Sulmelki : Différence entre versions

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(Enchâssement)
m (les cas-agent)
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| '''factitif''' ''l'agent fait faire au patient<br/> une action que celui-ci peut contrôler<br/> ''||'''vô' ''' || '''vô'n''' ||

Version du 8 juillet 2023 à 06:28

  Sulmelki
Sulmelki
 
Année de création 2023
Auteur Hyeronimus
Régulé par
Nombre de locuteurs Sulmelki
Parlé en
Idéomonde associé Ouramea
Catégorie artistique
Typologie
Alphabet alphabet Sulmelki
Lexique
Version
Codes de langue
ISO 639-1
ISO 639-2
ISO 639-3
Préfixe Idéopédia

Le Sulmelki est une idéolangue créée en 2023 par Hyeronimus.

Contexte et histoire

Le sulmelki est la langue nationale du pays du même nom. Le pays du Sulmelki est une dépression entourée de montagnes et couverte de forêts au climat chaud et humide avec un important réseau hydrographique. Pendant très longtemps, ce territoire est resté isolé du reste du monde, constitué de centaines d’ethnies avec des parentés culturelles et linguistiques assez vagues.
L’invasion de l’empire Alkvard a bouleversé cette situation. La nationalité sulmelki a émergé en partie grâce (par l’introduction du système clanique et la création d’un système d’échange) mais surtout contre l’Alkvard par la nécessité de s’unir contre l’occupant.
Certains créoles sont apparus par le rapprochement plus ou moins forcé des tribus d’où a été forgé la langue sulmelki. Il s’agit donc au départ d’une langue auxiliaire mais à laquelle on a gardé volontairement une certaine complexité afin d’être difficile à apprendre par l’occupant. Après s’être libéré de l’empire, le Sulmelki a connu un fort sentiment national. Comme la langue avait été un instrument de l’indépendance, elle a eu un grand succès au point de devenir lalangue native majoritaire, faisant souvent disparaître des langues plus locales.
Les habitants du Sulmelki et par conséquent les locuteurs du sulmelki, sont en majorité des Anourdaïs, sorte de batraciens bipèdes à hermaphrodisme successif.

Généralités

Le Sulmelki est une langue flexionnelle avec une seule déclinaison mais de très nombreux cas L’ordre de la phrase est agent/patient Les adjectifs sont placés après les substantifs

Prononciation

a \a\
à \ɑ\
è \ɛ\
é \e\
œ \ø\
e \œ\
i \i\
î \i\ antériorisé
o \o\
ô \ɔ\
u \u\
ù \y\
û \y\ antériorisé
ŵ \w\ avalé
h \h\
ÿ /j/ y court (suit toujours une voyelle avec
laquelle il forme un son unique)
' voyelle longue
b \b\
c \ʃ\
k \k\
d \d\
f \f\
g \g\
j \ʒ\
l \l\
m \m\
n \n\
p \p\
r \ɻ\
s \s\
t \t\
v \v\
w \w\
yy \j\ consonantique
z \z\
ĥ déglutition entre
deux consonnes

Syntaxe

Action transitive

Lorsque le contexte suffit, on emploie le nominatif pour l’agent suivi de l’accusatif pour le patient
Gal ôhiâki « le feu brûle la forêt »
Ici on peut déduire le sens car c’est l’action la plus probable du sujet sur l’objet, mais il est courant que cela ne suffise pas. Par exemple dans la phrase:
Àrĥseràn ôcdéki « la salamandre géante fait quelque chose à un œuf»
On n’a pas d’indication sur la nature de l’action. Pour cela, le Sulmelki emploie plusieurs méthodes :

  • les cas-agents

Àrĥserànopé ôcdéki cas perceptif : « la salamandre géante perçoit un œuf »
Àrĥseràôho ôcdéki cas productif : « la salamandre géante pond un œuf »

  • les cas-patients

Àrĥseràn ôcdébalè cas absorptif : « la salamandre géante mange un œuf »
Àrĥseràn ôcdé cas destructif : « la salamandre géante brise un œuf »

Les cas-agents concernent la façon dont l’agent agit sur le patient et les cas-patients le genre d’action subie.

