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==Leçon 1 : La phrase de base== | ==Leçon 1 : La phrase de base== |
Version du 15 octobre 2009 à 19:11
Sommaire
- 1 Introduction : La phonétique
- 2 Leçon 1 : La phrase de base
- 3 Leçon 2 : Les compléments circonstanciels
- 4 Leçon 3 : description et formation de mots
- 5 Leçon 4 : les questions, la négation
- 6 Leçon 5 : Le pluriel, l'obligation, la possibilité et la volonté
- 7 Leçon 6 : La deuxième forme de la volonté, les différents modes verbaux et les nombres
- 8 Leçon 7 : les goûts et les couleurs
Introduction : La phonétique
Consones :
- b/B : /b/ (ex. fr. : bonbon)
- c/C : /ʃ/ (ex. fr. : cheval)
- d/D : /d/ (ex. fr. : durant)
- f/F : /f/ (ex. fr. : facil)
- g/G : /g/ (ex. fr. : gagner)
- h/H : /h/ (ex. en. : hello)
- j/J : /ʒ/ (ex. fr. : jumeau)
- k/K : /k/ (ex. fr. : cadeau)
- l/L : /l/ (ex. fr. : liste)
- m/M : /m/ (ex. fr. : mordre)
- n/N : /n/ (ex. fr. : nouveau)
- p/P : /p/ (ex. fr. : parent)
- r/R : /ʁ/ (ex. fr. : rage)
- s/S : /s/ (ex. fr. : Saturne)
- t/T : /t/ (ex. fr. : tortue)
- v/V : /v/ (ex. fr. : vallée)
- x/X : /x/ ("ch" allemand, toutefois, cette lettre, peu utilisée, s'autorise d'autres prononciations telles que "ks" ou "gz")
- z/Z : /z/ (ex. fr. : aisé)
- ð/Ð : /θ/ (ex. en. : think) (peut être remplacé par "w")
- w et q n'existe pas
Voyelle :
- a/A : /a/ (ex. fr. : arbre)
- e/E : /e/ (ex. fr. : élève) ou /ɛ/ (ex. fr. : élève)
- i/I : /i/ (ex. fr. : italie)
- o/O : /o/ (ex. fr. : ovale) ou [ɔ] (ex. fr. : homme)
- u/U : /y/ (ex. fr. : utiliser)
- y/Y : /u/ (ex. fr. : ouvert)
Remarque :
- 1 l ou 1 r précédé d’une consonne (sauf l et r) : comme en français : ex : France
- 1 voyelle suivie de 2 consonnes ou 1 consonne puis fin du mot : 1e consonne avec la voyelle précédente et la 2e (si il y a) avec ce qui suit (sauf si c’est un l ou un r en 2e place, alors suivre règle précédente) : ex : "logcador" se prononce "log-ca-dor"
ex : dartmlinam ex : daiyegor [ø] (comme dans "peu" en français) : ex : plamam [p(ø)lamam(ø)] (les "ø" sont indépendamment facultatifs)
Leçon 1 : La phrase de base
Commençons par voir comment on forme une phrase simple de la forme : Pronom personnel sujet / Verbe / objet. Par exemple :
- Edo hutorena ak' zirnam.
- Je mange des champignons.
Avec : edo=je ; hurtor=manger ; zirnam=champignon
La construction est donc la même qu'en français. Toutefois, le "ak'" ne traduit pas le "des", mais il introduit un complément d'objet direct ! Le pluriel n'existe donc pas significativement, mais nous verrons dans une autre leçon qu'il y a un moyen de l'exprimer.
La conjugaison :
La conjugaison, très simple en Galum, se fait par l'ajout de trois lettres, qui resteront les même, peu importe la personne. Ainsi, pour le présent de l'indicatif, on rajoute "ena" au verbe. Edo hutorena : je mange Ido hutorena : tu manges Udo hurtorena : il mange Eidos hurtorena : nous mangeons Idos hurtorena : vous mangez Udos hurtorena : ils mangent Aussi, il suffira de rajouter "ana" au verbe pour le mettre au passé, et "una" pour le futur. Edo hutorana : je mangeais Ido hurtoruna : je mangerais Vous l'aurez peut-être remarqué, alors que le "e", le "a" et le "u" marque respectivement le présent, le passé et le futur, la "na" marque l'indicatif (aussi appelé "réel" en Galum).
