Cöyac
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Année de création | 2015 | |||
Auteur | Der industrielle Mensch | |||
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Idéomonde associé | ||||
Catégorie | Langue artistique | |||
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Alphabet | Latin | |||
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Codes de langue | ||||
ISO 639-1 | — | |||
ISO 639-2 | — | |||
ISO 639-3 | ||||
Préfixe Idéopédia | IDEO_COY |
Le Cöyac est une idéolangue créée en 2015 par Der industrielle Mensch.
Sommaire
Historique
Le Cöyac est une langue du groupe steppique. C'est même la langue la plus typique de ce groupe disparate, étendu -comme le groupe nord-potamien- sur tout le continent. Elle est typique dans le sens où c'est elle qui rassemble le plus de traits et de singularités de ce groupe linguistique hepdien, et le plus de racines lexicales anciennes.
Alphabet & prononciation
Voici la transcription en alphabet latin du Cöyac,
Consonnes
Bilabiales
- m : /m/
- mb : /m͡b/
- p : /p/
- pp : /ƥ/ et sa variante p' : /p'/
- ww : /w/ injectif et sa variante w' : /w'/
Labio-dentales
- v : /v/
- dw : /dʷ/
Alvéolaires
- t : /t/
- tt : /ƭ/ et sa variante t' : /t'/
- d : /d/
- l : /l/
- lw : /lʷ/
- n : /n/
- nn : /n/ injectif et sa variante n' : /n'/
- r : /r/
- rr : /r/ injectif et sa variante r' : /r'/
- ! : /!/ et sa variante ¡ : /ǂ/
Palatales
- ll : /ʎ/
- y : /j/
- ñ : /ɲ/
- c : /ç/
Vélaires
- gw : /ɡʷ/
- k : /k/
- kk : /ƙ/ et sa variante k' : /k'/
- lh : /ʟ/
Voyelles
Fermées
- ï : /ɨ/
- i : /ʉ/
Mi-fermées
- ö : /ø/
- ú : /ɘ/
- o : /o/
Moyenne
- e : /ə/
Mi-ouvertes
- ë : /œ/
- é : /ɜ/
- u : /ɞ/
- ó : /ɔ/
Pré-ouvertes
- ä : /æ/
- á : /ɐ/
Ouvertes
- a : /ɑ/
Morphologie
Au niveau morphologique, la caractéristique principale est que la racine suit un schéma VCV. Par exemple, le mot-racine signifiant "penser" : apa.
Il y a une certaine richesse consonantique (25 consonnes).
De plus, un mot-racine peut prendre trois formes :
- la forme forte, qui sert à exprimer un noyau de sens, un chef de groupe en quelque sorte
La forme forte se transcrit au moyen d'une apostrophe mise en début de mot. Les substantifs ainsi que les verbes à conjugaison satellitaire se mettent à cette forme. En terme de phonétique, la voyelle tonique (la première) devient une diphtongue
Exemple : le mot-racine ulwa donne 'ulwa à la forme tonique, réalisé [ɞjlwɑ]
- la forme construite, sert typiquement à former des mots par dérivation ainsi que pour les verbes à conjugaison agglutinante, ou personnelle.
On la transcrit à l'aide d'un trait d'union qui précède les éléments agglutinés.
Par exemple : r'i-c : parler/chanter (qqchose), forme dérivée de örri
C'est la forme la plus irrégulière en Cöyac.
La morphologie de la forme construite varie en fonction de la voyelle initiale.
Afin de s'y retrouver, les diacritiques fournissent une aide précieuse.
Pour un mot-racine commençant par une voyelle sans diacritique : la forme construite se fait par métathèse.
Ainsi : ilhi à la forme dépendante donne, à la forme construite, lhii-, ce qui signifie (le vent) souffle sur…
note : lhii- est réalisé avec un hiatus, et non pas avec un allongement de la voyelle.
Pour un mot-racine commençant par une voyelle accentuée : la deuxième voyelle chute, la première voyelle s'allonge, ce qui est noté par un accent circonflexe.
Ainsi, úlhú (ilhi au mode hypothétique) devient ûlh- à la forme construite : (le vent) devrait souffler sur...
Note : û- est toujours réalisé ú, mais long.
Pour un mot-racine commençant par une voyelle à tréma : la voyelle initiale chute, et la consonne centrale connaît une mutation :
- les labialisées deviennent spirantisées gw>gv, dw>dv et v>v
- les injectives deviennent éjectives : pp- devient p'
- le clic : ! Devient ¡
- les occlusives, fricatives et liquides deviennent pré-aspirées, sauf les vélaires k, qui devient ck et lh qui devient clh
- la forme dépendante, qui concerne les mots relatifs aux éléments principaux (comme les adjectifs, par exemple), ou l'élément secondaire d'un mot composé.
La forme dépendante est non-marquée. On considère le mot à la forme dépendante comme atone. Il s'agit du mot-racine, ne prenant que sa double détermination. Les mots à la forme dépendante sont les adjectifs, les adverbes, les propositions relatives, ou encore les compléments du nom…
Cette langue n'est ni tout à fait isolante, ni tout à fait synthétique, tout en présentant quelques traits d'agglutination...
Grammaire
Syntaxe
Comme toutes les langues steppiques, elle a deux traits essentiels, au niveau syntaxique :
- C'est une langue à annonce de syntaxe : c'est-à-dire que les propositions sont ouvertes par des particules qui définissent l'ordre des mots : la particule transitive ñë exige une proposition en SOV, tandis que la particule passive gwa anonce une syntaxe PVA.
- Il s'agit d'une langue modale : les voyelles d'un mot peuvent se transformer, de façon stéréotypée en suivant des patrons établis -les modes- qui transmettent une information , correspondant à peu près au mode verbal en même temps qu'à l'intonation de la phrase.
Lexicologie
Chiffres et nombres
Voici une liste de mots-racines, donnés à la forme atone, au mode indicatif.
öya : terre, sol, planter
ila : personne, membre de la tribu, être civilisé
ëva : marcher
aca : tourner, temps
ulwa : manger
udë : courir, pied
ambö : cœur
uwwu : troisième oeil, présentir, percevoir
önni : main, saisir
ë!a : frapper
öttö : le monde sauvage, non-civilisé ... autre, étrange, étranger, bizarre
ilhi : souffler, nez, vie, vivre
apa : penser, créer, tête
örri : chanter, parler, ouvrir, bouche
Échantillon
Exemple de texte
Ñë v'ilav c'öyac r'i-c
Le peuple chante la terre (= il parle la langue Cöyac)
avec un changement du mode indicatif vers le mode émotif, cela donne :
Ñï v'ilav c'oyac r'i-c
Que le peuple chante la terre !
Idéomonde associé : Hepdi
Liens
Notes
<references/>