirop Eva Ionesco-v. Une photo d’Éva Ionesco (elle est dessus)

U hraf Degas-en. Un dessin de Degas. (dessiné par lui).


  • Le pluriel des noms

Le pluriel s’obtient en ajoutant -r aux noms se terminant par une voyelle (dù: dùr) et en ajoutant -e aux autres noms (wadr: wadre), ce qui est le cas pour les autres cas que le nominatif:

Ar cjerte nep matùre = les cerises ne sont pas mûres.

espéranto (-ojn).

Eg lajden at tanlivs ar hoxtatynene: j'aime l'ambiance des grandes gares.



  • Le genre


L'article

at dym

  • Indéfini
Singulier Pluriel
Ù(t) Un/une Ùr Des

On dira (et écrira) ùt devant un mot commençant par une consonne au maximum

  • Défini
Singulier Pluriel
A(t) Le/la Ar Les
Ni a, nit Nir Aux


Même règle que pout ùt: Ni a sera utilisé devant des noms commençant par deux consonnes (ou équivalent: c ψ...)

Les articles français "du (ou de la, des)" se traduisent en Aneuvien par a(t)(r) plus le nom au Génitif.


Partitif Il n’y a pas d’article partitif en Aneuvien. Le nom est, comme ci-dessus, au génitif.

Kjas komit, eg hab at potazhen en at ignev = Viens, j’ai de la soupe sur le feu.

On utilise le partitif avec certains verbes pour en modifier le sens

E klim ar kagœjse: j’aime les escargots (j’ai une admiration sans bornes pour ces mollusques)

E klim ar kagœjene: j’aime les escargots (j’en raffole... dans mon assiette!).


L'adjectif qualificatif

Si l’adjectif qualificatif s’accorde en nombre avec le nom, il ne se décline pas: A dyvnă in at blœ aqs: il plongea dans l’eau bleue.

Il se place toujours devant le nom auquel il est épithète.

Ùt nyven liyl: un ciel neigeux mais u stel néven: une étoile de neige.

Le pluriel des adjectifs qualificatifs se forme de la même manière que celui des noms.


  • Compléments

Comme pour les noms, les adjectifs ont, en général leurs compléments au génitif:

Ùt vas lakis aqen: un verre plein d'eau


Ka inklímen ors: elle est amoureuse de vous.

D'autres, exprimant notamment une quantité se mettent au circonstanciel

Lung plus ut metrev: long de plus d'un mètre qu'on ne confondra pas avec...


  • Comparatif


Lunger ut metren: plus long d'un mètre

Bon: lood, Meilleur: looder

Attention:

Grand: rènem plus grand remmer

nombreux: numbarelde plus nombreux: numbelere


Il est grand aussi: a alsy rènem.

Il est aussi grand: a alsy remmer.

Il est moins grand: a mins remmer.

On emploie minus au lieu de mins devant un adjectif (ou un adverbe) commençant par deux consonnes ou les consonnes suivantes: c, x, ψ ou ż.

A verdera minus hhorkhener: il est devenu moins attentif.

Les compléments de comparatif débutent par la préposition qua et leur cas est l'accusatif



At most o’Connel næler qua lunger: le pont o’Connel est plus large que long.

le deuxième adjectif est lui aussi au comparatif.

Par ailleurs, on pourra affiner la comparaison de la manière suivante:

Mins remmer Nep alsy remmer Alsy remmer Remmer Plus remmer
(nettement) moins grand Pas aussi grand (un peu moins) Aussi grand (un peu) plus grand (nettement) plus grand


  • Superlatif



C’est l’immeuble le plus haut: Æt at vadert bynoψak

Cet immeuble est très haut: Æt bynoψak vadert

Le complément du superlatif relatif se décline au génitif sans préposition:

c’est le plus haut des immeubles: Æt at vadert ar bynoψakene

On retrouve au superlatif les irrégularités du comparatif ( très (le plus) grand:(at) remmert) auxquelles on ajoutera Lort: très bon (ou at lort: le(a) meilleur(e))

Par analogie au comparatif d’infériorité et au superlatif on en déduira la construction du superlatif d’infériorité (relatif et absolu)

Ce bassin est très peu profond: Æt wasq mins pœnlert

C’est la moins performante de toutes les équipes. Æt at mins perfúrmunert ar omne tiymene.