Pronoms personnels sujets P.P.S. :
- edo : je (masculin) /eda : je (féminin)
- ido : tu (masculin) /ida : tu (féminin)
- udo : il /uda : elle /ude : il/elle (pour un objet)
- eidos : je+tu {+il/tu…} (si tout est masculin) /eidas : je+tu {+elle/tu…}(si tout est féminin) /eides : je+tu {+il/elle/tu…}(si masculin ET féminin)
- eudos : je+il {+il…}(si tout est masculin) /eudas : je+elle {+elle…}(si tout est féminin) /eudes : je+il {+il/elle…}(si masculin ET féminin)
- idos : tu+tu {+tu…} (si tout est masculin) /idas : tu+tu {+tu…} (si tout est féminin) /ides : tu+tu {+tu…} (si masculin ET féminin)
- iudos : tu+il {+il/tu…} (si tout est masculin) /iudas : tu+elle {+elle/tu…} (si tout est féminin) /iudes : tu+il/elle {+elle/il/tu…} (si masculin ET féminin)
- udos : ils /udas : elles /udes : il+elle {+il/elle…} OU ils/elles (pour des objets)
Vocabulaire :
- hurtor : manger
- zirnam : champignon
- renor : apprendre
- grainam : arbre
- milam : chat
- flaror : danser
- fiumor : dormir
- blysam : eau
Leçon 2 : Les compléments circonstanciels
Pour exprimer une circonstance, il suffit de donner un introductif suivie du complément, et ce, n'importe où dans la phrase, excepter entre le sujet et le verbe principal de la phrase. Voici quelques introductifs :
- Complément Circonstanciel de Temps : on’
- Complément Circonstanciel de Lieu : os’
- Complément Circonstanciel de But : ul’
- Complément d’Objet Indirect : ax’
Et par exemple, avec cutos=magasin (lieu d'achat) ; klekau=hier ; tonor=donner ; plastatam=petite-amie ; cutorlei=acheter ; grokam=chocolat :
- Os' cutos on' klekau ul' edo tonorula ax' plastatam 'lu edo cutoranalei ak' grokam.
- Ul' edo tonorula ax' plastatam 'lu os' cutos on' klekau edo cutoranalei ak' grokam.
- Ul' edo tonorula ax' plastatam 'lu edo cutoranalei ak' grokam os' cutos on' klekau.
- Edo cutoranalei ak' grokam os' cutos on' klekau ul' edo tonorula ax' plastatam.
tonorula :
Le "la" intervient dans un verbe d'un complément, afin de le différencier au verbe de la principale. Il y a d'autres méthodes, mais pour éviter le bourrage de crâne, je vous en dispenserais pour le moment. Je précise tout de même que l'on garde le "e" pour le présent, le "a" pour le passé et le "u" pour le futur.
'lu :
Vous devez sûrement vous demandez d'où sort ce mot, et pourquoi il n'y est pas dans la dernière proposition. Et bien vous remarquerez qu'il s'agit d'un "ul'" dont on a inversé l'ordre d'écriture, et même l'apostrophe. Vous aurez donc compris qu'il permet de préciser où le complément prend fin. Or dans la dernière phrase, on termine par cette proposition, aucune confusion n'est donc possible, autant s'en dispenser. Mais on aurez très bien pu le mettre, comme on aurez pu l'enlever aux autres phrases. il en va évidemment de même avec les autres introductifs (os' > 'so ; on' > 'no, ...)
cutoranalei :
Point trop n'en faut en une fois, ne vous souciez pas de ce "lei", vous le verrez dans la leçon 3.
Vocabulaire :
- cutos : magasin (lieu d'achat)
- klekau : hier
- tonor : donner
- plastatam : petite-amie
- cutorlei : acheter
- grokam : chocolat
- ai : après
- au : avant
- maovor : aider
- sastor : couper
- boror : faire (une action)
- kelor : faire, créer
- feu : frasam
- forêt : biuapam
Leçon 3 : description et formation de mots
Pour donner des détails, il existe deux natures de mots en Galum : les adverbes qui se placent avant les mots qu'ils décrivent, et les adjectifs qui se placent après les noms qu'ils qualifient.