  • les modalités

Les modalités sont une classe grammaticale de mots qui donnent un contour à l’action. Par exemple regoà concerne le fait d’ébaucher, de dégrossir
di regoà àvadaki « je dégrossis un tronc »
di regoà raldœki « je me fais une première idée de la situation »
Certaines modalités sont non motivées mais on peut en construire à partir d’un autre mot en y ajoutant le préfixe
di dœbu’àcô ya’piki « je vernis un vase » avec bu'àcô "brillant"
Les modalités peuvent être placées après l’agent ou le patient mais certaines changent de sens selon leurs positions. Pour reprendre l’exemple précédent :
di ya’piki dœbu’àcô « je fais briller un vase »
Certains mots comme des adjectifs peuvent se passer de ce préfixe.
di ulà’à u’èmérki « je peins la pirogue en rouge » (ici l’adjectif est placé après l’agent, sinon cela aurait signifié « je fais quelque chose à la pirogue rouge ») Mais on évite cette omission si le sens est douteux

  • les tonalités

Les tonalités indiquent plutôt une coloration, une atmosphère, une qualité plus imprécise que les modalités. Par exemple glàk suggère quelque chose fait en une fois, de façon soudaine, sans y mettre de forme.
àrĥseràn glàk ôcdéki « la salamandre géante gobe un œuf»
Ci glàk hùrdoki « tu bâcles une peinture'


Les tonalités peuvent souvent avoir plusieurs sens selon le contexte. Ainsi rakĥrak « bruit de raclement » peut aussi exprimer une façon désagréable de se comporter.
Ci rakĥrak dèd « tu es revêche avec moi » (pronom au datif).
Et comme pour les modalités, elles peuvent changer de sens selon leur place dans la phrase :
Di rakĥrak ja’làki « je frotte un vêtement »
Di ja’làki rakĥrak « j’enfile un vêtement rêche »

  • il existe aussi des tonalités de moyen

Certains adverbes de moyen issus des langues ovôpàcdé permettent de préciser l'action
Di moÿdolio fà'ru "je ramasse du bois" (je collecte du bois manuellement)
Di moÿdolio éyyàfà "je coupe du bois" (je collecte du bois avec un objet tranchant)

  • la combinaison des cas

L’ajout d’un terme au datif ou à l’instrumental permet également de préciser l’action 
àrĥseràn ôcdéki cicikunid « la salamandre géante donne des œufs à (ses) petits » (le datif permet de comprendre qu’on a l’action d’un don)
di dumo’ki lùcas « je coupe un arbre à la hache ». Ici c’est le moyen de l’action à l'instrumental qui permet d’en comprendre la nature
À noter pour ce dernier exemple: il n'est pas rare que l'outil avec lequel on accomplit l'action devienne le sujet
lùca di'a dumo'ki "la hache de moi fait quelque chose à l'arbre" ("ma hache abat l'arbre). La personne qui manie l'outil est indiquée par le génitif mais on peut omettre cette précision si le contexte permet de le déduire. Il est possible aussi d'avoir un double sujet au nominatif:
di lùca dumo'ki "je la hache fait quelque chose à l'arbre"


Ces différentes méthodes pour décrire l’action peuvent bien sûr se combiner entre elles

Action intransitive et action réfléchie

En Sulmelki on distingue d’un côté l’action intransitive impersonnelle quand aucun agent déterminé n’agit sur le patient et d’un autre côté, l’action intransitive personnelle (quand l’agent fait une action sans patient) et l’action réfléchie (quand l’agent agit sur lui-même)

  • l’action intransitive impersonnelle

Cela peut concerner des cas où le patient (à l’accusatif) subit un phénomène  (au nominatif):
èlsé’ dig « j’ai faim » (faim au nominatif, pronom personnel à l’accusatif)
lûda’n cig « tu as chaud »
Ou des phénomènes sans patient déterminés:
u’r « il pleut »

  • l’action intransitive personnelle et l’action réfléchie

Ici l’agent est au nominatif suivi d’un nom d’action à l’instrumental :
Àrĥseràn ogelis « la salamandre géante nage »
Tèr sîyas « iel se lave »


