Complément d'objet indirect : Différence entre versions
m |
m (→20px Aneuvien) |
||
(Une révision intermédiaire par le même utilisateur non affichée) | |||
Ligne 44 : | Ligne 44 : | ||
:''Dœmit ni ed neràpkaż.'' = Pense à ta fille. | :''Dœmit ni ed neràpkaż.'' = Pense à ta fille. | ||
:''Dœmit àt warmesenten.'' = Pense à la chaudière.</ref> | :''Dœmit àt warmesenten.'' = Pense à la chaudière.</ref> | ||
− | '' etc. | + | '' etc. ont des COI au génitif : |
− | :''La dysertar | + | :''La dysertar varyde omoret'''en'''e.'' = On a parlé de tout et de rien (de diverses généralités). |
En conclusion, tous les [[IDEO_ANV_Cas grammaticaux|cas]] aneuviens peuvent servir pour exprimer le COI, avec ou sans adposition. On utilisera surtout l'accusatif pour le [[bénéfactif]] (ou le contraire), ou bien des expressions comme "toucher à" (calque francophone), le génitif pour des exemples comme "parler de, penser à (sans idée particulière de bénéfice), le circonstanciel pour une idée de provenance (d'un achat), de cause (d'un danger : ''or rœdhit nir chăpedeve'' = faites attention aux pièges). | En conclusion, tous les [[IDEO_ANV_Cas grammaticaux|cas]] aneuviens peuvent servir pour exprimer le COI, avec ou sans adposition. On utilisera surtout l'accusatif pour le [[bénéfactif]] (ou le contraire), ou bien des expressions comme "toucher à" (calque francophone), le génitif pour des exemples comme "parler de, penser à (sans idée particulière de bénéfice), le circonstanciel pour une idée de provenance (d'un achat), de cause (d'un danger : ''or rœdhit nir chăpedeve'' = faites attention aux pièges). |
Version actuelle en date du 17 février 2023 à 22:59
Sommaire
Présentation
À la différence du complément d'objet direct, qui répond directement à la question « qu(o)i ? », le complément d'objet indirect répond, lui, aux question « à qu(o)i ? » ou « de qu(o)i ? ». Alors que, sauf quelques exceptions, les compléments d'objets directs n'étaient jamais accompagnés d'adpositions, les compléments indirects, eux ont, en général (sauf quelques cas concernant des pronoms personnels, ou bien dans des langues casuelles) une adposition qui les distinguent des COD.
Un verbe intransitif ne peut pas avoir de complément d'objet, même indirect ; un verbe transitif indirect ne peut avoir de compléments d'objets qu'indirects ; enfin, un verbe transitif direct peut avoir toutes sortes de compléments d'objets.
Dans beaucoup de langues, ce n'est guère l'adposition qui détermine le complément d'objet, mais bien plutôt le verbe, ou même le complément lui-même. Pour reprendre l'exemple diplomatique ci-dessus, on parle bien de
- parler à l'ambassadeur : à savoir, un verbe transitif suivi de l'adposition à suivi du complément d'objet ; mais
- aller à l'ambassade : on a bien la même adposition, seulement le verbe est intransitif. Le complément est circonstanciel (de lieu).
Parfois, le verbe est bien transitif, on a bien l'adposition, mais le complément n'est pas un complément d'objet pour autant :
- Il mange à treize heures.
Complément d'objet second
Le complément d'objet indirect est parfois appelé "complément d'attribution" quand le procès désigné par le verbe représente une action faite au bénéfice (ou au préjudice) de la personne (ou autre) représentée par ce complément, sinon, c'est simplement un (autre) complément d'objet indirect.
- Il a acheté une voiture à son épouse
Phrase qu'on ne confondra pas avec
- Il a acheté une voiture au concessionnaire.
Les deux compléments colorés ci-dessus sont appelés "complément d'objets seconds" car ils sont placés derrière un autre complément d'objet de nature différente : soit un complément d'objet direct, soit un complément d'objet indirect, mais dont l'"objet" a une relation différente avec le verbe.
- Elle parle de son fiancé à son père.
- "de son fiancé" est le premier COI
- "à son père" est le deuxième COI : c'est un COS.
Plus de précisions dans cette page.
Dans les langues naturelles (anciennes ou contemporaines) qui en disposent, le datif est le cas normalement appliqué pour les compléments d'objets seconds et certains COI (dans "parler à").
Idéolangues
Aneuvien
L'aneuvien ne dispose pas d'un datif en tant que tel et les compléments d'objets indirects sont traités de différentes manière, selon l'idée contenue dans ce complément. Un COI commençant par la préposition "à" (ou to, à, mit...) sera traduite en aneuvien, en général, par ni(t) + l'accusatif s'il s'agit d'une véritable attribution : quelques exemples :
- Da kova ù xeliys ni ed nùpkaż.
On retrouve cette construction dans des COI voisins :
- Er pùzete lokùtun nit aṁbàsadus. = Allons parler à l'ambassadeur.
- Nep tokit ni æc, zoṅkin. = Touche pas à ça, p'tit con.
Cependant,
- Da kova ù xeliys nit mitradaṅduv. Le COI est au circonstanciel : le concessionnaire a vendu la voiture.
On retrouver ce genre de nuances dans la page grammaticale du nom aneuvien.
Certains verbes, comme dysert, dœm<ref>Pas systématiquement pour celui-ci :
- Dœmit ni ed neràpkaż. = Pense à ta fille.
- Dœmit àt warmesenten. = Pense à la chaudière.</ref>
etc. ont des COI au génitif :
- La dysertar varyde omoretene. = On a parlé de tout et de rien (de diverses généralités).
En conclusion, tous les cas aneuviens peuvent servir pour exprimer le COI, avec ou sans adposition. On utilisera surtout l'accusatif pour le bénéfactif (ou le contraire), ou bien des expressions comme "toucher à" (calque francophone), le génitif pour des exemples comme "parler de, penser à (sans idée particulière de bénéfice), le circonstanciel pour une idée de provenance (d'un achat), de cause (d'un danger : or rœdhit nir chăpedeve = faites attention aux pièges).
Elko
Le datif est utilisé pour la flexion des COI. les noms concernés se terminent en -i :
- Ogo gėri wono oga owidi = il lance le fruit à son fils.
Kotava
Etc.
à venir
Origines des liens externes
<references/>