Par exemple (atel=joliment ; jaolam=fleur ; xibam=ciel ; zubar=bleu ; plafam=frère ; ziainar=gentil ; spet=vite ; hiaðor=grandir) :
Iv' atel jaolam xib zubaruna az' plafam ziainar 'vi spet hyaðorena.
littéralement : Les joliment fleurs qui seront cielement bleues du frère gentil rapidement grandissent.
Les jolies fleurs qui seront bleues-ciel du gentil frère grandissent vite.
iv' :
az' :
Cet introductif marque la possession, souvent traduite par "de". Le propriétaire est indiqué après le "az'" et ce qui est possédé juste avant, éventuellement séparé par des adjectifs qualificatifs.
Formation de mots :
A la base d'un mot en Galum, il y a une racine composé d'une et unique syllabe qui se forme :
- 3)D'une consonne ou d'un groupe de consonne mais cette fois il y a plus de choix (rt;tr;jk;np;...)
ex : 1) l 2) o 3)g ==> log = idée de mouvement
Vous vous demandez donc ce que viens faire "atel" (bien, bon, beau,...).. Je vous le dis, c'est l'unique exception. J'ai donc préféré vous la présenter directement.
- pas de suffixe = équivalent d’un adverbe français
- or = suffixe définissant un verbe
- os = suffixe définissant le lieu
- am = objet qui fait ou qui fait faire l’action, l’objet sera « matériel »
- ar = suffixe définissant un adjectif
- ex : logor : aller
ex : logor (aller) --> logormei (entrer) ; logorkei (s'échapper) cutor (payer) --> cutorjei (vendre) ; cutorlei (acheter) Et maintenant, vous avez compris le "lei" de la leçon précédente !
Les adverbes :
ex : Atel jaolam > joliment fleur >fleur jolie
Les adjectifs :
ex : jaolam zubaruna > fleur qui sera bleu
Vocabulaire :
- atelar : joli
- jaolam : fleur
- xibam : ciel
- zubar : bleu
- plafam : frère
- ziainar : gentil
- spet : vite
- hiaðor : grandir
- logor : aller
Leçon 4 : les questions, la négation
(hurtos=restaurant ; kilor=voir ; haror=trouver)
- -Freð udo os' hurtos tlu' Bonapéti ?
- -Udo juekilorana°
- -Freðos' udo ? Freðuf' eidos haroruna uso ?
- -Est-il au restaurant Bonapéti ?
- -Je ne l'y ai pas vu...
- -Où est-il alors ? Comment allons-nous le retrouver ?
Freð ? :
-Pour poser une question ouverte, on utilise "freð" comme suffixe avec les introductifs (ex : on' > freðon'). Le mot ainsi formé remplace la proposition que l'introductif seul aurait introduit, et peut donc se placer aux même endroits.
ex : Edo hurtor os' hurtos. > Edo hurtor freðos' ? (Je mange au restaurant. > Je mange où ?)
-Seul, « freð » peut avoir 3 sens.
- ex : Freð ido logorena os’ hurtos jutae os’ monos? (Tu vas au restaurant ou au zoo)
- Freð ido logorena os’ hurtos ? (Vas-tu au restaurant Arrow oui ou non)
- Freð ido logorena os’ hurtos freðon’ freðul’ ? (Quand et pourquoi vas-tu au restaurant (double (voir triple,...) question))(Ici, le "freð" est dispensable, mais rappel que plusieurs questions sont faîte dans une même phrase.
jue- ° :
tlu' :
L'élément qui précède "tlu'" est décrit par l'élément qui le suit. Ainsi, dans le premier exemple (hurtos tlu' Bonapéti), on indique le nom (Bonapétit) du restaurant. Mais plus généralement, il donne des détails sur le premier élément (tocam tlu’ miram = cartouche d’encre)
uf' :
Introductif de manière, introduit un complément circonstenciel qui indique une façon de faire.
ex : Edo haror uf' os' geo kilorela 'fu (Je cherche en regardant partout)
Nous voyons donc le cas où une proposition secondaire intègre une (ou plusieurs) proposition tertiaire. Il sera préférable de terminer la proposition secondaire par l'introductif inversé (ici "'fu") et de placé la/les proposition(s) tertiaire(s) au début pour faciliter la compréhension, comme dans l'exemple.