Déclinaison

Le pluriel est en général marqué par l'ajout de la lettre n à la fin. Les pluriels irréguliers sont marqués par une astérisque

les cas-agent

singulier pluriel exemple et précisions
nominatif non marqué ou ka *kan
contributif l'agent contribue à l'action
sans y être directement impliqué
talà talàn
perceptif le sujet perçoit l’objet, a un
sentiment ou a une pensée, un sentiment sur lui

(cas semi-récursif
nopè nopèn Àrĥserànopé ôcdéki
"la salamandre géante perçoit un œuf"
le sens ou le sentiment impliqué peut être à l’instrumental mais
est plus souvent l'agent suivi d'un génitif si nécessaire:
nudenopè nèuràki
"on voit un chien"
ceranopè di'a vayàki
"j'aime la musique" (attrait.perceptif moi.génitif musique.accusatif
productif l'agent fabrique ou donne
naissance au patient
ôho *ôno
débutant l'agent commence à faire
quelque chose au patient
iad *iadan gâlonĥiad noÿmiki
"le golacha ouvre un livre"
finissant l'agent cesse de faire
quelque chose au patient
dul *dulun didul àcôdoki
"j'enlève une tunique"
factitif l'agent fait faire au patient
une action que celui-ci peut contrôler
vô' vô'n
causatif l'agent fait faire au patient
une action de celui-ci ne contrôle pas
gél *gén
expressif l'agent exprime quelque chose
par la parole sauf autre mention
muré murén
prescriptif l'agent prescrit au patient
de faire quelque chose
muvô' muvô'n

les cas-patients

singulier pluriel exemple et précisions
accusatif ki *nik
absorptif le patient est consommé ou absorbé balè balèn
destructif le patient est tué ou détruit *tàn
bénéfactif le patient subit une action
qui lui est profitable
agressif le patient subit une action
qui lui est néfaste
captatif le patient est pris, collecté lio lino, lion

les cas spatio-temporels

Les cas spatio-temporels s'applique aux compléments circonstanciels:
di èzi kàelà'di "je viens de la maison je vais vers le lac"
di ba'sibalè èglè "je mange de la salade pendant le matin"
Placé sur un substantif qui n’est pas un complément de lieu ou de temps, ces cas marque un déplacement relatif au lieu d’où ce situe l’action :
didi "j'arrive, je viens"
didul "je sors"
Avec un agent au causatif, cela permet aussi de décrire un déplacement provoqué par l'agent:
digél  cetiroiad "je sors la table"
Cette série de cas sert également à marquer le temps en la plaçant devant le substantif. On l'ajoute au patient d'une action transitive et à l'agent d'une action intransitive:
nèurà inàya'pitàn "le chien a cassé le vase"
tèr sîyas « iel vient de se laver »
Les cas spatio-temporels servent également à construire la récursivité


singulier pluriel correspondance
temporelle
locatif lieu où l'on est, moment
d'une action
dèn présent
allatif lieu où l’on va, moment jusqu’auquel
se déroule une action
di nid futur proche
ablatif lieu d’où l’on vient, moment
depuis lequel se déroule une action
tén passé proche
inessif lieu à l’intérieur duquel on est,
période dans laquelle se déroule une action
dœn présent d'une action
prolongée
illatif lieu ou période où
l'on entre
iad *iadan action prolongée passée
et terminée
élatif lieu ou période d'où
l'on sort
dul *dulun action prolongée future
non commencée
perlatif 1 lieu traversé, durée s après une voyelle
is après une consonne
*nis
perlatif 2 lieu traversé, entièrement période
du début à la fin
pi'a pi'an
antessif avant, en deçà, en amont înà înàn passé
postessif après, au delà, en aval néa néan futur

autres cas syntaxiques

singulier pluriel exemple et précisions
génitif qui possède ou englobe mi'a *ni'ma
causal cause d'une action tén
instrumental moyen d'une action s après une voyelle
is après une consonne
*nis
datif destinataire di *nid
extractif objet à qui l'on prend quelque chose tén

cas sémantiques

ces cas modifient le sens du mot. On peut y ajouter la terminaison d'un cas syntaxique

singulier pluriel exemple et précisions
partitif qui contient plusieurs
exemplaires de quelque chose
lpà'
àlpà après une consonne
lpàn àlpàn