Le superlatif d’un adjectif qualificatif (ou d’un adverbe) peut changer le sens de l’adverbe qui le précède, notamment : reç

A reç rènem :il est assez grand

A reç spændirnert : elle est trop chère

Les adjectifs (et les pronoms) déterminatifs

ar stembèrde alzhèktynde (ea'r purnáme)


  • Les adjectifs (et pronoms) possesifs

ar larkene alzhèktynde ea purnáme


Ma table: med mes; Notre maison: nod hoos

Ton chien: ted hœnd; Vos livres: vod knege

Ses cahiers: Sed tetjèrde; Leurs vélos: loed bajge


Comme on peut lire, ils ne s'accordent pas avec l'objet possédé. Les pronoms sont les mêmes, simplement précédés par at (sing) ou ar (plur)

Ted hræne biyne lungere qua'r@ meds: tes haricots verts sont plus longs que les miens

@Contraction possible (mais non obligatoire) de qua et ar Possible aussi avec ea at (ea't), ea ar (ea'r) et qua at (qua't). À l'étude pour ea a et qua a (devant deux consonnes): il ne resterait danc ce cas de l'article défini que l'apostrophe!

Ils ont la même forme, qu'ils soient réfléchis ou non. Si l'adjectif ne se décline pas, le pronon, lui, si.


  • Les pronoms personnels directs

ar direkte kursen purnáme


Vouvoiement: Eg çhar nep ni os: je ne te mens pas




Quand or traduit un vouvoiement singulier, le verbe est au singulier



Il existe aussi un nous singulier, beaucoup moins courant:

Er, Henri IV, rex Fraṅsen ea Navarren dik tep Paris val ep ut mastes = Nous, Henri IV, roi de France et de Navarre, disons que Paris vaut bien une messe.

Et pour ce qui est des déclinaisions:

Or kredite es, anktep or krede nep ev. = Croyez-moi, même si vous ne croyez pas en moi.


  • L'adjectif (et pronom) personnel indirect

At elidirekt kursen alzhèktynd (ea purnám)


Traduction aneuvienne des adjectifs possessifs quand la notion de possession est absente du sens de la phrase.


-Eg mussa ed strægens: j'ai raté mon train (le train ne m'appartient pas, c'est celui que je devais prendre.)


S’il n'est pas refléchi on utilisera la construction suivante: Ed+nom+pronom personnel (direct) au génitif.

—Eg vedja ed asjúdak on, da ere hab ùr pœṅgringse: j’ai vu ton associé, il avait des menottes.

—Tev a mir ere zhoolev, eg mir gónleg kœm ed nupkáds an: Quand il sera en prison, je coucherai avec sa femme.

Da pùza livun kœm ed nupdáx en: Il est parti vivre avec mon mari.


<<

pour dire "Mme Martin et ses enfants".


Ed kœr Léa = Ma chère Léa (estime ou... ironie) Med kœr Léa = Ma chère Léa (affection)

Ça ne marche pas avec les autres personnes, même pour ces deux mots:

Eg vedja Jak-s kœm ed kœrjets = J'ai vu Jacques avec sa chérie.




Tout comme les pronoms possessifs, les pronoms personnels indirects se construisent en précédant l'adjectif de at ou ar et se déclinent:

Ed kœnzhene lungere qua’r eds an: mes vacances sont plus longues que les siennes.



  • L' adjectif (et pronom) démonstratif

At inshowon alzhèktynd (ea purnám)


À venir





Atelier philologique.