Attention : on ne dira pas "logor uf' zauenam" mais "logzauenor" (aller en vélo) (de même pour aller en marchant, en voiture, en avion, ...
uso :
Vous remarquez sûrement une certaine ressemblance avec les pronoms personnelles sujets. Normal, il s'agit d'un pronom personnelle complément. Il remplace généralement un complément d'objet direct, indirect ou sujet second (cf. leçon 6) en fonction du contexte. L'introductif est généralement dispensable, mais on peut le préciser si il y a une incertitude.
Être :
Le verbe être existe sous deux formes : "pilor" qui est de préférence jamais utilisé (nous ne l'étudierons donc pas) et le verbe "". Le second, bien que surprenant, se conjugue comme tout les autre verbes, mais comme on omet souvent les terminaisons "ena", "ana" et "una" quand le contexte le permet, le verbe n'apparait généralement pas dans la phrase.
l'y :
Ce genre d'information qui reprend les données de la phrase précédente sont généralement omis. On pourrait les répéter ou utiliser des formule de "reprise", mais il est préférable de s'en dispenser.
Vocabulaire :
- hurtos : restaurant
- kilor : voir
- haror : trouver
- monos : zoo
- monam : animal
- geo : tout
- os' geo : partout (tout les lieux)
- zauenam : vélo
Leçon 5 : Le pluriel, l'obligation, la possibilité et la volonté
Sans introduction, voici l'exemple (talor=avoir, posséder ; goetcadam=chaussures ; ziaenum=fête) :
- Edo taloraxi ak' goetcadam atelar up' jo ilo sel boram.
- Je voulais avoir des chaussures aussi belles que les tiennes.
- Ido hurtorebi ak' etre !
- Tu dois manger ceci !
- Udos logoruri os' elo ziaenum.
- Ils pouront<ma fête.
Adjectif possessif (Adj.pos.) :
Ils se forment sur la même base que les pronoms personnelles sujets et les compléments, excepté que l'on remplace le "d" ou le "s" par un "l" (edo > elo). Ils se placent juste avant les noms auxquels ils sont attribués, bien que les adverbes associés aux noms seront de préférence placés entre l'Adj.pos. et le nom.
Employé seul, un Adj.pos. peut devenir un pronom possessif (le mien, le tien,...).Cette forme reste toutefois rarement employée.
bor :
sel :
"Sel" signifie "plusieurs", et marque donc le pluriel. Il s'agit d'un adverbe (cf. leçon 3), et s'emploie comme tel. C'est une des seuls marques de pluriel existant dans la langue.
up' :
"Up'" introduit un point de référence. Il s'utilise de nombreuse manières, notamment pour traduire un comparaison :
- pour dire que 2 choses sont identiques, il est suivie de "jo" :
- ex : Edo atelarena up’ jo uso. (je suis aussi beau que lui)
- pour dire qu’une chose est mieux qu’une autre, il est suivie de "jy" :
- ex : Edo atelarena up’ jy uso. (je suis bien comme plus que lui > je suis comme plus beau que lui > je suis aussi beau que plus beau que lui > je suis plus beau que lui)
- pour dire qu’une chose est pire qu’une autre, il est suivie de "ji :
- ex : Edo atelarena up’ ji uso. (je suis moins beau que lui (même démarche qu’avec jy))
Remarque : on peut mettre une apostrophe après les mots comme "jo", jy" et "ji", mais c'est dispensable.
etre / igry :
Bases de la conjugaison de sens :
Vocabulaire :
- talor : avoir, posséder quelque chose de matériel (ex : une table, un animal, ...) (ce sera généralement les mots en "am")
- nigor : avoir quelque chose que l’on ne peut voir, toucher, … (ex : de la chance, un problème, ...) (ce sera généralement les mots en "um"
- cadam : pied
- goetcadam : chaussures (protège-pieds) (existe aussi cadamnei et la contraction cadam (où le contexte différenciera "pieds" de "chaussure"))
- goetor : protéger
- sel : plusieurs
- ziaenor : s'amuser
- ziaenum : fête
Leçon 6 : La deuxième forme de la volonté, les différents modes verbaux et les nombres
- Iv' -fe- plafam fuolorexi ag' iso.
- Les trois frères veulent que tu dise la vérité.