Pronoms personnels

Les pronoms personnels s’emploient comme les autres objets à ceci près que la déclinaison en est irrégulière. À la première personne du pluriel, il y a également un « nous » inclusif et un « nous » exclusif selon qu’on inclut ou non l’auditeur
Pour les autres cas-agents ont ajoute la terminaison régulière au nominatif et pour les autres cas-patients, la terminaison régulière à l'accusatif. Par exemple, le perceptif de la première personne est dinopè et l'absorptif de la troisième personne est trègĥbalé

  • singulier
1ere personne 2e personne 3e personne 3e personne
indéfini
nominatif di ci tèr
accusatif dig cig trèg
génitif di'a ci'a téhi'a
datif dèd cèd tèd
instrumental dis cik tès
causal dimo cimo tôrm
ablatif di'to ci'to tè'to


  • pluriel
1ere personne inclusive 1ere personne exclusive 2e personne 3e personne
nominatif vil fid ràn tôl
accusatif vigi figi ràgi tôgo
génitif vini'a fini'a ràgi'a tôni'a
datif vivid fid ràd tôd
instrumental vis fis ràs tôs
causal vimio fimo ramo tôlmo
ablatif vitio fidio ridio tôtio

Enchâssement

  • l'enchâssement d'actions peut se faire de deux manières différentes. La première, la plus courante, consiste à donner au terme commun aux actions les terminaisons correspondantes à sa fonction dans ces actions, dans l'ordre où elles s'exprime

nudenopé néuràkika ôcdébalé "je vois un chien qui mange un œuf" (regard·perceptif chien·accusatif·nominatif œuf·absorptif)
Ici néurâ, nèuràki "chien" est a la terminaison de l'accusatif en tant que patient de la première action et du nominatif en tant qu'agent de la seconde.
do témawàtàs u'émèrôno "j'ai cassé l'herminette avec laquelle je fabrique des pirogues" (je·nominatif passé proche·herminette·destructif·instrumental pirogue·productif)
Ici mawakào, mawàki "herminette" porte la terminaison du destructif qui correspond à la première action et celle de l'instrumental qui annonce sa fonction dans la seconde action. Comme l'agent est le même dans les deux actions, il n'est pas répété.

  • la seconde manière consiste en deux actions transitives indépendantes mais en ajoutant un cas locatif sur l'agent de la seconde pour exprimer certaines interactions

Avec une action qui en nécessite une autre pour se dérouler, on emploie l'ablatif (lieu d'où l'on vient)
ci boŵobalèn dika tôlino "tu manges les boloïs que j'ai cueillis" (tu·nominatif boloïs·absorptif pluriel, je·ablatif·nominatif ils·captatif pluriel)
À noter que le cas locatif est inséré avant le cas de l'agent. En effet, en le plaçant après, la phrase voudrait dire "tu manges les boloïs depuis que j'en cueille"
L'allatif (lieu où l'on va) exprime une conséquence probable, sinon certaine d'une action:
L'élatif (lieu d'où l'on sert) exprime la cause d'une action. Le plus souvent, c'est une situation indésirable qui explique la première action

L'illatif (lieu où l'on entre) exprime le but d'une action.

cas semi-récursifs et récursifs

  • dans les cas semi-récursifs

Évidentialité, question et négation

L’évidentialité d’une phrase peut être exprimée par un substantif décliné au cas évidentiel (terminaison wà’, wà’n. Cela peut préciser à la fois d’où l’on tiens l’information et le degré de certitude qu’on lui donne. Cette certitude est évaluée par les informations que l'on possède mais n'exprime pas une opinion.
cério’wa’ di’a’ ceranopé ci’a ba’siki « mon sœur-frère m’a dit que tu aimais la salade »
uluÿwa’ ceranopé ci’a ba’siki « une rumeur prétend que tu aimes la salade »

En théorie, n’importe quel substantif peut être employé à cet usage mais un certain nombre sont consacrés par l’usage :