Dialecte

En fait, les "dialectes" sont des anciennes versions ou des versions non abouties devenues des parlers de différentes provinces ou régions aneuviennes. (voir: Idéomonde)

Exemple de texte

BABEL en aneuvien

1. At orron Aard dem ere særv at idem spraten ea’r ideme slovene. 2. Sja, las dem transpòçtun dyn at orjentes, ar dùr eskœmăr ut plaanges in at laṅdev Shinéar ea hooslivnăr av. 3. Ar aṁb diktăr: «Er ep! er molete ùr briqse ea kugente at hornev». Ar briqe særvăr stoonen ni ase ea’t bitùm særvă baṁpen.


6. Haj! At Sæjer diktă, ar tenk ùt pobl ea tenk ùt sprat ea æt dær ed pirm oper! Vydar, nepùt quas ar mir auker faktun mir ere eljaxesundar! 7. Eg ep! Eg lægakent ea eljrdýnet iyr ed sprats ane, tep ar aṁb nepjo intel! 8. Fran dær, at Sæjer omklœlachă ane en al at aréav at aarden ea’r stoppăr gektorun a stades.


LE TEXTE DE BABEL (Français)

1. La terre entière se servait de la même langue et des mêmes mots. 2. Or en se déplaçant vers l'orient, les hommes découvrirent une plaine dans le pays de Shinéar et y habitèrent.

4. "Allons! dirent-ils, bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche le ciel. Faisons-nous un nom afin de ne pas être dispersés sur toute la surface de la terre". 5. Le Seigneur descendit pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils d'Adam.

7. Allons, descendons et brouillons ici leur langue, qu'ils ne s'entendent plus les uns les autres"!


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Autres textes

À venir

Vocabulaire

  • Mondav (cf Montag (D)) = Lundi
  • Diensdav (Dienstag (D)) = Mardi
  • Eensdav (Onsdag (S)) = Mercredi
  • Tœrsdav (Torsdag (S)) = Jeudi
  • Vriesdav (Freitag (D), Fredag (S)) = Vendredi
  • Lœrsdav (Lördag (s)) = Samedi
  • Sœndav (Sunday (eng)) = Dimanche


  • Fejdav (Feria (E)) = jour férié.


  • Statyn (station (eng)) = gare
  • Glys (Gleis (D)) = voie



Padh = père, Madh = mère, parèndu = parent, nùpdat = mariage, sygen = voir venir



Certains mots sont formés par inversion plus ou moins exacte des lettres d'un autre mot, ou simplement de son radical

  • Parèndu = parent ↔ <du = enfant (filiation)
  • Vaxèndu (Voksne (DK), Vuxna (S)) = Adulte ↔ <du = enfant (âge)


Éléments qui peuvent être accolés pour donner




Une partie du terme peut être omise, selon le contexte:

Æt skol illab ternerent-quatek-ok skoldur, cèrent-segek-ok dake ea cèrent-oktek kade = cette école comprend 348 élèves, 168 garçons et 180 filles.

A xeliys cem ere traṅxena per u kadev ut ternekersynen jarene = la voiture était conduite par une femme d'une trentaine d'années.



Nexavíppo = poulain.

À la différence des humains, les autres animaux n'ont qu'une lettre pour différencier la femelle du mâle.

Hippo (GR) = cheval, hippod = étalon, hippok = jument, juṅhíppok = pouliche...




  • Vener ['venəʁ] = Vénus (planète); Venér [və'neʁ] = Vénus (déesse) (ce qui a pour conséquence que veneren signifie vénusien et venéren signifie vénérien (et venérdar = vénérable)).
  • Rènem = grand (large (eng)); reenem = grand (great (eng))


À suivre...

Idéomonde d'expression

L'aneuvien y serait la langue officielle, voisinant avec trois langues minoritaires sur lesquelles je ne me suis pas trop penché.

Liens

Aucun, pour l'instant.