Radical : Différence entre versions

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Le radical est le noyau d'un mot : c'est ce qui reste une fois qu'on a enlevé tous les [[affixe]]s lexicaux et grammaticaux (préfixes, infixes, suffixes, flexions etc...). Il se peut que le radical soit lui-même un mot, mais ce n'est pas toujours le cas... Dans les langues où les mots sont systématiquement fléchis, ce n'est d'ailleurs jamais le cas.  
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Le radical est le noyau d'un mot : c'est ce qui reste une fois qu'on a enlevé tous les [[affixe]]s lexicaux et grammaticaux (préfixes, infixes, suffixes, flexions etc). Il se peut que le radical soit lui-même un mot, mais ce n'est pas toujours le cas... Dans les langues où les mots sont systématiquement fléchis, ce n'est d'ailleurs jamais le cas.  
  
 
==Exemples==
 
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:de l'adjectivisateur "-al".
 
:de l'adjectivisateur "-al".
  
Il s'avère, ici, que le radical "duc" est un mot qui se suffit à lui-même. Mais dans "gallinacé", le radical "gal" ne se rencontre pas comme "nom autonome".
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Il s'avère, ici, que le radical "duc" est un mot qui se suffit à lui-même. Mais dans "gallinacé", le radical "gal" ne se rencontre pas comme "nom autonome"<ref>Du moins, pas en français, car en aneuvien, il signifie "poulet" et en uropi, il signifie "coq".</ref>.
  
 
==Langues auxiliaires==
 
==Langues auxiliaires==
  
Les [[:Catégorie:Langue_auxiliaire|langues auxiliaires]] schématiques utilisent le moins possible de radicaux, afin d'avoir un minimum de mots à apprendre, les variantes sémantiques ([[antonyme]], [[péjoratif]], [[gentilé]], [[genre]]) étant obtenues, en principe, au moyen de divers affixes. Cette pratique a également cours dans des [[persolangue]]s.  
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Les [[:Catégorie:Langue_auxiliaire|langues auxiliaires]] schématiques utilisent le moins possible de radicaux, afin d'avoir un minimum de mots à apprendre, les variantes sémantiques ([[antonyme]], [[péjoratif]], [[gentilé]], [[genre]]) étant obtenues, en principe, au moyen de divers [[affixe]]s. Cette pratique a également cours dans des [[persolangue]]s.  
  
  

Version actuelle en date du 1 mai 2013 à 20:48

Définition

Le radical est le noyau d'un mot : c'est ce qui reste une fois qu'on a enlevé tous les affixes lexicaux et grammaticaux (préfixes, infixes, suffixes, flexions etc). Il se peut que le radical soit lui-même un mot, mais ce n'est pas toujours le cas... Dans les langues où les mots sont systématiquement fléchis, ce n'est d'ailleurs jamais le cas.

Exemples

Prenoms le cas de ducal. Ce mot est formé

du radical "duc", venant du latin DVX DVCIS<ref>On prend souvent, comme radical d'un mot d'origine latine, le radical de son génitif singulier.</ref>.
de l'adjectivisateur "-al".

Il s'avère, ici, que le radical "duc" est un mot qui se suffit à lui-même. Mais dans "gallinacé", le radical "gal" ne se rencontre pas comme "nom autonome"<ref>Du moins, pas en français, car en aneuvien, il signifie "poulet" et en uropi, il signifie "coq".</ref>.

Langues auxiliaires

Les langues auxiliaires schématiques utilisent le moins possible de radicaux, afin d'avoir un minimum de mots à apprendre, les variantes sémantiques (antonyme, péjoratif, gentilé, genre) étant obtenues, en principe, au moyen de divers affixes. Cette pratique a également cours dans des persolangues.


Gabarits

Certaines langues ont on système gabaritique, c'est-à-dire que le radical (gabarit) n'est constitué que de consonnes et les mots sont constitués de ces gabarits et d'affixes (y compris des infixes) constitués de voyelles et d'autres consonnes, produisant un mot prononçable.

Langues naturelles gabaritiques

  • Arabe
  • Hébreu
...

Idéolangues gabaritiques

Clés

Le système clavique est assez proche du système gabaritique (un élément minimum autour duquel viennent se greffer des affixes) mais son fonctionnement est notoirement différent. Il peut arriver que, dans les langues en faisant usage, une clé ait une utilisation propre et elle a, par conséquent, au moins un son vocalique incorporé. Un mot construit à partir d'une clé n'a pas nécessairement des infixes, comme c'est le cas dans la structure gabaritique. La plus connue des langues clavique est incontestablement le mandarin, avec pas loin d'un milliard de locuteurs. D'autres langues chinoises utilisent ce système.

Idéolangue clavique

Les clés elkannes ont toutes exactemment la même structure :

une consonne capitale<ref name="gl">Ou une glide (W) ; dans ce cas, elle est susceptible d'être escamotée lors d'une agglutination de clés :
TET + WEK + o = teteko.</ref>
une voyelle centrale<ref>Laquelle voyelle sert notamment de "base" pour différents affixes.</ref>
une consonne caudale<ref name="gl"/>.



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