  • Information sur laquelle on a pu faire ses propres observations  exprimée par les parties du corps (à noter que le doute s’exprime par des parties du corps que les Anourdaïs n’ont pas). On sous-entend une affirmation dans ce genre « c’est vrai comme si je l’avais touché avec ma main » ou « comme si je l’avais touché avec mes ailes (et comme je n’ai pas d’aile, c’est faux) »

ragawa’ (main) tout à fait sûr
toÿfowa’ (pied) très probable
nudewa’ (yeux, regard) assez probable
bàjewa’ (dos) sans certitude
ovéwa’ (palme) douteux
goréwa’ (nageoire) peu probable
ézawa’' (aile) faux

  • Information issue du savoir collectif :

sùlmawa’ (pays) tout à fait sûr sertiwa’ (clan) très probable tocowa’ (village) assez probable u’vewa’ (zone au-dessus de la canopée) incertain alvarwa’ (Alkvard) très peu probable (à l’époque de l’occupation par l’empire d’Alkvard, les nouvelles qui en venaient pouvaient être considérées comme douteuses) ségluwa’ (zone interdite) faux
Pour ces deux catégories d'évidentialités, le pluriel sert à renforcer son propos:

  • Autres emplois usuels :

èlfewa’ (fleuve) parole collective assez fiable
uluÿwa’ (nuage) rumeur incertaine et inconstante

L’évidentialité se place en général avant l’agent , sauf quand elle sert à construire une question fermée où elle se retrouve en fin de phrase. On emploie dans ce cas bàjewa’' pour une question concernant l’interlocuteur ou en tout cas dont iel connaît nécessairement la réponse. U’vewa’ construit une question concernant un domaine plus général. Étant d’un usage courant, on les raccourcit souvent sous les formes jewa’ et vewa’
ceranopé ci’a ba’siki jewa’ ? « est-ce que tu aimes la salade ? »

Ézawa’' et ségluwa’'' servent également à marquer la négation. Bien qu’on ne devrait normalement pas l’employer pour une connaissance collective, 'ézawa’' s’est aussi imposé dans les deux usages et souvent sous la forme raccourcie 'zawa’
zawa’ ceranopé di’a ba’siki « je n’aime pas la salade »

Divers

modalités les plus utilisées

  • nil après l’agent marque la possibilité

di nil céèlbalé « je peux manger la soupe »

après le patient : ouverture, commencement, mise en état actif
di ahaÿki nil « j’ouvre la porte »
di èlrèki nil « j’allume une torche »

  • hà’l après l’agent marque l’obligation

di hà’l céèlbalé « je dois manger la soupe »
après le patient  :  fermeture ou arrêt, mise en état passif
di ahaÿki hà’l « je ferme la porte »
di èlrèki hà’l « j’éteins une torche »
La fermeture dans cet exemple comme l’ouverture dans l’autre implique qu’on puisse faire facilement l’action inverse (il ne s’agit pas de percer une ouverture ou de combler un passage)

  • eral après l'agent marque la volonté.

di eral céèlbalé "je veux manger la soupe"
Après le patient, marque la nécessité
'di céèlbalé eral "il faut que je mange la soupe"

tonalités les plus utilisées

vàvà suggère une action qui va s’effectuer à l’instant mais aussi, quand on s’adresse à quelqu’un d’autre, l’exhortation à agir rapidement

Nombres

base 10 base 24 cardinaux ordinaux
(premier, deuxième...)
0 0 sifoÿ
1 1 acè / hoÿ
2 2 wàr
3 3 lupo
4 4 walà
5 5 bome
6 6 lomér
7 7 hatù
8 8 cipè
9 9 godo
10 A tig
11 B tûta
12 C ràdo
13 D yeu'
14 E la'tà
15 F moŵéÿ
16 G jiyôl
17 H iagomà
18 I yyagékà
19 J ràloàc
20 K ràlokà
21 L ràlolu
22 M ràlolàrà
23 N éporka
24 10 melor
48 20 àyadar
72 30 èrgè
96 40 lùroyé
120 50 làvœl
576 100 aléiàÿ
1152 200 ôhià
13824 1000 lo'da