Les nombres :
Les chiffres sont composé d'une consonne qui marque la valeur (sauf pour le zéro) et d'une voyelle qui indique l'unité. On aura donc :
- 0 : -e-
- 1 : -le-
- 2 : -ze-
- 3 : -fe-
- 4 : -ke-
- 5 : -se-
- 6 : -ge-
- 7 : -te-
- 8 : -be-
- 9 : -pe-
Pour les dizaines, on remplace le "e" par un "a", et par un "u" pour les centaines :
- 10 : -la-
- 20 : -za-
- 30 : -fa-
- ...
- 100 : -lu-
- 200 : -zu-
- ...
Pour les nombres qui ne sont pas rond, il suffit de donner successivement les centaine, les dizaine puis l'unité, et de les séparé d'une apostrophe :
- 128 : -lu'za'be-
- 753 : -tu'se'fe-
Pour les milliers, deux solutions, soit on rajoute "mi" après le chiffre, soit on remplace le "e" par le "i".
- 1000 : -li- OU -le'mi-
- 2000 : -zi- OU -ze'mi-
De même avec "o"/"mo" pour les millions, "moe" pour milliard et "moi" pour millier de milliard. Se basant comme en français sur une base en trois chiffres, on dira les nombres dans l'ordre "...centaine dizaine millions centaine dizaine millier centaine dizaine unité" :
- 324 586 213 001 482 : -fu’za’ke’moi’su’ba’ge’moe’zu’la’fe’mo’le’mi’ku’ba’ze- ou -fu’za’koi’su’ba’goe’zu’la’fo’li’ku’ba’ze-
D'autres détails sur les nombres dans la leçon n°8.
Introductif de sujet second ag' :
Comparons le français "je veux que tu chante" au galum "edo vialorexi ag' iso". Alors qu'il y a deux sujets et deux verbes en français, il y a un sujet, un verbe et un complément en Galum. Vous pouvez constater que le sujet est celui qui fait le souhait alors que le complément de sujet second est celui que l'on désire voir faire l'action. Aussi, le temps du verbe indique le moment du souhait. On indiquera éventuellement le moment où l'on désire voir l'action se réaliser par un complément de temps.
Au final, on fait une phrase "normale", on remplace le "-na" du verbe par "-xi", le sujet devient complément de sujet second avec "ag'" et l'auteur du souhait deviendra sujet.
Les modes de la conjugaison :
- Le réel/indicatif : en -na
- L'indicateur/infinitif des compléments : en -la
- l'obligation : en -bi
- ex1 : Edo scricorebi (je dois travailler)
- ex2 : Edo scricorebi ag' iso (je te donne l'ordre de travailler) (très peu employé)
- la possibilité : en -ri
- ex1 : Edo cadoreri (je peux marcher) (et on en profite pour remarquer qu'on n'utilise pas "logcador" qui est pourtant la traduction de marcher, car le fait que l'on puisse marcher ne n'implique pas de grand déplacement (log))
- la volonté : en -xi
- ex1 : Edo vialoraxi (je voulais chanter)
- ex2 : Edo vialoruxi ag' iso (je vais vouloir que tu chante)
Et les tout nouveaux :
- la croyance : en -mi
- ex1 : Edo hurtoremi (je crois que je mange) ; Edo atelaremi (je crois que je suis beau)
- ex2 : Edo pakoremi ak' gryksilam ag' usa (je crois qu'elle collectionne les pierres précieuses) (grykam=pierre ; silar=rare)
- le savoir : en -ki
- ex1 : Edo ðiyloraki (je savais nager) (même remarque qu'avec "cador")
- ex2 : Edo atel vialoreki (je sais que tu chante bien)
- l'oubli : en -ci
- ex1 : Edo logoraci (j'ai oublié d'y aller)
- ex2 : Edo goevoruci ax' usa ag' iso ((tel que je me connais, je sens que) je vais oublier que tu le lui a rendu)
- le faire faire : en -ti
- ex2 : Edo kelorati ak' elo taijam ag' gliektam (j'ai fait construire ma maison par une industrie)
- le laisser faire : en -ni
- ex1 : Udo vialorani (elle chantait sans cesse (sous-entendu parce qu'elle n'a pas bu que de l'eau))
- ex2 : Edo logoruni ag' uso (je vais le laisser y aller)
Vocabulaire :
- fuolor : dire la vérité
- vialor : chanter
- renos : école (lieu d'apprentissage)
- klekau : hier (klek : jour ; au : avant)
- scricor : travailler
- hiakor : jouer
- pakor : collectionner
- gryksilam : pierre précieuse
- grykam : pierre
- silar : rare
- ðiylor : nager
- logðiylor : se déplacer en nageant
- goevor : rendre
- falum : rien
- zganor : courir
Leçon 7 : les goûts et les couleurs
- Iv' hahum neforana ak' manil ax' giolvam flatar<
- Iv' hahum flat giolv neforana ak' manil<
- Iv' manil niforana ak' flat giolvam ag'<
- Iv' manil flat giolv niforana ud'<
- Iv' manil niforati ak' giolvam flatar. (On a changé les hommes en créature bleu) (ici, "dieu" est sous-entendu)
- Iv' hahum niforati ak' giolvam flatar ag' manil. (Dieu a fait changer en créature bleu les hommes)
- hahum=dieu ; nefor=transformer ; nifor=se transformer, changer ; manil=humanité ; giolvam=créature ; flatar=bleu(adjectif)
- Dieu transforma les hommes en créature bleu. (plusieurs façon de dire, et il en existe d'autres, d'autant plus que j'ai garder l'ordre SVC)
- Edo viys ak' kaulam.
- viys=aimer ; kaulam=rouge(nom)
- J'aime le rouge
- Edo rat kenor.
- rat=détester ; kenor=se faire voler
- Je déteste me faire voler
Les couleurs :
La liste ci-dessous donne les couleurs comme des noms en -am (une couleur ça se voit, donc même si on ne peut la toucher, c'est bien "-am" et non "-um"). Toutefois, il est évidemment possible d'en faire des adjectif (-ar) afin de décrire un objet.
- kaulam : rouge
- viaenam : orange
- viulam : jaune
- potam : vert
- zubam : cyan
- flatam : bleu
- foyovam : violet
- hyanam : blanc
- ziesam : gris
- bacam : noir
- nalkam : marron
-Exemple d'utilisation :
- Iv' kaul jaolam atelarena : la fleur rouge est belle (utilisé comme adverbe)
- Edo kilorena ak' xibam zubar : je regarde le ciel bleu (utilisé comme adjectif)
- Iv' potam os' geo : le vert est omniprésent (utilisé comme nom)
Les goûts :
En Galum, les verbes « de goût » n’existent pas. On utilise des adverbes de goût :
- mael (aimer d’amour, adorer)
- viys (aimer)
- hem (être indifférent)
- tyt (ne pas aimer)
- rat (détester, haïr)
- -n’est pas conjugué si il s’agit d’une généralité :
- ex : Edo viys renor. (J’aime apprendre)
- -est conjugué si il s’agit d’une circonstance particulière :
- ex : Edo tyt kelorana ak’ etre telumkei. (Je n’ai pas aimer faire cette article)
- Ido tyt flarorana jutae on' etre maelviys (bororena) (Tu n'aimais pas danser mais maintenant tu adores (ça))
- ex : Edo tyt palor(e)mi ag’ hahum. (Je n’aime pas croire que Dieu existe)
Lorsqu’en français le verbe de goût est suivi d’un nom, pronom, ..., il en est de même en Galum. Il n’y aura donc de verbes dans la phrase :
- ex : Edo viys ak’ elo delum. (J’aime ma vie)
ag' :
Complément de cause en "ud'" :
Edo glieforana ud' ido maovor (j'ai gagné car tu m'as aidé)
-il :
Ce suffixe marque un ensemble, un groupe. Ainsi, on dira :
- manam (un homme) > manil (l'humanité)
- sienam (cheveu) > sienil (chevelure)
- renum (leçon, cours) > renil (connaissance, savoir)
Vocabulaire :
- hahum : dieu (suffixe "-um"(marque de l'immatériel) pour les non croyants)
- haham : Dieu (suffixe "-am"(marque du matériel) pour les croyants)
- nefor : transformer
- nifor : se transformer, changer
- manam : humain
- manil : humanité
- giolvam : créature
- kenor : se faire voler
- telumkei : article de journal
- palor : exister
- delum : vie
- sienam : cheveu
- sienil : chevelure
- renil : connaissance, savoir
- gliefor : gagner